samedi 20 juillet 2013

QUAND L'INDECENCE S'EN VIENT AU SECOURS DE L'INCONSEQUENCE...



Pour un certain groupe de citoyens auquel j'appartiens, nous dont les combats ont été dès les premiers, toujours du même bord, toujours sans relâche dans le même engagement, celui qui pour nous, et nous en étions alors certains, constituait la voie du progrès, et qui nous amenait à soutenir et voter avec fidélité pour des gens qui s'affichaient comme étant de la "gauche", constater toute la trahison, toute l'inconséquence, pour ne pas dire toute la licence et toute la crasse qui se trouvent aujourd'hui affichées avec cette étiquette, a quelque chose de dramatique, et de véritablement éprouvant...

Nul parmi les citoyens ordinaires ne peut être tenu responsable des agissements répréhensible d'un de ses tiers. Cependant, personne d'honnête ne contestera le fait que concernant ceux d'entre nous qui assurent les charges les plus élevées de l'administration de la nation, une exigence parfaitement légitime, qui se justifie par le besoin de s'assurer de leur parfaite loyauté en toutes circonstance envers la nation, est de ne pas voir les gens qui leur sont les plus proches, cracher d'une façon injurieuse sur les institutions de cette nation...

La ministre du logement présentant une fragilité à ce sujet, a été prise à partie par un député de l'opposition, et même si nous pouvons reprocher à celui-ci d'avoir usé trop facilement de cette fragilité, pour autant, dans l'objectivité des faits, le reproche qu'il formulait était fondé. Car, même si le compagnon de cette ministre a parfaitement le droit d'avoir quant à lui, un avis iconoclaste quant aux institutions de notre république, alors même que sa compagne à pour charge la bonne gestion de celles-ci, il pourrait pour le moins, formuler son opposition dans des termes qui ne soient pas injurieux vis à vis des institutions et de leurs gardiens, et pour le mieux, s'abstenir de tout commentaire publique concernant ces affaires, en réservant ses commentaires pour sa sphère privée...

Mais il n'a fait ni l'un ni l'autre. Invité qu'il était en tant que compagnon de la ministre à la tribune officielle pour la revue du 14 juillet, celui-ci a publiquement et d'une façon dont il ne pouvait douter qu'il en serait fait une grande publicité, fait part de son aversion de l'institution militaire, et de sa fierté d'avoir laissé son siège vide, insultant par cela ceux qui l'avaient invité, et la raison de son invitation.

Il demeure de la légitimité la plus fondamentale de tout citoyen de contester le bien fondé de l'institution militaire, mais il doit le faire selon des formes et dans des circonstance adaptées. Il ne peut pas choisir le jour même où la nation rend hommage aux hommes qu'elle a envoyés au péril de leur vie, et à ceux qui l'y ont laissé, pour la défense, serait-elle illégitime, de ses intérêts, pour insulter ces exécutants de décisions politiques sur lesquelles ils ne sont pas fondés à porter jugement...

C'est alors que toute cette gauche injurieuse, loin de constater qu'il y a pour le moins une incohérence dans la "situation" de la ministre, se met à fustiger violemment l'opposant, pour tenter de sortir cette ministre de son embarras, certains allant jusqu'à parler de "sexisme" pour l'occasion...

Nous n'avons pas fini de souffrir avec ces gens...

                                                Paris, le 16 juillet 2013
                                                   Richard Pulvar

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