mardi 22 août 2017

DU LOUVRE A L’OBELISQUE, LA DETERMINATION DU MYSTICISME MACRONIEN…




                                  

Pour certains observateurs, il devient de plus en plus évident que le nouveau président de la république est un être “habité”, qu’il n’exerce pas mais qu’il est exercé. Car malgré un programme qui n’est qu’une plaquette publicitaire qui ne peut engager que ceux qui y croient, un discours souvent confus et peuplé de lieux communs, un argumentaire d’une désespérante faiblesse politique qui se réfugie dans l’économétrie, et des excès d’enthousiasme inquiétants manifestés bruyamment du haut de tribunes, son entreprise révélant une certaine inexpérience aura cependant bénéficié d’une synergie très efficace, avec les manipulations des intrigants qui ont créé sa faveur par un lavage de cerveau médiatique, ce qui lui a permis de triompher.
C’est donc par l’action de ces opérateurs de l’ombre, dans leur quête de possession, de pouvoir, et de domination, et par leur surprenante mainmise psychique sur les foules par des manipulations dont la plus évidente mais pas la seule, s’est opérée par une grande propagande médiatique, que ce succès a pu être obtenu.  Mais, il faut comprendre que ceci n’a cependant pu se faire qu’à la faveur d’une voie qui se trouvait déjà toute “tracée” pour cela, et que ces assoiffés de pouvoir n’ont fait qu’emprunter opportunément, l’occasion faisant le larron.
C’est la cérémonie officiée au soir même de l’élection qui nous révèle qu’en réalité, une puissante “métaphysique” sous tend le développement de toute cette affaire. Et, si nous avons pu craindre un instant que ces intrigants étaient les fauteurs de cette mise en œuvre, ce qui aurait constitué pour nous le pire des dangers, il apparait maintenant que par les éléments issus du fond de l’histoire qui la révèlent, et surtout, par les premières difficultés politiques que rencontre leur “instrument”, que malgré leur évidente capacité à nuire tirée d’un savoir secret, ces malfaisants eux-mêmes sont des objets d’une destinée qui les transcende, étant ceux par lesquels va s’opérer le “sacrifice” permettant qu’adviennent les temps nouveaux…
Empruntons donc cette voie qui nous a été signifiée par l’habité, ce qui nécessite de nous aventurer, bien-sûr très modestement ici, dans les méandres de la haute métaphysique.
Lu (lou), est un sémantème qui nous signifie le fait “qu’il y a lieu”, c’est-à-dire le fait d’un “exercice intentionnel”, qui se trouve lié à un endroit. Il s’agit en fait d’un “tellurisme” particulier qui exerce dans un endroit bien précis et qui crée dans le psychisme des individus, une “disposition” selon laquelle ils se trouvent “déterminés” à tenter un “au-delà” d’eux.
Il ne peut être question ici de rentrer dans la description des mécanismes selon lesquels ce tellurisme exerce d’une façon généralement totalement insoupçonnée, sur le psychisme des individus et surtout, pourquoi est-ce logiquement comme cela que les choses se passent. Mais, il est cependant possible et facile, en attendant d’avoir un jour l’occasion d’approfondir cela, de vérifier selon les noms qui furent donnés aux différents “lieux” de son exercice, que c’est lui et rien d’autre qui se trouve à l’origine de toutes les grandes civilisations, lesquelles se sont développées justement en ces lieux et pas ailleurs, en ne devant strictement rien, ni à la race, ni à une qualité exceptionnelle des hommes qui se trouvent en ces endroits, comme veulent s’en persuader certains avec leurs théories raciales des civilisations.
Lu est en effet ce que la tradition ésotérique désigne comme étant la “lumière”. Ceci, parce que cette lumière qui est en fait celle des objets célestes, principalement le Soleil et la Lune, dont l’interaction gravitationnelle avec notre Terre est responsable de ce tellurisme, tout comme elle est responsable du mouvement des marées et pour des raisons non pas les mêmes, mais semblables, constitue en fait la manifestation visible (mire) de Lu, d’où lumière…
Une de ses terres d’élection fut par le fait anciennement dite, “terre de lumière”, selon la notation “Lu-tetia”, dans laquelle “tetia” désigne la terre dans sa fonction nourricière, et qui deviendra “Lutèce”, un des anciens noms de la ville de Paris. Ceci indique que Lu se trouve bien à l’origine de la civilisation qui se développera en ce lieu.
Cet exercice intentionnel possède une forme matérialisée par la civilisation même qu’il sous-tend, il s’agit alors de la “Lu-pa”, dont l’homophonie avec un mot latin à conduit au concept de la “louve” (lupa) romaine, dont la tradition nous dit qu’elle éleva Romulus et Remus, ce qui confirme là encore Lu, comme étant à l’origine de la civilisation de ce lieu.
Mais, c’est surtout le “principe” selon lequel se trouve établie sa potentialité, et il s’agit alors de la “Lu-ka”, le “ka” en question étant bien le “tropisme céleste” des anciens Egyptiens, qui a donné son nom au dieu celte de la lumière, “Lug”, et qui sera à l’origine de la plupart des noms des lieux de son exercice alors matérialisé par une “surrection”, autrement dit une colline “poussée” par ce tellurisme, et dite selon la notation “ Lug dunum”, colline de Lug ou colline de lumière. On le retrouve donc selon “Lugdunum”, dans le nom de la ville de Lyon, par “Londinium” devenu “London”, dans celui de la ville de “Londres”, et d’une façon plus lointaine, par “Ber lin”, signifiant la “lumière du nord”, avec l’ours (ber) symbole de la ville, pour signifier le nord et dont le nom grec “arktos” a d’ailleurs donné le mot “arctique”. Ceci, pour tout autant de hauts lieux s’il en fut, de civilisation sous l’exercice de Lu.     
Cependant, en ce pays qui verra l’émergence des “lumières”, et au cœur de la Lutetia qui sera précisément dite la “ville lumière”, ce qui n’a bien sûr rien à voir avec quelque éclairage public, se précisera un lieu dit “d’œuvre de lumière”, selon la notation “Lu œuvre”, qui deviendra le “Louvre” qui à l’origine, ne désigne pas le palais mais bien le lieux où sera édifié ce palais qui sera justement dit “palais du Louvre”, et dont les rois de France feront leur séjour.
Ainsi, le parcours de l’habité nous fait comprendre qu’un nouveau fait de civilisation se trouve logiquement engagé dès ce moment à partir du Louvre, en étant sous-tendu par Lu. Mais notre homme n’en est qu’au premier stade du parcours, et c’est pourquoi il s’est arrêté devant la pyramide pour discourir…
Avec ses arrêtes convergentes vers les cieux, la pyramide constitue précisément le “symbole” du mouvement de “convergence” qui préside à une élévation culturelle selon un fait de civilisation, et ceci, en comprenant bien ici le terme symbole dans sons sens antique, c’est-à-dire décrivant un objet “consubstantiel” à ce fait, comme le furent les pyramides de l’Egypte ancienne, ce fait civilisateur s’opérant alors selon un phénomène de “religion”.
A cet instant, il importe de ne surtout pas confondre ici ce qu’est fondamentalement “la Religion”, avec “les religions”. Il ne saurait être question de rendre compte de la première en seulement quelques lignes, mais nous pouvons dire d’une façon schématique qu’il s’agit telle qu’elle est précisément dite, de la “liaison en retour”, de “l’Au-delà” sur l’ici-bas, par laquelle selon Lu, cet Au-delà détermine nos individualités à ne plus faire que “un” en se fondant en lui, et qui sous-tend notre socialisation et le développement de nos civilisations
Ceci, alors que selon leur pluralité, les religions sont les différentes tentatives plus maladroites les unes que les autres, dont des faussaires se sont souvent emparées pour assoir leur pouvoir sur les autres, et qui furent faites tout autour de la planète depuis les époques les plus lointaines, pour tenter de rendre compte justement de la Religion.
La difficulté dans cette affaire réside dans le fait que nous ne pouvons rendre compte de cet Au-delà qui par définition même, nous dépasse, autrement dit, nous “transcende”, et dont nous ne saurions donc rien dire…
Dans cette compréhension des choses, la pyramide est l’objet consubstantiel à un fait de civilisation sous-tendu par la Religion, et il est remarquable à ce sujet que pas une seule grande civilisation, n’a manqué de se développer autour d’une religion…
Partant du Louvre, le pôle de détermination du développement de la civilisation qui s’installe, confine à un autre objet symbole, qui est logiquement celui qui “signifie 1”, puisque telle est la finalité transcendante de l’exercice qui sous-tend selon Lu, tout fait de civilisation.  Comprenons bien alors à cet instant le terme “signifier” selon sa double acception, la spatiale pour dire le fait “d’indiquer”, et la temporelle pour dire le fait “d’obliger”.
Selon donc sa “vision” spatiale, cet objet nous indique “ce qui est Un”, et il s’agit précisément d’un “index” pointé vers le ciel symbole de l’Au-delà, et selon sa “prévision” temporelle, il nous détermine à “Un” en nous faisant tendre vers lui, et en sous-tendant ainsi le nouveau fait civilisateur.
Il s’agit bien-sûr de l’obélisque de Louxor, le plus vieux monument de Paris, qui se trouve situé justement sur une place de “Concorde”, ce qui va bien dans le sens de l’unité, dans le même axe que celui du Louvre et de la pyramide, et provenant d’un temple égyptien dont le nom dérivé de la locution arabe “el qusur” signifiant la forteresse, contient bel et bien même si c’est par son altération, le sémantème “lux” qui en latin signifie la “lumière”…
Cependant, sur la voie menant du Louvre à l’obélisque, se trouve un arc de triomphe, celui du Carrousel, en dessous duquel n’ont lieu de passer, dans le sens ésotérique qui nous concerne ici, que ceux qui ont justement triomphé, ce qui suppose pour eux, de redoutables épreuves à franchir avant cela, dans la voie de la nouvelle civilisation.
Or, au sommet de cet arc de trouve un magnifique quadrige, avec deux chevaux de gauche et deux chevaux de droite, dont il est facile de comprendre les forces politiques qu’ils symbolisent, et qui se trouve orienté en sens inverse de la détermination civilisatrice, comme étant des forces qui s’opposent à celle-ci. De plus, de part et d’autre donc à gauche et à droite, se trouve une “victoire”, une femme aux ailes déployées, allégorie de la victoire…
Partant de là, deux interprétations peuvent être faites à partir de cette symbolique. Soit la victoire des forces opposantes mettra fin au mouvement devant conduire au développement de la “grande civilisation universaliste”, qui doit normalement prendre naissance à Paris, selon la vocation même de cette ville qui est logique de son nom (Par Isis), soit c’est tout au contraire leur victoire sur “l’habité” et ses manigances tel qu’il se trouve manipulé par des intrigants aux desseins malsains, qui dans un gigantesque chambard selon la tradition révolutionnaire de ce pays, ouvrira la véritable voie au changement…
Dans cette compréhension des choses, l’habité sera donc le “fils sacrifié” d’Au-delà, qui va conduire cette société en perdition, vers la rédemption
Bien-sûr, trouveront ces spéculations gratuites ceux qui ne sont pas acquis à l’idée qu’une “volonté” transcendant les époques et déterminant les hommes, se manifeste par une architecture sacrée, dont entre autres spécialités, la science de la construction de la “voûte” (voluta), avait précisément pour objet “d’envoûter” dans le sens de soumettre à une “volonté” (voluntas). Cependant, il est manifeste que depuis les gigantesques ensembles mégalithiques des temps préhistoriques, jusqu’aux orgueilleuses tours de Babel d’aujourd’hui, en passant par les temples, les pyramides, les obélisques et les cathédrales, une même ambition qui sous-tend le développement des civilisations, détermine les hommes à tenter un au-delà d’eux…
Quand aux macronistes justement “envoûtés” qui par leur comportement moutonnier, s’inscrivent malgré tout dans cette dynamique, il est clair que tout cela leur passe à dix mille mètres au-dessus de la tête…