samedi 29 septembre 2012

DESORMAIS, LA CIVILISATION SE DEVELOPPE AILLEURS...

               
Admirez ces merveilles...!

Il s’agit en haut du TGV chinois, merveille technologique dont nous avons déjà parlé.
Il y a quelques années, les Chinois ont sollicité la coopération des deux géants rivaux de la construction ferroviaire européenne, le français Alsthom, devenu Alstom, et l’allemand Siemens, pour la réalisation en Chine, de lignes et de trains à grande vitesse, s’assurant ainsi de bénéficier de ce qui pouvait se faire de mieux au monde, dans ce domaine.

Compte tenu de la documentation très détaillée et de la formation des équipes qui accompagne fatalement ce genre de contrat, afin qu’ils puissent procéder à une maintenance du matériel par leur propres soins, ces Chinois n’ont pas tardé à tout connaitre des technologies avancées mises en œuvre dans ces machines.
C’est alors qu’instruits de tout cela, ils entreprirent de réaliser leur propre projet, mais ils ne se contentèrent pas de réaliser une simple copie. Ils profitèrent en effet de l’avantage considérable de ce raccourci qui par le fait, leur avait été rendu possible, pour pousser leur effort afin d’aller encore plus loin, et dépasser leur modèle.

De fait, en plus des techniques de motorisation éprouvées en Europe, ce train bénéficie de développements audacieux quant à l’utilisation des matériaux composites, à l’instar de ce qui se fait en aéronautique, abandonnant dans de nombreuses structures, les bons vieux aciers des techniques européennes.

Rendu ainsi plus léger que notre TGV, il est capable d’atteindre la vitesse de 500km/h, pour une vitesse d’exploitation commerciale de plus de 350 km/h, ce qui situe en fait celle-ci, au-dessus de la vitesse d’exploitation maximale de 320 km/h, retenue pour l’instant par la SNCF, pour le TGV Est.

Par un incroyable retournement de situation, voici que le constructeur chinois CNR, vient de conclure au mois d’août de cette année, un premier contrat pour un montant total de 11 millions d’euros, pour la fourniture de quelques uns de ces fameux éléments de structure, au constructeur allemand Siemens, qui cherche certainement en juste retour des choses, à s’épargner toute la recherche et le développement que les Chinois ont du consacrer à cela.

Mais le plus impressionnant encore dans cette affaire, au-delà même de la réalisation de ce train fantastique, c’est la réalisation des lignes à grande vitesse qu’il va emprunter.

Le réseau de voies à grande vitesse de la Chine, qui ne s’est lancée dans cette aventure qu’en 2007, totalisait déjà plus de 8 350 km de voies en 2010, constitués donc sur trois années seulement. Ceci à comparer aux 2 037 km de voies à grande vitesse du réseau français actuel, constitué sur plus de trente ans. Il devrait atteindre les 13 000 km à la fin de cette année 2012, pour atteindre finalement près de 20 000 km, soit près de dix fois le réseau français, aux alentours de 2020, pour un investissement supplémentaire d’ici là, de 226 milliards d’euros...!

C’est dire la vitesse vertigineuse à laquelle les choses progressent dans ce pays qui, de l’avis d’un expert américain, aura réalisé en dix ans ce que l’occident aura réalisé en un siècle...!

On pourrait croire a priori que cette formule est par trop exagérée, mais elle traduit pourtant bien la réalité d’un développement économique véritablement fulgurant de la Chine. En effet, ne serait-ce que concernant la réalisation de ces lignes ferroviaires, celle-ci aura été l’occasion de travaux véritablement “pharaoniques”, absolument impressionnants, dont on peut dire qu’ils défient même l’imagination, et si les médias occidentaux se passent plutôt d’en rendre compte, ils ont peut-être finalement raison. Car ils ne manqueraient pas ce faisant, de dégouter et profondément révolter, les millions de gens en Europe qui face à ce spectacle, comprendraient le mensonge qu’il y a à justifier par une prétendue situation internationale, le fait qu’ils se retrouvent désormais sans emploi, sans ressource, et voués à la résignation.

Qu’on se représente un peu ce dont il s’agit...

Une de ces lignes, celle qui doit relier Pékin à Shanghai, et qui une fois terminée sera évidemment avec ses 1400 km, la plus longue ligne à grande vitesse du monde, aura nécessité la réalisation de deux prouesses qui auraient subjugué Imhotep lui-même, le grand architecte égyptien bâtisseur de temples et de pyramides, à savoir les deux ponts qui sont de très loin, les plus longs du monde...!

La photo du bas, représente le pont le plus long du monde, le pont Danyang Kunshan, haut de 80 m,  et d’une longueur de...164,8 km...! Oui, oui, vous avez bien lu...!

D’ailleurs si vous observez bien la photo, on voit bien tournant sur la droite, ce pont aller se perdre là-bas jusqu’au bout de la mer...!

Le deuxième pont le plus long du monde se trouve sur la même ligne et mesure quant à lui 144 km, bien loin lui aussi, devant tout ce qui se fait ailleurs dans le monde...!

Mais le plus invraisemblable encore, c’est que pour la réalisation de ces chantiers, les Chinois ont “mobilisé” rendez-vous compte, plus de 130 000 hommes...!

Impressionnant, pharaonique c’est bien le mot...!

Voila où devrait aller faire ses cours, notre ministre du redressement productif...!

Rien de tout ce développement de la toute puissance chinoise n’est rapporté par les médias habituels pour lesquels ce sont les cancans de la Trierweiler et de la Ségolène, ou les sornettes de la Duflot ou de la Morano, qui constituent les grands événements. Mais pour ceux qui se font un devoir de se tenir un peu informés de la marche du monde, il saute aux yeux tout le grotesque de cette situation, ou des chefs occidentaux, juchés sur les ruines des économies de leurs nations, se prennent encore pour les maitres du monde, et pensent qu’il suffirait de leur injonctions pour que les autres s’exécutent, ce qui ne marche bien sûr qu’avec les petites nations qu’ils martyrisent avec plaisir, pour se sentir encore capables et puissants.

Mais, les fameux pays du BRICS et autres pays émergents, ne se laissent plus en rien impressionner par ces roulements tant stériles que puérils des mécaniques, et désormais les critiques virulentes contre les nations occidentales fusent de toutes parts. C’est ainsi qu’après avoir dénoncé la brutalité indigne avec laquelle les occidentaux avaient traité l’affaire de Libye, la présidente argentine encore elle, madame Cristina Kirchner, vient-elle de dénoncer la brutalité de la répression des manifestations qui ont eu lieu dans l’Europe du sud.

La présidente du Brésil quant à elle, madame Dilma Rousseff, vient de dénoncer “l’islamophobie” raciste et indigne qui se développe dans les nations occidentales, un tribunal brésilien venant d’ailleurs d’interdire carrément la diffusion du film américain provocateur contre l’islam, et de poursuivre l’antenne brésilienne de Youtube, qui l’avait diffusé.

Quant aux critiques provenant d’Afrique du sud, de l’Inde, de la Chine, et de la Russie contre les nations occidentales, elles sont désormais quotidiennes et concernent tous les sujets. Car, ce qu’il faut bien considérer dans cette affaire, c’est que ce n’est pas seulement sur le plan du développement économique que ces nations s’emploient à prendre un ascendant sur celles de l’occident. En réalité, ce sont toutes les vocations du “fait de civilisation” lui-même, que ces nations décident de prendre à leur compte, estimant que les nations occidentales ne les assument plus, ce sur quoi les attitudes stupidement bellicistes et les démarches antisociales et antidémocratiques qui se développent de plus en plus par ici, semblent leur donner raison.

Pour nous autres de ce pays, il nous faut aujourd’hui être extrêmement attentifs à cette réalité si nous voulons inverser cette mauvaise tendance des choses, à savoir que désormais :

 “La civilisation, selon ses principes, ne se développe plus en occident.”

Ainsi, les nations européennes, et particulièrement la France, qui depuis maintenant une quarantaine d’années, n’a cessé de mener contre le vent de l’histoire qui exerce de manière telle que dans le monde de demain, il se trouvera partout des hommes de toutes les origines et de toutes les confessions, une politique obsédée et sans issue favorable de lutte contre les étrangers, avec l’idée de jeter par dessus bord, hors du petit village gaulois, tout le reste de la planète, vont découvrir brutalement que ce sont paradoxalement elles qui ce faisant, se sont exclues elles-mêmes du reste du monde.

L’occident n’est plus le centre du monde, mais il ne le sait pas encore, et il est certain que rejeter ainsi les étrangers, c’est à dire de façon si méprisante comme des êtres inférieurs, dans un monde qui est évidemment, fait principalement d’étrangers, ne pouvait conduire que dans un mur...

Car, il est maintenant plus que l’heure de constater qu’à l’origine de ce fantastique développement de la Chine, tout comme de l’Inde, du Brésil et de l’Afrique du sud, il y a tout d’abord la fantastique croissance démographique de ces pays qui ont tous doublé le nombre de leurs habitants en seulement une quarantaine d’années, ce qui donne comme caractère commun à tous ces pays, le fait d’être des pays pleins de jeunesse...!

Il est temps de cesser de se voiler stupidement la face et admettre le plus simplement du monde, qu’on ne fait pas un pays plein de dynamisme et plein d’avenir, avec des vieillards, et la tare devant semble-t-il être durable des nations européennes, et qui se trouve directement à l’origine de leur régression, c’est l’effroyable et grimaçant vieillissement de leur population.

De ce point de vue, il ne faut pas se croire capable de refaire les lois de l’univers, qui prévoient tout simplement la “mort”, en bout de vieillissement, pour s’imaginer qu’une nation de plus en plus vieillissante comme la nôtre, pourrait malgré tout parvenir à s’en sortir par quelques dispositions budgétaires, ou par quelques paroles magiques sorties de la bouche de quelques énarques...

Tout cela n’est pas sérieux, et il faut tout simplement le constater, la population de notre pays est tout simplement beaucoup trop vielle, pour que nous ayons la moindre chance de nous en sortir en cet état, ce vieillissement étant la cause directe, de tous les déficits sociaux, fiscaux, et budgétaires, qui nous ont plongés dans le désastre de cet endettement qui aujourd’hui nous crucifie, et nous laisse sans solution.

Or, par delà la modification des mœurs qui à conduit à une dramatique dénatalité, et l’augmentation par ailleurs positive de l’espérance de vie, ces choses étant ainsi constatées, hors de vouloir ou de pouvoir procéder à une politique nataliste extrêmement coûteuse et au résultat incertain, la cause principale partant de là, du laisser aller à ce vieillissement, aura été la fermeture suicidaire des frontières, qui aura empêché qu’un flux migratoire ne permette de réparer ce manque rédhibitoire, comme il l’avait fait jusqu’alors des siècles durant.

S’altérer pour pouvoir demeurer, autrement dit procéder à ce qui de soi doit changer, pour que le reste essentiel puisse être préservé, est une loi qui se vérifie dans tout l’univers, où il n’y a absolument rien de tout ce qui simplement “est”, pas même la matière qui pourrait nous sembler la plus inerte, qui ne s’altère un tant soit peu dans le temps, afin de précisément “demeurer” selon ce temps...

La situation qui est actuellement la nôtre, n’est finalement que le prix redoutable à payer, pour celles qui furent des années de lâcheté et de délectation d’un racisme alors devenu étatique. Tout n’est pas perdu, mais il doit être bien clair que ce n’est certainement pas avec ceux qui, par l’astuce de combinaisons politiques et par la manipulation médiatique, ont véritablement “usurpé” le pouvoir en notre pays, que nous serons placés dans la voie du redressement...

Il est manifeste à ce train que dans très peu d’années, la Chine se présentera comme étant la toute première puissance mondiale, qui imposera alors son rythme à toute la planète. Car, il n’y a pas que dans ces affaires ferroviaires qu’elle est en tête, puisque toutes ses grandes réalisations deviennent en leurs différents domaines, les plus grandes du monde.

 Ainsi en est-il du plus grand barrage hydraulique, de la plus grande gare, de la plus grande aérogare, du plus grand port, de la plus grande avenue, tous records mondiaux…

Pour couronner tout cela, notons que si les américains construisent actuellement la tour “Liberté”, à l’endroit même où se trouvaient les fameuses tours du World Trade Center, et qui avec ses 560m de hauteur dépassera largement les 400m des anciennes tours, celle-ci demeurera nettement inférieure aux 632m de la tour “Shanghai” actuellement en finition, et surtout à cette tour cyclopéenne, le “Sky City Center”, d’une hauteur de 838m, dont les Chinois viennent d’entreprendre la construction dans la ville de Changsa, prolongée pour pouvoir dépasser les 828m de la tour “Burdj Dubaï”, qui est actuellement la plus haute du monde.

La puissance de la Chine réside bien sûr dans le fait qu’à l’instar de ce qui fit le succès des Etats Unis auparavant, son économie florissante lui permet de drainer tout autour de la planète, les plus grands architectes, les plus grands scientifiques et ingénieurs, les services des laboratoires et les sociétés d’engineering les plus performants, mais également dans le fait que cette puissance va se trouver pérennisée par la formation de 800 000 ingénieurs par ans, sortant des écoles d’ingénieurs chinoises, chiffre absolument ahurissant par rapport à ce qui se fait ailleurs... !

Il semble alors avec ces affaires de Syrie et d’Iran, qu’en s’en prenant maintenant à un monde arabe qui tout comme le monde africain, sont voués à devenir ses partenaires, ses fournisseurs, et surtout ses clients, certains stratèges occidentaux envisagent d’affronter une bonne fois cette Chine dominatrice, tant qu’il en est encore temps pour eux.

Mais, toute la question se situe justement là, en est-il encore temps...?


                   Paris, le 27 septembre 2012
                         Richard Pulvar
   

jeudi 20 septembre 2012

DIEU A TOUTES LES SAUCES ( Première partie )

           
              
S’il fallait que nous en jugions par les comportements de ceux qui se disent en être les fidèles serviteurs et les défenseurs de sa parole, et de ceux qui se revendiquent sans complexe, comme étant ses fils préférés, nous devrions conclure que Dieu est marchand d’armes, et que sa grande préoccupation est de voir se maintenir sous tous les cieux, son chiffre d’affaire.

Il est manifeste en effet que, par delà les louanges de Dieu auxquelles ils s’adonnent, ce sont bien les pires atteintes à la conscience humaine, les pires cruautés et les pires crimes, qui se trouvent accomplis tranquillement et constamment par ces gens, en son nom.

Il est temps aujourd’hui de démasquer tous ces faussaires criminels, dans la prétention qui est la leur d’être les mandataires attitrés du père éternel, et leur détermination à bafouer la liberté, la légitimité, et le droit des autres, c’est-à-dire de ceux qui ne sont pas de leur “clan”, ou de ceux du clan qui ne reconnaissent pas leur titre.

Et ceci, non pas seulement au nom de la morale civile, laïque et républicaine, dont ils se moquent éperdument (problématique qui constitue l’objet de cette première partie), mais surtout en allant les contrer au cœur même de leur croyance, pour démolir les arguments fallacieux qui sont liés à celle-ci, et par lesquels ils se justifient sans cesse dans leur malfaisance (ce qui constituera l’objet d’une deuxième partie).

Par cette mise au point, nous verrons qu’il n’y a plus lieu pour nous de tolérer encore,  que Dieu soit mis à toutes les sauces par certains, pour justifier leur prétention sur les autres, que rien des différents intervenants entre les hommes ne peut avoir de justification en son nom, puisque seule la fraternité peut justement s’en réclamer, et que la volonté de contraindre, qu’il s’agisse d’obliger à des comportements pour les uns, ou de s’accaparer une terre pour les autres, au nom de Dieu, n’est qu’une vaste escroquerie...

Suite à la publication faite sur Facebook, d’un article intitulé “Ne soyons pas dupes...”, j’ai été assez violemment interpelé par un individu qui d’entrée de jeu, m’a traité “d’antisémite”, selon la démarche habituelle de ceux qui n’ont de cesse de nous dire que “judaïsme” et “sionisme” sont deux choses différentes, mais qui s’empressent de traiter sitôt d’antisémites, selon la plus totale malhonnêteté intellectuelle, tout ceux qui se révèlent “antisionistes”.

La duplicité consiste donc à dire :

“ Les attaques contre les sionistes ne nous concernent pas, puisque nous n’en sommes pas, mais si cependant vous les formulez quand même contre eux, c’est qu’en réalité vous êtes contre nous ”.

Bien sûr, il est difficile de faire la part des choses dans une telle affaire, quant à savoir ce qui relève de la simple malhonnêteté, ou ce qui relève de la psychiatrie...

Ainsi ai-je appris à cette occasion et selon les dires même de cet individu, que je serais formellement identifié sur une liste dont j’ignore quel est le service qui l’a établie, comme étant un antisémite notoire. Je me suis alors laissé à penser quel aurait été le tollé, s’il s’était révélé que d’aucuns s’employaient à dresser selon des critères forcément discutables, une liste de reconnaissance des sionistes dans ce pays, ce qui existe probablement, mais dont à ma connaissance, personne n’a la mauvaise idée d’en faire grande publicité, et encore moins celle malsaine de s’en servir ouvertement, malgré son inévitable fragilité, afin de dénonciation.

J’ai donc été pris à partie, pour avoir une fois de plus, probablement celle de trop pour certains, dénoncé comme je le fais depuis plusieurs semaines déjà ici, ce que je considère comme étant la malfaisance d’un lobby “américano-sioniste”.

L’honnêteté intellectuelle aurait consisté pour cet intervenant, à contester point par point cette assertion, et non pas de se lancer dans des diatribes qui n’avaient aucune chance d’établir le bien fondé de sa position. Mais il est évident que tel n’était pas sa préoccupation, et si je suis parfaitement à même de comprendre que la critique d’un pays avec lequel certains ont des attaches “charnelles”, et auquel ils s’identifient volontiers, est de nature à leur causer un grand malaise, leur plaidoirie en sa faveur ne peut pas prendre la forme d’insultes, de mensonges, ou de négation obscène des évidences. Ce qu’il conviendrait dans ce cas, ce serait plutôt de nous expliquer comment les tourments de l’histoire ont-ils amené des hommes qui au départ étaient certainement de bonne fois, à une entreprise bien malheureuse, telle que les événements l’ont révélée, dans leur quête d’une patrie qui ne les persécuterait plus, et les difficultés qui sont les leurs à sortir de l’adversité, après qu’ils se soient créé à cause de cela, des haines irréductibles. Car cela, nous sommes bien tous capables de le comprendre, étant cependant bien entendu que cette compréhension ne peut être sollicitée, que pour autant qu’elle soit accompagnée d’une reconnaissance courageuse du mal qui a été fait aux autres.

Ceci étant, en ce qui concerne l’accusation que je porte de façon récurrente ici, c’est-à-dire celle du fait d’un lobby “américano-sioniste”, que de plus je dis “malfaisant”, est-il vraiment nécessaire, avec toute la documentation dont nous disposons déjà tous les uns et les autres à ce sujet, d’en faire la démonstration détaillée ?

Qui n’est encore informé en effet, des relations tout à fait particulières d’institutions telles que “l’AIPAC”, chargée précisément de défendre les intérêts israéliens auprès d’elle, avec l’administration américaine ? Les dirigeants des rangs les plus élevés des Etats Unis, s’empressent alors de se rendre dans des galas tenus par cette institution, pour tenir des discours rassurants pour leurs ouailles, c’est-à-dire des discours favorables à l’état sioniste, exactement de la même façon, et pour les mêmes raisons, que nos propres dirigeants se font devoir eux aussi, de sacrifier au rite d’un repas, dans une association du même genre et aux mêmes objectifs.

Feindre d’ignorer, ou pire encore, nier stupidement le fait d’un puissant lobby sioniste, constitué et exerçant aux Etats Unis dans les classes politiques, médiatiques, et économiques, de ce pays, c’est carrément nous prendre pour des imbéciles...!

Aux parlementaires américains de quelque bord qu’ils soient, il est soumis sitôt leur élection, un document par lequel ils s’engagent à défendre à travers la politique qu’ils entendent voir mener par leur pays, les intérêts de l’état sioniste. Ils n’ont alors bien sûr, aucune obligation constitutionnelle de signer ce document, mais simplement tout à fait intérêt personnellement à le faire. En effet, les “contrevenants” constatent rapidement qu’ils n’ont aucune chance de voir leurs propositions, surtout celles devant être favorables à la région dans laquelle ils se font élire, arriver à l’ordre du jour. Des cabales médiatiques cruelles, parce que injurieuses et mensongères, sont immédiatement montées contre eux, et il devient rapidement évident, qu’ils ne disposeront pas à l’avenir de la moindre subvention de quelque institution que ce soit, pour pouvoir mener leur prochaine campagne électorale. De fait, n’ayant pas l’étoffe des héros, la plupart d’entre eux, signe, et ainsi va la démocratie américaine...

L’autre volet de l’accusation, c’est de dire que ce lobby est malfaisant, et il l’est...

L’aspect le plus grave de sa malfaisance, c’est la perte totale et semble-t-il définitive, dans l’esprit d’une large part des citoyens de ce monde, de la confiance qui aurait été pourtant absolument nécessaire à son bon fonctionnement, dans l’Organisation des Nations Unies, comme étant une institution susceptible de permettre un règlement pacifique des conflit. Ceci, parce que la manigance de ce lobby a fait apparaitre très clairement, et non sans une certaine obscénité, qu’en réalité il en demeure en cet endroit comme partout ailleurs et depuis toujours, à savoir que c’est tout simplement la “loi du plus fort” qui s’impose dans les différents entre les nations, et ceci, dans le déni total de toute justice.

Ne permettre qu’en aucune circonstance la mission fondamentale, le fonctionnement, et les résolutions des nations unies, soient l’objet de suspicion, aurait du être la toute première des préoccupations des membres permanents du conseil de sécurité, qui exercent en véritables patrons de l’organisation, pour que les décisions soient à la fois bien accueillies et accomplies, en ouvrant par cela la voie à une authentique fraternité universelle. Mais toutes ces belles intentions ont pris l’eau, à cause de l’attitude bornée, irrationnelle, provocatrice et injurieuse par rapport aux autres nations, des Etats Unis d’Amérique et de l’état sioniste, au sein de l’illustre assemblée. Et cette défaite morale totale dont souffre en fait aujourd’hui toute notre humanité, privée qu’elle se trouve d’une organisation qui ne soit pas l’objet de manipulations,  est bel et bien à mettre au compte de l’exercice malfaisant de ce lobby américano-sioniste.

Car, ces manipulations totalement déviantes concernant une organisation normalement vouée au règlement pacifique des conflits, ont commencé à partir d’un problème précis, dès les premières années de l’organisation. C’est ainsi qu’en septembre 1947, sous proposition de l’UNSCOP, c’est-à-dire le “comité spécial des nations unies pour la Palestine”, un plan de partage de cette Palestine qui, suite au démantèlement de l’Empire Ottoman qui s’est trouvé “défait” à l’issue de la première guerre mondiale, avait été placée sous mandat britannique par la Société Des Nations, est soumis à un vote aux Nations Unies.

Ce plan de partage qui prévoyait la création d’un état juif et d’un état palestinien, et d’une zone internationale des lieux saints comprenant Jérusalem et Bethléem, placée sous l’autorité des Nations Unies, fut fortement critiqué par le mouvement sioniste international. Ceci, parce qu’il prévoyait la création sur 14 000 km², comprenant une large partie désertique, d’un état juif comprenant 560 000 juifs et 400 000 arabes, et d’un état palestinien sur environ  11 000 km², comprenant 800 000 arabes et seulement 10 000 juifs. Cependant, il fut accepté par les juifs qui résidaient déjà en Palestine.

Il fut totalement refusé par les Palestiniens, qui ne voyaient absolument pas au nom de quoi leur souveraineté ne s’établirait pas sur toute la Palestine, leur terre depuis toujours, laquelle à leurs dépens avait déjà été dépossédée de ce qui devint la Jordanie. Et ceci, même s’il se trouvait déjà de nombreux juifs en Palestine, et la Ligue Arabe avait d’ailleurs proposé en ce sens, dès 1946, la création d’un “état unique multiconfessionnel”, ce qui, comme il est facile de le comprendre pour nous maintenant avec le recul, relevait du bon sens. Mais les juifs traumatisés par les événements de la deuxième guerre mondiale, voulaient quant à eux, un état rien qu’à eux.

Ce qu’il faut bien noter ici, c’est qu’il était d’autant plus difficile pour les Palestiniens d’accepter ce plan que, afin de rassembler toutes les communautés juives qui se trouvaient alors dispersées sur le territoire, et qu’on n’envisageait pas de déplacer pour les rassembler, pour qu’elles intègrent ainsi une même entité, le contour fait autour d’elles pour constituer le futur état juif, englobait fatalement des zones de peuplement palestiniennes. D’où le nombre considérable de 400 000 Palestiniens, condamnés à devenir des citoyens de seconde zone dans cet état à statut juif, et surtout, à être séparés physiquement et civilement, de leurs proches et du reste des Palestiniens...

Le vote donna pour résultat, 25 voix pour, 13 voix contre, et 19 abstentions. Or, pour être adoptée, la résolution nécessitait d’obtenir les deux tiers des voix.

C’est alors que les Etats Unis entrèrent en scène pour fausser selon leur projet sioniste, la procédure démocratique de l’organisation prévoyant l’expression du libre choix de chacun. Ils vont faire un forcing impitoyable sur les petites nations opposées au projet, en maniant tantôt la carotte, comme avec la république d’Haïti à laquelle ils promettront des crédits pour son développement, tantôt le bâton comme avec le Liberia, qu’ils menaceront d’un embargo commercial. Ils s’emploieront ensuite sans la moindre honte, à tenter carrément de corrompre certains délégués pour qu’ils ne suivent pas les recommandations de leurs gouvernements, et ils travailleront enfin la France au corps, pour qu’elle ne s’abstienne pas, tout comme la Grande Bretagne qui avait clairement annoncé son intention de le faire.

Lorsque à l’issue des débats, arriva tard dans la nuit du 29 novembre 1947, l’heure du vote historique, les positions des uns et des autres étant connues, les sionistes se sont aperçus qu’il leur manquerait une voix pour que le projet puisse être adopté. Or, la seule nation qui n’avait pas encore fait clairement part de sa décision, c’était la France. C’est alors que David Ben Gourion prit contact en France avec son ami Léon Blum, pour le presser d’user de toute son influence possible auprès du gouvernement socialiste de l’époque, pour obtenir la voix de la France. C’est ainsi que la dernière voix absolument nécessaire pour que la résolution soit adoptée, fut celle de la France que Léon Blum était parvenu à arracher tout à fait in-extrémis, au gouvernement français qui jusque là refusait encore de s’engager.

Ceci pour dire qu’il ne faut absolument pas s’imaginer que l’adoption finale de cette résolution, fut le résultat d’une réflexion patiemment murie de la part de sages responsables, issus de toutes les contrées du monde et réunis en assemblée, mais en réalité le résultat d’un lobbying extravagant, comme savent si bien le faire soit par séduction, soit par intimidation, les américains.

La résolution fut donc adoptée avec 33 voix pour, 13 contre, et 10 abstentions. Mais il faut d’autant moins voir dans ce vote, une expression de la communauté des nations, que les trois quarts de celles que compte actuellement les Nations Unies, n’y étaient pas représentées.

Il n’est pas sans intérêt non plus de noter que parmi les pays s’étant déclarés contre ce projet, il y avait au hasard, l’Iran, l’Irak, le Liban, la Syrie, l’Afghanistan, et le Pakistan, coïncidence bien sûr, mais il semble bien que les célébrants du talion, aient de la mémoire...

Ce qu’il faut bien noter maintenant, c’est que cette résolution qui fut votée dans le mépris le plus total des principaux intéressés, c’est-à-dire les Palestiniens puisque c’est en fait de leur terre dont on disposait, résolution sur laquelle certains s’appuient pour proclamer la légitimité de l’état d’Israël, n’a en réalité telle que dans ses termes, jamais été appliquée et qu’on ne voit pas dès lors, comment on peut honnêtement s’en réclamer pour justifier quoi que ce soit. Ainsi, et contrairement à ce que beaucoup prétendent encore, ce n’est absolument pas de cette résolution que l’état d’Israël tient son existence.

Jamais les Nations Unies n’ont donné naissance à un état d’Israël tel qu’il s’est réalisé, et cette résolution qui ne fut jamais appliquée, n’a été que la cause d’un affrontement guerrier qui, ayant tourné en leur faveur, à permis aux sionistes en la personne de David Ben Gourion, de proclamer unilatéralement dès la fin du mandant britannique sur la Palestine, c’est-à-dire le 14 mai 1948, l’état d’Israël.

Ce n’est donc absolument pas, insistons bien là dessus, de la résolution des Nations Unies, qu’est né, ni dans son statut qui prévoyait qu’il soit constitué pour presque par moitié, de Palestiniens, ni surtout dans les frontières qu’il conservera jusqu’en 1967, qui sont nées quant à elles, des différentes lignes de cessez-le-feu qui, sous la pression des Nations Unies, qui n’exigeront d’ailleurs jamais l’installation de ce pays dans les frontières définies par la résolution, intervinrent entre Israël et ses différents voisins.

L’état d’Israël est donc né tout simplement d’une guerre, menée et gagnée contre les Palestiniens et d’autres nations arabes, il est un pur produit de la violence et de la guerre, et on ne comprendra rien de tout ce qu’aura été son histoire jusqu’ici, ni de l’impasse totale dans laquelle il se trouve aujourd’hui, si on manque de remarquer ce fait, en se souvenant bien par ailleurs que l’adage dit que :

 “ Celui qui vit par le sabre, périra par le sabre ”

C’est précisément dans les conditions de cette fondation, c’est à dire le coup de force, que se trouve le germe du mal, et qui fait que cet état se trouve définitivement “mal fondé”. Car, ceci va condamner les américano-sionistes qui, ayant établi leur projet sur des concepts mystico-religieux, se passaient totalement de considérer la légitimité des autres au nom d’une prétendue volonté de Dieu, et qui dans cet état d’esprit se sont privés de rechercher âprement et patiemment une solution acceptable pour toutes les parties, à ne pouvoir envisager pour garantir la pérennité de leur état, que la terreur militaire, pour contraindre par la crainte et l’espèrent-ils jusque dans la nuit des temps, les autres à la “résignation”.

Tout leur malheur, c’est que par le poids considérable sur les consciences et dans la mémoire des victimes de tous les crimes qu’ils ont été condamné à accomplir selon cette option, et qu’ils ont commis, c’est justement en cette résignation qu’ils espèrent obtenir ainsi, ce qui ne se produira jamais, tout simplement parce que cela ne peut pas se produire...

Ainsi, toute la politique de ce pays “maudit”, terme qu’il nous faut considérer ici dans sa signification fondamentale que nous expliciterons plus loin, politique qu’il sera condamné selon la logique des choses à poursuivre sans répit, s’est-elle trouvée tracée pour lui dès le jour malheureux de sa fondation, et elle se résume à tenter d’anéantir au maximum ses ennemis, pour tenter de repousser le plus lointainement possible, le jour de leur riposte fatale.

Car ce qu’il nous faut bien remarquer à cet instant, c’est que compte tenu de son statut, à savoir “ état juif ”, celui-ci voudrait-il la paix, que celle-ci le détruirait aussi certainement que la guerre. En effet, qui ne comprend que dans le monde ouvert d’aujourd’hui, dans lequel la tendance forte est telle que dans un proche avenir, il se trouvera dans tous les pays, des gens de toutes les origines, de toutes les races, et de toutes les confessions, que cette position exclusive autour d’une race et d’une religion uniques, est indéfendable dans la durée...

Et ceci, d’autant que la paix ne peut s’établir, sans l’application des résolutions des nations unies qui, outre la restitution des terres annexées depuis 1967, prévoient surtout le retour chez eux des 750 000 réfugiés Palestiniens qui avaient fuit les zones de combat.

Comme on le voit, les dispositions permettant véritablement l’instauration de la paix dans cette région, ne laissent aucune chance de survie, tel qu’il se définit lui-même, à un état dont le statut est basé sur une exclusivité raciale et confessionnelle, totalement grotesque et anachronique, résumée par la formule “ état juif ”. Et c’est bien cette sottise conceptuelle des origines, ce “péché originel”, qui découle de la mise en œuvre de lubies mystico-religieuses, et qui se proposant maladroitement comme réponse au drame de la Shoa, se trouve à l’origine de toute cette situation inextricable.

Disons le clairement tout de suite, il n’y a aucune possibilité pour qu’un état d’Israël établit comme étant un état juif, puisse exister dans la paix, et c’est bien ce qu’ont compris depuis longtemps les américano-sionistes qui n’ont fait que s’opposer farouchement depuis toujours, à l’application de toutes les dispositions devant logiquement conduire à celle-ci.
 
C’est ainsi que depuis la fondation de cet état, prétendument par les Nations Unies, et dont on aurait pu croire qu’en toute logique, il se montrerait reconnaissant et respectueux de l’illustre assemblée censée lui avoir donné naissance, c’est par plus de “soixante fois” que les Etats Unis vont faire usage de leur droit de véto, chiffre absolument ahurissant par rapport à ce qui est d’usage par les autres nations, pour faire échec à toutes les condamnations de l’état d’Israël, lequel ne cesse par ses attitudes constantes de défiance, de vomir sur cette assemblée, pour ses crimes et ses outrances.

Tout ce passe comme s’il s’agissait de faire comprendre au commun des mortels du reste des nations que, quels que seraient les crimes et les outrances de cet état d’Israël, et quels que seraient les griefs accumulés par de nombreuses nations contre lui, qu’ils n’ont pas qualité, parce qu’ils n’appartiennent pas quant à eux aux “élus”, de faire reproche à ceux qui ne font qu’usage d’un droit divin, à assouvir les autres.

Et dire qu’il se trouve des hommes, aux Etats Unis et en Israël, pour croire que cette position et cette philosophie seront durablement défendables, et pour ignorer dans leur totale folie, qu’un jour, tout cela ne manquera pas tôt ou tard de leur coûter très cher...
   
Soyons clairs :

Du mur des lamentations à la grande muraille de Chine, sur plus de 12 000 km et en survolant plus de trois milliards d’hommes, le sioniste ne se connait que des ennemis..! De l’autre coté, et jusqu’aux colonnes d’Hercule, là aussi il ne se connait que des ennemis...!

S’en fera-t-il un jour des amis ?

Non, parce qu’il n’en a cure, il n’a que mépris pour ces nations, et il n’a comme unique préoccupation, que de se trouver toujours en position de les écraser, seul ou à l’aide de ses alliés américains, toute sa politique n’étant engagée que dans ce sens, la paix, la vraie, lui étant impossible...

Tentera-t-il de diminuer par quelques gestes, la haine que lui portent ses ennemis ?

C’est également là, le cadet de ses soucis...

Les vaincra-t-il toujours ?

C’est ce dont, dans le délire mystico-religieux dévastateur auquel il est la proie, il demeure persuadé, alors que nous savons tous qu’il n’existe pas une seule loi de notre univers, qui pourrait rendre cela possible, et certainement pas davantage la loi divine, à laquelle, comme nous le constaterons plus loin, son fait constitue une offense permanente.

Ceci signifie clairement que chaque année, chaque mois, chaque journée et chaque heure, le rapproche de sa fatalité...
 
Les Européens qui ont persécuté les juifs durant deux millénaires, en prenant ainsi le relais de ceux qui les ont persécutés des siècles auparavant, pour une raison “cosmologique” insoupçonnée que nous comprendrons plus loin, et qui ont fini par les faire brutalement périr par millions, ont retiré de ces épreuves qui les ont révélés à leur propres yeux, comme étant des enfants de la bête immonde, une logique et écrasante culpabilité.

Tout le malheur c’est que la seule façon bien peu digne et bien peu courageuse, qu’ils ont trouvé pour se dédouaner, aura été d’une part, d’accorder aux juifs en quelque sorte une “jouissance réparatrice” par le fait de reproduire à leur tour et pour leur compte, des outrances comme celles dont ils furent les victimes, en fermant les yeux sur celles-ci, et surtout, ils se sont arrangés pour faire payer l’essentiel du prix de leur crime, par le peuple Palestinien.

C’est précisément autour de ce dernier point qu’il nous faut maintenant débattre. Car, il se révèle qu’un grand malheur s’est abattu sur les juifs au vingtième siècle, mais que sans que nous en ayons pris conscience, ce malheur à pris deux aspects cohérents et immanquables l’un de l’autre, et nous sommes à la veille de vérifier que le second constitue bel et bien l’autre aspect d’un même malheur, la continuité de sa fatalité.

En effet, il s’agit en ces deux aspects du malheur s’étant abattu sur les juifs, de la Shoa d’une part, et de la création de l’état d’Israël d’autre part, qui lui a fait logiquement suite, et dont bien peu de gens prennent conscience du fait qu’en tant que “représentation du mal”, puisque la justification fondamentale de la création de cet état est bien le mal qui fut fait aux juifs, un tel état qui se prétend une réalisation de son vœu, est en réalité condamné par le ciel, ce que les événements démontreront.

Ceci étant, si nous voulons avoir une discussion approfondie quant à la malfaisance du sionisme, tel que celui-ci se trouve renforcé par le délire mystico-religieux des américains, nous sommes bien obligés maintenant de pousser notre investigation jusque dans les arcanes de la religion et de la haute métaphysique, pour montrer que les notions issues de la falsification lointaine de la “grande tradition ésotérique”, telles que celles de “peuple élu”, et de “terre promise”, qui servent de justification au crime sioniste, ne sont que de la foutaise...

C’est ce que je me propose de voir avec vous dans une seconde partie prochaine de cet exposé, que je vous invite à lire même si vous êtes des athées convaincus, parce qu’il vous faut bien comprendre ce qui se passe dans la cervelle des autres. Mais, je vous préviens tout de suite, pour que vous n’ayez pas de surprises trop désagréables, si vous avez des convictions bien établies et bétonnées concernant toutes ces choses, “attachez vos ceintures”, parce que celles-ci risquent d’être très sérieusement chahutées...

A bientôt donc...


                     Paris, le 18 septembre 2012
                            Richard Pulvar          

vendredi 14 septembre 2012

LA REDOUTABLE QUESTION DE “CONSCIENCE”



AVERTISSEMENT :

L’objet de ce texte n’est pas prétendre pour leur compte et sans requérir leur avis, que “l’intégration” achevée à la nation française, constituerait la solution optimale quant à la félicité des originaires d’Afrique ou des Antilles qui actuellement y participent, puisque cette intégration ne saurait bien sûr se faire positivement, contre leur désir, leurs espérances, et la représentation qu’ils se font d’eux-mêmes, en constituant une offense à ce qu’ils pensent être leur devoir face à l’histoire. Il s’agit tout simplement de dire, pour ceux qui demeurent dans ce pays, et en attendant qu’ils fassent le choix d’une autre citoyenneté et surtout d’une autre villégiature, ce qui demeure leur parfaite liberté et qui constituerait un engagement tout à leur honneur, quelles sont autrement les implications comportementales logique et immanquables de leur actuelle situation, c’est-à-dire, celle de résident durable en ce pays. Ceci, étant entendu qu’il n’y a que deux attitudes logiques lorsque l’on conteste la société dans laquelle on vit, la quitter, ou travailler à la faire évoluer positivement.




Telle qu’elle se pose cruellement à nous à l’occasion de certains événements tragiques, cette question, celle du “choix de loyauté” vis à vis de ceux qu’il nous faut alors définir comme étant “les nôtres”, nous taraude souvent secrètement, nous autres, citoyens de ce pays, originaires des Antilles ou des anciennes colonies de l’empire colonial. Or, en ces instants, nos compatriotes sont quant à eux à mille lieues de soupçonner que cette double appartenance, celle découlant de nos origines, et celle de notre citoyenneté, puisse être l’occasion pour nous, lorsque par des situations délicates, ces deux liens divorcent, de “tempêtes sous nos cranes”.

Il s’agit en effet là, d’une question dont nous évitons d’en faire objet de débats, parce qu’elle est de nature à déclencher les passions, et pour ne surtout pas courir le risque d’être au hasard des interlocuteurs, les victimes de jugements trop hâtifs, d’incompréhensions, voire de suspicions, qui seraient les occasions pour nous d’un très profond malaise. D’autre part, sa complexité faisant que les réponses ne peuvent manquer de contenir une fatale ambiguïté, cette question ne semble jamais devoir posséder une réponse satisfaisante...

L’histoire par toutes ses convulsions, a fait de nous des citoyens de ce pays de France. Il s’agit là d’une qualité qui, exactement de la même façon que pour les autres citoyens, ne doit bien sûr absolument rien à notre volonté. Il s’agit en réalité d’un état de fait objectif, résultant d’événements qui nous ayant précédé pour la plupart d’entre eux, n’engagent donc en rien notre décision. Ceci pour dire dès à présent que cette citoyenneté ne nécessite pas davantage pour nous que pour les autres citoyens de ce pays, que nous ayons à en faire le choix, ni que nous ayons à charge de la refuser. Nous n’avons qu’à simplement la constater.

Dès lors, la logique des choses, et la nécessité de nous établir selon l’intégrité de nos personnes, laquelle nous impose d’appartenir à une collectivité quelconque, et d’avoir vis à vis de celle-ci des comportement logiques de cette appartenance, voudrait que nous assumions pleinement et pour le mieux cette citoyenneté, c’est-à-dire au mieux de nos capacités et en totale loyauté vis à vis de ce qui constitue alors notre “patrie”, et vis à vis de nos concitoyens.

Car, par delà tous les griefs que nous pouvons lui adresser, eu égard aux tourments du passé, et aux conditions du présent que ce pays fait à nombre d’entre nous, et sauf à avoir une légitime raison d’assumer notre engagement de citoyen envers une autre nation, tel que le fait de s’y installer durablement pour y vivre, ou de prendre notre indépendance dans le cas des Antillais, dans l’état actuel de choses, la France dont nous sommes objectivement les citoyens par notre simple participation à son fait, est et demeure notre “patrie”, ou notre “mère patrie”, autrement dit notre “métropole”. Les autres Français sont donc par le fait, nos “compatriotes”.

Ceci, parce que même si ce fut en héritage des outrances historiques que nous sommes fondés à dénoncer au nom de la conscience humaine, telles que la déportation esclavagiste concernant les Antillais, il demeure que c’est bien à cette France, et que ce soit en bien ou en mal, que nous devons d’être ce que nous sommes, tels que nous sommes, et même si cela s’est fait à partir de lignages ancestraux, c’est elle qui nous a en quelque sorte “donné naissance”, par une combinaison selon son entreprise, des éléments autrement séparés de cet héritage.

Il nous faut d’ailleurs noter à ce sujet, concernant le cas particulier des Antillais, que contrairement à ce que beaucoup d’entre nous se plaisent encore trop facilement à imaginer, nous ne serions pas “autrement”, et certainement pas plus heureux, s’il ne s’était produit la terrible déportation. Et ceci, pour la raison simple que nous n’existerions tout simplement pas.
En effet, il n’existait strictement pas d’Antillais en Afrique et à aucun moment, nous n’avons été déportés comme tels, pour qu’il puisse y avoir lieu pour nous de regretter cette antériorité où nous n’existions pas encore, et encore moins pour nous imaginer dans une postérité heureuse de celle-ci, hors des événements ayant conduit à nous. Car, si nous avons bien été constitués principalement, d’une pluralité d’éléments africains, auxquels ont de plus été ajoutés des éléments européens et d’autres encore, notre “constitution” quant à elle-même, celle par laquelle nous sommes devenus des Antillais à partir de cette diversité d’éléments, découle bien directement de la déportation et ses implications, grâce, ou à cause desquelles, même si c’est bien sûr difficile d’avoir à le dire ainsi, nous avons aujourd’hui le bonheur d’exister précisément, en tant qu’Antillais...

Toute notre douleur et notre difficulté dans cette triste affaire, c’est qu’au contraire des autres peuples qui eux, n’ont de cesse de célébrer leur mythe fondateur, celui à partir duquel ils se trouvent solidement établis et sur lequel ils s’appuient pour pouvoir aller de l’avant, beaucoup d’entre nous qui vont bien au-delà de la seule dénonciation logique des crimes dont il fut l’occasion, ont la maladresse de contester en tant que crime lui-même, ce qui bien sûr n’est pas sans logique, mais qui a des effets dévastateurs, l’événement historique par lequel nous avons la chance d’exister. Dans cette situation, nous contestons la légitimité de l’événement par lequel nous avons pris naissance, tout comme l’enfant issu d’un viol, et qui s’en voudrait de l’être.

Or, ceci a tout d’abord pour grave conséquence de nous enlever définitivement toute chance d’être “bien fondés”, ce qui constitue déjà comme il est facile de le comprendre, un handicap extrêmement pénalisant pour pouvoir nous projeter positivement dans l’avenir. Mais la conséquence la plus dramatique de cette façon d’envisager les choses, c’est qu’elle entraine chez beaucoup d’Antillais, un très dommageable phénomène de “dissociation” psychique, à cause de ce conflit interne corrosif qui nait de la volonté “d’être” d’une part, et du refus de ce par quoi on “est” d’autre part, et qui provoque chez eux, un “vécu” des choses dans des zones inaccessibles à la raison, aux implications comportementales extrêmement problématiques.

Il est temps pour sortir de cette misère psychique, de considérer que la déportation fut un très grand malheur pour nos ancêtres africains déportés, mais certainement pas pour nous puisque c’est bien cet acte de la France aussi condamnable soit-il, qui nous a donné naissance, en faisant de nous par le fait même, ses enfants, et qu’au coût humain extrêmement élevé qui aura été celui de notre constitution, correspond forcément en faisant confiance à la logique du “cosmos”, une vocation “sacrée”. Et, comme nous l’a enseigné notre grand Fanon, il nous appartient dès lors de tout d’abord la découvrir, puis de l’accomplir, ou de la trahir...

Il apparait finalement que nous citoyens français, originaires de l’ex-empire ou de ses restes, nous ne pouvons manquer de nous constater engagés bon gré mal gré dans la réalité de la France qui, par ce qu’elle a fait de nous, a tout simplement fait de nous des parties d’elle. Ceci, sauf si bien sûr nous ne nous acceptons justement pas tels qu’elle nous a rendus et que nous demeurons, ce qui nous plongerait alors par ce refus de filiation, dans une redoutable situation de “déshérence”, d’autant plus problématique que nous ne pourrions évidemment pas aller nous faire faire autrement, ailleurs, et que jusqu’au fond de l’univers, il n’existe absolument rien qui posséderait la capacité de se faire lui-même.

D’autre part, soyons bien attentifs au fait qu’en tant qu’individus, nous ne pouvons absolument pas nous réaliser en électrons libres sans appartenance à une communauté, et que contester cette appartenance, pour en contester l’histoire et la modalité, ne peut se faire qu’à condition d’en acquérir une autre, et d’avoir le goût, l’occasion, et les raisons de le faire.

Reconnaitre ce pays comme étant notre patrie malgré une mémoire pleine de douleurs, ne se pose donc pas à nous en terme de “choix” d’appartenance, ni d’adhésion à sa politique, puisque c’est la logique implacable des événements historiques, et la réalité de notre situation, c’est-à-dire notre participation quotidienne à la réalité de ce pays, qui nous l’impose. Dès lors, la reconnaissance de ce fait implique que nous soyons “loyaux” envers cette patrie, comme l’a brillamment été cet homme, le capitaine Ebanga, un français d’origine africaine qui par un parcours exemplaire, s’est retrouvé à commander un impressionnant navire de guerre de type “Bâtiment de Projection et de Commandement”, le “BPC Tonnerre”, de la Marine Nationale.

Il s’agit en ce navire, d’un porte hélicoptère et appareils amphibie, qui a joué un rôle tout à fait fondamental et déterminant, sous les ordres de son commandant, dans la récente guerre de Libye, et c’est là tout le problème...

Pour avoir servi sans état d’âme avec une exceptionnelle efficacité et en toute loyauté, sa patrie, alors que celle-ci menait pourtant une guerre injuste et criminelle contre un pays d’Afrique, le capitaine Ebanga est-il un héros de la nation française, ou un traitre à la terre d’Afrique de ses ancêtres ?

Ce sont précisément ses brillants états de service qui viennent de lui valoir de prendre la direction du “SIRPA Marine”, ce qui a eu pour effet de le révéler au grand public. Le SIRPA est en effet l’organisme qui a en charge la communication des armées françaises, donc de leurs rapports avec les médias, et de leurs publications.

Il s’agit en fait de l’interface de communication qui existe entre la “grande muette”, et le peuple de France pour la défense duquel normalement, elle exerce.

Cette publicité a été l’occasion d’un déchainement haineux et stupide, de la part de ceux qui voient en ce “professionnel”, un traitre à leur cause, en prétendant lui faire porter la charge d’un combat qu’ils ne parviennent pas eux-mêmes à porter, et la responsabilité des opérations qu’il se doit accomplir en tant que soldat, c’est à dire sans mettre en cause, jusqu’à un certain point bien sûr, les commandements de l’autorité politique du pays. Or, c’est cette “clause de conscience non écrite”, qu’exprime le “jusqu’à un certain point”, et qui tient au fait que selon l’entendement de nous tous, un militaire ne doit pas pour autant manquer de demeurer un homme guidé par sa conscience, qui fait qu’il est facile de l’attaquer, en prétendant, bien sûr sans jamais le dire aussi explicitement, qu’il aurait du refuser sa mission, en trahissant une patrie qu’il n’aurait déjà pas du reconnaitre comme étant la sienne.

En réalité, dans une approche logique des choses, le capitaine Ebanga a agit en parfaite cohérence avec ce qu’il est, c’est à dire en citoyen de la nation qui l’a nourri, éduqué, soigné, formé, sa seule et unique patrie, qui lui a offert sa chance en lui permettant de devenir un de ses chefs militaires, et il ne l’a donc pas trahie, tout comme il n’a en rien trahi l’Afrique et les Africains, qui quant à eux n’ont absolument rien fait pour lui, et auxquels il n’est finalement en rien redevable.

D’autre part, s’il est facile de critiquer le capitaine Ebanga comme ayant participé à la guerre menée par la France contre une nation africaine, il faudrait tout autant critiquer tous les africains français ou immigrés, parmi lesquels se trouvent beaucoup de ceux qui le critiquent, et qui travaillant en France, et y payant leur impôts, participent bel et bien fatalement eux aussi, et qu’ils le veuillent ou non, à l’effort de guerre de ce pays.

Cependant, il est certain que la troublante question de notre “correction” vis à vis de nos ancêtres, en tant que descendants de ceux qui ont eu a subir dans toute sa cruauté, le colonialisme français dont à ce jour, le procès n’a toujours pas encore été fait, et face au sacrifice de tout ceux qui l’ont âprement combattu au prix de leur existence, et grâce auxquels nous devons de ne plus subir ces horreurs aujourd’hui, revient parfois fatalement nous hanter.
Ceci, lorsque nous constatons jusqu’en ce vingt et unième siècle, la persistance chez nos compatriotes blancs à travers la politique menée par le gouvernement qu’ils se sont choisi, de tous les comportements racistes, abjectes, et criminels envers les pays du sud peuplés d’autres races que la leur, qu’ils s’autorisent à bombarder en massacrant leurs citoyens, avec le même argumentaire fallacieux et éculé qu’ils colportent avec une totale obscénité depuis des siècles, et par lequel ils se proclament fondés à assassiner des gens pour leur bien.

C’est ainsi qu’après avoir prétendu pendant des siècles leur porter pour leur bien, la vraie foi, puis la civilisation, voici maintenant que par une nécessaire mise à jour de leur prétextes grotesques qui ne faisaient plus recette auprès des citoyens, il se proposent de porter aux peuples du sud leur “démocratie”, et puisque c’est toujours pour le bien de ceux-ci, le mode opératoire est demeuré quant à lui invariablement le même depuis ces lointaines époques. Il s’agit encore et toujours de tout simplement massacrer un maximum d’innocents, de dévaster leur contrée, et d’imposer aux survivants des chefs à leur solde pour s’assurer de leur soumission.

Ce qui pose alors un énorme problème quant à la loyauté que les originaires d’ailleurs, doivent avoir envers leurs compatriotes européens, c’est que pour un grand nombre de ces derniers, même si heureusement ils ne sont pas tous ainsi, ils se passent totalement quant à eux d’avoir la moindre réciprocité à ce sujet.

Ceci, compte tenu de la désinvolture avec laquelle ils laissent engager en leur nom, des opérations qui en plus d’être clairement racistes, colonialistes, illégale, et criminelles, montrent bien qu’ils n’ont que faire de l’offense et de l’insupportable cruauté que constitue forcément pour nous qui avons bien sûr des attaches affectives et familiales avec ce continent, le spectacle de ces bombardements. Car, ceux-ci sèment alors la mort par milliers d’hommes, y compris de parents à nous, et la désolation, avec la volonté d’infliger à ces gens qui ne demandent qu’à vivre librement, des traitres à leur nation, pour pouvoir exploiter celle-ci.

En réalité, un peuple digne, et toute la question est de savoir si le peuple français l’est encore, conscient de la diversité de sa constitution, et qui en admettrait et en respecterait le fait, telle que la loyauté qu’il se doit d’avoir envers nous lui en fait le commandement absolu, devrait s’interdire en toutes circonstances, de s’en prendre injustement à des pays qui ne lui ont strictement rien fait, pour la seule raison que ces pays sont peuplés de gens comme nous, et que selon une inclination raciste et colonialiste, il s’octroie le droit d’utiliser la guerre, pour soumettre ces peuples afin de les exploiter.

Devrions-nous avoir à rappeler au peuple français, l’interdiction morale absolue qui est désormais la sienne, compte tenu de sa diversité raciale et confessionnelle, de continuer à mener des guerres racistes et colonialistes d’une autre époque, comme en son nom, ses chefs s’y emploient avec tant de délectation...?

Il est clair que quelle que soit la couleur des différents gouvernements, les dirigeants de ce pays qui exercent en principe selon la volonté du peuple, se moquent éperdument d’avoir quelque considération de cette nature, et ils ont la stupidité d’espérer que du haut de leur montage de mépris pour nous, qu’ils démontrent par ces comportement, ils parviendront malgré tout à faire fonctionner le pays comme un seul homme, afin de faire face efficacement aux redoutables épreuves qui sont aujourd’hui les siennes...

Quant à nous citoyens originaires d’Afrique ou des Antilles, sommes nous traitres à nos ancêtres et à la terre de nos ancêtres sur laquelle vivent encore nos frères ?

Si nous demeurons sans lutter avec toute notre énergie contre ces guerres criminelles et racistes, oui...! Mais ce n’est pas à ceux comme le capitaine Ebanga, compte tenu de leur engagement, et de la nécessité de garder accessible à d’autres, cette voie récemment ouverte, de mener cette lutte.

Que devons-nous faire alors ?

Certainement pas renoncer à notre citoyenneté pour nous retrouver, en étant totalement marginalisés, insignifiants et inefficaces, ni trahir notre patrie, puisque c’est la terre qui nous nourrit, mais tout au contraire lutter avec acharnement, pour arracher de celles-ci, les mains malfaisantes qui se sont emparées des rênes du pouvoir. Notre lutte est de tout faire pour chasser une bonne fois ces gens, et empêcher ainsi la poursuite de ces guerres contre des innocents, qu’ils poursuivent en notre nom.

Ainsi, si nous nous y étions pris à temps, il aurait été possible et beaucoup plus facile, de protéger la Côte d’Ivoire ou la Libye, depuis Paris, plutôt que depuis Abidjan ou Tripoli, en infléchissant par les moyens institutionnels dont nous disposons, la politique étrangère de ce pays, pour éviter ainsi qu’il ne s’en aille bombarder ces contrées. C’est donc ici que nous devons mener sans complexe, c’est-à-dire en citoyens responsables, et en compagnie de tous les autres citoyens progressistes du pays, et ceci bien sûr au bénéfice de nous tous, la lutte pour un pouvoir de justice, de paix, et de progrès...


Paris, le 10 septembre 2012
Richard Pulvar


jeudi 6 septembre 2012

TRAHISON AU SOMMET DE LA NATION ! CEUX DEVENUS NOS DIRIGEANTS PAR UNE MANIGANCE DE CELLES-CI, FONT DE NOUS LES MERCENAIRES DE NATIONS CRIMINELLES




Ce que dit ce titre, c’est-à-dire la trahison de celle-ci par ses propres dirigeants, est une des plus cruelles et des plus accablantes épreuves auxquelles, par les méandres de son histoire, une nation peut se trouver confrontée. Et celle-ci est d’autant plus redoutable qu’elle peut prendre l’aspect d’un mal insidieux, tel qu’une sournoise tumeur dont l’action demeure longtemps insoupçonnée, mais qui ronge des années durant et d’une façon irrémédiable l’institution républicaine, pour en faire par un dévoiement cynique de sa vocation initiale, un instrument de domination.

Partant de là, il est nécessaire que ces choses détestables qu’il serait plus aisé de taire, soient dites, non seulement parce qu’elles sont vraies, ce qui suffit déjà à leur dénonciation, mais surtout parce qu’une mise en alerte est bien sûr indispensable pour que nous puissions prendre avant des dommages dramatiques et irréparables, les dispositions nous permettant de conjurer ce mal. Car il s’agit en celui-ci, d’une “conspiration” contre nos libertés et nos choix, pour nous contraindre à accepter sans contestation, selon une philosophie inhumaine, des dispositions et des actes qui constituent autant d’injures aux options les plus élémentaires et les plus spontanées qui sont les nôtres, celles qui font précisément de nous des “ humains ”, afin du bien, de la justice, de l’équité, de l’honnêteté, de la fraternité, et de la paix.

Par delà les apparences et leurs revendications publiques d’appartenance opposées, soutenues par des affiches de ce qui devrait être leurs convictions intimes, mais qui ne sont en fait que des artifices de bonimenteurs soigneusement préparés, pour feindre de répondre aux attentes exprimées du peuple, ces hommes qui ont assumé ou qui assument encore, les plus hautes fonctions politiques de notre pays, participent en réalité d’une même mise en scène.

Ainsi, la tromperie est-elle l’instrument qu’ils ont choisi de mettre au service d’un projet funeste, celui totalement fou mais heureusement pour nous, voué à l’échec, de la volonté déterminée de domination d’un clan, sur tout le reste de notre humanité.

Par une manœuvre d’un machiavélisme jusqu’ici inédit, dont il faut reconnaitre la très grande habileté, et qui va totalement corrompre les procédures démocratiques par lesquelles nous tentons normalement de faire valoir dans la sérénité, une volonté majoritaire, ils sont parvenus à investir conjointement, et jusqu’à en prendre même le contrôle, les deux partis gouvernementaux. Or, ceux-ci étant supposés opposés, et censés répondre spécifiquement selon des options différentes, à une diversité d’aspirations représentant logiquement notre diversité sociale, ils ne sauraient être sainement les lieux d’expression des célébrants d’une seule et même chapelle.

Par cette manœuvre, et tout en sauvant les apparences d’un choix démocratique, ils se sont assurés pour que quel que soit le résultat des urnes, ce soit eux qui soient au pouvoir, pour mener avec des habillages différent, la même politique d’asservissement.

Cependant, la collusion de ces hommes se vérifie chaque année, au cours d’un repas organisé par un lobby dont l’objectif déclaré, est d’orienter la politique de notre pays, serait-ce à son détriment, au seul bénéfice d’une puissance étrangère à laquelle ils se sentent volontiers davantage appartenir.

La gravité de la situation est telle qu’aujourd’hui, il est plus que temps d’avoir enfin le courage de le constater, d’en admettre la terrible réalité et surtout de dénoncer et de combattre celle-ci sans répit. Car, par l’intermédiaire de “collaborateurs” nationaux, uniquement voués à satisfaire leurs ambitions personnelles, et dont elles ont favorisé la promotion par leur réseau d’influence, leur puissance financière et la manipulation médiatique, tout en profitant de nos faiblesses structurelles, des puissances étrangères et qui nous sont finalement hostiles, se sont bel et bien emparées des rennes de notre nation.

L’impasse géopolitique dans laquelle se trouvent ces nations malfaisantes, du au fait que par leur nature même, elles ne sont vouées qu’à la prédation, et qu’elles ont alors fatalement cristallisé contre elles les rancœurs des peuples du monde entier, les condamne à se fabriquer par tous les moyens comme “alliés”, des gouvernements qui se moquent éperdument de respecter les aspirations de paix, de justice et de fraternité, exprimées par leur peuples, et c’est malheureusement à cette lamentable catégorie, que désormais nous appartenons.

C’est à cette situation que nous devons déjà l’essentiel des désordres économiques qui nous ruinent, mais c’est surtout quant à l’avenir, parce que ces puissances hostiles ne nous destinent à rien d’autre que de nous charger de mener pour leur compte, et en en assumant les dommages, des guerres criminelles, que nous devons nous montrer vigilants et intraitables.

Cette prise de pouvoir sur nous de ces nations mal intentionnées, s’est donc faite par une véritable contamination par leurs agents, de nos partis gouvernementaux, et il est clair que compte tenus de la “disposition” psychique des militants et des sympathisants de ces partis, qui témoigne d’une dramatique “difficulté existentielle” qui frappe chacun de nous dans notre société dissolue, il n’aura pas été difficile pour ces manipulateurs, profitant de cette faiblesse, de se faire sacrer “rois” dans chacune des deux formations.

Ils ont alors procédé pour cela, avec une adresse qui prouve si besoin en était, qu’il n’y avait absolument rien de spontané dans cette opération, à une redoutable et quasi-imparable manipulation psychologique, celle qui aura consisté à “infantiliser” des citoyens par centaines de milliers, c’est-à-dire à les priver durablement d’une capacité autonome de jugement.

En effet, les conditions difficiles de nos existences depuis quelques années, dont ces conspirateurs sont d’ailleurs en grande partie responsables, mais dont nous manquons souvent de constater qu’elles ne sont pas tant physiques que psychiques, car pour la plupart d’entre nous, nous vivons encore dans des conditions qu’envieraient les trois quarts de notre humanité, ont fait peser sur nous durant toutes ces années une véritable “terreur”, celle de “l’exclusion”.

Dans ces conditions, la “précarité” ne se traduit pas simplement par le risque de perdre son emploi ou de perdre son logement, mais elle se traduit également par la peur de se trouver exclu d’une communauté d’opinion, qui ferait de vous un marginal, condition difficile que ne peuvent assumer que les “résistants”, ou les déçus de la société qui par bravade, veulent faire un bras d’honneur à celle-ci. Partant de là, “penser comme tout le monde”, c’est-à-dire selon la propagande de médias tenus par les conspirateurs, constitue une garantie “d’appartenance” qui de plus, chez des individus fragilisés et remplis de doute quant à eux-mêmes, semble les confirmer à leurs yeux, dans une normalité.

Un autre aspect de l’abus de faiblesse qui a permis aux conspirateurs de prendre un ascendant moral définitif sur ceux-là mêmes qu’ils ont par le fait asservis à leurs desseins, c’est que la précarité “affective” qui constitue la pire des plaies de notre société dissolue où “on n’aime plus”, a conduit bien des citoyens à établir une véritable relation affective de substitution, les spécialistes parlent alors de “transfert”, entre eux et le parti dont ils partagent les options proclamées, et les membres éminents de ce parti. Ces derniers sont alors devenus à leurs yeux en satisfaisant ainsi leurs illusions, des “proches”, forcément aimables comme tels, et de plus voulus et prétendus infaillibles et incontestables, dans leur fonction.

C’est là que de façon surprenante, se trouve la clef du problème, c’est à dire de ce qui, renforcé par une manipulation médiatique dont on comprend dès lors d’où vient sa redoutable efficacité, a permis aux conspirateurs de s’emparer sans coup férir, des rennes du pouvoir dans notre république.

Car autrement, n’importe quel esprit indépendant et tout simplement intellectuellement honnête, qui demeure donc insensible à la propagande, et qui ne se trouvant pas en mal “d’aimer” un admirable bienfaiteur, ne tente pas de se l’inventer dans la personne d’un quelconque homme public vanté par les médias, est en mesure sur la seule considération objective des faits, de constater la faillite totale et corrélativement la malfaisance inadmissible des deux partis gouvernementaux qui par alternance, se sont partagé le pouvoir dans ce pays depuis une trentaine d’années. Aucune malédiction n’étant tombée du ciel, et n’ayant pas eu davantage à subir sur notre sol les dégâts d’une guerre dévastatrice, ce sont donc bien ces partis et rien d’autre, tels qu’ils se trouvent totalement “noyautés” à cette fin, c’est à dire rendus incapables des initiatives nous permettant de faire face à la nécessité des temps nouveaux, qui sont responsables de notre descente aux enfers...

Comment un citoyen digne de ce nom, honnête homme, patriote, désirant le meilleur pour son pays, et soucieux de ce qu’il laissera aux générations futures, peut-il ne pas être plein de dégoût pour ces partis, et surtout pour ceux qui les dirigent ?

Est-il nécessaire de rappeler ici dans toute sa cruauté, la réalité de notre situation ?
Or, pire encore que toutes ces douleurs, dont certains pourraient considérer qu’il ne s’agit en celles-ci, que du poids de la croix que nous sommes censés selon eux, porter en ce bas monde, est cette ambiance délétère, ce climat de haine et de défiance entre citoyens, cette perte de confiance en l’avenir, et le renoncement à formuler de saines exigences de justice et de progrès quant à l’action gouvernementale, qui sont la conséquence du travail de division auquel les conspirateurs se sont employés. Ceci, pour s’assurer qu’à défaut d’une adhésion à leur personne, ce qu’ils savaient bien peu probable, ce soit par la détestation des autres que se trouverait établie leur clientèle, et c’est ainsi que les médias sur lesquels ils ont la haute main, se sont arrangés pour rendre ces autres publiquement indésirables.

Or, il doit être bien clair pour nous tous, que si les difficultés objectives constituent déjà pour nous une épreuve redoutable, l’état de division dans lequel nous devrions les affronter, ne nous laisserait aucune chance, car l’âme de toute une nation ne saurait lui faire défaut, à l’heure de mener ses combats...

Mais les militants et les sympathisants ont pour leur parti et pour ceux qui le dirigent, la même indulgence affective que pour un proche, dont on veut oublier les horribles défauts, serait-il devenu le pire des criminels, pour ne retenir que sa qualité, c’est-à-dire celle d’être précisément un proche, lorsqu’il s’agit de se rendre au parloir pour lui apporter des oranges, à Fresnes ou à la Santé.

Ainsi même dans toute leur insanité, ces dirigeants fauteurs de malheur trouvent-ils constamment grâce aux yeux de leurs inconditionnels au sein de leurs partis, de ces idolâtres qui les soutiennent alors avec des “bravo” et des “hourrah”, comme d’autres supportent leur équipe de foot, c’est-à-dire même lorsque celle-ci vient d’essuyer une cuisante défaite.

S’identifier charnellement à son parti et à ses dirigeants, jusqu’à en perdre le sens des réalités, voici l’infantilisme dramatique dans lequel ont sombré tous ceux qui se trouvent confusément en quête de “ Papa ”, et qui, malgré la malfaisance avérée de ceux-ci, continuent d’applaudir en faisant la preuve qu’ils ont définitivement perdu tout sens critique, les représentants de ces deux partis de faussaires, d’incapables, de tricheurs et de traitres, qui sont responsables de la politique de ce pays, et qui pour notre malheur, président à sa destinée.

Car, ce qu’il y a de plus terrifiant dans cette affaire, c’est qu’il apparait de plus en plus clairement que l’affaiblissement désespérant de notre nation auquel ils se sont employés, n’était pas dû seulement à la totale incapacité de ceux qui se sont retrouvés à la direction de ces partis, et qui ont ensuite été proposés pour diriger la nation elle-même, mais que cette opération par laquelle ce sont ces polichinelles qui ont été promus dans leur partis aux postes de responsabilités, s’inscrivait bien dans un plan machiavélique consistant à porter atteinte à notre nation, afin de l’asservir.

Il suffit pour s’en convaincre de constater de quelle façon ces gens nous ont rendus esclaves d’institutions financières, en justifiant de nos échecs économiques par une prétendue situation internationale, dont nous comprenons bien, à l’heure même où à l’autre bout de la planète, des nations en pleine santé parce qu’elles ne sont pas parasitées par un lobby malfaisant, affichent des taux de croissance à deux chiffres, qu’il s’agit d’une faillite organisée dans tout un groupe de pays auquel le nôtre appartient, afin pour les conspirateurs, de s’en rendre maitres.

Ceci, d’autant qu’ailleurs, des dirigeant inspirés et courageux ont su parfaitement libérer leur peuples de cette prétention de domination s’exerçant par la puissance financière, en faisant tout simplement et avec succès, “défaut” sur les dettes écrasantes qui les étouffaient, en refusant de faire de leurs peuples des esclaves. Et il est remarquable que ceux qui par la manœuvre, sont parvenus à la direction de notre nation, ne s’emploient tout au contraire quant à eux, qu’à nous engager à plus d’efforts et plus de sacrifices, pour la gloire et le profit des institutions financières qui pour la plupart d’entre elles, sont la propriété du “clan” qui les commandite...

Maintenant, s’il n’en était que de cette trahison de nos intérêts économiques, et malgré l’inconfort et l’injustice que tout cela constitue pour nous, nous pourrions espérer que par une rénovation du débat public, nous permettant de mettre hors d’état de nuire électoralement ces malfaisants, nous pourrions envisager une sortie du tourment...

Mais c’est là que le “complot” se révèle dans toute son ignominie. Car, pour s’éviter d’avoir à affronter tôt ou tard et dans des conditions qui leur seraient fatales, la vindicte populaire, risque que les circonstances font s’accroitre jour après jour, et d’autre part, pour satisfaire l’entreprise de domination de nations étrangères avec lesquelles ils ont des affinités, celles-là mêmes qui par l’intermédiaire d’un lobby malfaisant, se sont assurées de leur prise du pouvoir, c’est en nous destinant à la guerre, en faisant de nous les supplétifs de première ligne des dispositifs guerriers de ces nations prédatrices, que ces “agents” de l’ennemi entendent nous assujettir totalement.

Et il faut voir l’aplomb dont ces commis de l’enfer tout aux service de leur maitres, se montrent capables, pour nous vendre la raison d’une nation qui depuis sa fondation sur le génocide de toute une race, et la mise en esclavage d’une autre, n’est quasiment pas demeurée plus d’une seule année de toute son histoire, sans agresser des peuples aux quatre coins de la Terre, et de cette autre nation malpropre, qui tout au long de ses soixante années d’existence, n’a fait que semer la guerre et la désolation dans une région où elle a imposé sa présence, par l’incarcération de tout un peuple après l’avoir dépossédé de sa terre.

C’est donc en prétendant la raison de ces nations prédatrices, racistes et bellicistes, véritables injures à la conscience humaine, dont les services ont permis leur accession au pouvoir chez nous, avec en échange à charge pour eux de concourir à notre soumission, que ces agents de l’ennemi veulent nous entrainer dans une guerre, via la Syrie, contre L’Iran, cette nation qui pourtant depuis plus d’un siècle, n’a pas vu un seul de ses soldats, pas un seul, hors de ses frontières. Les voir ainsi proclamer dangereuse, cette nation que quant à eux ils n’ont de cesse de menacer depuis des années, montre la malhonnêteté sans limite avec laquelle ces gens conduisent pour notre malheur, et sous le contrôle de leurs maitres étrangers, la politique de notre nation.
Mais nous ne nous laisserons par faire !

Nous ne seront pas les esclaves de ceux qui se prétendent d’une essence supérieure au reste des mortels. Et nous n’accepterons pas davantage, qu’en prenant en plus le risque considérable d’avoir à subir une violente riposte de la part des puissances qui entendent, en justice et en conscience, s’opposer à ces guerres criminelles, et celui donc de voir par cela, la planète entière sombrer dans un conflit gigantesque qui constituerait une injure lancée à la face du ciel, qu’après que ce furent nos intérêts, nos soldats et peut-être même nos existences, soient sacrifiés, pour servir les intérêts de peuples indignes, par la décision de traitres à notre nation...

Ainsi, devons-nous nous tenir prêts, pour bien faire savoir à ces gens, à l’occasion des cortèges prévus pour contester cette politique, que nous n’entendons pas les voir continuer à gâcher nos existences, à nous mettre tous en grand péril, à nous ruiner définitivement, et sacrifier l’avenir de nos enfants, et que nous n’accepterons surtout pas, d’être rendus complices de leurs crimes…
Barrons la route à ces bellicistes, agents de l’ennemi... !


Paris, le 6 septembre 2012
Richard Pulvar

IL EST TEMPS MAINTENANT...


Photo : IL EST TEMPS MAINTENANT...  Puisque nous semblons, du moins souhaitons le, devoir prochainement toucher le fond, car nous ne pouvons envisager que cette descente dans les abysses puisse se prolonger encore longtemps, en confinant ainsi à notre anéantissement définitif, il est donc temps pour nous d'envisager enfin l'heure de la remontée, c'est à dire l'heure de la renaissance, qui viendra mettre heureusement fin, à cette société moribonde...  Projetons-nous vers l'avenir, en étant conscients que les fantômes qui prétendent actuellement animer la vie sociale de notre nation, mais qui n'ont su que la plonger dans une profonde léthargie, disparaîtrons quand reviendra enfin la lumière. C'est alors à nous qu'il appartient en ce sens, de ranimer le feu sacré du progrès et de l'humanisme, devant nous conduire à l'universalité, mais dont une gauche de "défroqués", nom traditionnellement donné aux prélats ayant renié leur engagement, à abandonné le ministère...  Soyons conscients du fait que ceux qui tiennent actuellement la place, alors même que manifestement, ils n'y ont absolument rien à y faire, ne sont là qu'à cause du vide de proposition créé par tous les renoncements auxquels des années durant, ils nous ont eux-mêmes incités, face à leur incapacité totale de satisfaire la moindre de nos aspirations de justice et de progrès...  Ceci pour dire que notre "créativité" est une arme qui leur sera fatale...!  Réveillons-nous et agissons, c'est-à-dire, ouvrons tout d'abord le vaste débat nécessairement préalable aux autres actions, quant à la façon dont nous autres, humains sur cette Terre, citoyens de ce monde, allons nous organiser pour le meilleur de notre existence , c'est-à-dire pour un monde de paix, de progrès et de fraternité, loin des sirènes affairistes et bellicistes...  La déesse "Isis", fut celle qui rassembla les parties dispersées de sont frère Osiris, afin d'une "renaissance" de celui-ci, après qu'il ait été assassiné par son autre frère Seth.  Elle se trouvait alors célébrée dans une enceinte sacrée, constituant précisément un lieu de "rassemblement", le "Par".  C'est afin de cette fonction de rassemblement, que fut créé le "Par-Isis", d'où l'orgueilleuse capitale tire son nom.  Il fut établi, dans des temps immémoriaux, en un lieu choisi parce qu'il s'y exerçait un "tellurisme" particulier, permettant aux hommes en quête d'un "au-delà" de leur banalité, autrement dit en quête d'excellence, de bénéficier pour cette préoccupation et en cet endroit, d'un "éveil" exceptionnel.  Ce sont des prêtres africains du "Loup", science qui permet de définir les endroits les mieux "seyants", afin de certains exercices des hommes, en fonction du tellurisme qui s'exerçait en ces endroits, qui à ces époques lointaines ont consacré le lieu du "Parisis"...  La Terre dans sa fonction "nourricière" se disait alors chez eux "Tété" ou "Tétia".  Parce qu'elle constituait la faveur de la bonne inspiration des hommes en quête de progrès, cette terre choisie pour cela et où se trouvait établit le Parisis, était alors dite "Terre de lumière", expression dont la capitale à tiré sa réputation de "ville lumière", ce qu n'a rien à voir avec l'éclairage public, et qui se disait alors, "Lu-Tétia", qui a donné son nom à la fameuse "Lutèce"...  Ainsi, le retour "atavique" massif d'Africains en cette "Terre de lumière", que certains de leurs lointains ancêtres ont consacré, n'a-t-il strictement rien d'invraisemblable...  Cependant, ce qui nous importe maintenant par dessus-tout, c'est la fonction de ce lieu consacré "nominalement", c'est-à-dire en tant que "Parisis", au "rassemblement des hommes", autrement dit à  "l'universalité", afin d'une "renaissance", celle qui sur le plan social, fait suite à une "révolution".  La "grande révolution universelle", qui nous fera enfin sortir des ténèbres d'une civilisation parvenue à bout de souffle, est appelée à se développer à Paris...  Tous ceux qui se trouvent en cet endroit savent désormais quelle est leur charge, vis à vis de notre humanité...                                             Paris, le 2 septembre 2012                                                    Richard Pulvar    P.S. "Fluctuat nec mergitur", cette fameuse devise de la ville de Paris, signifiant "il est balloté mais ne sombre pas", se trouve illustrée par une nef, dérivée de la barque d'Isis...

HALTE AU BELLICISME !




Nous sommes citoyens de ce pays, responsables de nous-mêmes et responsables de lui.

Conscients que selon une relation de réciprocité établie logiquement entre nous et lui, qui fait que nous participons à sa réalité, tout comme tels qu’en nous-mêmes, nous procédons de celle-ci, nous devons demeurer extrêmement vigilants pour que par les soubresauts d’une crise historique qui le frapperait, nous ne nous laissions transformer en monstres par son mal, comme les citoyens imprudents de l’Allemagne se laissèrent jadis transformer par le mal de celle-ci.

Assurons-nous donc de nos jugements, pour qu’en aucune façon une maladie sociale ne fasse surgir des profondeurs insondables de nos âmes, des comportements dont nous sommes a priori éloignés de soupçonner que nous en portons bien les germes, et qui constitueraient les pires injures qui soient à la conscience humaine. Et nous devons être d’autant plus en alerte quant à nous-mêmes, que la manifestation de ces démons ne prendrait pas nécessairement la forme exaltée et spectaculaire qu’elle prit autrefois en Allemagne, ce qui nous mettrait alors en danger de manquer de les identifier comme tels.

Car soyons bien conscients à cet instant, que demeurer insensible au spectacle de nations injustement dévastées, comme c’est déjà le cas pour beaucoup d’entre nous à l’esprit fragile, et qui, victimes d’une propagande éhontée, ont été convaincus que ces crimes furent justifiés par une nécessité “humanitaire”, constitue déjà mine de rien parmi d’autres, un de ces comportements de la “bête”, dont l’exploitation par des esprits malfaisants nous a par le passé, entrainé dans un cataclysme planétaire à l’infâme bilan de cinquante cinq millions de morts...!

Il est donc de notre plus haute responsabilité de citoyens, de barrer la route par tous les moyens institutionnels dont nous disposons, à des hommes qui, par le jeu d’intrigues internes à leur parti, et à la faveur d’une manipulation médiatique organisée avec le concours de puissances étrangères, sont parvenus pour notre malheur à se hisser aux plus hautes responsabilités de notre nation. Car leur totale médiocrité intellectuelle, leur pauvreté d’esprit, celles-là mêmes qui leur ont valu d’être choisis par ceux qui s’emploient à les manipuler, afin d’une facilité pour eux de cet exercice, ne leur permet absolument pas de concevoir autre chose que la brutalité guerrière imbécile, avec le massacre de milliers de gens, pour prétendre régler des différents qui de plus, ne les concernent même pas directement, mais dont leur cervelle malade les laisse croire qu’ils sont nommés par le ciel pour les traiter.

Ce qu’il y a d’extrêmement grave dans cette affaire, c’est que les puissances étrangères qui manipulent ces mabouls par l’intermédiaire d’un lobby malfaisant, n’ont comme seul objectif que de réduire notre nation au rôle de supplétif de leur dispositif guerrier, pour en faire l’élément de première ligne des agressions auxquelles elles sont par leur nature même, historiquement vouées, puisqu’elles ne peuvent survivre que par l’entretien permanent de conflit dont elles s’alimentent, en véritables vampires des nations.

Il est temps pour nous de prendre conscience de la gravité de la situation qui est la nôtre, à savoir que les hommes auxquels la puissance d’un lobby malfaisant leur a permis de s’emparer des commandes de notre nation, sont consciemment ou non, volontairement ou non, des “traitres” aux intérêts de celle-ci. Car la finalité de leur action est clairement, comme nous l’avons déjà tristement expérimenté, de l’Irak, à l’Afghanistan en passant par la Somalie, la Côte d’Ivoire, et la Libye, pays dont les interventions militaires n’ont fait que décupler les tourments dont ils étaient déjà la proie, au prix de milliers de victimes, de nous entrainer dans le cycle infernal de conflits sans issue, au bénéfice de nations qui nous sont hostiles...


Paris, le 1er septembre 2012
Richard Pulvar

samedi 1 septembre 2012

LE TRIOMPHE DES NON ALIGNES, FACE A LA MEDIOCRITE DES AGENOUILLES



Nous autres gens de France, nous ne sommes définitivement plus dans “l’événement”, le monde poursuit désormais sa marche sans nous...!

Jamais depuis des siècles de sa riche histoire, notre nation n’aura été rendue aussi insignifiante que par l’effroyable médiocrité et la totale inconséquence de ceux qui, profitant de notre désarroi, sont parvenus pour notre plus grand malheur, à se hisser à ses commandes.

La réunion demandée par la France qui en ce mois d’aout, assurait la présidence du conseil de sécurité des Nations Unies, n’a rassemblé que deux des cinq membres permanents de ce conseil, la France, et la Grande Bretagne, et quant aux membres non permanents, plus de la moitié d’entre eux se sont privés de se déplacer pour venir écouter le représentant français déblatérer ses sornettes et ses diatribes anti-syriennes. Ceci, sachant très bien que ni la Russie ni la Chine ne permettront la réédition du “sale coup” de Libye où, au prétexte de protéger des populations civiles qu’ils ne se priveront d’ailleurs pas d’écraser par la suite sous un tapis de bombes, des chiens occidentaux se sont autorisés à faire la guerre à une nation qui ne leur avait strictement rien fait, d’assassiner son chef et de renverser le régime, au mépris le plus total de la conscience et des lois internationales, pour pouvoir carrément faire main basse sur ses ressources pétrolières.

Le “braquage” d’un état possédant, par une bande d’états malfaiteurs rassemblés sous le sigle Nato, et parmi lesquels, honte sur nous, se trouvait le nôtre, voici ce à quoi nous avons assisté. De plus, par l’expression de nos représentants, ce gangstérisme international orchestré par les puissances d’argent et un lobby malfaisant, s’est fait en notre nom.

Aveuglés par tout le racisme dans lequel ils tiennent le reste de notre humanité, ces faussaires se sont persuadés qu’ils étaient alors parvenus à mystifier les esprits qu’ils pensent faibles, de ceux des pays dits “tiers”, par toute la litanie de formules toutes faites que répètent comme des jacquots les médias aux ordres qui leur servent de porte voix, pour nous prétendre leur goût de la démocratie, de la liberté, de la justice, de l’amitié entre les peuples, et leur engagement déterminé à lutter jusqu’au sacrifice, pour le bien-être de notre humanité. Et tout cela, pour se justifier ensuite d’avoir dévasté un pays qui jouissait du plus haut niveau de vie de toute l’Afrique, et qui malgré tout ce qu’on peut en dire, durant les quarante deux années qu’il vécut sous l’autorité de son chef, ne connu que la paix.

Il faudrait croire de ce que nous en disent ces loups déguisés en grand-mères que, selon la façon dont ils prétendent l’avoir établie en Irak, en Côte d’Ivoire, et en Afghanistan, dans sa positivité, la démocratie se mesurerait en montagnes de cadavres...

En réalité, pas même davantage les Pygmées ou les Papous que d’autres, personne à l’horizon à part les peuples médusés d’Europe occidentale et d’Amérique du nord, ne fut dupe de tout ce bobard, et la réprobation fut telle chez les peuples du sud, qu’elle conduira la présidente de la république d’Argentine, madame Christina Kirchner à déclarer :

“ Quand je vois la façon dont les européens ont traité cette affaire, je suis fière d’être sud américaine ”.

C’est ce discrédit semble-t-il durable des “atlantistes”, dans le jugement que leur porte de nombreuses nations, qui leur vaut de recevoir en ce moment une gifle magistrale...

En effet, après tant d’années de rage et d’efforts incessants et obsédés, pour tenter de discréditer la république d’Iran et son régime, par la désinformation et la propagande, et pour tenter de l’isoler par toutes espèces de manœuvres et de coups tordus, allant jusqu’aux menaces et à l’intimidation, voici que l’Iran des mollahs, vient de réussir un coup de maitre spectaculaire, en organisant avec succès chez lui, la conférence, la seizième du genre, du Mouvement des pays Non Alignés, le fameux MNA.
Ainsi, ce pays que prétendaient vouer aux gémonies quelques savates occidentales, parmi lesquelles celles qui pour notre malheur, ont dirigé ou dirigent encore notre pays, étant en cela fidèles à leur “aplatventrisme” face au lobby américano-sioniste, réussi-t-il l’exploit de rassembler sur son sol, plus de 120 nations de ce monde dont rien de moins que l’Inde et son milliard d’habitants, lesquelles pour plus d’une cinquantaine d’entre elles, se trouvent représentées directement par leurs chefs, avec en prime la présence comme invitée, de la Russie avec Wladimir Poutine en personne.

S’ajoute à cela, les présences bien surprenantes dans ces circonstances, du secrétaire général des Nations-Unies, des représentants de la ligue arabe et de ceux de l’Union Africaine, que les atlantistes se sont efforcés de dissuader de s’y rendre, mais sans succès.

Dans ces conditions, il est clair que compte tenu de sa formidable représentation, cette importante manifestation se développe en nous marginalisant quant à nous, totalement, et que la discrétion des médias occidentaux à ce sujet, mesure la violence de la gifle reçue par les bellicistes américano-sionistes. Car ceux-ci devront revoir leurs plans d’une attaque de l’Iran qui, dans ces conditions, serait l’objet d’une réprobation universelle, voire même d’une riposte, de la part de tous ceux qui refuseront de s’agenouiller devant leur impérialisme.

Dans la légende d’Œdipe, le sphinx qui barrait la route aux voyageurs, les soumettait à l’épreuve d’une énigme à laquelle ils devaient répondre, en se reconnaissant eux-mêmes à travers celle-ci, c’est-à-dire des humains, dans leur soumission aux obligations du temps. Celui-ci faisait en effet de l’homme, un animal à quatre pattes le matin, à deux pattes le midi, et à trois pattes le soir, autrement dit par son cours, un enfant, puis un adulte, puis un vieillard. Ceux qui ne savaient y répondre, le sphinx les dévorait...

Le message de cette tradition consistait finalement à dire, malheur aux hommes qui ne se savent pas soumis aux obligations du temps, autrement dit, malheur à ceux qui ne savent pas “prévoir”, car ils seront défaits pour ne pas avoir su satisfaire aux évolutions imposées par ce temps, ils seront dévorés par lui...

C’est très exactement ce qui nous arrive, malheureux de nous dans cette France d’aujourd’hui où toutes les douleurs sociales qui nous torturent, ne sont que les crocs du sphinx s’enfonçant dans nos chairs, à cause de nos “incohérences”, de notre négligence, de notre manquement de satisfaire à ses obligations, en manquant d’imaginer la tendance logique de l’évolution des choses de notre monde, telle que la nécessité d’établir désormais des relations civilisées avec les pays du sud. Et ceci, parce que depuis de nombreuses années déjà, toutes ces hordes de brêles que nous avons eu la négligence de laisser s’emparer du pouvoir, sans jamais exiger qu’elles fassent montre le moins du monde d’une capacité imaginative, et qui restant sans prospective, accrochés à leur certitudes et leurs obsessions, se sont même employées par la régression sociale, à tenter de remonter le cours du temps, n’ont jamais été en mesure de mettre nos institutions à jour, autrement dit de nous mettre en capacité selon le vent de l’histoire qui nous impose ses évolutions.

De cette imprévoyance irresponsable, qui nous fait voir le monde poursuivre la route du progrès en nous abandonnant sur le bas coté de celle-ci, en compagnie de tristes politicards néanderthaliens lâchés par le coutant de l’évolution, pour lesquels la brutalité guerrière imbécile constitue la clé du règlement des problèmes, nous devons maintenant comprendre qu’ils est temps pour nous de nous débarrasser de tous ces énarques en les mettant au bûcher, et d’astiquer pour y voir enfin clair, nos boules de cristal…


Paris, le 31 aout 2012
Richard Pulvar