samedi 20 juillet 2013

LE MONDE EST EN MOUVEMENT, SAUF LE PETIT VILLAGE GAULOIS...!



Qu'ils sont loin, ceux des jacqueries, ceux de la fronde, ceux de 1789, de 1830, et de 1848, ceux de la commune de Paris, et même ceux de 1936 et de 1968...!

Il est manifeste que quelque chose de "l'âme" de la nation a disparu, et particulièrement, le sentiment de n'en faire qu'une, avec les obligations se chacun envers elle.

La conscription avait créé le devoir sacré de chacun de se battre jusqu'à devoir en mourir pour elle, mais les guerres passées, elle ne fut remplacée par rien d'autre, rien qui ne soit au dessus des intérêts égoïstes d'une collection d'individualistes, qui se singent encore en le fait d'une nation, mais dont le désintérêt total pour celle-ci est clairement manifesté par la paire de brêles, honteuses et indicibles, dont ils ont fait coup après coup, les premiers d'entre eux...

Jusqu'à aujourd'hui, il se trouve des partisans de l'un et l'autre de ces médiocres, chez ceux qui n'ont pour toute doctrine politique qu'un désir malsain et obsédé, c'est de satisfaire leur sectarisme morbide, en se signifiant ainsi clairement, jusqu'au bout, et à tout propos, systématiquement contre les autres, contre ceux-là mêmes qui sont pourtant censés demeurer malgré tout, par delà leurs différences d'opinions, leur "compatriotes".

Face à leur délectation sectaire par laquelle ils se proclament symétriquement et à loisirs, plus beaux, plus intelligents, et plus inspirés que les autres, les idées de patrie et de nation ont sombré, et les puissants dans leur quête de domination ne s'y sont pas trompés, eux qui avaient bien compris qu'il ne restait plus qu'un rempart pour s'opposer à leur projet de domination universelle, c'était l'ensemble de solidarité que constituait "la nation"...

Il se sont alors employés à la détruire, en favorisant tour à tour l'accession au somment de l'état, de deux marionnettes à leur service bien sûr, mais semblant malicieusement n'être vouées qu'à la satisfaction exclusive de leur clan, en offrant chacune pour le sien, une occasion de profondément offenser l'autre, et la nature humaine étant ce qu'elle est, tout cela à parfaitement fonctionné...

Bien sûr, les uns et les autres continuerons de penser qu'il s'en sortiront les uns sans les autres, et même, les uns contre les autres, et demeurent ainsi fidèles jusqu'au bout, à ceux qui leur prêchent la haine des autres. Mais, il n'y a strictement rien dans la logique universelle des choses qui pourra venir donner raison à ces égarés...

Manquer de s'obliger à se solidariser afin de la meilleure destinée, c'est se préparer au pire de celle-ci, et la mémoire des hommes ne peut citer en nulle part, le cas d'un peuple ayant sombré dans la division, et qui eut malgré cela la chance de s'en sortir...

Il est temps de le comprendre, de faire enfin revivre le sentiment "d'intérêt supérieur de la nation", par delà tous les intérêts particuliers, pour faire taire les divisions, en ne se trompant surtout pas d'ennemi, car celui-ci n'est pas simplement à nos portes, il a déjà investi le sommet de la nation...


Paris, le 13 juillet 2013
Richard Pulvar

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