lundi 6 mai 2013

FRANÇAIS/ANGLAIS, QUAND CERTAINS VEULENT FAIRE DIVORCER NOTRE EXPRESSION DE NOTRE PENSEE



Il ne manquait plus que cela, pour constater si cela était encore nécessaire, la toute puissance et la totale malfaisance de tous ces lobbys qui déterminent en lieu et place de nos représentants élus, devenus leurs exécuteurs de basse besogne, les orientations de la nation. Celles-ci vont désormais toutes en effet, dans le sens de la “trahison” systématique, non seulement des intérêts dits supérieurs de la nation, mais de ses caractères fondamentaux, ceux selon lesquels sa spécificité s’est établie tout au long de l’histoire, et dont les “agents” infiltrés dans les partis gouvernementaux, pour nous rendre “vassaux” de puissances étrangères avec lesquelles ils entretiennent des relations particulières, veulent en finir.

En effet, la ministre de l’enseignement supérieur, qui est pourtant bien une ministre du gouvernement de notre république, mais dont on peine à croire qu’elle est réellement attachée à celle-ci, n’exerce en ce moment rien de moins qu’une intense propagande, afin de faire la promotion de son projet de loi aux termes duquel d’une façon prévisible, l’enseignement se fera désormais dans les écoles supérieures et les universités françaises, “en anglais”...!

C’est donc un gouvernement français qui s’emploie à fossoyer la langue française, en France même, et ceux qui pouvaient trouver excessives les dénonciations de trahison, quant à l’action menée par ce gouvernement, tout comme celle menée par le gouvernement précédent, dont il ne constitue finalement, pour la nécessité électorale, qu’une version peinte en rose, vont devoir faire grande provision d’arguments, pour prétendre la raison, ou feindre la bonne foi, face à leur conscience.

Bien sûr, les choses ne sont pas présentées aussi directement que cela, car il n’y aura rien d’autoritaire ni d’automatique dans cette disposition. Il s’agit en fait de donner un coup de canif dans la loi Toubon, selon laquelle l’enseignement en France ne pouvait se faire qu’en français, sauf pour ce qui concerne bien sûr, les langues étrangères, et dans les cas particuliers d’intervenants de nationalité étrangère, alors même que cette loi se trouve déjà copieusement bafouée par les écoles de commerce, par de nombreux instituts technologiques, et même par l’emblématique école de Sciences Politiques. Ceci, afin de laisser la possibilité au responsable d’établissement, d’aménager quelques espaces d’enseignement en une “langue étrangère”, dont on évite ainsi de dire directement qu’il s’agira bien sûr de l’anglais, dans la quasi totalité des cas, pour nous dit-on, rendre nos écoles et nos universités plus “attractives” pour des étudiants étrangers.

Toute la supercherie dans cette manœuvre consiste à prétendre que, sans condition limitative, ce que ce projet de loi ne prévoit pas, cette disposition ne devrait concerner tout au plus que 1% des étudiants. De qui se moque-t-on ?

Il est clair tout d’abord que les universités françaises souffrent depuis quelques années déjà, d’un cruel déficit de notoriété en ne se classant seulement que vers le milieu du tableau, bien loin des célébrissimes universités anglo-saxonnes, et elles sont par le fait beaucoup moins fréquentées que celles-ci, par des étudiants étrangers. Ceci ne concours évidemment pas à leur rayonnement, ni à celui de la culture française, et il est facile de comprendre que par des cheminements indirects et complexes, ce déficit ne peut manquer de pénaliser toute la nation, en provoquant dans une certaine mesure, puis en la signifiant, sa faiblesse.

Il faut dire qu’une grande partie de cette désaffection est due à une relative mais réelle et croissante désertion de ces universités, par les étudiants issus de l’Afrique francophone, lesquels n’étaient visiblement pas ceux que les autorités politiques espéraient le plus recevoir, et qui, las des tracasseries administratives pour l’obtention de visas, selon des dispositions qui étaient visiblement faites pour obtenir ce résultat, ont détourné leur regard et projeté leurs espoirs, vers d’autres horizons...

Dans ces conditions, il est certain que par delà même ce qu’est leur réelle qualité, un regain de notoriété de ces enseignements ne peut s’accomplir facilement dans un pays qui par ailleurs, manifeste tant d’échecs et de résignation dans sa vie sociale et économique, d’immoralité dans sa vie politique, et d’appauvrissement de sa vie intellectuelle et artistique. Car, il est désormais bien loin le temps où la France constituait la “superpuissance culturelle” qui faisait de la place de Paris, l’endroit où il fallait se trouver pour être dans le mouvement, et dont le rayonnement s’étendait au monde entier.

Partant de là, la voie de la facilité par le choix le moins raisonné pour ce redressement, c’est de rendre ces enseignements les plus proches possibles des modèles anglo-saxons, d’autant que leur baisse de notoriété n’est pas due simplement à l’appréciation des étrangers, mais à celle des jeunes Français eux-mêmes, que tout un conditionnement culturel a préparé depuis l’enfance, à ne provoquer chez eux d’admiration que pour tout ce qui venait de l’autre coté de l’Atlantique, et qui avait donc réputation de qualité pour cette seule origine. Ceci de telle sorte qu’il n’est plus possible de s’afficher crânement et de se faire valoir auprès de tiers, qu’en se réclamant et en s’en faisant, de cet exotisme.

Ajoutons à cela, la pressions d’institutions privées dans leurs relations pour le moins ambigües avec les grandes écoles et les universités, ayant pour finalité que loin justement de “l’universalité” à laquelle elles sont normalement vouées, celles-ci s’attachent à distiller un enseignement très spécialisé permettant à ces institutions d’obtenir directement auprès d’elles, des cadres parfaitement formatés afin de leurs besoins et pour leurs seuls besoins. Ceci, selon une logique “commerciale”, qui donnera fatalement la faveur à un enseignement en anglais.

Dès lors, il est facile de comprendre que, non seulement sous cette forte incitation, les responsables d’établissements logiquement soucieux d’établir ceux-ci selon le standard le plus renommé, vont multiplier ce genre de formation, mais que les étudiants eux-mêmes, conscients que selon cette même logique commerciale, ces formations constitueront, ou seront pour le moins réputées constituer, un “plus”, les demanderont, dans leur soucis de carrière…

On ne voit donc absolument pas comment, une fois que cette disposition sera adoptée, nous pourrions manquer de nous retrouver tôt ou tard d’ici quelques années, en France même, avec un enseignement supérieur se faisant majoritairement en anglais.

Ainsi, dans un contexte général de “vassalisation” de notre nation par des puissances étrangères, par le biais de leurs institutions financières, par celui d’institutions internationales, politiques, économiques, et monétaires, devenue désormais par la pratique, “supranationales”, sans que les peuples en aient jamais décidé, et par celui d’une alliance militaire qui nous engage à mener des actions illégales et criminelles qui sont contraires à nos intérêts nationaux, voici que ce dernier bastion de souveraineté, qui fut dit jusqu’ici de “l’exception culturelle”, se trouve lui aussi démoli. Et ceci, honte sur eux, par ceux-là mêmes qui ont nominalement pour mission sacrée, de le défendre...!

Il est facile de comprendre le drame absolu que constitue la soumission de notre nation à un mode culturel qui bien sûr, possède des éléments positifs que nous devons faire nôtres, mais qui ne peut venir se substituer ainsi purement et simplement au notre, dans toute son étendue, telle que ceci tend à se produire, selon la volonté de domination de certains sur nous. Mais, ce qui apparait moins, c’est la nature profonde du dommage causé par cette opération, quant à notre faculté intellectuelle elle-même, dont nous constaterons qu’elle ne peut pas en sortir indemne. Or, c’est précisément par cela qu’il est possible d’identifier l’intention “traitresse” qui se trouve derrière cette promotion. Car, ce n’est pas vrai et cela ne peut pas être vrai, que ce qui est “français” peut s’exprimer avec la même pertinence, en anglais, et il apparait que cette opération n’a finalement pas d’autres buts, que de nous inférioriser...

Pour comprendre ce dont il s’agit ici, observons tout d’abord la proximité sémantique qui existe entre les mots “traduire”, et “trahir”. Il existe en effet par la force même des choses, une forme de “tromperie” dans le résultat d’une traduction, par rapport à l’idée originale qui ne peut absolument pas se retrouver exactement reproduite, selon celle-ci. Ceci tient au fait que s’il nous est facile d’identifier les différentes façons de désigner un même objet de par le monde, nous commettons l’erreur d’établir une identité objective entre ces différentes façons, tout simplement parce qu’elles désignent un même objet, et c’est alors que nous substituons sans aucune précaution, une de ces façons à l’autre, lors de la traduction.

Cependant, nous supposons ainsi implicitement, que les peuples ont des “sensibilités” identiques, qu’ils ont donc la même perception des objets, et qu’ils en font alors les mêmes descriptions, mais simplement avec des mots qui sont les leurs, mais il n’en est justement rien.

C’est ainsi que si nous voulons exprimer la réalité que décrit le mot français “homme”, en anglais, nous utiliserons tout simplement pour cette traduction le mot anglais “man” qui a priori, nous semble dire la même chose que “homme”, puisqu’il décrit le même objet. Or, s’il décrit bien le même objet, il le décrit selon une perception d’Anglo-saxon, fondamentalement différente de celle d’un Français, et le décrit en fait selon un caractère qui est justement diamétralement opposé, à celui que le français reconnait à cet objet par le mot homme.

En effet, par le mot “man”, l’anglais décrit cet animal exceptionnel de la création, qui a la “maitrise” sur son environnement et par là, sur les autres êtres qui s’y trouvent, ce qui en fait le “prédateur” par excellence, celui qui à la “conduite” des choses ici-bas, autrement dit qui possède la “main”, ce sémantème “man” étant strictement cohérent à celui qui se retrouve dans le latin “manus”, et par une forme déclinée, dans le français “mener”.

Or, par le mot “homme”, ce n’est pas l’animal tel que dans sa “nature”, serait-elle exceptionnelle, que le français décrit, mais le résultat “humanisé” de la contrainte “culturelle” dont celui-ci a fait l’objet, et qui a justement contredit ses pulsions “naturelles”. En ce sens, “hu-manus” décrit la “réserve” (hu) mise à l’expression de sa vocation “naturelle” (manus), de cet animal à contraindre son environnement, par une contrainte “culturelle” de lui-même, le sémantème “hum” se retrouvant ainsi dans les termes, “humble”, et “humilité”.

Si donc l’anglais décrit par “man”, l’animal par excellence, celui qui à la maitrise sur les autres et sur “son environnement”, le français décrit quant à lui par “homme”, celui qui parvient à une maitrise cette fois, de “lui-même”, autrement dit une maitrise de son animalité, ce par quoi tout au contraire, loin d’être le super animal, il cesse justement de n’être qu’un animal.

Ainsi, “man” et “homme”, que nous identifions maladroitement dans les traductions, décrivent-ils en fait deux aspects du même bipède, mais diamétralement opposés, et il est facile de comprendre dès lors, que toute la brutalité des Anglo-saxons, leur goût de prédation, de la domination, et de l’impérialisme, sont directement liés au fait que c’est précisément par ces attitudes, qu’ils se réalisent selon l’excellence du “man” dominateur.

Observons en effet, que si l’anglais à produit le mot “mankind”, pour décrire ce qui est de la nature du “man” tel qu’il le perçoit, il n’a absolument pas produit ce qui aurait pu être un mot “manity”, pour correspondre à note mot “humanité”, pour décrire ce qui relève de l’exigence culturelle de l’homme. Ceci, parce que cette notion d’humanité rapportée au terme “man”, n’aurait justement aucune signification, et pour décrire cette valeur, l’anglais utilise tous simplement une forme anglicisée du mot français, “humanity”.

Il est à noter que cette perception et cette compréhension du bipède, qui est logique d’une sensibilité propre aux Anglo-saxons, se trouvera renforcée par le concept de la “grâce”, cette invention de Luther qui se trouve à la base du protestantisme, établissant une inégalité irréductible des humains sous le regard de Dieu, entre ceux qui ont la grâce, et ceux qui ne l’ont pas et qui auront beau faire, ils n’y changeront rien. Ajoutez à cela les théories darwiniennes, et vous avez la résolution culturelle “exclusive” du monde Anglo-saxon, telle qu’elle ne peut se substituer à la nôtre, sans nous plonger dans un profond trouble psychique, par le fait que nous serions obligé d’accéder en nous y forçant, à des concepts auxquels ne peut pas nous conduire notre sensibilité...

Il doit donc être bien clair une fois pour toutes, que selon la logique même des choses, jamais nous ne serons aussi efficaces que les Anglo-saxons, dans une culture anglo-saxonne et que ceux qui veulent nous contraindre et nous réduire à celle-ci, ne travaillent, volontairement ou non, consciemment ou non, qu’à notre défaite et notre infériorisation...

Il est donc temps de nous débarrasser de ces dirigeants formellement “traitres” à notre nation, et à tout le cortège de lobbys malfaisants qui les encadrent et qui leur dicte la mauvaise politique à suivre...


Paris, le 6 mai 2013
Richad Pulvar

UNE SOCIETE DEVENUE BIEN TROP MATERIALISTE, ET FATALEMENT, D’UNE TOTALE IMMORALITE STRUCTURELLE



Il ne s’agit en ceux-là, que de quelques uns parmi les plus médiatisés de ceux qui se trouvent actuellement avec un juge qui leur court après, pour des malversations quelconques. Si on y ajoute tous les autres parlementaires, les élus locaux, et les affairistes coutumiers des allées du pouvoir, qui se trouvent dans le même cas, la liste de ces gens qui se trouvent en “indélicatesse” avec la loi, est véritablement impressionnante. Et ceci, sans même compter tous ceux qui ont déjà été condamnés, dont certains n’ont même pas encore fini de s’acquitter de ce que leur a infligé la justice.

Nous constatons tout d’abord que les crispations que nous percevons quelquefois, entre la classe politique et la justice, ne relèvent pas de quelques escarmouches, mais en réalité, d’une furieuse bataille dans laquelle la place d’un ministre de la justice, devant veiller à ce que soient examinés même ses comparses sur lesquels pèseraient des suspicions légitimes, se situe forcément dans la situation inconfortable de “cul entre deux chaises”, l’ancienne garde des sceaux en ayant fait la rude expérience. La nouvelle ne manquera pas de l’expérimenter elle aussi.

Mais ceci étant, nous commettrions une erreur de considérer a priori, aussi rapidement et facilement que cela, que ces hommes et ces femmes seraient fondamentalement par nature même, plus mauvais que les autres. Ceci, même si dans la motivation de leur grande ambition, on peut logiquement craindre que par delà d’inévitables frustrations, se cachent quelque vices inavouables. Cependant, l’ambition est indissociable de l’entreprise des hommes et ce qu’il importe alors, c’est qu’elle puisse trouver à s’exprimer sainement au sein d’une société, et à l’avantage de celle-ci.

Or, c’est justement ce qui ne se produit plus, parce que dans une société désenchantée comme la nôtre, désormais sans idéal et sans projet, et où il ne reste plus comme valeurs que celles qui s’affichent en privilège, par la possession ou la situation, le champ de la réalisation de l’ambition s’est considérablement réduit, et celle-ci ne semble plus disposer que de deux domaines afin de son expression, “l’argent”, et le “pouvoir”.

Mais, concernant son expression dans l’aventure économique, il se trouve que les profits financiers spéculatifs qui, pour la plupart de ceux qui sont dit “faiseurs de monnaie”, ont finalement détrôné les profits commerciaux et les rentes jusqu’ici, tirées d’investissements productifs, ont par nature même quelque chose de malhonnête. Car il ne s’agit finalement de rien d’autre que de parvenir par un montage quelconque, à détourner à son profit une part de la richesse produite par d’autres, sans rien produire quant à soi-même, et surtout, sans même avoir par une mise de fond dans une entreprise, constitué ainsi pour elle un moyen de facilitation de son activité, de façon à pouvoir être légitimement rémunéré pour ce service.

Il apparait ainsi que faire de l’argent, emprunte désormais une voie qui, pour être légale, n’en demeure pas moins immorale, et que dès lors qu’on s’y résout, le passage vers des actes carrément illégaux ne chahute plus les consciences, et s’il n’était la peur du gendarme, ceux-ci se multiplieraient sans cesse.

Quant à la carrière politique, maintenant que les idéaux qui furent fustigés pour les catastrophes historiques sur lesquelles leur foi aveugle et irraisonnée a débouché, il n’est plus possible à l’ambitieux d’espérer se faire valoir par quelque novation intellectuelle audacieuse, ou par un engagement généreux afin de faire triompher une idée de progrès, et il ne lui reste plus qu’à utiliser pour établir sa notoriété, que les moyens très coûteux et fallacieux, mais cependant admis, de la propagande électorale.

Or, si les grands leaders d’opinion, dont l’espèce semble avoir disparu de nos cités, n’avaient cure de leur sécurité matérielle, il n’en est pas de même pour ceux qui aujourd’hui, postulent à la responsabilité politique et qui, pour la plupart d’entre eux, sont désormais des commis de l’état, les seuls qui disposent de la garantie matérielle leur permettant de s’offrir sans trop de risque, le luxe de cette ambition. Mais, n’exerçant pas d’activité commerciale, il leur faut trouver des fonds par tous les moyens, légaux bien sûr, mais dans une concurrence furieuse et dans un état de si grande inculture politique de leurs ouailles, qu’il est clair que c’est la raison de celui qui pourra s’offrir le plus d’estrades et de hérauts, qui sera la meilleure. Ils deviennent donc très rapidement les instruments de puissances financières désireuses de s’assurer par quelques hommes de paille, la maitrise des affaires politiques, pour que celles-ci ne viennent pas contrecarrer les leurs.

Ce qu’il nous faut donc comprendre de tout cela, c’est que s’il demeure possible pour quelques vaillants, de tenter de faire fortune ou d’accéder aux plus hautes fonctions de l’état, en demeurant sur la base d’une ascèse morale intraitable, leurs chances d’y parvenir sont en toute franchise bien minces, car les voies de l’efficacité passent désormais par la trahison sans vergogne, de toutes les normes de convenance proclamée par cette société, par des hommes auxquels leur clientèle n’hésite pas à constamment les absoudre, jusqu’à ce qu’un juge vienne siffler la fin de la récréation.

Ainsi, l’appât matérialiste du “gain”, a-t-il trouvé son prolongement dans la pratique électorale, dans le comportement de citoyens politiquement négligés, qui n’ont cessé de continuer à voter pour des candidats et des partis dont les turpitudes étaient pourtant manifestes, pour la seule raison de pouvoir se dire au soir de l’élection, “on a gagné”…

Paris, le 3 mai 2013
Richard Pulvar