dimanche 29 janvier 2012

LA SECRETE GESTATION PARISIENNE DE L’UNIVERSALITE




Pour l’instant il ne s’y passe rien, alors que se manifestent bruyamment partout ailleurs des mouvements d’indignés, et compte tenu des difficultés sociales redoutables auxquels nous avons à faire face, on peut dire qu’en cette ville de Paris, il ne s’y passe “anormalement” rien. Il nous faut donc conclure que c’est parce que “l’événement” s’y trouve en secrète gestation. Car en fait, la grande révolution “universaliste”, doit normalement prendre naissance à Paris, puisque telle est la vocation nominale du “Par-Isis”.

Cette irruption d’une considération “ésotérique”, concernant des questions de politique qui, par nécessité même, reposent sur des raisonnements relevant de la plus grande rationalité, et concernant qui plus est, notre république laïque, ne pourra manquer de surprendre certains, et de faire perdre à leur yeux de sa crédibilité au propos. Cependant, on surprendrait beaucoup de nos concitoyens, dans leur refus légitime de ne pas voir la gestion de la “chose publique”, qui comme telle, doit être dégagée de toutes considérations religieuses, athées, ou même, anticléricales, totalement polluée par celles-ci, en leur disant à quel point ces considérations se trouvent cependant, par une gestion secrète de toutes nos institutions civiles, que font des groupes à l’identité obscure, totalement au centre et malgré nous, de notre quotidien.

En réalité, c’est une douce illusion républicaine et démocratique, que de nous croire les seuls maîtres à bord de notre beau navire national. Car, s’il est évident que de nombreuses contingences “physiques”, naturelles, s’imposent à nous, par delà nos choix, moins évidentes, mais toutes aussi effectives, sont les contingences “métaphysiques”, souvent insoupçonnées, qui s’imposent à nous par le fait que si nous demeurons en principe responsables devant les autres, de nos actes, que nous avons devoir de maitriser, il est clair que nous ne pouvons avoir aucune maîtrise, quant à la constitution en nous, des “intentions” qui président à ces actes.

Il est facile de comprendre que c’est par ces intentions, telles qu’elles nous obligent, que, in fine, s’opère la véritable maitrise de nos existences, de sorte que comprendre par quoi, de quelle façon, et à quelle fin, nous nous trouvions déterminés, constituait une préoccupation quotidienne des peuples de la lointaine antiquité. Nous ne comprendrons d’ailleurs rien, sauf à les prétendre, comme le font facilement beaucoup de nos contemporains ignorants des choses, d’être d’une grande naïveté, à leur constante préoccupation astrologique, et aux constructions monumentales, titanesques parfois, qu’ils ont alors consacrées pour cette discipline, si nous manquons de comprendre que pour eux, connaitre les voies de la destinée, et leur finalité, telle que celles-ci la déterminaient, était fort logiquement la toute première des démarches à faire, avant d’entreprendre quoi que ce soit, pour ne par risquer l’échec.

Etant bien entendu que ce par quoi se trouve constituée, tant l’intention de chacun, que la détermination de tout un groupe, n’émerge pas du néant, tout ceci revient à dire qu’il existe bel et bien une disposition des choses, selon une résolution de celle-ci qui est logiquement, tout à la fois spatiale et temporelle, qui établit donc notre “vocation” à exercer, dans un lieu, et dans une période déterminés, selon un mécanisme qu’il nous reste alors à comprendre.

Il ne faut rien chercher de compliqué à tout cela, et comprendre le plus simplement du monde que nos intentions, répondent à des nécessités. Celles-ci peuvent alors être physiques, et par cela évidentes, telle que celle de nous alimenter. Mais elles peuvent être également métaphysiques, et donc sans évidence, ce qui nous laisse sans alerte quant aux contraintes métaphysiques qui sont les nôtres. Ces dernières s’imposent alors à nous, comme des besoins “affectifs”, dans le sens large de ce terme, c’est à dire dans le sens de tout ce qui procédant d’autres, est nécessaire à notre structuration psychique, aussi certainement que le besoin de manger, correspond à une nécessité de notre structuration physique...

Tout le drame de nos sociétés modernes, réside précisément dans l’ignorance totale qui est celle de la plupart des gouvernants, des “nécessités affectives” de tout fait social, alors même que l’adage dit pourtant bien que, “l’homme ne vit pas que de pain”, et seuls quelques grands “meneurs d’hommes”, qui malheureusement furent pour la plupart, des dictateurs, ont su répondre à cette nécessité.

Ces nécessités physiques ou métaphysiques, sont évidemment logiques des conditions dans lesquelles nous nous trouvons, c’est à dire de la “disposition” globale des choses qui nous entourent, parmi lesquelles bien sûr, nos semblables, qui subissent les mêmes contraintes environnementales que nous, disposition qui est donc celle du “lieu” où nous nous trouvons, et à “l’instant” où nous nous y trouvons. Et ceci, selon la double implication tout à la fois spatiale, et temporelle, du terme “disposition”, la temporelle étant “intentionnelle”, ce qui prend donc en compte la “fonctionnalité” envers nous, des choses de cet environnement.

Comprenons alors que, puisque la disposition des choses créant notre nécessité, et à laquelle répond notre intention, possède une résolution spatiale et temporelle, ceci signifie que certains éléments de cette disposition, variant avec le temps, sont “événementiels”, et tel que nous le pressentons intuitivement, il est certain que notre intention s’établit en fonction des différents événements que nous vivons, et elle ne nous semble alors ne répondre qu’à cela. Mais, ce que nous ne soupçonnons habituellement pas, c’est que certains autres éléments de cette intention, ne relèvent pas de la “circonstance” temporelle des événements, mais de la “constance” spatiale des choses, qui est celle du “lieu” dans lequel nous nous trouvons.

Ceci signifie que sans jamais en prendre conscience, parce que justement aucun événement ne signale ce fait, nous sommes bel et bien “déterminés” à exercer, en fonction du “lieu” dans lequel nous résidons, selon une vocation qui est donc une “vocation de ce lieu”, c’est à dire telle que celui-ci se trouve “nommé”.

Ce qui se trouve évoqué ici, c’est le fait d’un rapport fondamental existant entre les deux aspects, “subjectif” et “objectif”, de ce que nous appelons une “vocation”, c’est à dire celle d’un sujet qui exerce afin d’un objet, donc objectivement, et celle d’un objet qui détermine un sujet à exercer, donc subjectivement, et le “processus de nomination”, selon lequel ils se trouvent “nommés” l’un et l’autre, par nous. C’est d’ailleurs cette relation qui nous vaut l’ambivalence existante entre ces deux termes, le “nom”, c’est à dire ce par quoi nous sommes appelés, et la “vocation”, c’est à dire ce à quoi nous sommes appelés.

Cette histoire du rapport fondamental existant entre “nom” et “vocation”, et qui explique que nous sommes individuellement déterminés selon le nom que nous portons, et collectivement déterminés, selon le nom de l’endroit où nous résidons, est une question passionnante, mais dont la difficulté réside dans le fait que son explication fait intervenir des quantités d’autres notions, dont l’exposé ici nécessiterait de nombreuses pages.

Dans la difficulté qui est la mienne ici, et qui est de ne pas faire trop long pour avoir des chances d’être lu, mais de faire malgré tout suffisamment précis, pour avoir des chances d’être compris, je vais vous en dire quelques mots, en m’excusant par avance du caractère fatalement insuffisant de cette explication, mais sans en percevoir pleinement toute la logique, ceci vous permettra, je l’espère, d’entrevoir un peu ce dont il s’agit.

Attardons-nous donc quelques instants sur des considération “cosmologiques”, en rappelant tout d’abord que les anciens Grecs opposaient la notion de “Chaos”, c’est à dire le “désordre”, à celle de “Cosmos”, c’est à dire “l’Ordre”, celui selon lequel se trouvent régies les choses de notre univers. Dans cette compréhension des choses, et selon le sens que nous donnons ici à ce terme, la “cosmologie” c’est l’étude de l’ordre universel des choses, ce qui va bien plus loin que le sens habituel que lui donnent les astrophysiciens, pour lesquels il s’agit de l’étude de l’ordre des seuls objets célestes. Nous devons alors comprendre qu’il ne s’agit là que de l’aspect le plus spectaculaire du “Cosmos”, c’est à dire de cet ordre universel, qui régit non seulement les objets célestes, mais tout le reste, de l’atome jusqu’à la galaxie.

Ainsi, d’un point de vue cosmologique, le “nom”, est l’exercice d’une contradiction partielle et occasionnelle du “Mon”, terme qui désigne la tendance globale des choses de notre univers, à n’en former plus “qu’une”, selon le sens fondamental de “uni-versus”.

Le Mon, qui procède de ce que les anciens Egyptiens nommaient justement “A-mon”, avec la valeur privative du “a” préfixe, pour bien signifier qu’il ne pouvait être l’objet de son propre exercice, est donc la tendance globale des choses, autrement dit de “tout”, à se fondre dans “le Tout”, cet Amon, qui par cet exercice, leur est “futur”. Ceci, étant entendu que les choses ne peuvent tendre que vers ce qui leur est “à venir”. Il s’agit donc ici, d’un phénomène “gravitationnel” déterminant les choses au Tout, donc à leur “avenir”, et dont la manifestation la plus spectaculaire, est bien sûr la gravitation des objets célestes. Ainsi, pour connaitre, non pas “l’avenir”, comme prétendent stupidement le faire les astrologues d’aujourd’hui, mais la “tendance globale des choses”, et pouvoir vérifier ainsi qu’une action entreprise ne sera pas contrariée par celle-ci, les augures de l’antiquité observaient le “Mon” selon les “astres”, dans des observatoires qui étaient précisément dit “mon-asterium”, ou plus exactement au pluriel “mon-asterii”, terme qui à bien sûr donné en français le mot “monastère”.

Le Mon étant une manifestation du “Mana”, celui là même des gens de l’ile de Pâques, (nous développerons une prochaine fois), l’officiant du monastère était nommé le “mana-ke”, ou le “mono-ke”, avec “ke”, qui est un descriptif de l’homme dans sa “quête”.

Un de ces “mana-ke”, un perse du troisième siècle, devint célèbre en étant connu sous le nom de “Manichée”, et pour avoir énoncée une doctrine selon laquelle l’homme résultait d’un affrontement entre la lumière et les ténèbres, portant le nom de “manichéisme”.

Le terme “mono-ke” fut hellénisé en “monocheus”, puis latinisé en “monachus”, qui à donné en français le terme “moine”. Mais le nom “mana-ke” fut par l’usage, donné tant à l’officiant, qui était un “indicateur” du Mon, qu’à son registre servant lui aussi d’indicateur, et sur lequel il consignait ses observations selon un calendrier que les Arabes nommeront alors, “al manach”. C’est également par le terme “manach”, que les bretons désignent un moine.

Le “nom” quant à lui, contrariant partiellement le “Mon”, est ce par quoi une pluralité de parties se constitue en un “tout”, donc “comme Un”, de façon spécifique au sein du “Tout”, qui lui et lui seul, est véritablement “Un”. Il s’agit d’ailleurs en ce qui est Un, d’une autre signification, cohérente à la première, du terme “Amon”, dit “l’unique”, et par lequel s’exerce le Mon, exercice comme tel, de la “destinée”, le “Tout” étant la destination finale de “tout”.

C’est donc selon un exercice désigné “nom”, qu’un “tout” quelconque, autrement dit, un “entier”, se trouve constitué. Ceci, par un ensemble de parties qu’en ce sens il “comporte”, et selon la disposition desquelles s’établit alors son “comportement”. Ceci, étant entendu que la capacité à exercer d’un individu par exemple, constitué comme étant “un”, est évidemment logique de la façon dont il se trouve constitué, c’est à dire selon la diversité et la complexité de ses parties, par laquelle se trouvent établis ses caractères précisément dits, “nominaux”. C’est en ce sens que sa réponse à une sollicitation quelconque, est dite “comportementale”.

Ainsi sommes-nous tous pareillement sollicités selon le Mon, exercice de la destinée, mais c’est par la diversité des réponses à cette sollicitation, chacun selon la façon dont il se trouve constitué, que s’établit la diversité des comportements individuels. C’est bien sûr en rapport à cette réponse, que se trouve établie la “vocation” de chacun, puisqu’un individu ne peut être logiquement “voué”, qu’à ce dont il est capable. Ceci revient à dire qu’il existe une stricte correspondance entre la vocation d’un tout, et sa capacité à l’accomplir, selon la façon dont il se trouve constitué par son nom, d’où la corrélation existante entre vocation, et nom.

Il nous reste alors à comprendre quel est le rapport entre le nom que nous donnons aux choses selon le processus de “nomination”, et le nom, processus de constitution de ces choses.
Là encore, il faudrait des pages, mais disons pour faire court, que la façon dont nous désignons les choses, est logique de la façon dont nous en percevons, consciemment où non, des caractères logiques de leur constitution, selon la pluralité de nos sens, et de la façon où, partant de ces informations, nous les concevons en entités, selon la singularité de notre sens. Ce sont les éléments principaux de la chose ainsi conçue, que nous exprimons selon une logique du langage qui là également, nécessiterait des pages pour être exposée, mais sur laquelle nous feront par nécessité l’impasse, non sans avoir dit cependant, que dans ses axes principaux, il existe une, et une seule structure logique universelle du langage, qu’il s’agisse alors du langage articulé des humains, ou du langage que constitue les “entretiens” s’opérant entre les différentes parties de notre univers, qui s’échangent entre elles, et selon lesquels se développent les différentes manifestations physiques en celui-ci.

Or, il se trouve que pareillement, c’est selon un même logique universelle que s’opère la constitution physique d’entités, et la constitution psychique, autrement dit métaphysique de celles-ci, telle que nous les concevons. Ceci signifie clairement que c’est la même logique qui préside à la constitution formelle et concrète d’une réalité physique, comme étant “une”, que celle qui préside à la façon dont nous la concevons par notre psychisme, puisque là aussi nous la faisons “une”, et c’est pour cette raison même, qu’il y a identité entre ces deux procédures.

Dès lors, puisque nous désignons les choses telles que nous les concevons, et que nous les concevons telles qu’elles se trouvent constituées, le nom que nous donnons aux choses, étant descriptif de leur constitution, établit en ce sens leur capacité comportementale, et par là, leur “vocation”.

Ainsi en est-il du nom qui fut donné à la ville de Paris, et selon lequel se trouve établie sa vocation universaliste, puisqu’il s’agit du “Par-Isis”, c’est à dire de “l’enceinte sacrée”, dans laquelle doit s’opérer la gestation de la fonction “isiaque”, de la “Mère” universelle, Isis, celle dont l’église catholique va faire “Marie”.

Il s’agit en cette fonction, du rassemblement des parties dispersées d’un tout, afin d’une “renaissance” osirienne, de ce tout. Ceci, selon la tradition égyptienne qui nous dit qu’Isis s’est employée à rassembler les parties dispersées de son frère “Osiris”, assassiné puis découpé en morceaux ensuite dispersés, par son autre frère “Seth”, afin de lui redonner vie.

Notre humanité s’est réalisée dans la disparité actuelle de ses parties, c’est à dire selon sa déclinaison en une pluralité de races, par l’exercice d’un “sectarisme”, dont le principe se trouve signifié dans la tradition par Seth. Ceci, à partir de l’espèce unique “homo”, qui est une espèce “d’hominidés” s’étant constituée par hybridations successives à partir d’une pluralité d’espèces “d’hominiens”, et afin que par cette “polarisation raciale”, elle puisse procéder à l’acquisition de données nécessaires à son évolution, selon un des pôles, et procéder parallèlement à la rétrocession de données périmées, selon l’autre pôle. Ces deux fonctions, relevant de deux déterminations opposées, ne pouvaient être effectuées par une seule et même catégorie d’hommes.

Pour ceux qui veulent en savoir plus à ce sujet, je les renvoie à un développement publié ici même et intitulé “quant au sexe, et à la race”, que vous trouverez dans mes articles.
Parvenue au fait de ce sectarisme “sethien”, il faut maintenant afin de sa renaissance en une nouvelle humanité, que s’opère un rassemblement de ses parties afin que celles ci se fondent en une entité, sous un exercice dont la tradition désigne le principe, par Isis.

Telle est donc la vocation telle que nommée de la ville de Paris, à savoir rassembler selon certaines institutions, et c’est bien ce qu’elle à fait jusqu’à ce jour, les peuples de toute la Terre afin de parvenir à une nouvelle humanité, par le rétablissement de celle-ci dans son universalité d’origine, objet de la grande “révolution universaliste” qui doit s’y développer. Nous devons donc comprendre que son immobilisme actuel, autrement inexplicable, doit être significatif d’un calme précurseur à de profonds bouleversements. Mais ce que nous devons surtout comprendre, c’est que cet espace fut ainsi nommé, le Par-Isis, et en cela, consacré à la déesse Isis, dans des temps immémoriaux, par des explorateurs africains, en quête d’excellence, et peut-être ancêtres lointains de certains de ceux qui aujourd’hui, sont tout blancs. Ceci, à cause de leur découverte d’un “tellurisme” tout à fait particulier, qui s’exerce dans cette région du monde, qui de ce point de vue, n’est pas une région comme les autres, parce qu’elle constitue ce que la tradition désigne comme étant une “terre de lumière”.

C’est d’ailleurs à ce tellurisme particulier que nous devons que la ville de Paris soit dite “ville lumière”, parce que sise en terre de lumière, autrement dit en “Lu-tetia”.

Pour ceux que cette question intéresse, et pour une meilleurs compréhension des choses, je les invite là encore à consulter un article que vous trouverez situé dans les fins fonds des tout premiers que j’ai publiés ici, et intitulé “celle qui fut enlevée”, et un autre plus récent intitulé “liberté, égalité, fraternité”.

Ce tellurisme particulier de la ville de Paris, se manifeste par le fait qu’il permet à ceux qui s’y trouvent soumis, de tenter là, d’atteindre leur “excellence”, mais sa particularité réside dans le fait que cette faveur ne concerne pas les hommes conçus et nés à Paris, car il ne produira rien de plus sur ces hommes que ce qu’ils sont déjà. Ceci signifie qu’il faut un degré de contradiction, entre la constitution d’hommes conçus ailleurs, et l’exercice d’un tropisme auquel ils n’auraient pas offert résistance, s’ils avaient été conçus selon lui, en ne permettant pas que ce tellurisme puisse réaliser une détermination intéressante et exceptionnelle sur eux.

Ceci, étant bien entendu que nous ne saurions nous appuyer et exercer sur un mur, si ce mur se dérobait, ce qui signifie que dans tous les cas, il ne peut y avoir exercice, que sur un objet offrant une résistance à cet exercice.

Ainsi, si nul n’est prophète en son pays, nul ne devient davantage génie en son village, et la “terre de lumière” n’est une terre d’excellence, que pour des hommes venus d’ailleurs. C’est précisément ce que ne comprennent pas les Français, qui se demandent que viennent donc faire aussi nombreux, ces gens d’aussi loin jusqu’à chez eux, alors même qu’ils savent maintenant, qu’ils n’y seront pas les bienvenus. Ils sont alors bien loin de réaliser que le tellurisme exerçant en ce lieu, pour des hommes qui n’y sont pas nés, les conduisant à un haut niveau de conscience, et que la conscience étant précisément ce par quoi notre humanité se constitue comme étant “une” ( il faudrait beaucoup développer ici, nous verrons donc cela une autre fois…), c’est tout à fait logiquement que les explorateurs africains ont consacré l’endroit à la déesse Isis. Mais ce faisant, ils ont par cette nomination même, voué cet endroit à exercer son attraction sur tous les autres hommes, qui se trouvent ainsi selon leur comportement, plus ou moins fortement déterminés à s’y rendre, et sans même rien comprendre à ce qui justifie cette détermination.

Il est facile d’admettre que ce n’est certainement pas l’amabilité des Parisiens, ni la qualité de l’accueil fait aux étrangers, qui fait que cette ville est la plus visitée au monde. Elle constitue donc, au-delà de son attrait touristique immédiat, le lieu d’une quête d’excellence, pour des hommes qui sont donc prêts, à “affronter” pour cela.

Il faut dire que de leur coté, les candidats à l’aventure ne savent pas eux-mêmes plus précisément d’où leur vient leur obsédée et puissante motivation, et se donnent curieusement des prétextes de facilité de l’existence, qu’ils espèrent trouver, comme raison de leur périple. Ceci alors qu’en réalité, sans jamais en prendre conscience, ce sont justement les épreuves, toutes celles qu’on ne cesse de mettre en travers de leur route pour les dissuader de venir, qu’ils s’en viennent confusément chercher, affronter, afin de se réaliser, en triomphant d’elles, sur ce qui constitue leur terre d’excellence, celle-ci ne pouvant être partout.

Il est de fait que dans la mémoire des hommes, le lieu d’un mieux s’est toujours trouvé dans un ailleurs, et que la quête “d’excellence”, fut bien souvent liée à “l’exil”, tel que celui des populations européennes vers les Amériques. Mais ce qu’il est intéressant de noter ici, c’est que ces hommes viennent ici parce qu’ils se veulent dans “l’événement”, c’est à dire là ou les choses se passent. Mais ce dont ils ne prennent pas conscience eux-mêmes, c’est que par leur initiative, qui est constamment dissuadée, mais dont ils transgressent l’interdit, c’est précisément eux, qui par cette attitude, constituent l’événement qu’ils étaient venu chercher.

Il n’est qu’à constater l’importance qui pourrait paraître démesurée, du débat quant à l’immigration, à chaque élection, pour comprendre que même si c’est par facilité électorale, que des candidats peu scrupuleux, s’en viennent solliciter les bas instincts racistes de certains électeurs, il demeure évident que dans la totale platitude du débat social actuel, c’est bien cette question obsédante qui constitue le véritable événement, c’est à dire le seul susceptible d’être l’occasion de changements. Car, s’il doit se produire des changements fondamentaux dans la structure sociale du pays, au vu de la stérilité conceptuelle totale des leaders politiques autochtones, il est clair qu’il n’y a plus que du coté de l’immigration, comme dernier espoir, que nous pouvons attendre qu’un véritable souffle novateur, puisse enfin se développer.

Si donc il ne se passe actuellement rien à Paris, c’est tout simplement parce que les acteurs désignés par le cosmos afin du formidable “événement”, c’est à dire tous ces hommes venus de différentes contrées d’Afrique ou d’Asie, et des Antilles, n’ont pas encore pris conscience, que désormais, c’est à eux d’agir, parce que c’est eux qui se trouvent en terre de lumière, et qui possèdent donc sur celle-ci, la capacité comportementale nécessaire pour cela.

Il ne faut pas être surpris de cette spectaculaire et accablante incapacité métropolitaine, qui fait que le pays tout entier se trouve plongé dans une sorte de coma. Comprenons en effet, que les peuples comme le grand peuple français, qui ont produit tant de choses dans leur civilisation, ne l’ont pas fait en respirant simplement l’air du temps, mais en “usant” d’une capacité considérable qui fut la leur, et dont ils s’illusionnent aujourd’hui, en être encore en possession, alors même qu’ils en ont justement largement “usé”.

Ceci signifie qu’il n’existe selon la logique du cosmos, aucune possibilité “d’usure”, d’un “inusable”, ce qui revient à dire que tout ce dont nous “usons”, et bien s’use fatalement, serait-ce une donnée métaphysique impalpable telle que la “capacité” d’un peuple à exercer, qui ne constitue précisément une capacité, que parce qu’elle se trouve quantifiée, limitée, et contenue d’une façon ou d’une autre, en ses objets.

L’illusion des Français est donc de se croire, parce que demeurés globalement blancs, aussi “capables” que leurs vaillants ancêtres, parce que selon le discours imbécile de certains racistes, ils ont eu la faiblesse de croire que cette capacité était liée à leur génétique. Ils ne comprennent alors absolument rien à ce qui leur arrive, contraints de constater par la force des choses, leur incapacité d’aujourd’hui, pour prix de laquelle ils cherchent alors des coupables, au sein d’eux-mêmes. Et ceci, en fermant également les frontières aux autres races, suspectées de participer à l’affaiblissement de la nation, par un affaiblissement de sa race.

Or, c’est précisément de ce point de vue qu’ils ont tout faux…!

En réalité, la capacité d’un peuple, est une donnée qui s’établit lors de la constitution de celui-ci, par le rapprochement, le plus souvent conflictuel, d’au moins deux autres peuples lui donnant naissance. Ainsi en a-t-il été des Gallo-romains, issus de la rencontre conflictuelle entre Gaulois et Romains, et des Français, principalement issus de la rencontre conflictuelle entre les Gallo-romains et les Francs, étant entendu, qu’il y a eu bien d’autres composantes dans le fait français, qui lui ont justement donné toute sa force.

Car, l’intérêt, c’est de voir le nouveau peuple se constituer malgré un très haut degré de contradiction établi entre ses différentes composantes, puisque c’est selon cette différence, laquelle constitue en quelque sorte l’équivalent de la “différence de potentiel” d’une capacité électrique, que s’établit précisément la capacité de ce peuple à exercer. Elle s’entretient alors au cours de l’histoire, au gré des différents flux migratoires, qui constituent autant d’occasion de “recharger” la batterie…

Dans ces conditions, et tel que nous pouvons le constater en France, une politique raciste de fermeture des frontières, contient en elle-même, la punition de sa félonie.

Il doit être entendu une bonne fois concernant cette affaire, que le “fait civilisateur”, est la “métaphysique culturelle” d’une “collectivité”, qui se situe comme telle, au-delà de la singularité des individus, et que dans ces conditions, c’est une démarche totalement imbécile, que de vouloir lui trouver des explications dans la “physique naturelle” de ces individus, autrement dit dans leur génétique.

Tout ceci signifie simplement que l’explication d’un alignement de colonnes, ne tient pas dans la nature de ces colonnes, pour que certains puissent venir dire que c’est parce que ces colonnes sont d’une race supérieure aux autres, qu’elles se trouvent si bien alignées. Il est temps d’en finir avec toutes ces sottises racistes, qui consistent à vouloir expliquer la grande intelligence de l’organisation de la fourmilière, par une intelligence supérieure de la fourmi.

Ceci, d’autant que la grande diversité actuelle des composantes de la société française, permet de comprendre que si celle-ci se constituait enfin, en s’acceptant telle qu’elle est, c’est-à-dire sans que certaines de ses parties ne viennent contester la légitimité des autres, d’en être, le fort degré de contradiction existant entre ses parties, permet de dire qu’une renaissance de la société française, s’acceptant à un carrefour de son histoire, du même ordre que ceux que furent la rencontre Gaulois et Romains, où la rencontre Gallo-romains et Francs, devrait déboucher sur une des plus brillantes civilisations que notre Terre aura porté.

Malheureusement, les Français européens, ne sont plus en situation de pouvoir mener favorablement cette affaire, et c’est maintenant aux hommes venus d’ailleurs d’exercer.

Il est temps qu’ils perdent leur complexes, avec ce sentiment d’être éternellement des étrangers malgré les années qui passent, et mêmes pour certains, le sentiment culpabilisant de se trouver sur la terre des autres contre la volonté de ces derniers. Il faut qu’ils se sentent enfin entièrement responsables du devenir de ce pays dans lequel ils vivent, et qu’ils doivent malgré bien des griefs, servir pour le mieux, en prenant conscience qu’ils seront de toutes les façons, les premières victimes d’une dégradation de la situation, qu’ils auront laissé s’établir.

Il faut qu’ils pensent également à leur obligation “sacrée” de mettre fin par leur action, à la politique raciste, belliciste et colonialiste, par laquelle ce pays, désormais aux mains de gangsters internationaux, ne cesse d’offenser et de martyriser la terre de leurs ancêtres, et ses peuples.

Et surtout, il faut qu’ils se gardent bien d’insulter le cosmos qui les a fait venir ici, en établissant ainsi leur vocation, et par-là, leur lourde “charge”, envers notre humanité entière, qu’ils ne doivent absolument pas trahir, car le ciel n’offre pas des chances pour qu’on vienne les gaspiller, il est généreux, mais susceptible...


Paris le 27 janvier 2012
Richard Pulvar

lundi 23 janvier 2012

N’OUBLIONS PAS ABIDJAN ET TRIPOLI !



Au comble de leur infamie, après s’être mis d’accord pour s’en aller bombarder, massacrer, et dévaster, à des milliers de kilomètres de chez eux, des populations et des villes, de pays lointains dont ils ne savaient rien, et qui ne leur avaient strictement rien fait, les partis crapuleux de gauche et de droite, fauteurs de ces crimes et de ces malheurs, semblent là encore s’être mis d’accord, pour exclure de leurs affrontements électoraux, ces questions de politique étrangère, là où il y aurait bien sûr le plus à dire, quant à leur totale malfaisance...

Tout se passe donc comme si la survie du porte-monnaie des Français, question d’un intérêt universel comme chacun sait, constituait un sujet qui ne souffrait pas le moins du monde d’être concurrencé par les questions quant à la survie des gens de ces contrées dévastées, par ceux qui en leur nom, ont massacré des dizaines de milliers de personnes, pour pouvoir s’approprier les richesses de leurs pays, et que l’intérêt du porte-monnaie gaulois, valait davantage que la vie de ces gens, et constituait un sujet plus grave et plus préoccupant, que le malheur des survivants.

Ainsi, au mépris du droit des peuples de pays souverains, de disposer d’eux-mêmes, au mépris de leur liberté, de leur dignité, et de la vie même de leurs ressortissants, et à tout le racisme crasseux de ceux qui pensent qu’étant d’une essence supérieure à celle des gens du Sud, il leur appartient de décider à leur place de ce que doit être leur forme de gouvernement, s’ajoute le mépris de considérer si l’action d’une sauvagerie inouïe, menée coutre eux, au motif de leur apporter encore une fois, la “civilisation”, aurait eu quelque conséquence qualifiable dans un sens ou dans un autre, eu égard sait on jamais, à quelques buts de guerre, puisqu’il y eut bel et bien “guerre”.

Rien de tout cela ne semble avoir d’intérêt pour les braves et honnêtes citoyens de ce pays massacreur, et c’est au comble de l’indécence que nous voyons se congratuler, ces gens d’un parti prétendument “progressiste”, pour la logorrhée de leur champion déclinant son catalogue de bonimenteur, bien sûr de tradition en saison électorale, sans qu’à aucun moment, le moindre compte ne lui soit demandé, quant au trois actes qui furent de loin les plus graves de cette triste mandature, et pour lesquels il a apporté son franc soutient, c’est à dire les trois guerres criminelles et imbéciles, dans lesquelles la nation toute entière s’est trouvée engagée.

Le courage n’est visiblement pas de ces rangs là. Mais, malheureusement il demeure que jusqu’à ce jour, même si tous ces gens ne veulent d’évidence plus rien en savoir, hors la capture des richesses de la Côte d’Ivoire et de la Libye, qui était le véritable motif de ces croisades colonialistes, ni la démocratie, ni la justice, ni la liberté, ni le droit, et surtout pas la paix, n’ont à ce jour été apportés dans ces pays qui, en plus de la dévastation totale de leurs équipements publics, et le pillage de leurs ressources naturelles, se voient infligés une dette pour leur faire payer les bombes qu’on leur à balancées, et dont on espère que les traitres placés à leur tête, s’en acquitteront.

A cette heure où nous parlons, on se bat encore dans ces contrées, et des nouvelles d’exactions de la part des marionnettes au pouvoir en Côte d’Ivoire nous parviennent tous les jours. Quant à la Libye, nous en sommes déjà à l’heure des règlements de compte entre factieux, probablement à cause de mécontentement quant au partage du gâteux, que constitue la partie restreinte des avoirs de cette république, restituée par les braqueurs occidentaux.

De ces désastres causés en leur nom et par leurs forces armées, nos braves concitoyens n’en ont cure, et ils s’en iront aux urnes, avec l’espoir que la victoire de leur champion, les soulagera d’une partie de leurs impôts, et sans se soucier de savoir combien les bombes qui furent achetées avec ceux qu’ils ont déjà payés, ont pu tuer, avec leur consentement implicite, de gens qui ne leur avait pourtant absolument rien fait...

Le bellicisme ne peut pas être célébré, comme étant une option progressiste, à chacun donc, d'être digne de son droit de vote...

Paris, le 23 janvier 2012
Richard Pulvar

dimanche 22 janvier 2012

TELLE EST L’ORIGINE DE LA DOULEUR AFRICAINE




“ La race noire est le débris d’un monde antérieur, elle a survécu misérablement, au théâtre de sa gloire et de sa puissance.”

Cette phrase, totalement surprenante pour son époque (1845), est celle de l’écrivain et homme politique français, Alphonse Esquiros (1812-1876). Elle résume fort bien tout, mais nécessite maintenant malgré cela, que nous en disions plus...

Ainsi, à cette heure d’une renaissance qui à enfin sonné pour eux, les Africains doivent comprendre que s’ils ont enduré en endurent encore tant de difficultés, c’est tout simplement parce qu’ils reviennent de très loin, et que l’histoire se moque de l’éphémère des hommes, car elle ne révèle sa logique, qu’en termes de siècles et de millénaires...

Pour vous rendre compte à quel point cet homme, Alphone Esquiros, était visionnaire, constatez ce qu’il écrivait déjà en cette année 1845, soit plus d’un siècle et demi avant notre actuelle mondialisation Vous apprécierez...

“ Il se passe en ce moment sous nos yeux un grand fait, qui, à demi voilé encore dans les ténèbres de son origine, échappe à notre attention ; ce fait est celui du mouvement des races les unes vers les autres. Jusqu’ici les divers groupes du genre humain vivaient isolés : les gouvernements et les institutions contribuaient à fomenter entre les peuples des divisions infinies. La nature, de son côté, avait pourvu à la conservation des caractères qui distinguent les races en les séparant par des mers, des montagnes, des fleuves, des distances, autant de limites qui suffisaient à les contenir. Cet isolement a été nécessaire. Il importait que les différentes fractions du genre humain ne confondissent pas les traits et les nuances qui les constituent, avant que le développement se fût conformé chez chacune d’elles au type idéal qui lui est propre.

Cette condition a été remplie. Aujourd’hui une tendance contraire se manifeste : les races se recherchent ; ni les institutions politiques dans lesquelles l’ignorance s’efforçait de les parquer, ni les obstacles matériels, ne les divisent plus. Le genre humain est à cette heure comme un serpent qui cherche à réunir ses tronçons dispersés çà et là par les bouleversements du globe et par les révolutions de l’histoire”.

Quelle modernité ! Impressionnant n’est-ce pas pour cette époque ?

Ainsi, Alphonse Esquiros, personnage que malheureusement je découvre seulement, nous dit selon sa troublante inspiration, que la race noire, c’est à dire celle telle qu’il pouvait la constater à son époque, n’était que les “débris d’un monde antérieur”. Il situait donc bien ses faits, à l’antériorité du monde européen, et ajoutait de façon inattendue, qu’elle a survécu misérablement, au “théâtre de sa gloire et de sa puissance”.

C’est donc, après Favre d’Olivet, mais bien avant Leo Froebenius, Salomon Reinach, et quelques autres, un des rares auteurs européens, à avoir envisagé, non seulement, l’idée d’une antériorité des civilisations africaines, sur les européennes, mais surtout, à avoir rendu compte du fait que l’état déplorable dans lequel se trouvait l’Afrique, à l’heure où après trois siècles d’hémorragie humaine à cause de la traite esclavagiste, les colonialistes s’apprêtaient à lui porter le coup de grâce, résultait en réalité, d’un long déclin.

Reinach et surtout Froebenius, l’ayant découvert, ont bien compris que l’extraordinaire richesse de “l’oraliture” africaine, n’était certainement pas le produit de peuples “primitifs”, comme l’ont cru et le croient encore, bon nombre d’Européens, mais tout au contraire, de peuples ayant parcouru un long “cycle”, qui les a fatalement ramenés à des situations proches de celle du départ de leur longue aventure. Ceci, selon une logique temporelle dont je vous entretiendrai par un nouvel article qui sera intitulé :

“ La ronde des races, et des civilisations ”

A bientôt donc.


Paris, le 17 janvier 2012
Richard Pulvar

QUAND LA DEMOCRATIE EN EST REDUITE A SON SIMULACRE




C’est un fait incontestable, il se trouve à chaque fois une large majorité des Français, contre chacun des quatre candidats déclarés, les mieux placés pour l’élection présidentielle, susceptibles d’accéder au second tour, et de finalement l’emporter.

Le vainqueur qui ne représentera en réalité que son clan, et même qu’une fraction de celui-ci, ne le sera que parce que ses concurrents seront jugés encore plus néfastes que lui. Ceci, de sorte que l’élection aboutira à la désignation aux plus hautes responsabilités de la nation, d’une personne dont en fait, une large majorité des citoyens n’aura pas voulu..!
Est-ce bien cela la démocratie..?

C’est la mise en œuvre des procédures administratives et partisanes, qui n’ouvrent désormais la voie des investitures, qu’à des carriéristes de la politique, qui nous vaut d’être dans cette impasse...

Partant de là, le rôle de tout citoyen digne de ce nom, dans sa pertinence, sa dignité, et sa responsabilité, est de constater que nous sommes parvenus à un tel niveau d’incohérence de nos pratiques, qu’il dénature totalement notre démocratie, la réduisant à un simulacre d’elle, et donc de s’opposer vivement contre ce mensonge, plutôt que d’espérer de la façon la plus malhonnête qui soit, et au mépris le plus total de ses concitoyens, que c’est finalement son champion qui en tirera avantage...


Paris, le 21 janvier 2012
Richard Pulvar

NE PAS SE TROMPER DE COMBAT




Un ordre mondial est nécessaire, car le désordre actuel dans lequel règne sans limite la loi du plus fort, ne nous réserve que des affrontements de plus en plus violents, compte tenu des ambitions légitimes des nations du Sud, et de leur croissance démographique, quant à la répartition des espaces, des ressources naturelles, et des richesses produites, et ce désordre ne peut conduire à terme, qu’à la soumission du plus grand nombre, par quelques puissants.

D’autre part, il est manifeste qu’une réorganisation totale du système monétaire international s’impose, pour que le fruit du travail de millions de gens de soit pas détourné, ou ruiné, par les spéculateurs, les faux monnayeurs institutionnels, et les usuriers.

Ce contre quoi il nous faut donc luter, c’est contre le “Nouvel Ordre Mondial” tel qu’il nous est imposé par des obscurs, et tel qu’il verra fatalement la victoire de ces “comploteurs”, si, compte tenu que la nature a horreur du vide, manquant en cette circonstance de nous doter d’un ordre, voulu, pensé, promu, par nous, et pour nous mêmes, notre seule opposition à leur entreprise malfaisante, se résume à :

“Pas d’ordre du tout, et chacun dans son coin”.

Cette tendance individualiste de replis sur soi, promue avec des thèmes comme le retour à une monnaie nationale, et la fermeture des frontières aux productions étrangères, après celle existante déjà concernant les personnes, ne peut conduire qu’à une impasse. Car, ces dispositions autarciques rétrogrades, ne règleront en rien le problème de la très grande diversité des produits qu’aucune nation ne saurait satisfaire par elle-même, d’une façon qui rendrait ces produits accessibles à tous, ni symétriquement, celui des exportations qui sont nécessaires à toute économie, et surtout pas celui des “outils” de règlement de ces échanges.

Cette attitude ne correspond finalement qu’à un refus d’affronter, en ignorant leur nécessité, les épreuves de notre époque, qui verra selon la logique historique des choses, l’émergence à plus ou moins long terme, d’une conscience et d’une citoyenneté universelles, et qui nécessitent dès à présent, la mobilisation de notre imaginaire, et de toute notre meilleure volonté, pour y parvenir positivement...

Penser et promouvoir un ordre mondial social et juste, par la concertation la plus large possible, afin de son libre acquiescement par les peuples du monde, est la seule façon d’éviter le cataclysme de civilisation, qui sinon ne manquera pas de se produire, par les affrontements qui se préparent au nom du “nouvel ordre mondial”, des prédateurs et des profiteurs.


Paris, le 19 janvier 2012
Richard Pulvar

COMPRENDRE LES CHANGEMENTS DU MONDE





Il s’agit en l’illustration ci-dessus, du train à grande vitesse chinois. Il ne s’agit pas simplement d’une copie de notre TGV, même s’il n’est pas douteux que les chinois s’en sont bien inspirés, mais celui-ci est de plus, construit en matériau composite-carbone, selon des techniques jusqu’alors réservées à l’aéronautique, ou à la formule 1, afin de gagner du poids. Il ne constitue donc pas une simple copie du nôtre, mais bel et bien un modèle plus évolué, qui promet des performances encore supérieures à celles du TGV, et qui nous fait perdre un des derniers domaines, où nous pouvions encore prétendre à l’exception de notre compétence.

Les Chinois ayant signé avec Airbus, un accord selon lequel ils fabriqueront une partie des avions qu’ils ont achetés, il n’est pas douteux qu’en fin de ce contrat, ils seront en mesure de très sérieusement menacer, tout comme le sont déjà les ambitieux brésiliens avec Embraer, le monopole que se partagent actuellement Airbus et Boeing, pour la fabrication d’avions de ligne commerciaux.

Tous les jours qui passent nous apportent des signes de la nouvelle donne qui se met en place au niveau mondial, face à laquelle les peuples de l’occident, persuadés que la mondialisation ne consiste en fait, qu’à ce que tous les autres peuples deviennent comme eux, demeurent impassibles, et enfermés comme à leur habitude, sinon dans le mépris, mais pour le moins dans un désintérêt total de ces autres, ne mesurant pas qu’au train où vont les choses, eux qui se vivent encore comme le nombril du monde, finiront bientôt aux marges de celui-ci.

Il y a bien sûr, les performances économiques et technologiques des pays émergents, tels que ces surprenants Iraniens, désormais capables de placer avec leur propre fusée, un satellite sur orbite, et qui n’ambitionnent rien de moins que de procéder d’ici quelques années, à un vol habité, par leur propres moyens, ce qu’aucun pays européen n’est en mesure de faire, et que ne peuvent faire pour l’instant, que les Russes, ou les Chinois, depuis la mise à la retraite des navettes Américaines. Ils ont également surpris tout le monde, en parvenant à détourner, un des drones les plus sophistiqués des Américains, et aveugler à l’aide d’un laser, un de leurs satellites espions.

Mais, par delà même ces péripéties, c’est dans l’établissement de relations et d’accords de plus en plus nombreux entre pays du Sud, tant sur le plan économique, que politique, et auxquels tentent par tous les moyens de s’opposer les nations occidentales, que se dessine le plus manifestement, le déplacement du “centre de gravité” de notre humanité.

Il y a eut bien sûr, ces nombreux voyages du président chinois Hu Jintao, à travers tout le continent africain où, presque partout, mais à l’exception notable de la Côte d’Ivoire où l’ancienne métropole coloniale n’a pas hésité à provoquer une guerre civile et un coup d’état, pour éviter cet événement, les commis chinois ont supplanté les colons français dans leur traditionnel “pré carré”. Il y a également les deux importants voyages effectués en Chine, et en Afrique du Sud, par madame la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, ancienne militante progressiste qui fut dans son jeune temps, emprisonnée puis torturée du temps de la dictature, et qui est parvenue à la tête de cette nation optimiste, qui vient de ravir à la Grande Bretagne sa position de sixième puissance économique mondiale, et qui talonne désormais la France.

Deux autres événements récents, confirment cette tendance des choses. Il y a le fait que trente trois pays d’Amérique latine et des Caraïbes y compris Cuba, viennent de se fondre dans une zone de libre échange la “C.E.L.A.C.”, qui rassemble pratiquement tout le continent, à l’exception notable des Etats-Unis et du Canada, ce qui est tout à fait inattendu. Ceci, quand on songe que toute la politique des Etats-Unis a été jusqu’ici, soit d’établir avec ces pays des relations bilatérales de libre échange, pour éviter qu’ils ne constituent une telle zone, soit d’en constituer une avec eux dans laquelle ils constitueraient bien sûr la partie dominante, et en excluant bien d’autres tels que Cuba, ou le Venezuela. Il ne pouvait rien leur arriver de pire...

L’autre événement inquiétant pour ces Américains, c’est que Chinois et Japonais qui, par delà leur antagonisme ancestral, ne cessent d’augmenter le volume de leurs échanges, ont décidé d’effectuer désormais leurs règlements, directement avec leurs monnaies nationales, plutôt que de passer par le dollar tel que c’est le cas habituellement, pour les règlements entre nations. Il y a dans cette attitude, d’une part l’expression d’une méfiance parfaitement fondée, quant à la solidité de la monnaie américaine, une défiance, quant à sa prétention de demeurer une monnaie de réserve internationale, et l’ambition de lui substituer le Yen et le Yuan. Il est clair que la fin de l’existence du dollar comme monnaie de réserve, signerait le déclin définitif des Etas-Unis d’Amérique, qui depuis soixante ans, ont financé toutes leurs guerres, par l’inflation internationale, autrement dit sur le dos de tous les autres pays...

Ces temps, ceux de la domination, de l’intimidation, et de l’exploitation des autres, par les peuples occidentaux, “atlantistes” et bellicistes, semblent prendre fin, et c’est ainsi que, s’étant une dernière fois faits avoir, par les manœuvres onusiennes de ces néo-colonialistes, dans l’affaire de Libye, et dans celle tout aussi lamentable de Côte d’Ivoire, Russes et Chinois ont clairement fait savoir, qu’ils ne manqueraient pas de réagir “par les armes” s’il le fallait, contre toute attaque occidentale visant leur allies Syriens et Iraniens, et les Russes ont déjà entrepris de doter les premiers, de puissants moyens de défense. Le nouveau ton est donné...

Quel dynamisme dans ces pays dit “émergents”, quel enthousiasme, quel optimisme, quelle confiance en eux, et quelle volonté déterminée d’aller de l’avant ! Et comment ne pas être décontenancé, et profondément attristé, pour ne pas dire carrément écœurés, de constater qu’à l’heure ou nous trouvons jour après jour repoussés vers ce qui constituera à n’en point douter, d’ici peu de temps, le “groupetto” des nations larguées, les mentalités et l’état d’esprit détestables, qui se sont emparés de notre pays, et qui ruinent toutes ses chances de salut.

Comment avons-nous pu en arriver là ? Comment avons-nous pu supporter sans réagir plus vigoureusement, que toutes les mandatures à la tête du pays depuis près de quarante ans, n’ont été l’occasion toutes les unes après les autres, que d’une augmentation systématique, régulière, et implacable, de toutes les tares qui crucifient notre société ?

En réalité, il s’est produit ce qu’il pouvait y avoir de pire pour une société française, qui était déjà de longue date fragilisée par les drames que furent la défaite humiliante de 1940, avec l’occupation, et les lamentables guerres coloniales d’Indochine puis d’Algérie, toutes autant épreuves qui avaient déjà tant divisés et férocement opposés les citoyens de ce pays, dont les blessures s’étaient à peine cicatrisées. Nous avons vu l’utilisation ces trente dernières années, par une classe politique de carriéristes irresponsables, n’étant uniquement préoccupés que de se faire élire, de la flatterie des plus bas instincts de leurs clientèles respectives, selon l’exemple qui était donné par un parti politique alors triomphant, en usant de cette technique.

On peut bien sûr se défausser avec le dollar, le pétrole, l’euro, l’Europe, les Russes, les Chinois, les Américains, le réchauffement climatique, les banques, les martiens, et bien sûr et surtout, les immigrés, mais combien même il y aurait là de véritables raisons de problèmes, tout cela ne justifiera jamais l’incapacité totale qui est la nôtre d’y faire face, même un instant. Il faut avoir l’honnêteté de le constater, c’est bien la sale mentalité qui règne dans ce pays, rendant les gens incapables de la moindre solidarité afin d’affronter les épreuves, qui, comme cela s’est produit en 1940, ce que d’aucun ne veulent voir, préférant bien sûr mettre en cause, la seule impréparation des militaires, nous condamne à la défaite. Or dans de telles conditions, il fallait bien s’attendre à ce que la rude concurrence internationale de ces dernières décennies, ne nous laissa aucune chance.

Lorsqu’au soir du 31 décembre 1962, le général de Gaulle, président de la république, présente ses vœux à la nation, il ne manque pas de lui dire comment seront les bienvenus, les bébés qui naitront dans cette année 1963 à venir. Dans ces années des trente glorieuses, où la France était plus jeune, et par le fait, plus optimiste et dynamique que jamais, ses statisticiens avaient fait la prévision au général de Gaulle qui s’en félicitait, que la France de l’époque, peuplée de quarante cinq millions d’habitants, terminerait le siècle, forte d’une centaine de millions d’habitants. Et ceci, en tablant sur le nombre de naissances qu’il y avait à l’époque, c’est à dire 1,1 million de naissances par an, chiffre considérable par rapport à la population de l’époque, si on le rapporte aux quelques huit cent milles naissances d’aujourd’hui, pour une population de 65 millions d’habitants, soit vingt millions de plus.

Il est manifeste aujourd’hui qu’ils se sont trompés, et ce, sur deux plans. Tout d’abord, il n’ont pas anticipé la modification de mœurs, qui allait entrainer une dénatalité vertigineuse, et il n’ont pas vu non plus que si malgré cela, la population continuerait à augmenter, ce serait non pas à cause des naissances, mais à cause du prolongement spectaculaire de l’espérance de vie, les deux phénomènes conjugués, conduisant à notre situation actuelle, celle d’un pays de vieillards, duquel une classe politique totalement défaillante, attend cependant qu’en son état, il accomplisse des exploits olympiques, pour pouvoir se sortir de son embarras. Déraison...!

C’est bel et bien là que se situe le mal français, qui est en fait celui de la vielle Europe, le déficit démographique, tant par le nombre, que par le vieillissement des citoyens, et ce qui est extraordinaire, c’est que tous ces gens qui nous gouvernent, ou qui prétendent le faire, s’en moquent éperdument, n’en font même pas état dans cette campagne électorale de caniveau, qui doit nous conduire jusqu’à l’élection de 2012. S’il leur arrive d’effleurer simplement ce sujet, c’est concernant la difficulté évidente qui sera d’assurer les retraites, pour lesquelles ils n’envisagent pas un seul instant, de rétablir déjà la sociologie de ce pays dans une cohérence, mais proclament qu’ils trouveront une astuce budgétaire, permettant qu’un pays de plus en plus vieillissant, puisse malgré tout continuer à pleinement assumer ses charges. Déraison...!

Soyons sérieux ! Il doit être bien clair pour nous tous, que ces gens, gouvernants, ou opposants, peuvent bien nous promettre de faire pour la prochaine fois, puisque c’est toujours la prochaine fois que parviennent enfin les solutions, toutes les cabrioles qu’ils voudront, rien, absolument rien, ne sauvera un pays qui crève tout simplement de vieillesse...

Prenons bien une bonne fois, la pleine mesure de la situation extrêmement défavorable qui est devenue la nôtre dans ce monde changeant, pour comprendre que la préoccupation première d’un homme ou d’une femme se proposant pour présider à la destinée de la nation, ne peut certainement pas se réduire à cette actuelle scolastique technocratique insipide, dans laquelle on évite de parler de l’essentiel, c’est à dire la nécessité fondamentale d’un peuple, pour qu’il puisse tout simplement demeurer en vie.

Voyons sur une quarantaine d’années, de 1970 à 2010, les aspects de cette évolution du monde, qui nous condamnent à une débâcle définitive, s’il ne se trouve personne en situation dans ce pays, pour prendre enfin cette affaire au sérieux.

Le Brésil, pays du “Brics”, à vu sa population doubler, passant de 90 millions d’ha, en 1970, à 180 millions d’ha, en 2010.

L’inde, pays du Brics, à vu sa population doubler, passant de 550 millions d’habitants, en 1970, à 1100 millions d’Ha, en 2010.

L’Afrique du Sud, pays du Brics, à vu sa population doubler, passant de 25 millions d’habitants, en 1970, à 51 millions d’habitants, en 2010.

La Chine, pays du Brics, à vu sa population presque doubler, passant de 800 millions d’habitants en 1970, à 1400 millions en 2010.

Ces chiffres de croissance démographique, tout comme ceux corrélatifs de croissance économique qui pour ces pays, sont souvent à deux chiffres, donnent le vertige...
Ainsi face à nous, la capacité concurrente pour ces seuls pays bouillonnants, s’est-elle accrue de 1300 millions d’hommes supplémentaires...! Et face à cela :

La France, pays de la vielle Europe fatiguée, a vu sa population passer de 55 millions d’habitant en 1970, à seulement 65 millions d’habitant en 2010, soit un déficit désastreux, un manque de près de 40 millions d’habitants, par rapport à ce qu’aurait du être sainement cette croissance, sur la base du niveau de population et de la natalité des années soixante.

C’est là, précisément là, et pas ailleurs, en ce domaine où selon un aveuglement triste et borné, personne dans ce pays ne veut absolument la voir, que se situe la cause profonde et fondamentale de toutes nos difficultés, et tous ceux qui prétendent qu’il parviendront à un règlement de celles-ci, sans s’attaquer à cette cause, sont des fumistes, des menteurs et des charlatans, tels que ceux dans ce cas, qui se présentent sans honte, à l’élection présidentielle.

Ce n’est pas vrai, absolument pas vrai, que l’on parviendra au règlement de quelque problème social et économique que ce soit, dans un pays de vieillards où le poids considérable de la population dite “à charge”, est devenu totalement “écrasant”, sur les épaules de la population dite “active”, parce que cela ne peut tout simplement, physiquement pas marcher. Quand à prétendre en guise de règlement de ce problème, maintenir quelques années de plus ces vieillards en activité, alors qu’il n’y a justement déjà plus d’activité, et qu’il serait surprenant qu’il suffise de maintenir quelqu’un en poste, pour qu’il ait quelque chose à faire, et tout cela, pour espérer faire efficacement concurrence, à la jeunesse pleine de vie et d’envie, des pays émergents, relève de la sottise gouvernementale la plus grotesque.

En fait, nous savons très bien que le relèvement de l’âge de départ à la retraite ne maintiendra pas, dans le cas général, les gens en activité, puisque pour la plupart d’entre eux, ils ne parvenaient déjà pas à l’ancienne limite de 60 ans, étant licenciés ou mis en préretraite bien avant. Ils seront donc maintenus au chômage jusqu’à 62 ans, plutôt que jusqu’à 60 ans, et c’est d’ailleurs bien ce que nous constatons, avec l’augmentation considérable du nombre de ces chômeurs ces derniers mois.

Evidemment, ceci aura pour conséquence de soulager un peu les caisses de retraite, qui verront venir à elles les gens plus tardivement, permettant au gouvernement de donner l’illusion d’avoir un peu arrangé le problème, toute cette charge étant alors reportée sur l’assurance chômage, d’où il est possible de se débarrasser des chômeurs de longue durée, parvenus en fin de droit, en faisant ainsi disparaitre la misère des statistiques, afin de garantir la réélection. Voici où nous en sommes...!

Cependant, toutes ces magouilles de faussaires ne changeront rien à la réalité physique des choses, à savoir que ce pays n’en peut plus, qu’il est condamné à des plans d’austérité dévastateurs, pour ne pas crouler sous le poids de sa dette, et que face à ce que met en place la concurrence internationale, ce qui pour l’instant semble n’être qu’une reculade, risque de devenir assez rapidement une dégringolade vertigineuse.

Les mœurs des Français ayant changé, et comme on ne saurait leur intimer l’ordre de faire des enfants, il s’en est suivi une dénatalité désastreuse et, plutôt que constater l’évidence, à savoir qu’ils étaient entrés dans cette ère d’individualisme, d’égoïsme, et de sectarisme, laquelle sévit jusqu’à aujourd’hui, et tâcher d’en comprendre les causes, afin d’en trouver les remèdes, ces Français l’ont justifié par la grande difficulté qu’ils avaient, compte tenu de la rigueur des temps, à donner une éducation de qualité à plusieurs enfants. Il s’agit là bien sûr, d’un argument totalement stupide puisqu’il s’avère que leurs parents quant à eux, ont disposé de moyens bien moindres pour cela, et pourtant, ces Français sont là, et ne prétendent pas pour autant avoir été ratés...!

Le problème, c’est que c’est le même phénomène de ces gens qui “n’aiment plus”, et surtout pas les autres, ce qui continue, qui va les conduire à la fois, à refuser de s’encombrer d’une collection de mômes, au détriment de leur carrière et de leurs priorités narcissiques, et surtout de refuser comme la peste, la seule façon qu’il leur restait pour sortir de cette impasse, c’est à dire le recours logique à l’immigration, celle-là même qui avait assuré à ce pays ses “trente glorieuses”.

Toutes les années qui suivirent cette faste période, sous les vociférations d’un tribun devant lequel tous s’agenouillaient, tout en le proclamant infréquentable devant les caméras, le racisme décomplexé est devenu à la mode, et malheureusement, cette mode n’est toujours pas passée, malgré l’évidence des mensualités redoutables dont ce pays doit s’acquitter actuellement, pour le coût ahurissant qui aura été, et qui demeure celui, de cette délectation du rejet de l’autre et du dénigrement stupide.

C’est donc en prétextant de la défense de l’emploi, que les frontières furent fermées, et ce bobard grotesque, qu’une analyse de collégien permet d’infirmer, était tellement attendu, que non seulement sa pertinence n’eut jamais à être établie, mais il constitue désormais un sujet tabou. Car mettre en évidence aujourd’hui la nécessité de l’immigration, ce que l’INSEE ne cesse de clamer depuis plus de vingt-cinq ans, serait démontrer la faillite totale de tous ces gouvernements toutes couleurs confondues, qui depuis près de quarante ans, nous ont engagés dans cette voie sans issue que constituait pour nous, celle de la fermeture des frontières, et ceci, à seule fin de se garantir des résultats électoraux. Et voici pourquoi nous en sommes là...

En réalité, il n’y avait bien qu’un appel massif à l’immigration, qui aurait permis de rétablir la sociologie de ce pays dans une cohérence la rendant viable, c’est à dire de faire en sorte que le rapport de la population à charge sur la population active, ne conduise pas à l’écrasement pur et simple de cette dernière, tel que c’est le cas actuellement, en rendant ainsi possible la création de nouveaux emplois.

C’est donc bel et bien, parce que les frontières furent fermées, que le chômage dans ce pays s’est installé durablement, parce qu’il est par le fait devenu structurel, jusqu’à faire les ravages d’aujourd’hui, qu’aucun des candidats au fauteuil, ne sera jamais en mesure de régler.

Ceci étant, on aurait pu croire qu’en n’ayant pas vu venir, ni l’Inde, ni la Corée du sud, ni la Chine, ni le Brésil, ni l’Afrique du sud, ni le renouveau de la Russie, les cadres politiques français auraient eu la prudence de tâcher de ne pas se faire surprendre une fois de plus, avec l’Afrique. Mais leurs préjugés racistes sont tels, et ils leurs sont si agréables, que ces messieurs ont bien l’intention de continuer à considérer qu’au moins ceux-là, compte tenu de ce qu’ils considèrent comme étant leur insuffisance génétique nominale, ne seront et pour la nuit des temps, jamais en mesure de leur contester leur suprématie. Mais ils se trompent...

Ne pas voir venir l’Afrique, sera la dernière faute, et la plus dramatique, qui sera celle de la classe politico-médiatique française car :

En 1950, époque du “temps béni des colonies”, le continent tout entier n’était fort que de 220 millions d’habitants. Soixante années plus tard seulement, et très exactement au premier semestre de l’année 2009, c’est alors qu’il a franchi le cap du milliard d’habitants, qu’il doublera, dans seulement les quarante années à venir...!

Qui peut croire que les classes dirigeantes françaises, pourront encore durablement s’offrir, leur si délicieux dénigrement du nègre...?


Paris, le 30 décembre 2011
Richard Pulvar

AU CREPUSCULE DE CETTE DEMOCRATIE DE REGLEMENTS DE COMPTES




Constatant la perplexité de beaucoup d’entre nous, et face au péril redoutable d’une reconduction des mêmes, afin de pire encore, des amis alarmés n’ont de cesse de nous dire, selon ce qui semble alors relever du plus élémentaire bon sens :

“Il faut absolument voter pour le candidat de gauche (celui qui sera dit comme tel), quel qu’il soit, et aussi peu engageant soit-il, afin de faire d’abord et surtout échec à la droite”.

Voici où nous en sommes! Et, ce faisant, ces chers amis qui ne doutent pas un seul instant, que telle doit être la seule et unique position envisageable pour un homme de progrès, ne mesurent pas les lourdes implications de ce désinvolte “quel qu’il soit”, qui est pourtant ce par quoi notre démocratie se trouve aujourd’hui fossoyée.

Il est clair pour nous tous, que nous ne voyons par comment la nation pourrait survivre à un autre quinquennat de tous les désastres. Mais, qui ne comprend que cette démocratie, déjà si copieusement bafouée par le fait que tous les jours, et selon un usage pourtant régulier de ses procédures, une majorité des citoyens de ce pays se voit imposer des dispositions qu’elle réprouve, ne survivra pas davantage, si les élections se suivant, il n’est à chaque fois question de voter pour un candidat, que pour éviter absolument que ne passe l’autre ?

Comment pourrons-nous accéder enfin au choix du meilleur, lorsque la proposition qui nous est faite n’est à chaque fois, que d’éviter le pire ?

La démocratie, c’est par définition l’expression d’un choix, et hormis le référendum, où il constitue une des deux réponses possible à une question donnée, et dans la mesure où, concernant l’élection des personnes, il correspond en fait à un “non choix”, le “vote contre”, auquel nous sommes si souvent conviés, est en réalité “attentatoire”, à la démocratie.

En aucune circonstance, nous ne devrions nous trouver à devoir voter pour le candidat d’un parti, dont nous n’approuvons pas la ligne politique, à seule fin d’éviter que nous ayons à faire à quelqu’un que nous redoutons davantage encore. Le vainqueur ne doit ainsi l’être, que parce qu’il est “bon”, et reconnu tel, et certainement pas parce qu’il semble moins mauvais. Car, c’est bel et bien d’avoir accepté par facilité, cette façon de faire depuis bien longtemps, qui fait qu’aujourd’hui nous ne nous retrouvons qu’avec des mauvais, dont certains le sont davantage encore que les autres.

Notre vigilance aurait du être de ne jamais céder au chantage malhonnête de ces partis, qui nous imposent de voter pour des énergumènes sortis vainqueurs de leurs luttes intestines, parce que plus exercés que les autres dans les coups fourrés nécessaires pour cela, et qui dès le départ ne nous inspirent rien qu’à les voir, que des regrets. Car c’est bien trop facile, et pour tout dire totalement ignoble, pour tous ces partis à l’étiquette usurpée, de ne se passionner à longueur de temps que de leur nombril, de n’être en rien préoccupés de séduire l’électeur en se montrant capables de novation, d’ignorer totalement les expressions pourtant manifestes de son inévitable insatisfaction, telles que l’abstention, et de venir ensuite à l’heure de l’élection, s’offrir sans aucune gêne dans toute sa médiocrité, et toute son inconséquence, à son suffrage. Et ceci, avec l’assurance et le sourire narquois de celui qui se délecte d’avoir piégé le chaland, en se disant que de toutes les façons, celui-ci n’aura pas d’autre choix. Cela a assez duré...!

Cette exigence est d’autant plus impérative, vu ce qu’il s’est logiquement produit. Car, alors que nous avions à faire face à une droite rétrograde et archaïque, mauvaise par nature, mais qui, dans cette époque où la probité et la convenance, couvertes qu’elles sont d’humilité, ne constituent en rien l’avantage d’un candidat, semblait malgré tout en mesure de l’emporter. Nous nous sommes alors réjouis bien trop vite d’avoir pu lui opposer efficacement, quelques grandes gueules du clan, bien sûr narcissiques, autistes, et méprisantes à souhait, ce qui n’était qu’avantage, tant qu’elles furent dirigées contre les autres, mais qui, par delà leur indéniable capacité à remplir les urnes, se révélèrent les acteurs d’autant d’injures aux idéaux de gauche.

La réponse de ceux d’en face fut alors logiquement, selon le même souci d’efficacité, de nous opposer eux aussi avec succès, la pire des droites, celle qui sévit encore actuellement.

En fait, voici à quoi conduit l’usage du “vote contre”, à un affrontement médiocre pour la plus grand malheur de la nation, entre la pire des gauches, et la pire des droites.

La raison de cette fatalité, c’est que dès lors qu’il n’existe plus comme c’est le cas en ce moment, un véritable projet politique, qui est tout autre chose qu’une “carte” de faveurs, destinée à sa clientèle, projet dont la rédaction en incombe fondamentalement à la gauche, selon sa vocation progressiste, les candidats ne peuvent pas se faire valoir autour de celui-ci, au cours de quelque débat de fond, sérieusement argumenté. Dès lors, il ne leur reste plus pour se départager, que de sacrifier à ce triste concours de “beuglante”, auquel nous assistons.

Dans ces conditions, il apparait que les “dispositions” qui permettent à un candidat de conquérir le pouvoir, c’est à dire, la gouaille, la crânerie, l’exhibitionnisme, l’outrance, et la célébration de la brute prédatrice, dénommée pour l’occasion le “winner”, ce dernier délire séduisant la foule des humbles, qui rêvent chacun d’en devenir un, sont justement celles qui, une fois le pouvoir conquis, ne permettent absolument pas d’exercer celui-ci correctement. Car là, il convient de bien reposer les pieds sur la terre, car aucune grande gueule n’a jamais fait trembler un déficit.

Il apparait ainsi que les conditions mêmes dans lesquelles se déroule désormais cette élection, c’est à dire sans un véritable débat public quant à ce que devraient être les relations entre citoyens, nous condamnent dans tous les cas de figure, à ne pouvoir envoyer au Palais, qu’un clown grotesque champion de la baliverne, et c’est bel et bien ce que nous constatons.
Soyons sérieux une bonne fois, et ayons le courage de constater les choses !

Par l’ensemble des comportements qui demeurent les siens, et qui sont principalement sous-tendus par un égoïsme, individuel, ou clanique, la société française actuelle, au fait de ses divisions et en proie à des règlements de comptes incessants, n’offrira jamais comme telle, ni les moyens, ni les occasions, de réussir, à un dirigeant partisan, de quelque bord qu’il soit.

Cette idée selon laquelle, par ces temps de crise, et face à la redoutable concurrence internationale, conditions nécessitant que la nation s’emploie à cent dix pour cent au moins de ses moyens, un candidat “non choisi”, mais bénéficiant du “vote contre”, et donc cristallisant dès le soir de l’élection, plus de quarante pour cent de la population, vent debout contre lui, alors même qu’une large part de ceux qui ont voté pour lui, ne l’apprécient en rien, pourrait constituer l’occasion d’une amélioration de notre situation, n’est que de la pure déraison...!

Ce n’est pas vrai, tout simplement parce que cela ne peut pas être vrai...!

Il est temps d’en finir avec cette idée qu’une partie seulement de la nation, qui dans son délire, se prétend plus digne d’elle que l’autre, suffit au fonctionnement de cette nation, et qu’on peut donc s’offrir comme le fait “l’agité”, d’humilier et de démotiver l’autre. Car c’est justement en la démonstration du contraire, que consiste son bilan on ne peut plus accablant. Allons-nous recommencer, au prétexte de nous la faire cette fois, en rose...?

Soyons clair. Ce dont le pays à besoin en ce moment, c’est d’un “rassembleur”, qui viendra fédérer toutes les énergies, pour que nous puissions conserver une chance de nous en sortir. Ce ne sera donc pas l’homme d’un parti, et si nous voulons conserver une chance de demeurer en “démocratie”, et ne pas constituer par des désordres postélectoraux prévisibles, la faveur d’un aventurier vindicatif s’en allant haranguer les foules, nous devons absolument refuser cette “négation” totale de la démocratie, que constitue une élection de “non choix”, où quel que sera l’élu nommé pour nous éviter le pire, il sera justement celui qui nous y conduira.

Enfin, et cela n’est pas le moindre, cette gauche noyautée par un lobby malfaisant, se montre définitivement indécrottable concernant les délicates questions de politique étrangère. Ainsi, reprenant à son compte les arguments de propagande d’une droite qui la savait suffisamment inconséquente, pour ne pas s’employer par elle-même, à une recherche de la vérité, n’a-t-elle cessé de soutenir les actions bellicistes du pire racisme, et de la pire des traditions colonialistes, en Côte d’Ivoire et en Libye, au prétexte de la défense de la veuve et de l’orphelin, et de l’instauration de la démocratie à coup de bombes et de dizaines de milliers de victimes. Elle se moque aujourd’hui de constater, que la réalité quotidienne de ces pays dévastés, dans lesquels il n’y a davantage, ni liberté, ni démocratie, lui donne absolument tort.

Or, cette même gauche qu’il convient bien de dire totalement “défroquée”, quant aux idéaux humanistes et pacifistes qui devrait normalement être les siens, s’apprête, en collusion une fois de plus avec l’infâme gnome du Palais, à nous engager dans la plus inutile et désespérante des aventures guerrières, celle dont tous les spécialistes de par le monde disent clairement, qu’il s’agit de la guerre à ne surtout pas faire. Ceci, compte tenu déjà de la capacité des pays visés, à savoir la Syrie et l’Iran, pays qui à ce jour ne nous ont strictement rien fait, mais contre lesquels une gauche irresponsable s’applique à collecter des prétextes, qui lui permettront de nous engager dans le conflit, et compte tenu surtout de leurs puissants alliés, qui ne font nullement mystère de ne jamais permettre que ces pays se trouvent comme d’autres, impunément agressés.

Honte sur tous ceux qui le jour où le malheur viendra, nous frappant aveuglément tous, ne pourront manquer de constater que c’est bel et bien leur bulletin de vote qui en est la cause. Car, pas un homme de conscience ne prendrait un tel risque, pour la seule satisfaction totalement dérisoire de pouvoir se dire au soir d’une élection déjà désenchantée, “on a gagné”.

Cette attitude archaïque de brute épaisse, dans laquelle gauche et droite communient, en plus d’être totalement indigne d’un pays civilisé, constitue celle des pires dangers qui nous menacent, bien avant les questions sociales sur lesquelles elles s’opposent, et ceci doit suffire à faire comprendre, qu’il ne peut y avoir aucune issue positive, dans le fait de jouer l’une contre l’autre, puisque de toutes les façons, avec l’une ou avec l’autre, le pire se produira…!

Nous ne voterons donc, ni pour la gauche, ni pour la droite, car une guerre criminelle de gauche, n’a pas plus de légitimité qu’une guerre criminelle de droite. N’acceptons plus d’avoir à choisir le mauvais contre le pire, car c’est justement en cette situation que consiste le pire pour une démocratie, c’est à dire le manque de véritable choix. Et si nous ne parvenons pas à temps, à éviter cette mascarade d’élection en faisant campagne contre sa tenue insolite, laissons alors le champs du “possible” ouvert, par une incertitude, qui constituera l’occasion de la révélation de “l’illustre inconnu”, qui doit forcément exister quelque part là, dans cette nation de soixante cinq millions d’habitants, tout comme l’incertitude de 1940, fut l’occasion d’un général de Gaulle. Ceci, plutôt que de nous laisser enfermer dans la certitude d’une procédure qui conduira, qui peut en douter, à l’heure ou la défaite économique totale du pays, sous la conduite du “polichinelle”, se fait grand jour, à l’échec immanquable du nouveau “quinquennard” quel qu’il sera, et qui héritant de cette situation détestable et ingérable, ouvrira par la contestation dont il ne manquera pas d’être l’objet sitôt en place, le champ du grand règlement de compte...

Ceci, en prenant conscience une fois pour toutes, qu’il y a deux catégories de règlements, qui ne peuvent en aucune circonstance être superposés :

Le règlement de comptes, et le règlement des problèmes.

Il faut donc en toutes circonstances, préférer le second au premier, et pour cela, s’en offrir l’occasion en appelant au vaste débat national, que la situation impose, plutôt que de nous prétendre par cette élection, en situation de faire, pleins d’optimisme, un choix positif pour l’avenir de la nation et de nos enfants, puisque ce n’est tout simplement pas vrai…


Paris, le 14 janvier 2012
Richard Pulvar

jeudi 12 janvier 2012

LE PARADOXE FRANCAIS




L’arrivée du Hongrois à la tête de ce pays, a été comme il fallait s’y attendre, de la part de quelqu’un qui, compte tenu d’une sourde frustration quant à des origines, que rappelle par trop son nom, s’est évidemment senti obligé de se monter encore plus gaulois que les gaulois, de l’instauration ici, d’un véritable et totalement anachronique, “racisme d’état”. C’était alors la seule façon pour lui et ses semblables, en montrant du doigt ce qui ne doit pas être français, de tenter de nous convaincre que, quant à eux, ils l’étaient pleinement.

Il s’agit là d’un comportement connu de “positionnement négatif”, lorsque portant des noms aussi exotiques que, Morano, Balkany, Karouchi, Coppélovici, Mariani, Devedjan, et autre Bruni, et combien d’autres encore, il n’est pas possible en déclinant un de ceux-ci de dire, voici ce que je suis, c’est à dire un “Français”, et qu’il convient alors en le fustigeant bruyamment de dire, voici ce que je ne suis pas, c’est à dire un “étranger”.

Bien sûr, il ne faut pas confondre ce racisme que nous pourrions dire, “de nécessité”, avec le racisme profond et viscéral, qui existait déjà bien avant dans ce pays. Il nous faut d’ailleurs reconnaitre au Hongrois, que là où il s’est paradoxalement montré le plus français, dans un sens “étatique” de ce terme, c’est à dire eu égard aux proclamations universalistes de ce pays quant à lui-même, c’est dans le fait que sa mandature aura été, bien plus qu’aucune autre sous la cinquième république, l’occasion d’une représentation au pouvoir, de la diversité de la population française.

Il s’agit en cette représentation de la diversité, de ce que les progressistes ont attendu vainement des décennies durant, d’une gauche française qui, refusant de se voir elle-même totalement imprégnée d’un racisme qu’elle à pour mission sacrée de combattre, a feint tout ce temps, d’en ignorer l’importance, et l’absolue nécessité.

Cependant, bien plus qu’avec leurs noms exotiques, c’est dans l’attitude qui fut celle de ces gens du pouvoir, face à une situation dont ils n’étaient pas au départ responsables, c’est à dire “l’ambiance” malsaine qui règne dans ce pays depuis des décennies, qu’ils ont montré qu’ils n’avaient pas davantage que beaucoup d’autres Français, intégré l’extrême complexité sociale et culturelle de leur pays, héritée de son histoire.

Disons tout de suite qu’il n’existe pas, ou très peu, en France, de ce détestable racisme “biologique”, qui sévit dans la plupart des autres pays, étant bien entendu qu’il s’agit en le racisme, du mal le plus équitablement partagé tout autour de notre planète, parce que tous les peuples quels qu’ils soient, en sont doté d’une bonne dose, quoi qu’ils peuvent prétendre. Car, il existe en ce pays de France, une mixité raciale et plus précisément “conjugale”, comme il n’en existe nulle part ailleurs, pas même en ce Brésil du métissage, où un homme très noir, trouverait difficilement à s’afficher avec une femme très blonde, alors que ceci s’observe tous les jours, dans les rue de Paris.

Ceci est probablement du au fait que depuis que cette nation est passée de l’appellation “royaume des Francs” ( regnum francorum ), selon une référence ethnique, tel que cela demeure le cas pour les Allemands avec leur “Deutschland” (terre des Allemands), à l’appellation “royaume de France” ( regnum Franciae ), la France a cessé d’être le pays d’une race, pour devenir un pays de terroirs.

Il est remarquable à ce sujet, qu’on ne trouve dans les patronymes français, aucun des préfixes et des suffixes qu’on trouve dans les patronymes de tous les autres pays européens, faisant référence à la “lignée”, pour indiquer “fils de”, ou “descendant de”, en précisant ainsi l’ethnie, tels que les suffixes, “son” et “sen”, des anglo-saxons et des scandinaves, les suffixes “sky, ov, et of”, des slaves, le “ini” des Italiens, les “ez, et es”, des Espagnols et des Portugais, et les préfixes “o’, et mac”, des Irlandais et des Ecossais. Rien de tout cela dans les patronymes français, où s’expriment indistinctement des descriptifs personnels, Legrand, Petit, Camus, Chabot, ceux de référence à l’endroit, Dupont, Dubosc, Boussac, Chirac, Cadillac, (nom du Français fondateur de la ville de Detroit, qui fut donné à la marque d’automobile en 1902), et ceux descriptif du métier, Lefèvre, Charon, Bretécher, Parmentier...

Les Français se sachant depuis longtemps, des Bretons jusqu’aux Corses, des Basques aux Chtimis, des Auvergnats aux Alsaciens, un peuple composite, rassemblé par le bellicisme des rois de France, relayé ensuite par celui de la république et de l’empire, leur racisme n’est pas précisément un racisme biologique, même si malgré cela, il s’exprime bel et bien en terme de supériorité raciale. C’est dans une nécessité, et non pas dans une spontanéité, d’affirmer cette supériorité, qu’il faut aller chercher la raison de ce paradoxe français, celui d’une nation tout à la fois, “raciste et universaliste”, ce qui pourrait être résumé par cette formule :

“Nous deviendrons tous frères, dès lors que nous deviendrons tous Français ”.

Il faut reconnaitre que la vocation à ce que nous devenions tous frères, autrement dit, l’universalité, s’y trouve malgré tout exprimée, alors que tel n’a jamais été la préoccupation des Anglais par exemple, et c’est ce qui explique, qu’à l’inverse de ce que fut la colonisation britannique, la française fut profondément “assimilationniste”.


Ainsi, à la prétention “Britain rules the world” (la Grande-Bretagne domine le monde), des Britanniques, et au concept de “nation essentielle” des Américains, où les uns et les autres considèrent que leur vocation logique est de dominer le monde, les Français quant à eux, considéraient que la vocation du monde, était tout simplement d’accéder à leur civilisation.
Il est remarquable que c’est bien elle, et non pas le peuple français, ni la puissance militaire ou économique le France qui se trouve célébrée en “Marianne”, singularité française de “divinisation” d’un système politique.

Loin de l’idée d’une supériorité d’une race des Français, dont personne ne saurait dire ce qu’elle est, comme fut proclamée la supériorité de la race germanique, c’est bien depuis le départ, l’idée d’une supériorité de la civilisation et de la culture françaises, pour un pays qui étant devenu la plus puissante des nations de langue latine, s’est payé ce qu’en leur état, les autres nations ne pouvaient pas faire, c’est à dire un incroyable “hold-up” sur l’histoire, en se proclamant d’une lignée, Athènes, Rome, Paris, qui va justifier la prétention française.

Le coup fut génial, car c’est bien en plantant ses racines jusqu’au cœur de la lointaine antiquité, pour s’en prétendre le dépositaire attitré de l’héritage en la modernité, ce qu’aucune des grandes nations rivales n’a eu le prétexte pour faire, que ce pays est parvenu à accumuler, par l’exploitation de cet héritage, ce patrimoine culturel considérable qui, jusqu'à il y a encore quelques décennies, faisait du “complexe culturel” des autres nations par rapport à la France, et bien avant ses armes, l’élément essentiel de sa puissance diplomatique.

Ceci fut pendant des siècles la cause d’une frustration allemande, pour ceux qui ne pouvaient se trouver comme héritage lointain, que celui de hordes hirsutes du fond des forêts brumeuses de la Germanie, jusqu’à ce que certains parvinrent à leur vendre, que c’est grâce à cet isolement que fut préservée leur pureté, ce qui leur permit alors d’opposer à la prétention de supériorité de la culture française, celle de supériorité de la race germanique.

Il est clair que si monsieur de Villepin n’avait pas été français, aussi “brillantissime” qu’aurait pu être son allocution au conseil de sécurité des Nations-Unies, il n’aurait en rien infléchi la détermination des Américains, d’en faire leur instrument afin de mener leur guerre. Mais ces derniers y ont renoncé, non seulement à cause de la menace brandie d’un humiliant “véto” dirigé contre eux, qu’ils auraient fort bien pu contourner en posant la question devant l’assemblée générale, même si la procédure est plus complexe, et de fait, moins rapide, mais parce que justement, ils comprenaient bien que, même si c’est sans l’avis et sans l’accord de ces derniers, ce monsieur de Villepin représentait d’une certaine façon, au delà de la France, la parole et le sentiment de centaines de millions d’Africains francophone.

Ils ont bien vite pris la mesure de cette situation lorsqu’après avoir dépêché en Afrique pour l’occasion, leur emblématique ministre noir des affaires étrangère monsieur Colin Powel, cet ancien patron adulé de l’armée américaine, alors que dans le même temps, les britanniques dépêchaient une femme noire elle aussi, tout cela pour le meilleur effet auprès des Africains, l’arrivée chez ces nègres d’un aristocrate tout ce qu’il y a de plus blanc, envoyé par l’ancienne puissance coloniale pourtant contestée, ne leur laissait aucune chance selon les chancelleries.

Comprendre cela, c’est comprendre que les liens de la culture, qui sont des liens dus au seul fait du partage d’une même langue, tels que ceux qui unissent les Etats-Unis à la Grande Bretagne, et qui se passent donc de quelque entretien affectif, se révèlent plus solides que ceux de la nature, tels que les liens de l’identité raciale, et que c’est bien par la culture française que ces Américains furent vaincus. C’est cette même liaison culturelle qui fait que, paradoxalement, les plus farouches opposants au colonialisme français, les Fanon et autres Césaire, furent parmi les plus magnifiques représentants du meilleur d’une culture française, dont ils étaient profondément imprégnés, renforçant ainsi malgré eux, son prestige.

Observons que d’une façon imprévue, c’est cette culture qui a fait sa toute puissance, qui pose aujourd’hui à la France, le plus redoutable de ses problèmes. Ceci, par delà toutes les questions économiques dont certains, en prétendant le modèle anglo-saxon applicable simplement comme tel, partout, veulent oublier qu’elles ne peuvent véritablement trouver de règlement, que dans un cadre culturel spécifique. Ce problème tient dans le fait que :

“lorsque vous vous répandez chez les autres, afin d’y assoir votre suprématie, et si vous les contraignez pour cela, à se faire d’une partie de vous, c’est alors que ceux-là vous possèdent en partie, et dès lors, il ne vous sera plus jamais possible d’atteindre votre plénitude sans eux.”

Telle est la mésaventure qui est arrivée à ce pays de France, cette nation orgueilleuse et volontiers méprisante, qui a tant proclamé sans l’ombre d’un doute, sa supériorité nominale sur les peuples qu’elle soumettait, et qui de ce fait n’a jusqu’à ce jour pas pris conscience, que rien de sa toute puissance, ni de sa magnificence, n’aurait été sans tous ces peuples s’étant fait d’elle, et dont elle se trouve aujourd’hui “infirme”. Elle aurait tout au plus été comme l’Allemagne, qui malgré sa grande puissance, et bien qu’elle fut au centre de deux conflits mondiaux, n’aura jamais influencé l’histoire de ce monde, comme le firent Anglais, Français, Espagnol, et Portugais, puissances que l’Atlantique vouait naturellement à se porter au-delà de lui.

Ainsi, après avoir acquis une dimension hexagonale, et en même temps européenne, ce pays avait acquis par ses explorateurs, ses militaires, ses missionnaires et ses administrateurs, une dimension impériale, dans le même temps que ses intellectuels établissaient sa vocation universelle. Et c’est selon ces quatre dimensions, que certains mal inspirés, se félicitent de réduire aujourd’hui à une seule d’entre elles, hexagonale pour les uns, européenne pour les autres, qu’il se trouvait dans sa plénitude, au fait de sa puissance.

Cependant, il est clair que dans l’ambition que nous devenions tous frères, les porteurs de cette civilisation à prétention universelle, entendaient bien y être plus frères que les autres, et ce, au nom d’une supériorité culturelle identifiable à leur race, et c’est ainsi que ce refus d’envisager l’égalité, autrement que simplement inscrite sur le fronton des mairies, va conduire après deux redoutables conflits, à la destruction de l’empire.

La grande nation orgueilleuse va donc passer en l’espace de seulement une vingtaine d’années, de 1940 à 1960, du statut de grande puissance impériale victorieuse, telle qu’elle était au sortir de la guerre en 1918, à celui de petite province européenne, vaincue, puisqu’elle le fut en 1940, même si le secours de l’empire à permis de sauver les apparences, en 1945 !

Et durant toute cette dégringolade, le mépris de ces gens persuadés que la grandeur de l’empire ne le devant qu’à leur supériorité, elle ne manquerait pas de se manifester encore, malgré sa perte, n’ont pas compris que c’est de larges parties de l’âme même de la nation, dont la perte la priverait définitivement de plénitude, qui étaient ainsi abandonnées, perdues, au-delà des mers.
C’est ce même mépris des peuples anciennement soumis, par un racisme aux aspects d’autant plus sordides, qu’il est devenu étatique, et la pratique courante de tout l’appareil administratif, policier, et judiciaire du pays, qui le rend aveugle aux évidences d’aujourd’hui, à savoir que ce n’est que par la venue de force vives, provenant de l’ancien empire, que son économie anémiée pourra retrouver quelques couleurs, et surtout, qu’il pourra être sauvé de son naufrage démographique, qui se trouve à la base de sa défaite économique.

Il est clair à ce sujet, que pas une seule des grandes métropoles, n’a survécu à la perte de son empire, et que ce ne sont que leur “fantômes”, qui se débattent actuellement, dans des problèmes économiques et financiers, sans solution.

Il doit être clair aujourd’hui pour tous que dans sa plénitude, ce qu’est la France ne tient pas à l’intérieur de confetti hexagonal, qu’il lui faut beaucoup plus d’espace pour s’exprimer, et que pour atteindre cette plénitude, il lui importe de rentrer à nouveau en possession des larges parties d’elles, captives en des contrées lointaines.

Le paradoxe français, c’est donc celui d’une nation qui n’a que du mépris, pour les hommes et les nations sans lesquels, elle ne peut plus prétendre, ni à l’universalité, ni à la puissance, ni à la grandeur, ni même à la simple sérénité, et certainement pas à sa plénitude.

Cependant, un sentiment confus que quelque chose à soi se trouve là bas, oriente en permanence son regard vers le Sud. Tout le monde en France saura vous dire le nom du président du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de l’Algérie, mais personne ne saura vous dire le nom d’un premier ministre hollandais, danois, ou finlandais.

Après avoir pensé qu’un leadership dans la construction européenne, allait constituer une occasion de renouer avec la grandeur, les Français ont vite déchanté, en constatant que même dans des institutions européennes pourtant installées dans trois villes francophones, leur langue ne cessait d’essuyer des défaites face à l’anglais, et que cette Europe, n’était pas le lieu favorable à l’expression de leur culture, donc de leur supériorité, et le pire danger qui les guette aujourd’hui, c’est d’y être marginalisés.

En effet, l’ironie du sort c’est qu’à ce jour, la langue française est déjà devenue pour l’essentiel de ses locuteurs de par le monde, une “langue de nègres”, et il est prévisible, qu’avec plusieurs centaines de millions d’Africains francophones, l’essentiel de la culture francophone, englobant bien sûr toute la culture française, sera africain.

Le plus grand pays francophone du monde, tant par la superficie que par la population, c’est le Congo, avec ses 72 millions d’habitants. La plus grande ville francophone du monde, c’est Kinshasa, avec près de 15 millions d’habitants, soit une fois et demi, Paris et toute sa banlieue...!

S’il doit donc fleurir une brillante culture française dans le monde de demain, celle-ci sera africaine, ce qui ajouté au fait que l’essentiel des approvisionnements en matières premières de la France, provient d’Afrique, l’avenir de la France, qu’on ne saurait imaginer survivre en étant marginalisée dans sa propre culture, se trouve en Afrique, de sorte que le temps travail secrètement, à une inversion inévitable du rapport de force, qui se fera tôt ou tard au bénéfice des Africains. Lorsque ceux-ci auront édifié de brillantes universités, et ils le feront c’est sûr, c’est bel et bien vers elles que les étudiants français devront à leur tour se rendre, et souhaitons pour eux, qu’ils n’aient pas alors à faire face, à une rancune africaine.

Tout ceci pour dire que l’hystérie raciste qui se développe en ce moment en France, n’est absolument pas la meilleure façon de préparer l’avenir forcément africain, de la France...

Paris, le 11 janvier 2012
Richard Pulvar

lundi 9 janvier 2012

L’HEURE DE CEUX QUI NE POURRONT SURVIVRE, SANS LE MEURTRE DE TOUS LES AUTRES




La prédiction est la suivante :

“ Israël aura vingt deux ennemis, mais qu’il ne perde pas confiance, car il les vaincra toujours. Un jour pourtant, viendra un vingt-troisième, et ce jour annoncera la fin d’Israël. ”

Partant d’un tel énoncé aussi surprenant, sorti du fond des âges, il existe logiquement, deux attitudes possibles :

On y croit, et dès lors on sait que quoi que l’on fera, la prédiction se réalisera...

On n’y croit pas, et dès lors il n’y a pas lieu de s’alarmer ni de prendre aucune mesure, afin de pouvoir faire face à quoi que ce soit d’aussi dramatique, ce ne sont que des sornettes...

Tout le danger qui nous guette d’aujourd’hui, vient du fait qu’il y en a qui y croient, mais qui pensent que malgré tout, ils parviendront par leur ténacité, à démentir la prédiction, autrement dit, qui se sentent capables par leur hargne, de “défier le cosmos”.

Nous parlons ici de “cosmos”, pour désigner selon le sens fondamental de ce mot grec, “l’ordre”, celui qui régit tout notre univers, et dont ce que nous reconnaissons habituellement par ce terme, c’est à dire “l’ordre des objets célestes”, n’en est que l’aspect “spectaculaire”. La science qui en traite est donc dite, “cosmologie”, là aussi, dans un sens du terme qui va bien au-delà de celui restrictif, retenu par les astrophysiciens.

Tous ceux qui, par conviction rationaliste, envisagent volontiers avec condescendance, si ce n’est avec du mépris ou de la suspicion, toutes ces questions de religion, d’ésotérisme, et de haute métaphysique, sont alors bien démunis pour pouvoir comprendre quoi que ce soit, dans la partie terrifiante qui se joue aujourd’hui, mettant en cause la paix mondiale, avec rien de moins que le risque d’une impensable et inadmissible, “troisième guerre mondiale”.

Cet état d’Israël pose problème c’est évident. Ceci, compte tenu des circonstances historiques de sa création, des conditions géopolitiques de son maintien, des justifications philosophiques et religieuses de son fait et de sa nature, de la mentalité de ses citoyens, du soutien irrationnel dont il bénéficie, et qui fait dire à certains juifs avec raison, que c’est la pire des choses qu’on peut leur faire, mais surtout, de la terrible “impasse cosmologique” dans laquelle il se trouve et qui, sauf à se montrer capable de surmonter le cosmos, lui sera fatale...

Car, ce qu’il faut bien comprendre dès à présent dans cette affaire, c’est que c’est précisément ce qui aura constitué la fondation sur laquelle va s’ériger cette nation, c’est à dire, non pas une base formelle, solide, se suffisant de faits historiques opposables et ineffaçables, comme c’est le cas pour toutes les autres nations, mais une combinaison de telles données, avec une “croyance”, par nature contestable, qui va fragiliser cette construction et constituer la raison certaine, à terme, de sa future destruction.

Exprimé différemment tout ceci signifie, selon l’esprit même de la prédiction, que :
“Si vous usez d’une métaphysique, afin de votre fait, redoutez alors une métaphysique, de votre défaite. Car l’invincibilité que vous en tirerez, vous garantira ensuite la mort, parce qu’en la métaphysique, elles ne forment qu’une chose. Seule la mort en effet, est invincible, et rechercher l’invincibilité, confine tôt ou tard par delà les succès, à rechercher la mort.”

Cet état d’Israël n’espérant qu’en l’invincibilité, il y trouvera fatalement la mort.

La “métaphysique”, telle est tout à la fois la force et la faiblesse des juifs, et de l’état d’Israël, et si les lobbies “sionistes”, sont à ce point préoccupés de noyauter les médias, c’est bien que parce que par delà le soutien qu’ils veulent obtenir de cette façon pour l’état d’Israël, ils savent bien qu’il leur faut conserver la “maitrise des esprits”. Car la force de la “croyance”, c’est à dire de la capacité à faire qu’effectivement “il advienne”, par un exercice du “vœux”, peut être totalement anéantie, dès lors que cette croyance se trouve “démentie” par le “doute”, et par un autre “imaginaire” que celui sur lequel elle se trouve établie, et qui la conteste.

Ceci signifie que si on ne peut pas défaire les faits, on peut très facilement défaire une croyance, avec tout ce qui s’est trouvé établi selon elle, et surtout, tout ce qu’elle sous-tend effectivement dans le déroulement de l’actualité, car nous verrons que de façon surprenante, l’exercice d’un vœux selon une croyance, a bel et bien un effet, sur le déroulement physique des choses.

En réalité, la seule chose qui pourrait épargner à l’état d’Israël sa future destruction, telle qu’elle est annoncée selon les écritures, serait que ses citoyens ne croient plus en rien, autrement dit qu’ils ne soient plus juifs. Car même si celui-ci est involontaire et inconscient, c’est bel et bien par leur propre exercice, celui résultant de leur “foi” démentie, et retournée, et qui n’est rien d’autre que ce que nous nommons “la crainte”, laquelle force la réalisation d’événements dont ils sont convaincus de la fatalité, qui va amener contre eux la réalisation de la prédiction. Ainsi, contrairement à ce que beaucoup de gens peu familiers avec ces questions s’imaginent, ceux qui porteront le coup fatal à l’état d’Israël, n’utiliseront pas des armées ni des bombes, mais des armes métaphysiques qui justement contre eux, se révéleront plus redoutables encore.

C’est ce qui explique que les responsables israéliens admis dans le secret des choses, ont à ce point détesté Yasser Arafat, qu’ils n’ont cessé de tenter d’assassiner, et sont d’ailleurs probablement parvenu à empoisonner, parce qu’il était à même de constituer un “démenti”, possédant des “cabalistes”, ayant probablement été assassinés eux aussi depuis, connaissant la mystique juive tout autant sinon plus, que les juifs eux-mêmes, et donc capables de l’anéantir.
C’est ainsi que la proclamation à Tunis, de l’état de Palestine par Yasser Arafat, s’est déroulée aux alentours de 1h du matin, horaire tout à fait curieux pour une telle cérémonie, mais qui correspondait en fait à la nécessité d’une configuration astrale, ce qui n’a pas trompé les cabalistes juifs.

Partant de là, et alors même que le discours de Yasser Arafat fut à cette occasion tout à fait positif, puisqu’il déclarait “caduque” la charte de l’OLP qui prévoyait la destruction de l’état d’Israël, l’ambassadeur de ce pays à l’époque, monsieur Sofer, parcourait fiévreusement les chancelleries et les rédactions, pour dire qu’en réalité, Yasser Arafat voulait la destruction d’Israël à petit feu, discours qui ne bénéficiait alors, d’aucune crédibilité.

L’impasse cosmologique de cet état d’Israël réside dans le fait que bien qu’il ait eu les moyens de faire la paix depuis longtemps, il ne s’y est pas résigné, parce que cette paix allait conduire fatalement, soit à la création d’un état palestinien, le vingt-troisième ennemi redouté, soit au retour des réfugiés, lequel allait anéantir le caractère juif de cet état.

Ce droit au retour des réfugiés, décrété par les Nations Unies par la résolution 194 de décembre 1948, a été depuis cette date lointaine, réaffirmé plus de “cent trente fois”, sans que jamais cet état d’Israël, constamment protégé par le droit de véto américain, n’obtempère. La résolution 3236 de novembre 1974 quant à elle, va encore plus loin, puisqu’en plus d’un droit de retour dans leurs foyers pour ceux qui le désirent, elle prévoit un dédommagement pour ceux qui y renoncent, et le droit à l’autodétermination pour le peuple palestinien, qui de façon prévisible, réclamera la fondation pour lui, d’un état.

La problématique d’Israël est donc de trouver un moyen de faire la paix, sans avoir à reconnaitre les droits fondamentaux de ceux avec lesquels il se propose de faire cette paix, mission impossible, ou de faire la guerre, en espérant qu’il sera toujours en mesure de vaincre ses ennemis jusque dans la nuit des temps, ce qui ne s’inscrit évidemment pas, dans un ordre logique et prévisible des choses. Et même s’il y parvenait un moment, ceci ne ferait que faire reculer l’échéance, puisque cette invincibilité de l’instant, confirmerait la funeste prédiction, qui implique par la suite, l’arrivé fatale du vingt-troisième ennemi.

Tout repose donc dans cette affaire, dans le degré de crédibilité, qu’on accorde à la prédiction, étant bien entendu, qu’il ne faut absolument rien craindre de ce qu’elle annonce, c’est à dire la destruction de cet état déjà promise par d’autres, pour n’en tenir aucun compte, alors même qu’elle relève la propre tradition mystique de ceux qu’elle concerne. Et ceci, compte tenu surtout qu’un pays qui enfermé dans cette impasse cosmologique selon laquelle, il se trouve tout autant menacé par la paix, que par la guerre, ne dispose évidemment pas de beaucoup de chance à terme, de s’en sortir, quoi qu’il fera, même s’il est parvenu à entretenir souvent un état de non-guerre et non paix, cet artifice ne pouvant éternellement durer...

Il semble donc que l’option retenue faute de mieux, soit de ne pas faire la paix, mais de ne plus faire la guerre non plus, du moins pas par soi-même, pour que ne se réalise pas la prédiction. C’est alors qu’interviennent dans cette affaire les Américains, pour permettre à cet état d’Israël de ne pas faire la paix, ce qui explique le revirement total de ce monsieur Obama concernant cette question, mais sans pour autant devoir faire la guerre, charge désormais confiée à ces Américains.

Voici donc comment ces gens espéraient qu’ils allaient pouvoir contourner le cosmos. Seulement voila, c’est le désastre, parce que la combine qui consistait à entretenir sans fin, des négociations de paix, dans le seul but de ne jamais aboutir, pour gagner du temps afin que la colonisation des territoires palestiniens, puisse rendre définitivement impossible la création de leur état, est devenue par trop évidente pour tout le monde. Ceci, de sorte que monsieur Mahmoud Abbas, président de l’autorité palestinienne, est allé déposer aux Nations-Unies, une demande officielle d’adhésion de la Palestine, comme état membre à part entière, de l’organisation. Or, cette demande recueille la faveur des trois quarts des membres de l’illustre assemblée, auxquels bien sûr ces Américains une fois de plus opposeront leur “veto”, mais dans une posture outrancière et injustifiable aux yeux des autres, qui correspondra pour eux à un désastre diplomatique encore pire que celui, mémorable, qui leur fut infligé par la France, en la personne de monsieur de Villepin, et dont ils se passeraient bien de le voir annonciateur d’autres désastres à venir pour eux, en cette période qui leur est si difficile.

Ceci, d’autant que ces gens indisciplinés de l’UNESCO, ont déjà quant à eux reçu la Palestine, comme membre de la prestigieuse organisation, de sorte que la voie vers la création du vingt-troisième ennemi, semble déjà être largement ouverte.

C’est la panique ! Le vingt-troisième ennemi pointe son nez, et les cabalistes israéliens savent très bien, que si le malheur ne vient pas d’une intention directe de leurs ennemis, ce malheur ne manquera pas d’être “attiré” par la crainte que les israéliens en ont collectivement. Ils savent que motivée par cette crainte, la recherche d’invincibilité leur sera fatale.

Bien sûr, j’imagine votre consternation, à la lecture de ces faits qui vous paraitront à peine crédibles. Comment serait-il possible en effet, qu’en ce début de vingt et unième siècle, on s’en viendrait ramener dans ce règlement on ne peut plus sérieux du concert des nations, des histoires aussi totalement ahurissantes et irrationnelles, que toutes celles qui concernent les religions, la croyance, la magie, l’astrologie, la sorcellerie et autres ?

Tout le monde conviendra que les croyances des uns et des autres, ne concernent qu’eux, qu’elles ne peuvent interférer dans le règlement de différents entre peuples et nations, et que dès lors elles peuvent bien être ce qu’elle veulent, nous autres, nous nous en moquons !

Seulement voila. Il y a tout d’abord le fait qu’envisager la question d’un pays comme l’état d’Israël, en ignorant superbement les donnés religieuses qui en ont fait un “état juif“ selon un concept dont ses auteurs n’ont pas mesuré un seul instant, que cela le condamnerait, peut s’inscrire dans le cadre de la rigueur juridique, mais certainement pas dans celui de la réalité des faits, la religion se trouvant au cœur des problèmes concernant le proche orient.

Mais il y a surtout, et c’est là que la fatalité cosmologique de ce pays apparait, que pour que ces Israéliens puissent enfin aborder cette question de leur rapport aux autres, détachés de considérations religieuses rendant son règlement impossible, donc pour qu’ils puissent en finir momentanément avec la religion, il aurait fallu que paradoxalement, ils possèdent la “foi”, une foi énorme, autrement dit une pleine “confiance”, en la positivité de cette attitude, pour qu’elle puisse l’être effectivement.

Comprenons ici que ce que nous appelons la “crainte”, n’est en fait qu’une forme négative de “l’espérance”, c’est à dire de ce à quoi “on s’attend”, et qu’elle participe ainsi d’une forme morbide de “croyance”, qui possède exactement la même capacité sur le cours des choses, que la croyance positive. C’est d’ailleurs ce qui fait que lorsque dans une nation, les gens craignent énormément, collectivement, il ne peut leur arriver que les pires épreuves, et ceci, alors qu’à aucun moment ils ne soupçonnent et ne comprennent, que ces dernières sont la conséquence de leur manque de “foi”.

L’exemple emblématique que nous avons à ce sujet, c’est la situation dramatique du continent africain, où la désespérance des gens, fait qu’ils se retrouvent à faire faces à des difficultés sans fin. Il est remarquable d’ailleurs que depuis quelques années, les Européens ont rejoint les Africains, dans cette façon d’attirer le malheur sur eux, et ce par la faute de ceux-là mêmes dont la fonction était de les en mettre à l’abri, mais qui n’ont fait que leur promettre encore plus de rigueur et plus de douleur chaque jour, et nous en voyons le résultat.

Avoir la foi, avoir la confiance, attendre le meilleur de l’avenir et être convaincu qu’il adviendra, il n’y a que comme cela qu’il peut advenir, puisque c’est selon cette attente que s’établie la “tendance” des choses, de sorte que l’on peut dire que si “l’espoir” fait vivre, la “crainte” quant à elle, fait logiquement mourir.

Or, la crainte accompagne l’histoire des juifs depuis 3500 ans, elle se trouve même inscrite au cœur de leurs textes religieux, avec un dieu qui ne manque pas de leur promettre, de leur en mettre, s’ils le déçoivent, et elle n’a pas manqué d’attirer sur eux des malheurs récurrents, tel que celui qui se prépare à nouveau en ce moment. Autant dire que la confiance n’est pas à la veille de s’installer chez des gens comme les Israéliens, dans un pays où depuis sa fondation, et c’est bien déjà là que les chances de ce pays ont été loupées, tous les aspects se sa politique, tant intérieure qu’extérieure, sont motivés par la crainte, issue de l’holocauste, résultant lui-même de tout ce qui aura été l’histoire du rapport des juifs avec les autres peuples, depuis la lointaine antiquité.

Observons que, sous l’effet de la crainte, ce sont précisément toutes les dispositions prises par les Israéliens depuis plus de cinquante ans, afin de leur sécurité, conquête, occupation, annexion, colonisation, racisme, injustice, brimades, incarcération, massacres, crimes de guerre, crimes contre l’humanité dans une quête totalement irréaliste d’invincibilité, qui aujourd’hui les condamnent à la disparition, étant bien entendu que la colonisation des territoires palestiniens, et le refus de la constitution de leur état, ne leur laisse absolument plus aucune chance, de parvenir à jamais, à un règlement pacifique de ce conflit.

Conscient de se trouver dans une telle impasse, les Israéliens qui se savent condamnés, ont décidé de jouer leur “va tout”, avec le concours des américains, dont la crainte suite aux attentats du 11 septembre, les a entrainés dans les mêmes errances, en Irak et en Afghanistan, c’est à dire détruire un maximum de leurs ennemis les plus immédiats. Ceci, alors même que du mur des lamentations, jusqu’à la muraille de Chine, et sur plus de douze mille kilomètres, ils ne se connaissent que des ennemis, et que dans l’autre sens, jusqu’au bord de l’atlantique, ce n’est pas mieux.

Si vous croyez que tous les conflits qui ensanglantent le proche orient et l’Afrique du nord, ont pour objet le pétrole, et la volonté impérialiste des occidentaux, vous vous trompez. Non pas que les occidentaux ne tentent évidemment de profiter de l’occasion de ces conflits, pour faire main basse sur la richesse des contrées soumises, mais la raison fondamentale de tous ceux-ci, ne consiste qu’en une lutte interminable, afin de la protection d’un état d’Israël, que le cosmos condamne, parce qu’il est tout d’abord le produit d’une anti-religion, mais surtout, parce qu’il participe de la “représentation du mal”.

Observons ici que ces difficultés tiennent au fait que fondamentalement, le “judaïsme” constitue un “sectarisme”, qui se trouve curieusement protégé par des lois contre le racisme, alors qu’il en constitue un lui-même, signifié par la “circoncision”, laquelle constitue en fait, le “simulacre du clan”, autrement dit la corrélation physique, d’une disposition clanique, qui est quant à elle, métaphysique. Ceci en fait en réalité, une “anti-religion”, qui a pour effet, puisque notre humanité est “une”, de partager logiquement celle-ci, entre les “juifs” d’un coté, et les “antisémites” de l’autre.

Ceci, aussi certainement qu’il existe une parfaite symétrie entre la découpe de la part d’un gâteau, et la découpe qui apparait alors sur le reste du gâteau. Croire qu’il pourrait y avoir une positivité de leur judaïté, selon un exercice des juifs, sans qu’il n’y ait une positivité inverse du reste de l’humanité, autrement dit, une manifestation “d’antisémitisme”, et que le reste de notre humanité demeurerait totalement indifférent à cet exercice, est une idiotie qui consiste à croire que la découpe du reste du gâteau, pourrait demeurer indifférente à celle que peut prendre à l’occasion la part du gâteau. Or, il est clair, qu’elle lui demeurera en toutes circonstances, strictement “opposée”.

Cette façon d’envisager les choses n’a pas de sens, et c’est bien pourquoi de problème de l’antisémitisme ne possède pas de remède, car en réalité, il faut condamner les formes “criminelles” de l’antisémitisme, non parce qu’elles sont antisémites, mais tout simplement parce qu’elles sont criminelles, cet antisémitisme étant totalement indissociable de la judaïté, dont le sectarisme donne conjointement existence à eux deux.

Ce qui maintenant fait du judaïsme une “anti-religion”, c’est que la religion constitue par définition, ce par quoi notre humanité tend à ne plus faire “qu’un”, de sorte que toutes les religions ont vocation à l’universalité, tout homme étant appelé à devenir chrétien, musulman, ou bouddhiste. Mais, tout le monde n’est évidemment pas appelé à constituer le “peuple élu”, ce qui, parmi les autres, ne peut être que le statut d’une “secte”, en notre humanité.

Observons aussi que ce qui constitue la justification fondamentale de l’état d’Israël, c’est “le mal” qui fut fait aux juifs, particulièrement la Shoa, de sorte que par fondation même, ce pays “re-présente” tout ce mal que par le fait, il “ré-actualise”, en reproduisant à l’aveugle contre d’autres, tout le mal qui fut fait aux siens. Et ceci, selon la célébration du “Talion”, justifiée dans l’ancien testament, celui que suivent les juifs, et contestée dans le nouveau testament, selon la parole de Jésus, qui exhorte à ne jamais reproduire contre l’autre, le mal qu’il vous à fait, donc à ne jamais le “représenter”, en étant le “représentant du mal”. Ceci, étant bien entendu que la persistance du mal dans notre humanité, procède bel et bien, tout simplement de sa représentation.

Si elle se trouvait généralisée, une telle attitude qui consiste à rendre coup pour coup, comme s’emploient à le faire systématiquement Israéliens et Américains, aurait dévasté notre humanité depuis longtemps. Mais fort heureusement, la “représentation du mal”, en accord avec une anti-religion qui ignore la “rédemption”, puisque c’est justement selon elle, que fut exécuté le grand législateur de Palestine, promoteur de celle-ci, demeure une exclusivité des juifs, mais c’est bien ce qui avec d’autres caractères, qui leur vaut sous toutes les latitudes, et depuis des millénaires, une solide inimitié avec les autres peuples...

Comprenons ici, que c’est bel et bien la religion elle-même des juifs, le “judaïsme”, qui depuis les origines, les condamne à la persécution, et fatalement à l’extermination, qu’elle soit physique, où qu’elle soit psychique, par un renoncement qui devra bien intervenir un jour, à cette croyance, ce qui sera précisément l’œuvre du “messie” libérateur, qu’ils attendent.

La question de fond qui se pose concernant cette affaire est la suivante :

“Qui a dit aux juifs, qu’ils étaient juifs ?”

Certainement pas quelqu’un qui leur voulait du bien, et les grands prêtres Egyptiens que je soupçonne d’avoir “fait le coup”, d’une part parce qu’ils avaient maille à tirer avec les Hébreux chez lesquels s’était réfugié un de leurs princes, Moïse, mis en disgrâce, parce que porteur avec la secte sacerdotale égyptienne des “lévites”, d’une croyance offensant les moines thébains, et d’autre part, parce qu’ils étaient les seuls à posséder la science pour cela, ont ainsi plongé tous ceux qui se réclamaient de cet héritage, dans une “malédiction” qui dure depuis près de 3500 ans...!

Il serait trop long ici, de développer cette questions relevant de la haute métaphysique, et je me contenterai pour l’instant, de vous en donner quelques grands axes, vous permettant d’apercevoir de quoi il s’agit, à charge que nous prenions le temps plus tard, de les approfondir ensemble.

Je m’excuse par avance auprès des amis qui m’ont déjà fait remarquer que mes textes sont parfois incompréhensibles, et je vais essayer de faire de mon mieux pour pouvoir être compris...

Tout dans notre univers est “ambivalent”, c’est à dire que quelque objet que ce soit, selon son expression, celui-ci peut posséder pour nous une valeur donnée, ou une valeur qui est précisément inverse à la première. L’ambivalence de l’objet réside alors dans le fait que, la valeur de son expression, celle qui nous le signifie, et selon laquelle nous l’apprécions, est l’inverse de la valeur non exprimée de cet objet, celle de ce qui reste en lui, et qui le constitue, et dont nous ne pouvons par le fait pas avoir connaissance.

Cependant, il peut se produire différentes expressions de l’objet de sorte qu’une valeur précédemment exprimée, peut une autre fois ne pas l’être, ce qui fait que c’est la valeur inverse qui cette fois se trouve exprimée, conférant à cet objet une valeur justement opposée, à celle que nous lui reconnaissions auparavant selon la première expression.

Ce qui est “dit”, selon donc une “diction”, étant logique d’une “expression”, il se produit donc une “bénédiction” de l’objet, par une expression “positive” de celui-ci, selon l’appréciation que nous en avons, et il se produit une “malédiction” de cet objet, par une expression “négative” de celui-ci, toujours selon l’appréciation que nous en avons, laquelle s’établit selon un “arbitraire affectif”, qui est propre à l’humain.

Ceci, étant bien entendu que hors de notre appréciation arbitraire, les choses n’ont pas de valeur.
Cet “objet” pouvant être “formel”, c’est à dire physique, ou “conceptuel”, c’est à dire psychique, comprenons alors que tout ce qui à trait au judaïsme, relève de la “malédiction”, c’est à dire de “l’expression négative” d’un fait, tel que “nommé”. Il s’agit alors en la “nomination”, de la procédure par laquelle l’objet se trouve constitué, de façon distincte des autres, et par laquelle se trouve ainsi établis ses caractères “nominaux”.

Il existe bien sûr un rapport direct entre le nom que nous donnons à un objet, et le processus selon lequel il se trouve constitué, mais le développer ici nous emmènerait beaucoup trop loin. Ce sera pour une prochaine fois...

Si tel que nous venons d’en préciser le sens ici, le judaïsme relève d’une malédiction, c’est tout d’abord à cause de la compréhension que les juifs ont eux-mêmes de leur propre nom, “Jehouda”, qu’ils comprennent maladroitement comme signifiant, “fidèle à Dieu”. Or, “Ja”, et ses formes déclinées, “Je”, ou “Jo”, que l’on retrouve tout au long de la bible traduit par “Dieu”, n’est justement pas Dieu, mais son “inverse”, d’où la malédiction.

Ceci tient au fait que traduisant le psychisme de leurs locuteurs, il existe des langues de la “confusion numérale”, telles que l’hébreu, et l’anglais, où le singulier et le pluriel demeurent parfois non discernés. C’est ainsi qu’en anglais par exemple, le mot “people”, désigne indistinctement la singularité d’une personne, où la pluralité d’un peuple. Il se trouve que dans ces mêmes langues, et précisément dans l’anglais, la notation j, ou dj, ont la même valeur phonétique, ce qui entraine la confusion de leur valeurs sémantiques, qui elles, demeurent distinctes.

Ainsi, depuis plus de trois mille ans, les rapporteurs de la grande tradition biblique, ont confondu, avec la conséquence désastreuse que vous pouvez imaginer, “Ja”, et “Dja”, lesquels termes évoquent deux fonctionnalité diamétralement opposées, Ja, étant ce par quoi tout “insiste”, procédure “totalitaire” qui conduit à “l’universalité” des choses, et “Dja”, qui est ce par quoi tout “existe”, procédure sectaire, qui conduit à la “spécificité” des choses, et qui n’est rien d’autre que ce que nous comprenons habituellement comme étant “Dieu”.

En se réclamant ainsi de Dieu, les juifs se sont fait les champions du sectarisme, celui-là même que tout le monde leur reproche, en constatant que par le fait, ils ne pensent qu’à eux. Mais le pire, c’est qu’en attribuant leur sectarisme à Ja, qu’ils ont confondu avec Dieu, et qui constitue le véritable objet de la religion et non pas Dieu, car c’est selon Ja, que nous tendons à ne faire “qu’un”, ils se sont mis, ou on les a mis, dans la malédiction la plus totale, avec ceci que le maudit, devient très rapidement le plus fervent défenseur de sa malédiction.

Essayez donc d’aller dire aux juifs qu’ils sont “maudits”, vous allez voir ce que cela va vous coûter...

Comprenons alors que le concept de “peuple Juif”, relève de la malédiction, car il ne peut absolument pas y avoir un peuple, dans lequel tous les membres pourraient avoir la qualité de juif.

Dans le sens béni de “Jehouda”, c’est à dire “fidèle à Ja”, et non pas à Dieu, ceux du “juif”, sont les non-juifs, dont il est le juif, exactement comme ceux du premier de la classe, sont tous les autres élèves de cette classe, dont il est le premier. L’idée d’un peuple où tous les membres auraient la qualité d’être juifs, est totalement aussi stupide que l’idée d’une classe, dans laquelle tous les élèves auraient la qualité d’être premiers de la classe.

Le juif d’une collectivité, est celui par lequel s’établit un contact de celle-ci avec l’au-delà, et il ne peut pas y en avoir plusieurs dans cette collectivité. Là encore il faudrait développer, mais cela prendrait des pages, donc une autre fois...

Toujours dans le sens béni de ce terme, il ne peut pas y avoir de “religion juive”, spécifiée selon un “sectarisme”, par rapport aux autres.

Comprenons ici que ce que nous désignons comme étant “les religions”, ne constituent que l’ensemble des tentatives, plus maladroites les unes que les autres, de rendre compte de “la Religion”, étant bien entendu que notre humanité étant “une”, cette unité ne peut pas être le fait d’une pluralité de religions concurrentes, et qui se font la guerre.

Ceux qui font la guerre au nom de la religion, et malheureusement ils sont nombreux, ne sont que des hordes de pauvres types qui n’ont absolument rien compris au film, et qui prétendent des volontés, des désirs, et des préférences, à un dieu qui possède forcément tout, et qui n’a donc rien à vouloir, rien à désirer, et qui ne saurait préférer une de ses parties à une autre, pas plus un peuple qu’autre chose, puisque toutes ces parties lui sont immanquables...

Tout ceci signifie que fondamentalement, la Religion, la vraie, la seule, que trahissent plus ou moins les religions, est “juive ” par définition même, selon le sens béni de Jehouda. Ceci signifie, qu’il ne peut certainement pas y avoir dans le sens béni du terme, une religion se disant juive, et qui viendrait s’opposer aux autres en se réclamant d’un clan, et d’un faveur particulière du ciel, tout cela relève da la malédiction, et c’est probablement par cela, que les grand prêtres égyptiens, on réglé leur compte aux Hébreux.

Enfin, il est facile de comprendre que pour toutes ces mêmes raison, selon le sens béni de Jehouda, il ne peut pas y avoir un état juif, et qu’en l’ayant désigné ainsi, ses fondateurs l’ont par cela même maudit.

Le juif, le vrai, est un citoyen du monde, et retenons que d’une façon générale, tout sectarisme, tout particularisme, toute prétention de prérogative, de supériorité, et de rapport de favori avec le ciel, rapporté au terme “juif”, relève de la malédiction...

Israël est un pays maudit qui n’a comme tel aucune chance, le cosmos de toutes les façons, aura le dernier mot. Le malheur c’est qu’il a fait son instrument, afin de procéder à la destruction systématique de ses nombreux ennemis, des Etats-Unis d’Amérique. Or ceux-ci, déjà échaudés par de nombreuses aventures imbéciles dans lesquelles ils n’avaient dès le départ, aucune chance de l’emporter, comme le Viet Nam, la Somalie, le Liban, l’Irak, et l’Afghanistan, parce que ces gens n’étaient pas décidé à leur offrir le type de guerre qui les arrangeait, avec gadgets électroniques, satellites, et autres, mais s’en venaient simplement avec quelques couteaux de boucher, pour leur faire leur affaire, selon ce que les spécialistes appellent un “conflit asymétrique”, ne manifestent plus guère d’enthousiasme, ni le peuple, ni les état majors, pour de nouvelles aventures catastrophiques.

C’est alors que pour garder la haute main sur cette Amérique, les Israéliens ont décidé de la frapper à la tête, et ont mobilisé leur “cabalistes”, pour qu’ils entreprennent une action de mise sous influence, on pourrait dire autrement, “d’envoutement” de son président, ce qui semble avoir parfaitement fonctionné, puisque depuis quelque temps, celui-ci ne cesse de prendre des mesures liberticides, contre son propre peuple, pour être certain que personne ne s’opposera à sa volonté déterminée, de partir en guerre...

Nous avons parlé de l’effet de la croyance et de la crainte, et la question que vous vous posez est de savoir si le psychisme peut avoir un quelconque effet sur la physique des choses? Je vous réponds donc absolument, oui. Je vous en dirai plus, mais cela sera long...

Je peux cependant déjà vous donner deux éléments vous permettant d’engager votre réflexion à ce sujet :
Notre univers, dans tous les aspects que nous lui reconnaitrons, ne sera à tout jamais pour nous, que “tel que nous le concevrons”, car nous ne pourrons jamais rien lui reconnaitre, qui échapperait à notre capacité de concevoir. En principe là, tout est dit...

Ce qui nous advient, se trouve par le fait, déterminé à nous advenir. Or cette “détermination“, autrement dit l’établissement du fait entre “deux pôles”, ne peut se faire qu’à partir du lieu de la potentialité de ce qui nous advient, c’est à dire l’avenir, jusqu’au lieu où il advient, c’est à dire nous, en notre présent. Si donc il n’existait pas une “disposition” en nous-mêmes, constituant le second pôle de ce qui nous advient, il ne nous adviendrait rien. Il ne peut donc nous advenir, que selon la façon dont nous sommes disposés pour cela, espérance, ou crainte...

Ceci étant, et pour l’heure, ce qu’il y a de plus préoccupant pour nous tous, c’est que nous sommes avec ce fou manipulé, à l’heure des plus grands dangers pour toute notre humanité, et ce, pour la seule satisfaction de ceux qui se montrent près à faire périr tous les autres, afin de leur seule survie...

Il nous faut donc être vigilants, mais pas craintifs…


Paris, le 9 janvier 2012
Richard Pulvar