mercredi 23 mai 2012

SEPT MILLIARDS D’HOMMES TOUT AUTOUR DE NOTRE TERRE, ET TOUT DE JOUE AUTOUR DE CETTE SIMPLE TABLE




Observez, nous sommes là, à la table des puissants de ce monde, et cette atmosphère feutrée, devrait plutôt nous rassurer, car elle est certainement de nature à favoriser la sérénité et la familiarité nécessaires, pour inspirer de la sagesse quant aux décisions devant être prises. Car c’est bien là, dans une telle intimité, permettant les audaces, parce que sans témoins, et à l’abri des indiscrétions, et non pas dans les grandes messes de ces impressionnants congrès, qu’alors, les yeux dans les yeux, se prennent les réelles décisions, parfois les plus graves, dont hors de toute trace écrite, les accords se trouvent scellés par de simples poignées de mains.

Cette poignée d’homme et une femme, peuvent prendre de réelles décisions, parce que justement ils ne sont qu’une poignée, et c’est précisément selon cette volonté de créer un cadre restrictif permettant de fermement décider et d’agir, ce que, l’expérience le montre bien, le grand nombre ne permet pas, que ce qui fut d’abord le G7, autrement dit le groupement des sept premières puissances économiques du monde, élargi ensuite en G8, avec l’entrée de la Russie d’après la chute de l’empire soviétique, à été créé.

Cependant, en observant cette table, en plus du fait qu’il ne s’y trouve qu’une femme, il est remarquable que un milliard d’hommes sur tout un continent, l’Afrique, n’y possède pas le moindre représentant, pas davantage que plus d’un milliard d’autres, en Inde, ni un milliard et demi d’autres encore, en Chine, et si le hasard n’avait pas voulu qu’un nègre se trouve président des Etat Unis, il ne s’y serait pas trouvé un seul, alors qu’il se trouve au moins ici, un japonais, pour représenter les peuples asiatiques.

Nous sommes ici dans le cas paradoxal, d’absences qui pèsent très lourdement...

Bien sûr, le fait de prodigieux pays dits “émergents”, parmi lesquels celui qui est entre temps devenu rien de moins, que la deuxième puissance économique mondiale, c’est à dire la Chine, désireux d’avoir eux aussi leur mot à dire quant à la conduite des affaires de ce monde, va conduire à la création d’un G20, plus représentatif de notre humanité.

Cependant, par son plus grand nombre, et surtout, par la bien plus grande diversité de pays décideurs, selon des intérêts qui bien souvent s’opposent, cette autre structure, se trouve fatalement moins porteuse de décisions importantes, que la première.

C’est ce qui explique que s’est finalement créé, face à ce G8 qui ne concerne que l’un d’eux, à savoir la Russie, et en marge d’un G20 manquant d’efficacité, un groupe de pays dits du “BRICS”, regroupant alors le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, et plus récemment, l’Afrique du sud.

Par le nombre réduit de pays qu’il rassemble, devenus très puissants économiquement, et qui possèdent par le fait des intérêts convergents, ce groupe parvient ainsi à prendre des décisions importantes, dont la plus spectaculaire et celle qui est le plus de nature à bouleverser les façons des pays du monde entier, c’est de se passer désormais de la monnaie américaine, le dollar, de s’en passer pour l’instant, comme monnaie pour le règlement de leurs échanges. Mais, nous comprenons bien qu’à terme, ceci signifie de se passer fatalement du dollar, même comme monnaie de réserve, alors que les énormes liquidités libellées en cette monnaie, et qui ont tant favorisé l’économie du pays émetteur, les Etats Unis d’Amérique, sont en principe faites, depuis les accords de Brettons Woods ayant établi le “gold exchange standard”, autrement dit, “l’étalon de change équivalent à de l’or”, pour financer l’économie mondiale.

Nous constatons ainsi qu’un groupe de huit pays d’un coté, le G8, et un groupe de cinq pays de l’autre, le Brics, regroupant finalement, seulement une douzaine de pays, puisque la Russie appartient aux deux groupes, et ceci, sur près de deux cents nations qui actuellement, siègent à l’Organisation des Nations Unies, décident de l’essentiel de ce qui présidera à la destinées de toutes les nations de ce monde.

Quant aux décisions prises par les représentants de ces pays au sein de leurs groupes, elles ne font l’objet d’aucun mandat spécifique délivré par leurs peuples, et relèvent d’un arbitraire d’usage, lié à leur fonction de dirigeants, auxquels nous reconnaissons confusément, pour des raisons pratiques évidentes, un droit d’initiatives pouvant être prises malgré tout, sans quelque consultation préalable du peuple, et curieusement, au nom même de celui-ci.

C’est ainsi que notre actuel président, s’en est allé au G8, puis auprès de cette autre instance internationale que constitue l’Otan, pour “décider”, alors même que la nouvelle assemblée censée contrôler l’action gouvernementale, n’a même pas encore été élue, et qu’aucune déclaration de politique générale n’a encore été faite par le premier ministre, devant celle-ci, afin d’une approbation de sa politique par les représentants du peuple.

Ceci étant, qu’en est-il alors des choix, des préférences, des propositions, des refus, des attentes, des exigences, et des espérances, formulées par des centaines et des centaines de millions d’hommes, tout autour de cette planète, à l’occasion de ces vastes consultations, désormais ritualisées, des grandes messes démocratiques, en remplissant de leurs volontés diverses, des urnes sacrées, et en ne doutant pas ainsi, qu’au moins pour une majorité d’entre eux, ces volontés trouveront la voie de leur réalisation ?

Comment, et par quel cheminement, une telle diversité des visions de ce que doit être pour chacun, la façon de vivre sur cette Terre, une telle diversité des besoins des différents peuples, selon la nature du lieu où il se trouvent, et selon leurs cultures, avec de telles divergences d’intérêts, pourraient-elles remonter jusqu’à la poignée de décideurs, pour trouver par eux, leur expression, leur défense, et leur promotion, à l’heure du débat...?

Il est clair qu’il n’en est rien, et qu’il n’a pas été dans la préoccupation des fondateurs de ces groupes de puissants, de faire en sorte que, puisqu’ils décident malgré ceux-ci, du sort de bien d’autres peuples, une procédure permette que ces peuples qui ne sont pas conviés, parce qu’ils n’ont pas de poids, et qui sont par le fait rendus sans voix, puissent au moins être vus, à défaut d’être entendus, et c’est sur l’initiative personnelle du président Obama, que quelques représentants africains ont été conviés à certaines discussions, en aparté du sommet.

D’ailleurs, même lorsque ces peuples sans poids se trouvent conviés au débat, comme c’est le cas dans cette Organisation des Nations Unies, ils ne servent finalement que de caution démocratique et de faire valoir, au tout puissant groupe très restreint, que constituent, les cinq membres permanents du conseil de sécurité, qui sont les véritables “patrons” de l’organisation, et qui d’ailleurs appartiennent parallèlement, au G8, pour quatre d’entre eux, et au Brics, pour deux d’entre eux.

Ceci s’est parfaitement illustré avec cette question de l’adhésion de la Palestine, comme état membre à part entière de l’organisation, qui recueille l’adhésion des trois quarts des membres, mais à laquelle s’oppose obstinément, un seul membre permanent du conseil. Les voies faisant appel directement à l’assemblée générale, pour alors contourner cet obstacle totalement antidémocratique, sont complexes et longues, et ont très peu de chance d’aboutir.

En fait, comprenons pour ce qu’il en est, que c’est finalement l’homme “le plus fort”, d’un courant de pensée qui, dans son parti, est “le plus fort”, sans pour autant être majoritaire, lequel parti dans son pays, est “le plus fort”, sans pour cela jamais être strictement majoritaire, qui rejoint ses pairs issus des pays “les plus forts”, au sein de communautés d’états où ils ne sont selon ce critère, logiquement pas majoritaires, et qui fini par accéder à ce club très fermé, des puissants de ce monde.

Ceci signifie clairement que l’accès en situation de prendre les décisions, se fait tout simplement et comme depuis toujours, selon la voie “des plus forts”, et certainement pas, tel que nous en conservons encore “l’illusion”, selon celle des plus nombreux, et ceci, pour un exercice du pouvoir qui, selon son imposition à nous devient alors, la “loi des plus forts”...!

Il nous faut aujourd’hui avoir le courage, et la plus grande honnêteté intellectuelle, pour ne pas continuer à nous mentir encore à nous mêmes, et constater enfin ce qui devient maintenant une évidence, à savoir qu’au bout de deux siècles et demi de luttes acharnées, de sacrifices, et d’engagements passionnés, pour la faire triompher, nous assistons à la défaite spectaculaire, inattendue, mais cependant, techniquement logique, de “l’idée démocratique”.

Ceci, à cause de la “faiblesse opérationnelle” de la démocratie, qui était déjà connue dans l’antiquité, puisque sous la république romaine, lorsque les affaires du pays allaient mal, on nommait un “dictateur”, pour une durée de un an seulement, afin que sous son autorité sans faille, le pays puisse se sortir de la difficulté...

Nous pouvons formuler cela en disant ainsi que :

“Tel qu’il se constitue, par la soumission du nombre, le pouvoir ne se partage pas.”

Il est remarquable en effet, que le pouvoir procède du rassemblement du nombre, sous une autorité unique, qu’elle soit alors physique, institutionnelle, ou morale, mais que c’est bien par un maintien autoritaire de cette unité, qu’il se pérennise, et que tout partage du pouvoir, confine à une négation de celui-ci.

C’est ce que nous avons vécu sous la quatrième république, dans laquelle l’option démocratique de constitution de l’assemblée à la proportionnelle, à réduit cette république à l’état d’impuissance permanente.

Il a fallu l’arrivée d’une cinquième république, avec l’usage, très astucieux il faut bien le dire, de cet énorme mensonge antidémocratique que constitue le scrutin d’arrondissement, permettant à ceux qui sont de fait les plus forts, simplement parce que les moins minoritaires, mais pas strictement majoritaires, de bénéficier cependant d’une “représentation” majoritaire, pour que puisse être restauré du pouvoir, tout en satisfaisant à l’illusion démocratique. Ceci, en permettant à ces plus forts, d’obtenir plus de cinquante pour cent des sièges à l’assemblée, en n’ayant pourtant rassemblé sur leur nom, que trente pour cent des suffrages.

Ce système qui a permis de maquiller la loi du plus fort, en expression démocratique, perdure jusqu’à aujourd’hui.

Toute la puissance de l’illusion démocratique réside dans le fait que, parce qu’ils participent effectivement à la constitution du pouvoir, par leur bulletins de vote et leur suffrages rassemblé sur le nom d’un candidat, les citoyens sont persuadés qu’ils participent par cela même, à l’exercice de ce pouvoir, et à celui des décisions qui lui est lié.

Mais il n’en est rien, et leur erreur vient d’une totale confusion entre la “constitution” du pouvoir, et “l’exercice” de celui-ci, qui demeure l’apanage exclusif de celui sur le nom duquel ce pouvoir s’est trouvé constitué, et qui se déliterait s’il devait être partagé...

Bien sûr, l’immense avantage de ce système, par rapport à l’ancien régime, c’est que la constitution du pouvoir consacrant “le plus fort”, s’opère par la voie paisible des urnes, au lieu de résulter d’une acquisition au fil de l’épée, comme cela se faisait auparavant. Mais il est clair que la création d’institutions telles que l’E.N.A. par exemple, n’avait pour finalité que de recréer une nouvelle aristocratie, républicaine celle-là, laquelle n’a d’ailleurs pas tardé à se montrer aussi abusive que l’ancienne, pour établir les rouages du pouvoir, selon un exercice de celui-ci, par les plus forts.

Notre difficulté d’aujourd’hui, vient du fait que la prétention démocratique pouvait encore faire illusion, dans le cadre relativement restreint des nations, car l’exercice du pouvoir par les plus forts, demeurait malgré tout celui de nationaux, établis comme tels par les citoyens. Mais aujourd’hui, le phénomène de “mondialisation”, révèle de façon criarde, tel que nous le voyons dans le cas de pays martyrisés comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, et bien sûr tous les pays faibles du sud, dont c’est déjà le lot depuis bien des années, et auxquels on impose leur “tyrans”, que les décisions les plus déterminantes quant à notre façon de vivre, sont prises par des gens, le plus souvent même, des anonymes, auxquels nous n’avons délégué aucun pouvoir, ni formulé aucune demande. Nous ne le connaissons en effet, ni d’Eve ni d’Adam, et nous ne disposons contre leur action, d’aucun recours, sinon la révolte...

Soyons alors bien attentifs au fait que si malgré notre mauvaise humeur, et tous ces mouvements d’indignés matraqués sans égard tout autour de la Terre, sans que rien n’y fasse, ces puissants s’imposent malgré tout à nous, c’est simplement parce que c’est nous-mêmes qui, sans en prendre conscience, constituons par nos comportements malheureux, leur grand pouvoir...

En effet, et contrairement à ce que proclament à loisir certains, le phénomène de mondialisation ne résulte nullement d’un quelconque “complot” de puissants contre nous, même si d’évidence, nombre de profiteurs, d’exploiteurs, et des mafias de toutes sortes, l’exploitent autant qu’ils le peuvent, d’une façon “opportuniste”, comme les virus qui s’en donnent à cœur joie, contre un organisme déjà affaibli.

En réalité, ce phénomène résulte “mécaniquement”, d’un enchainement logique de faits, résultant tous plus ou moins directement, de la demande constante et totalement irresponsable, de toujours plus de consommation, de la part des peuples occidentaux, et d’autres qui aujourd’hui, empruntent la même voie.

Dans ces conditions, il fallait bien s’attendre à ce que des manipulateurs ne cessent de tendre la bouteille aux alcooliques qu’il entendaient soumettre à leur volonté, pour pouvoir les dépouiller, tels que ces banquiers qui aux Etats Unis, n’ont cessé d’encourager les gens à s’endetter, pour pouvoir consommer toujours plus, avec des contrats à taux variables, qui ne leur laissaient aucune chance de s’en sortir, en cas du moindre pépin.

C’est en effet la volonté de gains de productivité, afin de dégager des marges, pour pouvoir donner un peu plus de salaires, beaucoup plus de dividendes, et contribuer davantage, ou s’en soustraire carrément, à la charge croissante des états, tout comme pour obtenir des produits les moins chers, pour pouvoir faire face à la redoutable concurrence internationale, qui va conduire logiquement aux licenciements massifs, aux fermetures d’usines, aux délocalisations, aux déréglementations, et à la suppression totale de la protection, des production nationales, et des producteurs nationaux.

C’est l’extrême rigueur que ce système impose à tous, dans une concurrence furieuse entre les individus et entre les nations, qui, exigeant l’extrême efficacité des entreprises, des institutions financières, des états, et des instances internationales, constitue la faveur des puissants, devenant des “prédateurs” qui opèrent dans des structures restreintes et fermées, seule capables de décision et d’action...

Ceci étant, nous ne pouvons pas manquer de comprendre que selon la logique des choses, la mondialisation qui va faire voltiger ces dernières protections que constituaient les cadres étatiques des nations, ne peut logiquement confiner, qu’au “totalitarisme”, sauf s’il devait se produire une révolution universelle, proclamant les droits de “citoyens du monde”, selon une constitution universelle, mais là, il s’agit d’une toute autre affaire...



Paris, le 22 mai 2012
Richard Pulvar

lundi 21 mai 2012

ET MAINTENANT, FAISONS CHANTER CE LENDEMAIN



L’élection est passée...

Nous avons évité le pire en envoyant se faire voir à Marrakech, au pays de certains de ces immigrés qu’il adorait tant, ce bref, agité et incontrôlé...

Mais, le nouveau président a déjà prévenu, il sera “normal”, et c’est bien le minimum que nous devons attendre de lui. Cependant, ceci signifie clairement qu’à partir du “mieux”, que constitue malgré tout cette normalité, par rapport aux cinq années d’indignité que nous venons de subir, l’exception, et le meilleur quant a eux, demeureront par le fait, à charge de nos seules initiatives de citoyens.

Ce que nous devons attendre de ce nouveau gouvernement, c’est tout d’abord qu’il rétablisse le droit fondamental des uns et des autres, à déjà simplement “être ce qu’ils sont”, dans cette société, selon leur précieuse diversité, dès lors qu’ils ne contreviennent pas à la loi, et d’être donc parfaitement fondés à y “participer”. Ceci, afin qu’étant reconnus par le fait, comme possédant forcément des qualités logiques de ce qu’ils sont, ils puissent user de celles-ci, pour œuvrer positivement, avec la volonté farouche de réussir, dans une société enfin devenue incontestablement “la leur”, pour le meilleur d’eux-mêmes, et celui des autres.

Mettre tous les citoyens de ce pays, dans les conditions où ils pourront donner le meilleur d’eux mêmes, telle est, et demeurera, la lourde et incontournable responsabilité du nouveau gouvernement. Et nous comprenons bien, qu’il ne s’agit pas tant en celles devant être prises, de dispositions aux implications matérielles, même si cela à son importance, mais il s’agit d’abord et avant tout, du rétablissement de la raison d’être de chacun parmi “les siens”, de la jouissance et de la fierté de la pleine “appartenance” à un groupe, sans laquelle l’individu n’est plus qu’un “infirme”, pour le plus grand dommage de ceux qui en l’excluant, le “manquent”.

Cependant, il doit être bien entendu que ce fantastique défi que constitue, partant de là d’où nous venons, la volonté d’atteindre le meilleur de vivre, ne peut constituer l’objet d’une collection d’énarques, encadrée par deux “éléphants”, dont l’action s’inscrit dans un cadre de “normalité” définie par leur chef, qui ont alors fondamentalement pour fonction, de rétablir si besoin est, et maintenir en état de correctement fonctionner, tout l’appareil d’état, et donc certainement pas, de remettre en cause les mécanismes fondamentaux de celui-ci.

Ainsi, une équipe de gens parmi le plus compétents, professionnels et donc fatalement, carriéristes, spécialistes des sciences politiques et économiques, encadrée par ceux auxquels l’expérience a enseigné à quel point il était périlleux, de tenter de tourner les vieilles valses à l’envers, ne peut-elle selon cette composition même, que mener une politique “conservatrice”. Ceci, eu égard à la nécessité, et même si sur des formes accessoires, il lui sera heureusement possible, d’éviter le pire de la régression sociale dont l’équipe précédente avait fait son credo, dans une marche vers le moyen-âge à laquelle, en lui donnant le nom fallacieux de “réforme”, elle nous obligeait.

Car il est clair que l’actuelle équipe, ne produira aucune de ces “bourdes” dramatiques, et a priori irresponsables, dont l’Histoire témoigne, telles que couper la tête d’un roi de droit divin, et qui, dans un premier temps, ne peuvent entrainer que des désordres et de furieux affrontements, avant que bien plus tard, on puisse constater qu’elles furent cependant, mais à ce prix, les occasions de véritables changements, et finalement d’un nécessaire progrès.

Ainsi, dans la situation dans laquelle nous nous trouvons, le véritable coup de “génie”, et compte tenu du contexte, de “folie”, consisterait à faire défaut sur la dette astronomique qui nous étrangle, et dont nul à cette heure n’est capable de dire, comment serait-il possible autrement d’en sortir.

Bien sûr, un tel coup d’audace ne manquerait pas de nous plonger au départ, dans une grandiose pagaille. Mais, cette “déraison”, permettrait enfin de mettre fin une bonne fois, au moins pour le bénéfice des générations à venir, ce qui n’est pas accessoire, à un système qu’autrement rien d’autre ne semble pouvoir ébranler. Car, il se trouve qu’aujourd’hui, nous sommes tous constamment conviés à nous sacrifier nous-mêmes, afin du salut de ce système, dont la malfaisance totale est due précisément à cette spectaculaire et totale “perversion” de son objet initial, puisque nous sommes curieusement devenus ses instruments, au lieu que ce soit logiquement l’inverse. Cette injure au bon sens, est désormais flagrante, et rien ne doit être négligé, pour y mettre fin.

Cependant, rien de tout cela ne sera jamais le fait d’aucun gouvernement responsable, et ce qu’il nous faut donc comprendre de cette situation, c’est qu’il nous faut “délocaliser” le débat de société, pour l’extraire une bonne fois du champ du débat politique dans lequel il s’enlise, pour laisser ces professionnels qui “administrent”, mais ne “gouvernent” plus depuis bien longtemps, gérer du mieux possible les mécanismes administratifs de la nation, et que nous puissions quant à nous, traiter par ailleurs du devenir de notre société.

C’est ainsi que notre président, mène une campagne auprès de ses pairs, en vue d’une relance de la croissance des pays dans la tourmente. Il s’agit là d’une démarche obligée, pour pouvoir faire face, dans l’état actuel de notre système social, au flot toujours plus grossissant, du nombre de chômeurs. Et ceci, même si cette idée de croissance en vue de ce règlement, repose sur l’axiome contestable selon lequel la croissance implique forcément des créations d’emploi, ce qui est de moins en moins vrai. Car, elle s’obtient également, par des gains de productivité consécutifs justement, à des suppressions d’emplois, et par des produits financiers qui eux, n’en ont jamais créé, et qui permettent cependant grâce aux chiffres qui les mesurent, de donner une illusion de richesse à des pays en réalité dévastés par la désindustrialisation, tels que les Etats Unis d’Amérique, et la Grande Bretagne.

Mais il s’agit la d’une proposition “politico-économique”, logique de ce qu’est devenu par l’usage, la fonction présidentielle, et il ne s’agit pas là, d’une proposition “sociologique”, qui est ce dont nous avons en priorité besoin. Car, nous sommes à l’heure où il existe déjà, davantage de logements vides qu’il n’existe de sans abri ou de mal logés, où une organisation intelligente des transports, devrait permettre à beaucoup de faire l’économie de se procurer un coûteux véhicule particulier, où des agriculteurs sont tenus de tenir des terres en jachère, pour éviter les surplus, et où des immensités de terres cultivées, ne servent plus à alimenter les hommes, mais les gros 4x4 de certains.

D’autre part il apparait assez nettement que les constructeurs d’appareils de grande distribution, s’arrangent pour que ceux-ci soient défaillants, sitôt passé leur période de garantie, afin de maintenir le niveau de leurs ventes, et que d’autres s’emploient à produire des nouveaux modèles de façon de plus en plus rapprochée, pour ne pas nous laisser jouir trop longtemps d’un plaisir de la nouveauté, qui tout ce temps, nous évite d’acheter encore...

Dans ce système qui tend ainsi à devenir de plus en plus celui d’une paradoxale “économie du gaspillage”, selon une très haute productivité s’obtenant bien souvent au prix d’une atteinte à l’écosystème, à la question économique de l’intérêt de la croissance, comme étant créatrice d’emploi, doit s’ajouter la question “philosophique”, et donc hors du champ des politiques, de savoir, la croissance de quoi, pour qui, pour quoi faire, et jusqu’à quand ?

Car, nous ne saurions nous contenter de quelques chiffres, nous signifiant notre bien être, et notre bonheur, pour les considérer acquis.

Il nous reste ainsi, par delà ce qui demeure la préoccupation des hommes politiques, à traiter quant à nous de “l’essentiel”, c’est à dire de ce qui participe pour nous, et selon quelle formes, du bien être, de la bonne entente avec nos proches, de la joie de vivre, et du bonheur.

Mais il se trouve que nous inclinons souvent à penser à tort, que ces états ne possèdent qu’une résolution individuelle, alors même qu’il est clair, que la capacité d’agir de chacun, en vue d’y accéder, ne peut pas être étrangère, d’une part, à la réalité sociale dans laquelle il se trouve, mais surtout, à la réalité sociale qui l’a fait tel que lui-même, avec son assurance et sa détermination, ou alors, avec ses craintes, ses torpeurs, et ses frustrations.

Il nous faut maintenant rouvrir ce vaste débat, celui quant aux formes, non pas, de la croissance et de la possession, mais quant aux formes du bien-être, que les technocrates et les politiques continuent de délaisser, parce qu’il n’est pas possible d’avoir en ce domaine, raison contre les autres pour pouvoir se faire élire, et qu’il n’existe pas de professionnel de ces domaines, puisque aucune école nationale de “bonheurologie”, n’a encore été créée.

Et puisque nous sommes encore au mois de mai, redevenons pour ceux qui ont connu cela, comme aux plus belles heures de ce mois de mai 1968, où, alors que toute activité avait cessée, il se formait spontanément tous les cinquante mètres sur les boulevards, des groupes de discussion, où nous refaisions le monde par un débat quant aux finalités de nos entreprises, avec cette ivresse indicible, de ceux qui pensaient alors, avoir pris la pleine possession de leur destinée.

Mais hélas, les mois de mai ne durent généralement, que le mois de mai...

Ce débat est d’autant plus important, qu’on se souvient que, ridiculisant totalement, tous les arguments technocratiques et dogmatiques de productivisme, tels que ceux dont l’ancienne équipe gouvernementale n’a cessé de nous saouler, en s’attaquant aux trente cinq heures censées être la raison de nos difficultés, il se trouve qu’alors que presque toute l’activité économique du pays avait été stoppée durant plus d’un mois, l’année 1968 s’est terminée malgré cela, avec un magnifique excédent...!

Ceci montre que même en matière d’efficacité économique, nous ne pouvons pas ignorer les nécessités philosophiques, psychologiques, et affectives, du fait social, et qu’une société de gens dans le bien-être, sera forcément plus efficace, même de ce point de vue, qu’une société de gens exploités, humiliés, et démotivés.

Il est temps d’autre part de rouvrir ce débat, quant à savoir si le mieux-être se situe dans plus d’avoir, ou bien tout simplement, dans plus d’être...


Paris, le 21 mai 2012
Richard Pulvar

samedi 19 mai 2012

SE SAVOIR FORCEMENT SOUMIS A LA “LOI”, OU LE MESSAGE DU GRAND SPHINX



Pour avoir subi tant de déceptions, nous avons tous fini par admettre confusément que, décidément, l’action des hommes politiques ne touchait pas à “l’essentiel”. Ceci, en constatant que tout au long des années qui passent, ils ne parvenaient toujours pas à nous libérer de ces mêmes difficultés récurrentes, qui nous offensent dans notre société.

Se pose alors désormais à nous, pour nous sortir de cette impasse, la question de savoir déjà, en quoi consiste très exactement cet “essentiel”, par delà le simple sentiment intuitif que nous pouvons tous en avoir, et nos avis divergents sur ce sujet.

C’est alors qu’on surprendrait beaucoup de nos contemporains, quant à cet essentiel, en leur disant que dans le caractère désormais “irréductible” qui est devenu le leur, telles que nous les affrontons, les difficultés de tous ordres qui aujourd’hui nous étreignent si durement, tant dans nos individualités que dans nos sociétés, sont dues tout simplement mais fatalement, au fait qu’étant devenus ignorants des “enseignements”, nous manquons bien souvent de nous savoir, par nos différents exercices, “fautifs” envers le “temps”.

Or, c’est pourtant très exactement, ce dont il s’agit.

En fait, ce dont il est question ici, c’est de cette obligation de satisfaire par tous nos faits et gestes, et par l’ensemble des dispositions individuelles et sociales qui sont les nôtres, aux exigences et nécessités du temps, selon une science de celui-ci, dont nos sociétés modernes ont hélas perdu la connaissance, mais qui se trouvait au cœur de “l’investigation” des grandes civilisations du passé, qui y ont consacré pour cela, de grandioses sanctuaires monumentaux, et le grand Sphinx du plateau de Gizeh, participait de l’un d’eux.

Aujourd’hui que toute la rationalité de notre époque, qui se prétend d’ailleurs et à tort, en être la seule forme, se trouve dans un échec total face aux nécessités de nos sociétés, il est venu le temps pour nous, de retrouver enfin les chemins de la “sagesse”, en renouant avec le savoir traditionnel et la pratique, des vaillants anciens...

Aux hommes se désolant de ce que le “dieu créateur”, au pouvoir sans limite, duquel rien ne pouvait échapper, n’ait pas tout simplement conçu notre monde épargné par le mal, de façon à ce que l’existence leur soit ainsi moins pénible, le grand Sphinx solidement taillé dans la pierre comme d’un seul bloc, pour pouvoir défier ainsi les siècles, était là pour leur rappeler durablement, que la “contrainte” était la condition inévitable, de “l’existence” de l’humain.

Ceci, parce qu’elle est la conséquence d’une “contradiction fondamentale universelle”, c’est à dire d’une disposition généralement insoupçonnée d’un “ordre” implacable des choses, régissant tout notre univers, c’est à dire le “cosmos”, selon la signification fondamentale de terme, et dont “l’ordre des objets célestes”, n’en est que la représentation la plus spectaculaire.

Il s’agit alors selon le cosmos, en cette “contradiction” à l’origine de leur “contrainte”, d’une contradiction de “l’exactitude”, dont procède logiquement “l’erreur”, et à laquelle les humains ne peuvent définitivement pas espérer se soustraire, tout en demeurant “vivants”.

Car, il s’agit en cette contradiction, de la disposition nécessaire des choses pour que puisse se développer par un exercice établi entre elles, ce phénomène qui est précisément “subjuguant”, en ce sens qu’il nous “oblige”, dont nous en avons la pleine conscience, mais dont le compte rendu nous demeure si difficile, et qui est ce que nous nommons “le temps”.

Ce qu’il faut comprendre dès à présent, c’est que “l’erreur”, qui résulte d’une contradiction de “l’exactitude”, ce que nous nommons tout simplement ici, la “contradiction”, constitue la condition nécessaire au développement du temps, et par là du fait des “êtres”, sous-tendus par le développement de ce temps.

Admettons en effet, et le plus simplement du monde, que si les choses se pouvaient selon l’exactitude, elles seraient dès lors “parfaites”, et ne nécessiteraient, ni de s’acquérir de quoi que ce soit, les unes des autres, ni de se défaire de quoi que ce soit, des unes vers les autres. Etant sans nécessité chacune des autres, elles ignoreraient “l’autrement” de leur état, c’est à dire qu’elle seraient “immuables”. Il ne leur adviendrait rien d’autre, et ne deviendrait rien d’autres d’elles, il ne “se passerait” donc rien entre elles, aucun événement, ni aucune transformation, rien ne bougerait ni ne changerait, ce qui revient à dire clairement, que le temps n’existerait pas.

Partant de là, comprendre une bonne fois que “l’être” se trouve condamné à “l’erreur”, précisément pour pouvoir “être”, puisque cela ne peut bien sûr se faire, que selon le “temps”, c’est comprendre l’origine de toutes nos difficultés, qui sont par le fait rendues inévitables sur cette Terre, selon des “contraintes” qui résultent de la contradiction systématique de nos tentatives d’exactitudes.

Ceci, étant entendu que lorsque nous exerçons, c’est soit pour tenter de combler un manque quelconque, soit pour tenter de nous défaire d’un excédant, et c’est donc forcément dans tous les cas, selon une tentative d’exactitude, qui dès lors, se trouve systématiquement contrariée, pour que nous puissions justement exercer. Car, il doit être également bien entendu, que nous ne pouvons “exercer”, que contre tout ce qui s’oppose à cet exercice. Ceci, en comprenant que nous ne saurions appuyer sur un mur par exemple, si ce mur se dérobait à notre exercice sur lui. Il faut donc dans tous les cas, une contradiction au développement de celui-ci, pour que notre exercice puisse avoir de la consistance.

Il s’agit en cet aspect du cosmos, du principal enseignement contenu dans ce recueil, souvent maladroit et falsifié il faut bien le dire, de la “grande Tradition ésotérique”, que nous connaissons sous l’appellation de la “Bible”. Ceci, dans le fameux épisode de la “Genèse”, où il est fait état de l’erreur fondamentale dite alors, le “péché originel”, qui explique que nous soyons mortels, et chassés du paradis de l’exactitude, qui ne connait pas la contrainte.

Ce n’est pas l’heure pour l’instant, mais nous prendrons une prochaine fois, tout le temps qu’il convient, pour de développer dans toute la richesse de ses multiples significations, cet épisode de la grande Tradition.

Pour le moment, considérons que pour le maintien de notre “être” selon le temps, nous sommes condamnés à constamment devenir “autre”, c’est à dire à parvenir à un “au-delà” de ce que nous sommes déjà, ce qui signifie que nous sommes “obligés” à l’avenir, par le temps. Ceci, selon le sens fondamental de ce en quoi consiste d’ailleurs une “ob-ligation”, c’est à dire le fait d’une “liaison” ( ligation ), “par devant” ( ob ), autrement dit, vers “l’avenir”.

C’est donc bien dans tous les cas de notre exercice, le temps qui, selon ses nécessités contradictoires, nous “oblige”. Ceci, quelque soit la complexité des péripéties de cet exercice, qu’il s’agisse alors du travail, de la création, des arts, de la recherche, de l’amour, de la guerre, ou autre, puisqu’il s’agit d’activités qui ne peuvent manquer de posséder un “ob-jet”, c’est à dire un but projeté ( jet ), par devant ( ob ), autrement dit dans “l’avenir”.

Tout objet de notre exercice étant forcément “à venir”, ceci confirme que c’est bien finalement le temps qui, selon une nécessité de notre être, et par delà toutes les manifestations occasionnelles de celles-ci, nous oblige, dans toutes nos activités.

Nous apercevons ainsi un autre aspect de la contradiction dont nous sommes pétris, selon notre “être”, puisque c’est paradoxalement par une ensemble “d’actes”, que nous tentons d’atteindre “l’ex-act”, c’est à dire ce lieu de “l’exactitude”, qui ne nécessite le fait d’aucun acte, parce qu’il se situe hors du temps, c’est à dire en “éternité”.

A l’opposé de cette éternité, d’un lieu d’exactitude situé au-delà de nous, c’est à dire au-delà de notre “être”, dans ce que nous avons coutume de nommer justement “l’au-delà”, que nous tentons d’atteindre pour l’exactitude, de notre vivant, mais auquel nous ne pouvons finalement accéder, que par le “trépas”, se situe la “temporalité”, d’un lieu de “l’actualité”, c’est à dire de l’ensemble des actes, non seulement dont nous sommes les “sujets”, c’est à dire notre “activité”, mais également de ceux dont nous sommes les objets, selon notre “passivité”.

Observons alors que dans notre collectivité, chacun de nous constitue par son être, l’objet des autres, en leur étant ainsi “futur”, ce qui les “oblige” envers lui. Ceci, de sorte que, l’ensemble des êtres d’une collectivité, constitue globalement, et principalement, ce qui oblige chacun de ses membres, autrement dit, ce par quoi le temps s’exerce sur chacun d’eux, en sous-tendant ainsi leur être.

Ainsi, contrairement à ce que certains pensent encore, une émergence de l’individu n’a pas pu précéder sa “socialisation”, de sorte que l’humain est par nécessité et dès les origines, un être “social”, et il ne peut tenter d’atteindre sa plénitude, autrement dit son “bien être”, hors de ce cadre collectif, et encore moins contre lui...

Comprenons alors que, pour que par ce temps qui nous oblige, selon notre collectivité, “il se passe” pour le mieux, pour nous, et que nous puissions tenter le “bien être”, il nous faut pour cela satisfaire pour le mieux; à ses exigences, c’est à dire à ses nécessités contradictoires, et à ce qui crée sur nous la force de détermination à devenir, donc à exercer et à agir, qui est notre socialisation.

Or, dans notre univers, la tendance à l’erreur, est une tendance naturelle systématique de “tout ce qui est”, relevant en ce sens de “l’universalité” de l’être. Il ne s’agit en fait de rien d’autre, que cette tendance que nous disons “gravitationnelle”, et que nous savons universelle, d’où le rapport de la notion d’erreur à celle de “gravité”. Car, c’est selon cette tendance que, d’une façon générale, “il se forme”, selon le rassemblement gravitationnel d’une pluralité de “parties”, en la singularité d’un “tout”. Ceci, étant entendu qu’il ne peut se constituer d’être, que “sous forme”, ce qui ne peut se faire que selon l’erreur, puisque selon l’exactitude, il ne se forme justement rien.

Dans cette compréhension des choses, la “forme” dont le caractère principal est d’être précisément “fermée”, et dont la ligne directrice de sa réalisation est dans ce sens le “cercle”, constitue selon la “courbure” de cette ligne directrice, une erreur due à une contradiction de la “droiture”, qui constitue quant à elle, la ligne représentative de l’exactitude puisque selon elle, il ne se forme pas.

C’est d’ailleurs ce qui explique qu’aucune formulation d’exactitude, ne peut rendre compte du cercle, selon le fameux problème de la quadrature impossible du cercle, puisque celui-ci procède fondamentalement de l’erreur.

Ainsi, tout dans notre univers, c’est à dire tout ce qui “est”, selon le temps, procède fondamentalement d’une tendance naturelle et systématique à l’erreur, que nous connaissons selon une expression populaire, issue des amères expériences vécues par les uns et les autres, comme étant la “loi du maximum d’emmerdements”, qui est logique de la force de gravitation universelle, selon laquelle “il se forme”.

Comprenant maintenant que la tendance naturelle et systématique à l’erreur, ne peut exercer, qu’en contradiction d’une tendance à l’exactitude qui, n’étant pas naturelle, c’est à dire ne s’imposant pas selon la seule force des choses, ne peut être qu’intentionnelle, en relevant d’une volonté déterminée à cette exactitude, inaccessible selon le temps, mais cependant nécessaire au développement occasionnel de celui-ci, pour un être concerné.

Nous sommes maintenant en mesure de comprendre quelles doivent être nos obligations envers le temps, afin que pour nous “il se passe” pour le mieux, et que nous puissions accéder au bien être, dans la poursuite d’une plénitude de nos êtres.

Nous devons tout d’abord veiller précisément “religieusement”, à nous établir et à demeurer ainsi en toutes circonstances, selon la plus parfaite cohésion sociale possible, car c’est de cette cohésion que naitra, notre détermination à l’avenir et au progrès, et surtout, que se constituera notre capacité à exercer et à agir, afin d’un règlement des difficultés auxquelles nous avons à faire face.

Nous devons d’autre part entretenir là aussi religieusement, un projet de société parfaite, autrement dit une “utopie”, qui n’est évidemment pas à atteindre, et qui ne peut pas l’être, mais qui se doit cependant être constamment poursuivie, afin que par une contradiction naturelle de notre exercice selon cette tendance d’exactitude, il puisse se développer du temps pour nos êtres, et que par cela, il puisse “se passer” pour nous, et pour le mieux.

Dans cette compréhension des choses, ce n’est qu’en nous déterminant au meilleur “avenir”, qu’il nous est possible, par la qualité de “ce qui se passe” alors en cette direction, de nous garantir le meilleur “présent”.

D’autre part, étant obligés selon le temps, nous devons veiller à éviter le définitif, c’est à dire que nous devons faire en sorte qu’il puisse toujours y avoir une “suite”, un “autrement”, et un “autre part”, possibles, à partir d’une situation donnée.

Partant de cela, il est facile de comprendre que notre torpeur actuelle, découle bel et bien fatalement, de notre “défaut” selon ces différents points, à nos obligations.

Il y a tout d’abord, la “désocialisation” dramatique de nos sociétés, qui s’est opérée sous une idéologie totalement malsaine, dite faussement d’ailleurs, “libérale”, de ségrégation, de justification des comportements égoïstes, et de la célébration de la brute prédatrice dite le “gagnant”, au détriment de l’homme socialisé, et qui en réalité a fait de nous tous, des “perdants”...

Sa nocivité totale réside dans le fait que non seulement, elle nous prive de pouvoir connaitre le bien être, mais surtout, parce qu’elle anéantit totalement, par le manque de leur détermination à un avenir défini selon leur concertation, la capacité d’exercice des individus de notre société, en les réduisant à l’immobilisme, tel que nous le constatons...

Ceci pour dire qu’il est temps d’en finir enfin, avec toutes les formes de sectarisme, avec tous les racismes, de race, de sexe, de culture, d’opinion, et de religion, pour que dans notre société enfin solidarisée, les individus puissent retrouver de la “capacité”.

Il y a ensuite, le renoncement aux exigences de “l’utopie”, selon un discours de raison totalement “castrateur”, que pour notre plus grand malheur, les partis politiques de gauche bien mal inspirés, et selon une trahison indigne de leurs idéaux, ont fait leur, et qui fait que, “il ne se passe plus rien”, puisque aucun projet d’exactitude n’est là pour solliciter et orienter notre exercice selon celle-ci, et que cet exercice ne peut plus faire l’objet d’une contradiction naturelle de sa tentative d’exactitude, permettant de lui donner de la consistance.

Hors de cette poursuite de l’utopie, établie selon la logique du temps, nous sommes condamnés à nous agiter d’une façon totalement stérile, et c’est bien ce que nous constatons.
Enfin, et ce n’est pas là, la moindre de nos obligations envers le temps, il nous faut assurer l’avenir et faire en sorte qu’il puisse y avoir suite après nous, en ne manquant pas, par un établissement malheureux de ce qui doit constituer la priorité, de faire les enfants sans lesquels il n’y a tout simplement pas d’avenir...

En fait, tout cela est finalement tout à la fois, banal et moral. Mais il se trouve qu’un des travers de nos sociétés actuelles, c’est que nos contemporains ont désormais perdu de vue, le fait que la morale ne sert pas simplement à satisfaire à un ordre préférentiel et arbitraire des choses, selon nos dispositions affectives, et dont il serait possible de se passer sans pour cela, perdre de l’efficacité productiviste, mais qu’elle est indispensable à la structuration elle-même des sociétés humaines, qui ne peuvent fonctionner correctement, sans une morale.

C’est précisément dans le but d’éviter une rupture du peuple avec ses obligations, qui aurait risqué de mettre fin à leur civilisation, que les Egyptiens bâtirent le grand Sphinx.

Ce grand Sphinx constituait alors le “simulacre” formel de “l’obligation” de l’Egypte, autrement dit, l’élément matériel par lequel s’opérait sur elle, sa soumission à la “Loi”, c’est à dire l’exercice sur elle, d’une puissante métaphysique, logique du développement du temps. Celle-ci va sous-tendre et maintenir cette brillante civilisation durant près de quatre mille ans, laquelle aurait fort bien pu continuer encore, si elle n’avait pris fin sous les attaques brutales, des Assyriens, des Perses, des Grecs, et des Romains, donc d’éléments étrangers à son fait.

Ainsi, se savoir fondamentalement soumis à la “Loi”, et par le fait, dans l’obligation absolue “d’observer”, selon les contraintes de celle-ci, telle est la toute première connaissance des choses qu’il importe aux humains d’acquérir, sous peine de se retrouver dans une incohérence qui ne peut manquer de leur être fatale.

En Egypte, le grand Sphinx était dit, “ Hor-m-akhet”, nom qui fut ensuite hellénisé en “Harmakis”, et signifiant, “Horus de l’horizon”.

Dans la sagesse égyptienne, “Hor”, dont le nom fut latinisé en “Horus”, est un dieu aux attributions si diverses, que certains spécialistes pensent que ce nom regroupe en réalité, une pluralité de divinités.

Pour ce qui nous concerne ici, c’est à dire pour son implication quant à des questions concernant le temps, nous l’envisagerons pour sa qualité de fils “d’Osiris”, cette divinité de l’au-delà, dont les égyptologues, avec la structure psychique d’homme occidental qui est la leur, pour la plupart d’entre eux, ont fait un triste dieu du royaume des morts.

Nous l’envisagerons quant à nous ici, en étant dégagés de cette vision occidentale, comme une divinité de “l’au-delà”, c’est à dire tout simplement de l’avenir, de la réapparition, et de la renaissance, en considérant que la mort n’est en fait, qu’un plongeon dans l’avenir, et que les Egyptiens n’étaient pas du tout préoccupés à ce point de la mort, comme le laisseraient penser les comptes-rendus des égyptologues, puisque celle-ci n’est qu’un passage, le “trépas”, mais qu’ils étaient en fait préoccupés, de ce qui se trouvait “au-delà” de ce trépas, “l’avenir”. Et ceci, comme tous les autres peuples de l’antiquité, y compris ceux de l’Amérique précolombienne, et on pourrait presque dire, comme tous les peuples non occidentaux.

Osiris participant comme principe de réapparition, de ce qui nous détermine à l’avenir, c’est à dire le temps, son fils Horus était quant à lui représenté sous l’aspect d’un “faucon”, qui participait d’une signification de la royauté.

Le faucon est un animal qui possède comme caractéristique particulière, une acuité visuelle absolument exceptionnelle, puisqu’elle lui permet de détecter un malheureux pigeon, situé à plusieurs kilomètres de lui, et d’en faire son “objet”, lequel selon ce que nous avons vu précédemment, lui est “futur”.

Le faucon est donc dans cette compréhension des choses, un animal capable d’envisager le “futur lointain”, autrement dit capable de “prévoir”, et c’est en ce sens qu’il symbolisait, ce qui doit être la qualité première d’un roi, ou d’un gouvernant quelconque, c’est à dire la capacité à “prévoir”.

C’est donc logiquement qu’en tant que principe de prévoyance, à charge de la royauté, Horus était apparenté à un principe d’avenir, Osiris.

L’horizon constitue la limite de ce qui nous est visible. La prévoyance consistait donc à voir au-delà de cet horizon, et c’est pour cela que la fonction de prévoyance dévolue au grand Sphinx, comme obligation à travers lui, faite au peuple égyptien uni en la personne de son “pharaon”, en faisait “Hor-m-akhet”, c’est à dire “l’Horus de l’horizon”, ou encore Harmakis. C’est d’ailleurs en ce sens qu’Horus lui-même était souvent dit, “ Horakty”.

Cependant, des initiés grecs, s’étant faits à la sagesse égyptienne, l’ont désigné selon un autre aspect de sa fonction, comme étant précisément un “sphynx”, c’est à dire ce par quoi, sous la prévoyance de son pharaon, s’opère la “contrainte” d’un peuple obligé selon le temps. Ceci, selon le mot grec “sphynge”, signifiant la contrainte, et découlant d’une forme conjuguée d’un verbe “sphyngô”, signifiant “étrangler”.

Cette contrainte se manifestait alors selon deux tendances contradictoires, d’abord, la tendance selon laquelle la pluralité des membres de ce peuple se trouvait “obligée”, à se fondre en la singularité d’un “tout”, autrement dit d’un “soleil” de cette pluralité, et dont le pharaon en était la représentation. Ceci, selon une signification de ce terme “soleil”, concernant laquelle je vous renvoie à un article publié précédemment ici même, et intitulé : “Le nouvel élu sera-t-il un président soleil...”

Dans ce sens, le grand Sphinx était précisément “orienté”, c’est à dire disposé en direction de “l’orient”, de façon à se situer à l’équinoxe, en direction du “soleil levant”. Ceci, afin qu’à travers lui, la métaphysique “solaire”, qui préside à la “solidarité” du peuple, et à son “élévation”, ou si l’on préfère, à son “éducation”, puisse s’exercer sur celui-ci avec le maximum d’efficacité.

Il s’agit là bien sûr, d’une tendance “culturelle”, aux implications “intentionnelles”, sur nos êtres, et grâce à laquelle, en étant ainsi déterminé à l’exactitude, il nous est possible d’atteindre notre “excellence”.

Cette métaphysique informelle, possède une corrélation formelle, nécessaire à son exercice sur les individus, en la tête humaine du Sphinx, qui est précisément la marque de “l’humanité” de cet animal bipède humanisé que nous disons “homme”, et telle que cette humanité s’oppose à son “animalité”.

De fait, s’oppose donc à cette tendance culturelle d’exactitude, en la contrariant, une tendance “naturelle” à l’erreur, à l’implication “gravitationnelle” sur nos êtres, c’est à dire en fait, “égoïste”, grâce à laquelle il nous est possible d’avoir “consistance”, et dont la corrélation formelle est le corps de lion, correspondant à la fonction “prédatrice” du bipède, autrement dit à son “animalité”, laquelle participe conjointement, en contradiction de son “humanité”, au fait de l’homme.

Le sphinx signifiait donc bien ainsi tel qu’en lui même, c’est à dire en tant qu’hybride homme/animal, qu’une contrainte était systématique du fait même de l’humain, par le fait que celui-ci se réalisait selon son être, d’une contradiction de ce qui l’oblige selon son humanité, c’est à dire sa détermination culturelle qui le fonde précisément en tant qu’homme, signifiée par une tête humaine, par ce qui l’oblige selon son animalité, c’est à dire sa détermination naturelle de prédateur, signifiée par un corps de lion.

D’autre part, une contrainte logique de la “condition humaine”, était due au fait que les individus de notre humanité, se trouvaient obligés dans leur faits et gestes, selon les nécessités de leur collectivité. Cette contrainte se trouvait signifié, par l’orientation du Sphinx en direction du soleil levant.

En fait, si ce grand Sphinx, simulacre formel nécessaire à l’exercice en Egypte, d’une métaphysique établissant la soumission des Egyptiens, unis derrière leur pharaon, à la Loi, n’avait existé, cette civilisation ne se serait certainement pas développée avec la magnificence que nous lui connaissons. Ceci, parce qu’il faut bien qu’il y ait une “représentation” d’une métaphysique, pour que celle-ci puisse être déterminante.

Décrire ici, la modalité exacte de la “magie” qui s’opérait par le moyen du grand Sphinx, et dont l’exercice sur le peuple égyptien, est à l’origine de sa brillante civilisation, nous entrainerait beaucoup trop loin dans des considérations assez délicates de la haute métaphysique, et bien sûr, nécessiterait des pages...Mais, je me propose là également, de vous en faire part, à l’occasion d’un prochain article, qui ne sera consacré qu’à cette question.

Cette nécessité du Sphinx afin de la civilisation égyptienne, semble donner raison à ces quelques chercheurs iconoclastes, qui, constatant que le Sphinx souffre d’une érosion beaucoup plus accentuée que les autres monuments du plateau de Gizeh, et surtout d’une érosion qui aurait selon eux été due, non pas au vent et au sable, comme c’est le cas pour ces autres monuments, mais à l’eau d’importantes précipitations, font reculer l’origine de ce mystérieux monument jusqu’aux époques où existait encore en Egypte un régime de mousson. Il faudrait donc pour cela, remonter jusqu’aux alentours de 10 000 ans avant JC, en faisant ainsi de la réalisation de ce monument, celle d’une autre grande civilisation, dont l’Egypte aurait par le fait hérité.

D’un point de vue de la métaphysique liée à ce monument, nous comprendrons qu’il n’y a pas lieu en effet, qu’il ait succédé à la réalisation de la grande pyramide de Chéops, comme l’entendent ceux qui en font une œuvre de son fils Khephren, mais bien qu’il l’ait précédé, pour justement en rendre la construction possible.

Quoi qu’il en soit, retenons surtout ici son message, à savoir que nous ne saurions être, sans avoir à faire face à l’épreuve, et que nous devons nous garder de faire injure au temps, sous peine d’anéantissement, et que la logique fonctionnelle de celui-ci nous oblige, à une ardente “socialisation”, et à la quête permanente du mieux, en vue d’une société idéale.


Paris, le 19 mai 2012
Richard Pulvar

jeudi 17 mai 2012

LE NOUVEL ELU POURRA-T-IL DEVENIR UN PRESIDENT “ SOLEIL ”, C’EST A DIRE UN “RASSEMBLEUR”



Il le faudrait pourtant...

La notion de “soleil” concernant le représentant d’un peuple, ne fut pas une invention du grand Louis XIV, même si celui-ci poussa “l’absolutisme” jusqu’à se déclarer être “l’état”, lui-même, par delà le seul rassemblement en lui, de ses sujets.

Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de la lire, je reprends ici l’explication de cette appellation, que j’ai donnée dans un article précédent.

Considérons donc d’un point de vue “cosmologique”, c’est à dire du point de vue de cet ordre logique des choses qui, selon un mot grec qui signifie “ordre”, se dit le “cosmos”, qui régit notre univers dans tous ses aspects, et dont la représentation qui nous est la plus évidente, que nous reconnaissons habituellement par ce nom, est “l’ordre des objets célestes”, que :

La corrélation “singulière”, d’une autre “singularité”, se dit tout simplement le “pareil” de celle-ci.

Mais, la corrélation singulière, cette fois, d’une “pluralité”, ne peut pas se dire le pareil de celle-ci, puisqu’il ne peut justement pas y avoir “parité”, autrement dit le fait de constitution d’une “paire”, selon le rapport d’une singularité à une pluralité.

Il s’agit donc dans le cas de cette corrélation singulière d’une pluralité, autrement dit, en la singularité qui “représente” cette pluralité, du “soleil” de celle-ci.

Ce terme est construit à partir du latin “sol”, qui se décline en “solis”, et qui désigne le soleil, selon une parenté sémantique avec l’adjectif “solus”, qui désigne ce qui est “unique”.
Ainsi, notre soleil astronomique constitue-t-il la corrélation singulière, de la pluralité des planètes de son système.

C’est pourquoi dans les temps anciens, et bien avant Louis XIV, le “Roi” qui par la singularité de sa personne, représentait la pluralité précisément, de ses “sujets”, autrement dit de ceux qui se trouvaient “sous-jacents” à sa royauté, était-t-il dit le “soleil” de son peuple.
C’est d’ailleurs le même mot “Re”, qui chez les anciens Egyptiens, désignait indistinctement le “Roi, et le “soleil”.

En réalité, la raison profonde de l’utilisation de cette métaphore, réside dans le fait que ce n’est que par la “confiance” qu’ils placent en lui, et donc par l’attente de ses sujets, en un roi en lequel ils se reconnaissent volontiers, que celui-ci peut avoir la capacité d’atteindre son “excellence”, et en quelque sorte de “briller” par sa gouvernance, pour le meilleur de ses sujets...

Ceci, de la même façon que ce n’est que par “l’attraction”, logique d’une “attente”, qu’exercent les planètes de son système sur lui, que notre soleil peut “avoir lieu”, de briller.

Ceci signifie que s’il n’y avait pas ce soleil, il tombe facilement sous notre sens à tous, qu’il ne se serait pas constitué autour de lui, un cortège de planètes. Mais ce qui est tout aussi vrai, mais que nous soupçonnons rarement, persuadés que nous sommes a priori, que le fait de notre soleil tel qu’il est, a précédé celui des planètes ensuite constituées autour de lui, c’est que celui-ci n’aurait absolument pas la qualité d’un tel “soleil”, sans ces planètes, c’est à dire qu’il ne brillerait pas de la même façon, s’il n’était entouré de celles-ci, et s’il n’y avait que le “fond de l’univers”, pour solliciter son rayonnement.

Comprenons en effet, que le rapport énergétique selon lequel notre soleil envoi, en tant que lumière, chaleur, ou d’autres manifestation électromagnétiques, de l’énergie en direction des planètes de son système, s’effectue forcément selon une “dynamique”, laquelle sous tend ce “passage”.
Or, il se produit une “dynamique”, entre deux degrés différents d’une même grandeur, correspondant ainsi à une “différence de potentiel” de celle-ci. Et, c’est selon cette différence de potentiel, “qu’il se passe ”, une quantité de cette grandeur, d’un degré supérieur vers un degré inférieur de celle-ci, autrement dit du “plus”, vers le “moins”.

S’il s’agit en cette grandeur, d’une capacité gravitationnelle, autrement dit d’une hauteur, il se passe alors selon elle, du plan le plus haut, vers celui le moins haut...

S’il s’agit d’une capacité thermique, il se passe du plus chaud vers le moins chaud...

S’il s’agit d’une capacité électrique, il se passe du plus de charge électrique, vers le moins de charge électrique, ce que nous avons l’habitude de dire simplement, du plus vers le moins...

C’est donc par définition, selon une “dualité” que s’établit une “dynamique” autrement dit, la capacité énergétique d’un exercice quelconque.

Ceci signifie qu’il n’y a pas de capacité énergétique possible, d’un fait isolé, constitué comme étant “un”. Il s’agit alors constitué comme tel, d’un fait “nominal”, en ce sens que, d’un point de vue cosmologique, le “nom”, est ce par quoi une pluralité de parties se trouve constituée en un “tout”, autrement dit, comme si celles-ci n’en formaient plus “qu’une”.

Dans cette compréhension cosmologique des choses, nous pourrions donc parler de disposition “bi-nominale”, concernant une disposition “dy-namique”.

Ceci signifie qu’il peut se produire une dynamique entre les parties “sous-jacentes” à un tout, par des échanges énergétiques qui s’opèrent entre elles, mais il ne peut absolument pas se produire de dynamique, et donc par le fait, pas de manifestation énergétique de la part d’un “tout”, selon lui-même, c’est à dire comme si celui-ci se trouvait isolé, sans relation avec quelque autre entité.

S’il n’y avait ses planètes, qui constituent d’un point de vue énergétique le “moins” du système, le soleil qui quant à lui en constitue le “plus”, n’aurait précisément pas “lieu” de rayonner, faute de dynamique pour cela, et n’en serait donc pas un, ou du moins, pas de cette qualité, puisqu’il ne lui resterait alors que le fond de l’univers, vers lequel rayonner.

Ceci, aussi certainement qu’il ne s’écoulerait pas d’eau d’une réserve, qui en constituerait le “plus”, s’il ne se trouvait un “moins”, c’est à dire un plan plus bas que celui de cette réserve, pour la recevoir.

Cette réciprocité de la raison d’être de l’un selon les autres, qui se trouve établie entre le soleil et les planètes de son système, étant précisée, soyons bien attentifs maintenant, au fait que la corrélation cosmologique de ce rapport, entre un roi et ses sujets, c’est que si celui-ci ne se révèle pas comme étant effectivement le “soleil” de ceux-ci, parce qu’il n’a pas su s’en montrer le rassembleur, et qu’il ne bénéficie plus dès lors, de leur confiance, c’est toute la dynamique qui permet normalement à ce roi de briller, et à ses sujet de bénéficier de ses lumières, qui se trouve ruinée...

Ceci revient à dire que la “dynamique” qui sous-tend “l’être” même d’une nation, et qui permet à la fois, à son “représentant” d’être bien inspiré dans sa gouvernance, et à ses administrés d’être bien “déterminés” selon cette direction, en leur permettant ainsi d’agir efficacement afin du bon règlement des problèmes que posent les nécessités de leur existence, ne peut être établie que si ce représentant se trouve reconnu et agréé comme tel par tous, et qu’il bénéficie de leur pleine confiance.

Tout l’échec de la présidence qui vient de s’achever, tient au fait qu’elle à vu sévir au poste de celui qui aurait du être un “rassembleur”, tout au contraire un “diviseur”, qui n’a eu de cesse d’opposer des catégories de la population à d’autres, et qui à conduit son action sur l’idée absolument ahurissante, selon laquelle il suffisait du concours d’une frange seulement de la population, les “bons” selon lui, pour que par leur seul dynamisme, il soit possible de parvenir au règlement des difficiles question qui se posaient déjà à celle-ci, lorsqu’il est parvenu au pouvoir.

Nous sommes aujourd’hui à l’heure de constater le bilan catastrophique, d’une politique qui fut en tous ses aspects, constamment sous-tendue par cette sottise conceptuelle...

Tout le challenge du nouveau président, sera de parvenir à faire fonctionner la nation comme un seul homme, et pour cela, de gagner la confiance d’un maximum de ses citoyens. Car, c’est la condition pour que grâce à l’effet de leur attente exerçant sur lui, il devienne un président bien inspiré, et pour qu’une saine dynamique de son “être”, permette à cette nation, grâce à des citoyens bien “déterminés”, de sortir des difficultés qui l’étreignent actuellement.

Le voudra-t-il, en sera-t-il préoccupé, et en sera-t-il capable, telle est la question ?


Paris, le 17 mai 2012
Richard Pulvar

dimanche 13 mai 2012

FAIRE RENAITRE LE REVE




Il manque à notre société, pour sortir enfin des presque “quarante honteuses”, qui ont succédé aux “trente glorieuses”, avec leur cortège d’offenses continuelles, tant à notre affect, qu’à notre intellect, une nouvelle ambition, établie selon un nouveau rêve. Il nous faut pour cela, réhabiliter “l’utopie”, le dépassement de nous mêmes, et la quête du beau et du bien, pour pouvoir en finir avec tous les mensonges de l’actuel système, se prétendant de la raison, et nous réinscrire dans une vérité, c’est à dire dans ce qui va dans le sens de l’humain...

Il nous faut repartir à la découverte d’autres mondes, d’autre choses, pour tenter de satisfaire une saine curiosité, tant quant à notre univers que quant à la connaissance de nous mêmes. Ceci, selon la quête d’excellence qui normalement, nous fonde en tant “qu’humains”, et qui nous détermine à être autre chose que des animaux. Il faudrait en ce sens, reprendre la conquête spatiale, selon des projets audacieux et mobilisateurs, qui seraient les occasions du développement de techniques innovantes, et d’activités pour une grande diversité de métiers, et surtout, dont la réussite serait l’occasion d’une satisfaction et d’une fierté partagées.

Cette remise au goût du jour d’un véritable progrès, qui ne se limiterait pas à quelques gadgets informatiques et du multimédia, sans grand intérêt, comme c’est le cas en ce moment, et qui ne sont finalement que les relais techniques d’une vaste entreprise de domination, pourrait ainsi servir d’appui à la reprise de cette autre forme absolument indispensable du “progrès”, que constituent les avancées considérables, compte tenu du retard accumulé, qui nécessitent d’être accomplies, dans le domaine des sciences sociales, et celui de la politique.

Ceci, pour que nous soyons véritablement installés dans une nouvelle époque, et pas dans les débris d’une ancienne, qui ne nous offrent que de la nostalgie.

Ce n’est d’ailleurs qu’à condition d’un enthousiasme retrouvé, et dans un état d’esprit convaincu de l’intérêt pour tous, de la justice sociale, en comprenant que l’homme ne vit pas que de pain, et que des satisfactions sont à rechercher dans bien d’autres domaines, que celui de la consommation maladive et effrénée, qu’il nous sera justement possible d’accepter les nécessaires réductions de ce degré ahurissant de consommation, mettant parfois en péril jusqu’à l’écosystème, et qui n’est en réalité qu’un dérisoire palliatif, à nos carences affectives inavouées.

Enfin, une investigation déterminée, menée dans les vastes étendues qui demeurent encore inexplorées, des sciences spirituelles, dans leur dimension collective, alors que celles-ci constituaient l’essentiel de la science des brillantes société anciennes, devraient, par une toute nouvelle compréhension du fait de nous-mêmes dans le “cosmos”, nous conduire à nous réaliser enfin, en une humanité digne de ce nom, c’est à dire solidaire, et apaisée...

Bien sûr, rien de tout cela ne peut-être la préoccupation de notre actuelle classe politique, qui de toute évidence, n’est pas faite pour cela...

Ceci pour dire que si nous devons bien sacrifier à nos obligations de citoyens, telle que l’élection législative à venir, où nous devront désigner ceux qui auront à charge de rédiger nos lois, et de contrôler l’action de notre gouvernement, nous devons bien être conscients, dès à présent, qu’il ne s’agit guère plus en cela, que d’un rite, tant ces deux institutions, gouvernement et assemblée, ont peu de prise, comme nous l’avons constaté tout au long de la dernière présidence, sur les cours des choses. Il est clair désormais pour nous tous, que les décisions quant à ce qui nous concerne, et bien souvent nous “contraint”, le plus directement, sont prises ailleurs.

Ceci signifie qu’aussi bruyante que ne manquera pas d’être la campagne électorale à venir, ce n’est pas en cette élection des députés que se situera le véritable “événement”, si celui-ci doit se produire, et que c’est bien à nous, citoyens de ce pays, qu’il nous appartient en hommes responsables, vis à vis de nous mêmes et de nos enfants, de créer cet événement, en ouvrant le vaste débat, quant à ce que devrait être notre nouvelle société, et ne rien espérer de toute l’agitation politico-médiatique, qui ne sert qu’à masquer le total néant conceptuel, de ses acteurs...

Allons enfants...!


Paris, le 12 mai 2012
Richard Pulvar

10 MAI, COMMEMORATION DE L’ABOLUTION DE L’ESCLAVAGE



Fort heureusement, il en est fini de l’esclavage par contrainte de corps...

Cependant, il nous reste encore une très rude bataille à mener contre l’esclavage par contrainte sociale ou économique, et surtout contre ce redoutable esclavage, véritable fléau de notre époque, par contrainte psychique et lavage de cerveau, qui fait tant de ravages, et qui conduit d’honnêtes citoyens, par les rouages vécus comme incontestables, de la démocratie, à se donner eux-mêmes les maitres qui ne manqueront pas de les asservir, sous toutes espèces de prétextes de raisons, et en arrachant pour cela, leur autorisation.

Accéder à la pleine maitrise du jugement que nous devons porter sur les individus et sur les institutions, en constatant tout simplement leur évidente bienfaisance ou malfaisance, sans qu’un empoisonnement médiatique insidieux, ne vienne nous contraindre d’admettre que la seconde, relève des mécanismes inévitables de la vie sociale, telle est la nouvelle bataille que nous devons mener...

Il s’agit en fait d’une bataille pour la “vérité”, sans laquelle il ne peut désormais plus y avoir de “liberté”, telle que celle de contester à juste titre, les outrances de certains qui prétendent que toute critique à leur égard constitue un délit, et surtout pas de paix, compte tenu que certains autres, ou peut-être les mêmes, n’ont de cesse de manipuler le mensonge, pour justifier notre engagement dans des affrontements, à seule fin de leurs intérêts claniques.

Il est temps de se défaire de ces chaines qui nous entravent l’esprit, et par lesquelles certains s’emploient à travestir la malfaisance évidente de leur action, et leur totale impéritie, pour en faire la conséquence de notre refus d’éprouver. Et ceci, en leur montrant justement, que nous ne reculerons pas face aux épreuves que nécessiteront leur mise hors de nuisance, telles que refuser, comme nous en donnent l’exemple avec vaillance, les Islandais, de sacrifier nos existences, pour rembourser des sommes indues, auxquelles leurs complices aux affaires, prétendent définitivement nous enchainer...

Notre enfermement dans une société sans espoir, est devenu la nouvelle cale du navire, les financiers sont devenus les nouveaux négriers, les gouvernants sont devenus les hommes qui portent le fouet, la crainte du chômage est devenue l’entrave universelle, qui verrouille tous nos espoirs de justice et de progrès, et la dette écrasante, les nouveaux champs de canne, dans lesquels certains nous engagent à devoir pour toujours courber l’échine, et ce, jusqu’à nos enfants, et nos petits enfants…

C’est pourquoi face à cette triste perspective, il nous faut aujourd’hui, à l’instar de ces vaillants d’autrefois, nous faire “neg mawon”, et refuser de subir davantage...

Hé cric, hé crac ! Luttons contre les chaines psychiques, sociales, et institutionnelles, du nouvel esclavage, en refusant d’en admettre la fatalité...!


Paris, le 10 mai 2012
Richard Pulvar

mercredi 9 mai 2012

L’HEURE NE SEMBLE PAS ENCORE VENUE, POUR UN NOUVEAU MESSAGE



Les humanistes et les progressistes en seront pour leur espérances, car, au vu de l’extrême pauvreté des débats, et de la constance mécanique des comportements partisans, qui ont concouru à donner sa forme à cette élection présidentielle désenchantée, il semble assez clairement que l’heure pour que puisse être accueilli un tout nouveau message, ne soit pas encore venue. Ceci, pour la raison claire que ce nouveau message n’est même pas attendu.

On aurait pu croire cependant, que les grandes difficultés auxquelles ont à faire face nos concitoyens, que les terribles échéances qu’ils savent les attendre, au vu du spectacle désolant de ceux des autres Européens qui se trouvent déjà broyés par la machine infernale, et que la totale vanité de tout ce qu’ont tenté, ou ont semblé tenter de mettre en œuvre contre elle, des gouvernements de tous bords dans différents pays, et dont nous avons pu constater qu’ils ne constituaient en fait, que des rouages de cette machine, auraient conduit ces concitoyens à un salvateur questionnement.

Ceci, quant à savoir s’il n’était pas enfin venu le temps, vu les urgences, de se montrer un instant raisonnable et responsable, et cesser de s’enivrer de ce délicieux mensonge qu’ils s’offrent à eux-mêmes. Celui-ci consiste à se convaincre que parce qu’issu de leur clan, un nouvel élu, figure emblématique de “l’apparatchik”, tenant d’une doctrine “énarquienne”, dont la mise en œuvre nous vaut de nous trouver dans l’actuel désarroi, pourrait être celui qui s’en viendrait contester celle-ci, pour que ces difficiles questions trouvent enfin une réponse...

Mais il n’en fut rien, et ce furent cette fois encore, les mêmes et éternels réflexes archaïques, de proclamation narcissique et obscène de supériorité de leur clan, et de désir indigne d’une action gouvernementale afin de leur seule satisfaction, serait-ce au détriment des autres, qui ont conduit les uns, à soutenir un sortant, pour conserver à travers lui un sentiment de possession du pouvoir, malgré son bilan catastrophique, et les autres, à soutenir son concurrent, afin de ravir à ceux d’en face, cette jouissance de se réclamer du pouvoir et par cela même, d’un clan supérieur, malgré l’extrême pauvreté de son programme.

Il est clair cependant, que par delà quelques accommodements sectoriels, il n’y a aucune possibilité pour que la politique menée par le nouveau venu, soit fondamentalement différente de celle qui fut poursuivie par son prédécesseur. Et ceci, pour des raisons qui ne tiennent ni à l’un, ni à l’autre, et encore moins aux clans respectifs qui les soutiennent, mais pour des raisons qui sont tout simplement logique d’un “système”, lequel possède évidement une logique fonctionnelle, qui ne peut être mise en cause que par une remise en question de tout ce système lui-même, ce qu’aucun des deux candidats au fauteuil n’avait proposé.

Pour ne pas avoir voulu renoncer aux délices de leur détestation réciproque, et de leurs affrontements traditionnels, les partisans bornés des deux partis gouvernementaux de gauche, et de droite, ont finalement enfermé notre société dans une “schizophrénie” totale, celle qui consiste à attendre par la mise en œuvre d’un mécanisme qui leur pose problème, que celui-ci finisse par créer leur faveur, en changeant simplement celui qui le met en route...

Quelle déraison...!

Cependant, il n’est point besoin d’être expert pour comprendre tout simplement que :
“ C’est précisément par la frustration systématique d’une satisfaction que l’on attend de lui, que fonctionne, et que peut se maintenir, notre actuel système...”

C’est donc une parfaite stupidité, que d’en attendre un règlement possible de nos difficultés, c’est-à-dire de la persistance de différents manques, par son maintien en exercice, puisqu’il n’est justement pas fait pour cela…

Il s’agit d’un système de “marché”, qui n’a de raison d’être que pour permettre par la dynamique d’entreprise qu’il entraine, de mettre fin à des pénuries, mais évidemment pas, à toutes les pénuries. Car, la suppression de celles-ci constituant son “objet”, une persistance malgré cela de pénuries, constitue une nécessité au maintien en exercice de ce système, puisque autrement, celui-ci n’aurait plus d’objet.

Il est en ce sens assez bien adapté, pour des pays où se trouve déjà assuré l’essentiel, c’est à dire l’alimentation de leurs citoyens, étant entendu qu’en deçà de ce stade, d’autres systèmes destinés à mobiliser toutes les énergies pour cet objectif, lui sont concurrents. Il permet alors de mettre en œuvre des entreprises diversifiées, pour la pluralité des produits qui participent au confort de l’existence.

Mais ce système ne vaut strictement plus rien, pour des pays dans lesquels, non seulement l’essentiel est assuré, mais également les éléments d’un confort raisonnable. Car, son mécanisme finit alors par créer, pour qu’il puisse correctement fonctionner, soit des besoins artificiels plus rapidement qu’il ne permet de les satisfaire, pour ne pas tomber en panne “d’objet”, soit de récréer de façon rétrograde, des pénuries là où il ne devrait plus y en avoir, afin de son maintien.

L’exemple emblématique de ce fonctionnement rétrograde du système, est la question du logement dont l’accès est devenu aujourd’hui si difficile, alors qu’il existe pourtant en ce pays, davantage de logements vides, que de mal logés ou de sans-abris. Et ce n’est qu’à condition de cette pénurie artificielle, qu’il peut encore exister un marché du logement.

En réalité, il faudrait totalement changer de système social et économique, mais ceci nécessiterait de changer de “mentalité”, c’est à dire de se défaire enfin de celle qui était déjà la nôtre du temps des cavernes, et se rendre disponible pour entendre un autre message, que tous ceux qui justifient une concurrence effrénée entre les individus, afin de la capture, de la possession, et de la suprématie.

Ce dont il doit être question finalement, c’est de voir enfin le triomphe de l’homme “socialisé”, dans le sens précisément sociologique de ce terme, et non pas politique, sur la bête prédatrice que malheureusement, nous demeurons encore...

Nous n’y sommes pas visiblement, car après cette élection, selon un réflexe prédateur, les uns crient victoire, alors que les autres n’attendent que l’occasion d’autres élections, pour rétablir leur suprématie sur les premiers…


Paris, le 9 mai 2012
Richard Pulvar

NOUS N’EN AVONS FINI, QU’AVEC LE PREMIER “CURIACE”




Nous autres, patriotes, progressistes, humanistes, et citoyens du monde, tous unis en un “Horace” ayant fait serment de vaincre l’injustice, et de lutter pour la liberté, alors que nos deux frères, le défenseur de l’égalité, et celui de l’égalité, conjurés avec nous, ont succombé sous les coups des prédateurs à Rolex, nous n’en avons fini qu’avec le premier des “Curiaces”, celui du mépris, de la haine sociale et raciale, et de l’amour du privilège.

Nous voici maintenant face au second, qui ne fera guère illusion que le temps pour nous de goûter au soulagement de ne plus avoir “l’injure” permanente en spectacle, mais qui dès son discours de victoire électorale, à déjà fait montre qu’il demeure dans le péché, en prétendant qu’il est à sa charge de lutter contre les dictatures...

Qui donc l’en a chargé, et pour qui donc se prend-t-il, pour se prétendre juge de dire tout autour de la Terre, quels sont les bons et les mauvais ?

Ce second Curiace, celui du racisme culturel, de l’interventionnisme colonialiste, et de la prétention sioniste à la suprématie universelle, nous n’allons pas tarder à devoir l’affronter, et bien sûr, nous en triompherons comme du premier...

Restera alors à vaincre le troisième, le plus redoutable et irréductible des trois, parce qu’il s’est établi là où il nous est le plus difficile de le combattre, c’est à dire au fond de nos âmes, et qui est en fait celui de la discorde établie entre nous, qui nous empêche de constater la générosité du ciel, et d’en profiter sur cette Terre, et là, c’est une toute autre affaire...


Paris, le 7 mai 2012
Richard Pulvar