lundi 2 décembre 2013

AINSI SOIT-ELLE... MARIANNE AUX TROIS COULEURS...



Dire qu’il se trouve encore tant de gens dont la raison et le simple bon sens peuvent à ce point être pris en défaut, et qui, sans jamais prendre conscience que selon cette attitude ils sont tout simplement en train de se faire abandonner sur les bords de la route, par l’histoire en marche, en s’imaginant que la nation va pouvoir retrouver son lustre, en rejetant dans la marge près de dix millions de ses enfants issus de l’immigration...

Certains s’imaginent même, dans un délire qui il est vrai, fut si durablement entretenu chez eux par des leaders politiques, et à l’heure même où ceux-ci quant à eux, ont finalement abandonné cette ineptie, qu’il serait déjà possible et de plus profitable, d’évacuer tous ces “issus de” vers un ailleurs quelconque. Ceci, au nom d’une pureté de la race, la leur bien sûr, et qui serait selon eux la condition biologique nécessaire à l’expression du génie de la nation.

Peut leur importe alors que l’Histoire ne soit justement et sur des millénaires, que la démonstration de tout le contraire, en nous montrant que depuis le rassemblement des deux royaumes de la vallée du Nil, jusqu’à ce qui prit naissance au mont Palatin, en passant par le “croissant fertile”, les inscriptions de Byblos, le labyrinthe de Cnossos, et l’oracle de Delphes, toutes les grandes civilisations sont nées de la rencontre malheureusement presque toujours conflictuelle, de peuples différents qui se sont finalement fondés en un seul, et que leur nation elle-même, n’a pas échappé à cette règle...

Peu leur importe aussi de considérer que ce sont tout simplement les conséquences inévitables de ce qui fut une histoire coloniale de leur nation, auxquelles ils doivent faire face, et que, pour en avoir largement profité des avantages à travers l’héritage de celle-ci, il leur est logiquement fait obligation d’en assumer la charge, et de tout mettre en œuvre pour que les choses “se passent” pour le mieux, et de ne surtout pas tenter stupidement de faire en sorte qu’elles ne “se passent pas”, afin de ne pas dramatiquement se “passer d’avenir“...

Dire qu’il se trouve encore tant de ces jeunes, justement issus de l’immigration, pour se considérer eux aussi, selon un accord objectif avec ceux qui les rejettent, d’un “ailleurs” lointains d’où sont issus leurs grands parents et parents, dans lequel ils n’ont pour beaucoup d’entre eux jamais mis les pieds, comme si on pouvait être d’un pays qu’on n’a jamais connu.

Ceux-là se croient donc obligés de s’astreindre, au nom de leur identité proclamée sur la base de leur race et de leur religion, à des coutumes ancestrales que la totale inadéquation de celles-ci dans la société dans laquelle fatalement ils vivent, rendent indignes. Et ce, alors même que ces coutumes se trouvent déjà contestées dans ces nations lointaines par nombre de ceux qui y vivent, dans leur volonté légitime d’appartenir à leur époque.

Ces tristes “exilés mentaux” qui se revendiquent de l’ailleurs fantasmé, finissent alors, puisqu’ils ne se sentent pas d’ici, par ne pas se sentir absolument obligés de devoir s’astreindre avec toute la rigueur nécessaire, à toutes les civilités de la règle commune de la collectivité, sans laquelle aucune société n’est possible, offrant ainsi par leurs comportements souvent abjectes, encore plus d’arguments que ces derniers n’en souhaitaient eux-mêmes, à ceux qui les proclament génétiquement irréductibles à la normalité de notre nation...

Nous sommes à cette heure où quelques prémisses nous permettent déjà d’imaginer clairement, tout ce que la furieuse bataille électorale de 2014, entre partis politiques tous perdants au bénéfice d’un seul, pour avoir lâchement emprunté la voie de celui-ci qui est la sienne depuis toujours, et dans laquelle il est logiquement indépassable, va inévitablement entrainer de clameurs haineuses et crasseuses. Il faut donc rappeler avec insistance aux uns et aux autres, que c’est l’Histoire contre laquelle ils ne peuvent absolument rien qui en a décidé ainsi, et que c’est bel et bien avec ce qui constitue désormais “les trois couleurs de Marianne”, et toute la palette qui en découle, qu’il leur faut maintenant envisager notre république.

Si les nations ne devaient être constituées que de gens qui s’adorent, il n’y aurait pas une seule nation constituée à la surface de cette Terre. Cependant, ceux qui participent de la “Cité” ne peuvent manquer d’être “citoyens” et d’en avoir d’abord les obligations avant même d’en obtenir les droits, ils ne peuvent manquer puisqu’ils sont là, “d’appartenir” à celle-ci, et de fait, de s’appartenir mutuellement, même s’ils ne s’apprécient guère.

Ce qu’il convient donc, et telle aurait du être dans notre actuelle situation de société devenue totalement dissolue, la toute première préoccupation de dirigeants dignes de ce nom, mais nous savons désormais les nôtres défaillants, c’est de préserver par tous les moyens, par le cœur ou par la raison, par le libre consentement ou par une énergique coercition, et comme le plus sacré des devoirs, la “cohésion de la nation”...


Paris, le 7 octobre 2013
Richard Pulvar

LE DEPART DU GENERAL GIAP, LE “NAPOLEON VIETNAMIEN”, L’HOMME QUI A VAINCU LES ARMEES FRANCAISE, ET AMERICAINE



Profitant de l’installation en France des “collaborateurs”, suite à la défaite en 1940 de la France face à l’Allemagne nazie, le Japon qui était alors l’allié de celle-ci, n’hésitera pas à exiger sous la menace, auprès de l’administration coloniale dépêchée au Viet Nam par Vichy, des facilités logistiques pour pouvoir mener sa guerre contre la Chine, et particulièrement le passage pour ses troupes à travers toute l’Indochine française, et la mise à sa disposition de terrains d’aviation.

Au fil du temps, ces exigences opportunistes furent multipliées et l’administration coloniale s’inclinant sans cesse, l’Indochine s’est retrouvée quasiment occupée par le Japon, à la façon même dont la France l’était par l’Allemagne, et ceci, avec le cortège inévitable d’exactions de l’occupant commises contre la population civile que l’administration française, tant par manque de moyens militaires que par manque de réelle préoccupation pour ces colonisés, ne parvint jamais à protéger.

Il vint de cet abandon que la population vietnamienne décida d’assurer elle-même sa défense et c’est ainsi qu’en 1944 fut créé un mouvement de résistance, le “Viet-Minh” à la fondation duquel participa le général Giap, et qui entreprit aussitôt de mener une guérilla contre l’occupant japonais.

Parce qu’ils avaient des visées territoriales sur l’Indochine, et pour pouvoir avoir les mains libres, tant pour leur guerre contre la Chine que pour mater la résistance vietnamienne, en mars 1945 les Japonais renversèrent l’administration française et prirent possession de l’Indochine, les vietnamiens se retrouvant seuls pour combattre l’ennemi.

Cependant, en aout 1945 le Japon est vaincu, et profitant du vide passager d’autorité, le Viet-Minh qui était d’obédience communiste et qui jouissant d’un grand prestige auprès de la population, proclama la “République démocratique du Viet Nam”, au moment même où le général de Gaulle qui ne l’entendait pas de cette oreille, dépêchait le général Leclerc avec un corps expéditionnaire, pour tenter de rétablir l’autorité française sur le Viet-Nam.

Dans un premier temps, compte tenu de ce que fut le lâche abandon de cette colonie par la métropole, et qu’on ne pouvait faire ainsi injure à ces gens qui avaient conquis par les armes et le sacrifice, leur liberté, et compte tenu également de la grande admiration que les chefs militaires français issus des Forces Françaises Libres, avaient pour ces vaillants combattants, on tenta de régler le différent par la négociation.

Mais entretemps, le général de Gaulle avait quitté le pouvoir et quand s’ouvre la conférence de Fontainebleau à l’été 1946, c’est face à des planqués qui n’avaient rien connu des épreuves de la guerre, face aux pires colonialistes, qui ne souhaitaient dans le fond rien d’autre que d’en revenir à ce système qui établissait les Vietnamiens en citoyens de seconde classe, que se sont retrouvés les patriotes. Et, bien que ceux-ci se montraient prêts à faire quelques concessions de souveraineté, pour s’établir dans les meilleures relations avec la métropole, ce que montrait leur présence même à cette conférence, les exigences et l’outrance méprisante des négociateurs français fut telle, que soudainement, le premier août, la délégation du Viet-Minh quitta la conférence.

Ce fut le début de la première guerre du Viet-Nam, qui fut une guerre criminelle à deux titres, puisque c’est la guerre que mène contre une nation qui ne lui à rien fait et qui ne lui est redevable de rien, puisqu’elle fut abandonnée, une nation prédatrice venue d’au-delà des mers pour la soumettre à son bénéfice, mais également parce que c’est pour l’essentiel avec des troupes coloniales, celles qui s’étaient si vaillamment battues pour sa libération, que cette métropole indigne et ingrate entendra mater d’autres colonisés en quête de leur liberté.

Cette guerre qui durera huit longues années, prendra fin suite à la défaite écrasante et humiliante de l’armée française établie dans la cuvette de Dien Bien Phu, et ne soupçonnant pas une seconde que l’audacieux général Giap fera transporter à travers la jungle impénétrable qui semblait être pour elle une protection, en pièces détachées par des sentiers boueux, à dos d’homme ou sur des bicyclettes aménagées pour cela, les pièces d’artillerie et les munitions qui, installées sur les collines environnantes, vont faire pleuvoir un déluge de feux sur les troupes ennemies stationnées dans la plaine.

C’est alors que vint l’heure de la négociation, la fameuse conférence de Genève et ses accords conclus en 1954, aux termes desquels il fut convenu de procéder au regroupement des forces antagonistes en deux zones distinctes, afin de pouvoir procéder au dégagement en bon ordre des forces françaises, et de procéder ensuite dans des conditions acceptables, à des élections qui devaient conférer son autorité au gouvernement d’un Viet Nam indépendant.

C’est ainsi que les forces communistes furent regroupées dans le nord, et les forces françaises et leur supplétifs vietnamiens dans le sud, selon un partage qui ne devait être que provisoire, mais qui durera plus de vingt ans...

Ceci, parce que malgré leur défaite militaire, les colonialistes français n’avaient pas renoncé à leur rêve de domination, et trahissant totalement l’esprit des accords, ils évacuèrent le pays, mais non sans avoir préalablement proclamé en toute illégalité et unilatéralement, un “état du Viet Nam du Sud”, associé à la France, avec pour capitale Saigon, et à la tête duquel ils placèrent sans à aucun moment s’inquiéter de consulter la population concernée, le fils de Duy Tan, l’ancien empereur d’Annam, qu’ils avaient pourtant déposé et exilé en 1916.

Ce fils s’était déjà proclamé lui-même empereur d’Annam, en s’opposant ainsi au Viet-Minh, dans la période de vacance du pouvoir de 1945, mais faute d’assise populaire, il avait du vite renoncer à son projet. Mais cette fois, il se faisait introniser par la puissance coloniale en prenant le nom d’empereur Bao Daï.

Les américains qui n’avaient un moment rien proposé de moins à leurs alliés français en difficulté et auxquels ils fournissaient l’armement, que d’utiliser la bombe atomique pour pouvoir réduire le Viet-Minh, et qui considéraient le communisme comme le mal absolu, ne faisaient aucune confiance à cet empereur et sa volonté de régner depuis Hué, l’ancienne capitale impériale située en limite de séparation des deux zones, sur la totalité du Viet Nam.

Car, cette réunification supposait l’application des accords de Genève et en particulier, l’organisation d’élections dans tout le pays qui risquaient fortement de porter les communistes au pouvoir. De plus Bao Daï était l’homme des Français.

En exerçant une pression sans pareille sur lui, les Américains vont alors contraindre Bao Daï à nommer comme chef du gouvernement un homme à leur solde, Ngo Dinh Diem, lequel se dépêchera d’organiser dès 1955 un référendum, afin d’abolir la monarchie et de déposer l’empereur Bao Daï.

S’estimant heureux d’avoir limité ce qu’ils considéraient comme étant une contagion communiste, à la seule partie nord du pays, les Américains manifesteront ainsi dès la mise en place de leur homme de paille, leur refus de voir à jamais organisé l’élection, prévue par les accord de Genève, qui permettrait d’établir une autorité unique sur tout le Viet Nam et que les communistes avaient toutes les chances de remporter.

Les patriotes vietnamiens comprirent alors que leur nation ne serait jamais réunifiée, tant que persistera le régime totalement illégal et illégitime établi dans la partie sud du pays, et c’est alors qu’ils formèrent un mouvement de libération dont les combattant portaient le nom de Viet Cong, ce sera le début de la deuxième guerre d’Indochine dite guerre du Viet Nam. Elle sera menée cette fois contre les Américains et leur supplétifs sud vietnamiens, comme un véritable combat de David contre Goliath où, depuis les batailles de Dak-To et de Da Nang, à l’offensive du Têt, qui furent si meurtrières pour les jeunes conscrits américains, tout le génie du général Giap s’exprimera à nouveau, jusqu’à la défaite de l’envahisseur.

Cependant, bien qu’il fut victorieux, cette bataille pour son indépendance aura eu un coût absolument effrayant pour le Viet Nam qui, sur la vingtaine d’années qu’elle aura duré, aura vu périr dans d’affreuses souffrances dues au “napalm” pour beaucoup d’entre eux, plus de un million et demi de ses enfants, en plus de toutes les destructions, la pollution quasi définitive des sols par le terrible défoliant dit “agent orange”, que les Américains déversaient sur toute la contrée, pour que l’épaisse jungle ne soit plus l’alliée naturelle des maquisards.

Cet agent est la cause d’un nombre sans fin de malformations génétiques, et il faut encore ajouter à tout cela, le désastre complet que constituent les mines anti personnel qui furent éparpillées par dizaines de milliers sur tout le territoire, et qui aujourd’hui, près de quarante ans après la fin des hostilités, sont encore responsables tous les jours qui passent, d’affreuses mutilations...

L’épilogue de tout cela, c’est qu’après cette guerre criminelle pour l’empêcher de le devenir, le Viet Nam est justement devenu entièrement communiste, et ceci, sans qu’un seul américain n’en ait péri, que ces communistes évoluant avec leur temps, ont fait une ouverture chez eux à l’économie de marché, que le pays est en plein essor économique, et que les Américains dont la culture s’est répandu dans ce pays, constituent désormais un de ses principaux partenaires économiques. On se dit alors que s’il s’était trouvé aux Etats Unis en ces périodes, un homme suffisamment visionnaire pour être capable d’envisager positivement l’avenir, il aurait évité à notre humanité tout entière, le drame inhumain et totalement indigne que fut cette guerre...


Paris, le 5 octobre 2013
Richard Pulvar

ET POURTANT, D’AUTRES VIENDRONT ENCORE...



La “migration” résulte d’une détermination des hommes dont il faut comprendre le plus simplement du monde, qu’elle est forcément strictement cohérente à la “sédentarisation” à laquelle elle se trouve fatalement liée. Ceci, par la “contradiction” même qu’elles forment et selon laquelle elles se trouvent spécifiées comme étant chacune le contraire de l’autre, et qui les solidarise. Ceci, étant entendu que se réalisant conjointement de leur contradiction, il ne saurait bien sûr se réaliser le fait d’un contraire, sans le fait de l’autre.

Ceci revient à dire que précisément parce que contraires, ces deux déterminations, migration et sédentarisation, ne se peuvent en aucune façon l’une sans l’autre, et que même si confusément nous le supposons possible, en réalité il n’aurait jamais pu se produire en nulle part, un cas de sédentaires exclusifs, sans qu’il y eut bien sûr déjà pour leur établissement en un endroit, et même ensuite au cours de leur développement, des migrants...

Ainsi, avant même de considérer les raisons profondes de celui-ci, il est clair que ceux qui prétendent aujourd’hui se mettre à l’abri du fait migratoire, sont les illettrés qui n’ont jamais ouvert de leur vie un livre d’histoire. Car dans tous les ouvrages qui traitent d’Histoire, il ne se trouve rien exposé d’autre qu’une “Histoire des hommes selon leurs migrations”, que l’on ait alors appelé ces mouvements, conquête, invasion, colonisation, exil, ou migration...

Comprenons maintenant que sur le plan fondamental, la “migration” constitue la corrélation “spatiale” de la “mutation” qui quant à elle, constitue la corrélation “temporelle” de la migration. En effet, ces deux procédures participent conjointement au fait “d’évolution”. Ceci signifie que ce n’est qu’à la faveur de “l’évolution spatiale” d’une espèce, qui est ce que nous appelons une “migration”, qu’il peut se produire une “évolution temporelle” de celle-ci, qui est ce que nous appelons une “mutation”, autrement dit sa modification au cours du temps. Ceci, de sorte que l’humain ne se serait jamais réalisé tel qu’il est devenu, autrement dit, il n’aurait jamais “évolué” selon le temps, s’il n’avait corrélativement évolué selon l’espace, autrement dit il n’aurait jamais “muté”, s’il n’avait déjà “migré”...

La migration constitue donc un élément fondamental de “l’évolution”, tant biologique de l’humain selon laquelle s’établit sa “nature”, que de son évolution “sociologique”, à travers le “fait civilisateur”, qui est nominalement un fait d’êtres “conjugués”, c’est-à-dire s’obligeant les uns envers les autres ( civis ), évolution sociologique selon laquelle s’établit sa “culture”...

La migration constitue donc une procédure obligée afin de l’établissement tant de la “nature”, que de la “culture” de l'homme, selon sa civilisation.

Ainsi ces gens qui viennent massivement à nous ne sont-ils rien d’autre que ceux qui, selon ce qui constitue leur “vocation” de migrants, seront à l’origine de la “pro-vocation” de la nouvelle civilisation, selon une “conjugaison” des sédentaires et des arrivants s’obligeant les uns les autres, et qui, après que cette venue aura impliqué de très profonds changements, devra se constituer pour se substituer à notre actuelle civilisation agonisante, et désormais incapable de répondre à l’espérance des hommes, ainsi que nous le constatons...

C’est donc de la venue de ces hommes que va naitre, selon des contradictions qu’ils vont provoquer, lesquelles sont par principe “dynamiques”, la nouvelle civilisation qui devra absolument se substituer à l’actuelle, usée par les siècles...

C’est bien ce dont il s’agit ici, du tumulte subjuguant d’un nouveau “fait civilisateur” en gestation, et concernant une nation comme la France, nous observons là en direct et incrédules à ce qui deviendra pourtant mine de rien, le troisième grand événement fondateur de celle-ci, après la conquête romaine, et après l’invasion des Francs. Beaucoup de choses vont donc changer et il est clair que ce changement que secrètement tout le monde espère, ne peut pas et ne sera pas l’œuvre des sédentaires figés dans leurs habitudes, et il n’y qu’a constater leur effarant immobilisme actuel face à l’impéritie totale des gouvernants, pour s’en convaincre...

C'est d’ailleurs bien ce que comprennent, même si c’est encore confusément, les conservateurs, les réactionnaires, et les racistes, qui se réfugient dans leur refus de tout changement pour les premiers, leur refus du progrès pour les seconds, et leur refus de l’autre pour les troisièmes, ces refus étant suicidaires, car il confinent à un refus de “devenir”, étant entendu qu’on ne peut devenir que “autre” que ce que l’on est déjà.

Or, telle est la loi paradoxale du temps, c’est de devoir changer afin de pouvoir demeurer, puisque ce changement affectant les êtres constitue la marque même du temps auquel ils sont soumis...

Dès lors, la lutte de ceux qui refusent tout changement, racial, social, et culturel, est-elle vaine. Car dans cette affaire ils ne luttent pas seulement contre des moulins à vent, mais contre le “vent de l’histoire” lui même qui les emportera et les vaincra. Ceci, étant entendu que cette “histoire” se fera quoi qu’ils fassent, que ce pays deviendra, qu’il ne pourra devenir qu’autre que ce qu’il est déjà, et que si tel ne devait être le cas, il périrait tout simplement, puisqu’il n’existe rien d’inscrit dans le temps, qui ne devienne, autrement dit qui ne change...

Notre difficulté d’aujourd’hui tient au fait que si les générations du passé pouvaient bénéficier d’un cadre d’existence d’apparence stable, parce que les changements s’y opéraient lentement, et qu’il leur était alors possible de s’établir en toute “familiarité” dans ce cadre, avec ceux qui leur demeuraient semblables, et à durée de leur existence, nous assistons maintenant à une accélération folle et inhumaine de ces changements, due à l’accélération que le système productiviste occidental, exporté partout sur notre planète, impose à toute celle-ci.

Les occidentaux sont ainsi curieusement, les premières victimes d'une accélération du monde qu’ils ont provoqué, mais qu’ils ne maitrisent plus, et toutes leurs démarches actuelles dans le sens de ce productivisme pour pouvoir traiter par l’économie, et non par une nouvelle fondation sociale, la question du chômage, ne peuvent faire qu’empirer encore les choses. Ce sont donc eux-mêmes qui se sont empoisonné leur existence, en s’imposant pour des nécessités productivistes, des changements qui auraient du se faire en douceur, dans la durée, et qui font que plus rien ne leur est familier. C’est ce qui leur donne ce sentiment confus d’être rendus étrangers à leur propre société, et duquel ils franchissent allègrement le pas pour accuser les étrangers d’être les responsables de leur inconfort...

En fait le piège dans lequel sont tombés les occidentaux qui d’un point de vue culturel, prétendent échapper à la contradiction, et qui n’imaginent pas que le contraire d’un fait puisse lui être lié dans le désastre, c’est que sans qu’ils l’aient soupçonné, il existe fatalement deux attitudes pareillement mortifères, l’immobilisme total qui est une attitude extrême qu’ils ont parfaitement identifié, et qu’ils ont combattu par le progrès, et inversement la fuite en avant, qui est l’excès de changement que par maladresse, ils ont continué à identifier au progrès.

C’est dans cette fuite en avant productiviste et consumériste, et selon laquelle des changements incessants qui ne laissent aucune chance à la familiarité de s’installer, se trouvent curieusement liés à un immobilisme social, politique, et idéologique total, que se trouve désormais engagée cette société qui constitue par ses modalités, une atteinte à “l’être” même de ses citoyens, les privant définitivement de bien-être...

C’est précisément cela qui sera remis en cause avec les nouveaux arrivants, et puisqu’il est clair que leur motivation est suffisamment puissante pour leur faire affronter tous les dangers pour accéder jusqu’ici, et que ce mouvement s’inscrit dans une logique historique que personne n’a la capacité de contrer, il serait souhaitable d’en convenir une bonne fois et de prendre des dispositions pour que tout cela puisse se passer d’une façon légale et organisée, afin d’éviter les drames comme celui qui vient de se produire au large de Lampedusa.


Paris, le 3 octobre 2013

CES VAILLANTES PIONNIERES...



Elles étaient femmes, et elles étaient noires, et elles durent donc lutter pour se réaliser, contre cette alliance redoutable du machisme et du racisme qui comme ailleurs en ces temps, sévissaient si cruellement aux Etats Unis. Et, c’est en étant déterminées par une force inexplicable mais admirable, qu’elles parvinrent à faire de leurs vies, de véritables exploits...

Cependant, pire encore que toutes les obstructions objectives qui leurs furent faites, leur premier et plus redoutable combat fut de lutter par toutes les forces de leur esprit, contre l’idée qu’elles souffriraient d’une infériorité en tant que femme, et aggravée en tant que noire. Car c’est bien cette idée que cette société tendait à leur faire admettre comme étant la raison. Elles durent ainsi déjà lutter pour pouvoir se sentir en elles-mêmes, capables, malgré tous ces préjugés, pour acquérir et conserver une pleine confiance en elles, espérer pour ensuite tenter, et persévérer pour finalement parvenir et triompher...

C’est en ce sens que leur lutte fut exemplaire et s’est faite pour notre bénéfice à tous. Car, l’intériorisation d’une image infériorisée de soi-même, constitue le plus cruel, le plus cynique et le plus terrifiant des instruments que mettent en œuvre contre ceux qu’ils veulent soumettre, ces hommes prédateurs de leur propre espèce, animés par les forces de domination. Et il est certain que ce procédé indigne et même criminel, se trouve à l’origine de quantités de naufrages humains et de vies dévastées, lesquelles auraient tout au contraire nécessité d’être rassurées et encouragées, dans ce qu’elles possédaient forcément de bon.

1. La première de ces vaillantes que nous envisageons ici, parmi quantités d’autres, travaillait comme nurse de sorte que la santé des enfants la préoccupait. C’est en forçant les choses par un formidable coup d’audace en pleine guerre de sécession, en profitant alors de cette époque incertaine où d’aucun ne savait s’il devait encore se montrer ségrégationniste, puisqu’il ne pouvait déjà plus être esclavagiste, que Rebecca Crumplers parvint à se faire accepter dans un collège de médecine où jusqu’alors, on ignorait presque jusqu’à l’existence même des noirs. Elle en ressortira comme étant la première femme noire médecin, en 1864.

2. La seconde était fille d’un pasteur abolitionniste, et sachant bien qu’elle serait fatalement démasquée, mais comptant sur un effet produit par ce coup d’audace et sur la chance qui dit-on, sourit aux audacieux, c’est par le subterfuge qui consista à masquer par un faux prénom, au moins son genre, à défaut de masquer sa race, que Charlotte E. Ray fit acte de candidature, et parvint à obtenir une place parmi les quelques rares qui étaient réservées à des hommes noirs, pour pouvoir effectuer des études de droit. Elle deviendra ainsi la première femme noire juge en 1872, avant de devenir plus tard professeur de droit à l’université.

3. Issue d’une famille dissolue, et ayant fait pour cela un mariage refuge dès l’âge de 14 ans, celle qui après s’être débarrassée de trois maris successifs prendra finalement le nom de Madam CJ Walker, et que l’on voit ici fièrement au volant de sa Ford, souffrait, alors qu’elle travaillait en 1890 comme servante, d’une maladie du cuir chevelu lui faisant perdre ses cheveux. Elle essaya pour se soigner quelques remèdes de guérisseurs de sa communauté, et suite au succès sur elle de ceux-là, elle eut l’idée de les commercialiser et développa dans la foulée des cosmétiques. Ceux-ci eurent d’emblée un très grand succès auprès des femmes noires qui jusqu’alors, n’avaient strictement rien qui leur était spécifiquement destiné.

Elle fondera en 1908 une école de soins de beauté, et en 1910 une usine de produits de base qui jusqu’en 1918, commercialisera plus de 8000 produits chimiques divers.

Elle devint alors richissime, la première grande femme d’affaire noire américaine, se fit construire une magnifique demeure qui lui servira également de centre de conférence, et fait notable, elle profitera de sa fortune pour financer plusieurs mouvements de lutte pour l’égalité des droits...

4. Alors qu’elle n’a que 23 ans, la jeune Bessie Coleman rêve et se passionne pour les histoires racontées par les pilotes qui reviennent de la première guerre mondiale, et s’y voit.

N’ayant absolument aucune chance de se faire accepter dans les écoles américaines de pilotage, parce que femme et de plus, parce que noire, afin de pouvoir vivre sa passion, elle prend des cours de français et, suivant ainsi les traces de son idole, l’as noir américain Eugène Bullard, elle se rend à Paris en 1920 pour apprendre à piloter et de là-bas en juin 1921, devint la première femme noire au monde à devenir pilote.

S’étant patiemment aguerrie auprès des as français, et ayant atteint par cela la pleine maitrise de son art, elle fit par ses démonstrations un triomphe à son retour aux Etats Unis, mais malheureusement, elle meurt en 1926, au cours d’une séance d’essais.

5. C’est sous Lyndon Johnson qu’en 1965, s’étant faite remarquée pour ses qualités professionnelles, et alors qu’en ces temps ou sévissait encore le Ku Klux Klan et où les noirs venant à peine d’obtenir l’égalité des droits, personne n’aurait imaginé une seconde qu’une des leurs pourrait avoir la haute fonction de représenter la nation, que Patricia Harris devint la première femme noire ambassadrice des Etats Unis d’Amérique. Plus tard, sous la présidence de Jimmy Carter en 1997, elle deviendra même la première femme noire secrétaire d’état.

6. Pourtant fille de modestes ouvriers, mais n’étant pas privée de détermination et de rage de vaincre, Shirley Chrisholm devint tout d’abord diplômée de l’université de Columbia, et ensuite une autorité reconnue en matière d’éducation.

C’est alors que malgré l’ambiance et l’incertitude de ces années là, le peut de chances qui semblaient être les siennes, elle eut l’audace et le cran malgré bien des réticences, de se lancer en politique. Elle deviendra alors à la surprise des uns et à la consternation des autres, la première femme noire élue au congrès, et elle le fut heureusement car de 1968 à 1983, elle n’accumulera rien de moins que sept mandats...

7. C’était une chanteuse de jazz, très impliquée au travers de cette musique, quant à la condition des siens et, se mettant en accord avec les idées qu’elle défendait, Loretta Glickman décide avec courage et en en connaissant tous les dangers et tous les aléas, de se lancer en politique. Elle deviendra alors à Pasadena, la première femme noire à devenir maire d’une grande ville américaine, en 1982...

Ainsi, la voie fut ouverte par ces pionnières de sorte qu’il n’est plus rien qui ne puisse faire partie de l’imaginaire de jeunes hommes et surtout de jeunes femmes noires, lesquels peuvent désormais s’envisager sans aucun complexe dans les fonctions les plus prestigieuses.

Mais disons encore que tout ceci vaut également pour nous tous, pour tous ceux qui de par le monde, luttent contre leur infériorisation mentale, par une autre classe, une autre race, ou une autre culture, et dont les effets sont encore plus dévastateurs que ceux de la soumission physique...

Et, ceci vaut également pour nous autres à Paris, face aux mafias qui se sont emparées des rênes du pouvoir, et qui s’emploient alors à nous dévaloriser et nous culpabiliser, pour nous faire accepter comme étant de notre responsabilité, et en arguant de notre prétendue inadaptation aux exigences du triomphe productiviste, comme il fut dit pareillement dans le temps et quant aux exigences sociales, des femmes et des noirs, les conséquences désastreuses des politiques de déni de progrès qu’ils ont menées, pour satisfaire leur soif de privilège et de domination.

Ainsi, comprenons à l’instar de ces vaillantes, que nous ne nous retrouverons en pleine possession de nos moyens, dans la voie du succès, que quant nous cesserons de nous voir infériorisés et donner la leçon, par ces malfaisants cravatés qui prétendent que leurs échecs manifestes, leur totale impuissance quant au règlement des moindres difficultés qui se posent, sont dus à la mauvaise qualité du peuple, dont ils se sont fait les dirigeants par la combine politico-médiatique, et que cette récupération de nos moyens et par là, de nos responsabilités, nécessite tout d’abord que nous chassions ces imposteurs...



Paris, le 2 octobre 2013
Richard Pulvar

LA MALEDICTION DES “FAUX” DE VIERZY OU, LA SUPREMATIE DU SOLEIL “ RE ”, SUR LA LUNE “ HELENE ”




Cela se passe à une vingtaine de kilomètres au sud de Reims, sur la commune de Vierzy, dans le “ Parc naturel de la montagne de Reims ”, et si vous passez dans les environs, ne manquez surtout pas cette occasion d’y aller faire un tour, vous serez très impressionnés.

Dans cette forêt, les “hêtres” et quelques chênes, semblent en effet être pris de folie. Loin de pousser normalement vers le haut sur des troncs verticaux, voici qu’ils se tortillent dès leur sortie de terre, comme s’ils avaient perdu le sens du “haut”, comme on pourrait perdre le nord, ne semblant véritablement pas savoir vers où pousser. Touchant des centaines d’arbres, ce phénomène strictement circonscrit à cette région, est absolument spectaculaire...

Dans l’ancien français, le hêtre se disait “fau”, d’après le latin “fagus”, d’où le nom donné à ces hêtres autrement dit “tortillards”, de “faux de Vierzy”, et pour autant que ce phénomène porte le nom savant “d’anatomose” quant à ses symptômes, il demeure à ce jour sans explication.

Bien sûr, bien des légendes n’ont pas manqué de se proposer comme explication et particulièrement, celle d’une malédiction qui aurait frappé les pauvres habitants de Vierzy. Plus récemment certains ont évoqué une nature particulière du sol, d’autres un phénomène de radiation nucléaire, mais rien de tout cela ne fut probant, car il faut remarquer que par ailleurs, ces arbres sont tout à fait sains, mais ils poussent tordus, tout simplement.

Comme souvent dans ce genre d’énigmes scientifiques, et pour ceux dont les préjugés ne constituent pas pour eux une barrière dans leur quête de la compréhension des choses, ce n’est qu’à travers des enseignements traditionnels, qu’il est possible de les résoudre, et c’est celle voie que nous allons emprunter ici...

Pour comprendre ce dont il s’agit considérons tout d’abord que ce qui sous-tend la pousse verticale d’un arbre, autrement dit sa pousse “linéaire”, ne peut pas être la même chose que ce qui sous-tend sa pousse “sphérique”, et qu’il faut bien qu’il y ait deux “exercices” qui doivent alors être distincts, pour le sous-tendre selon ces deux modes différents de croissance, pour que celui-ci puisse précisément “tendre” à pousser.

Deux “tropismes”, ou si l’on préfère, deux “attractions”, qui exercent fatalement en concurrence l’une de l’autre, puisqu’elles mettent en œuvre quant à la pousse de cet arbre, la même disponibilité énergétique, et dont la contradiction de leurs exercices fait qu’ils s’opèrent par alternance selon une résolution périodique, sont donc nécessaires à sa réalisation.

Il est facile de comprendre que si les arbres n’étaient soumis qu’à l’attraction qui préside à leur pousse linéaire, ils pousseraient tous comme des poteaux télégraphiques, et que s’ils n’étaient soumis qu’à l’attraction qui préside à leur pousse sphérique, ils ne formeraient que de grosses boules sur le sol, et c’est précisément ce que tendent à faire ceux que l’on désigne ici comme étant les “faux de Vierzy”.

Nous apercevons déjà que c’est visiblement un déséquilibre entre les deux attractions nécessaires à la pousse d’un arbre, qui conduit à ce phénomène de “hêtres tortillards”, et que selon un phénomène qui serait alors “tellurique”, puisque nous parlons d’attractions et que celles-ci sont forcément en rapport avec la “gravitation”, tout à fait particulier et propre à cet endroit, un des deux tropismes semble s’exercer avec beaucoup plus d’intensité que l’autre...

La première de ces attractions, celle qui conduit à la croissance linéaire des plantes, est d’une façon souvent insoupçonnée, l’attraction de la Lune. Il s’agit là d’un phénomène que les jardiniers connaissent parfaitement, et ceux-ci s’appliquent à planter tout ce dont nous devons consommer les fruits ou les parties externes, à la “lune montante”, et tout ce dont nous devons consommer les “raves”, autrement dit les racines, à la “lune descendante”.

Suivant les spécialistes qui réduisent la notion de “tellurisme” aux seuls phénomènes gravitationnels qui se produisent depuis l’intérieur de notre Terre, et particulièrement à ces phénomènes convectifs auxquels ils attribuent les mouvements tectoniques, qui seraient les uniques responsables selon eux des éruptions volcaniques et les tremblements de terre, les naturalistes qui par culture scientifique, n’envisagent pas une seule seconde une quelconque influence des astres sur les affaires terrestres, désignent improprement cette attraction comme étant un “géotropisme négatif ”.

Cependant, il doit être bien clair pour nous ici qu’en aucune façon un “tropisme”, autrement dit une “attraction”, ne saurait être négatif, car il s’agirait alors d’une “répulsion”, laquelle manquerait dès lors d’être “directionnelle”, ce qui ne correspondrait justement pas au caractère premier d’un tropisme qui est de faire tendre selon une “di-rection”, autrement dit selon la “droite” déterminée “entre deux” pôles, l’objet exerçant et l’objet exercé...

Si donc une attraction s’exerce depuis notre Terre en contradiction de notre attraction terrestre, qui est le véritable “géotropisme”, ou encore le “tropisme terrestre”, elle ne peut être le fait que d’un objet situé au-delà de cette Terre. Et pour nous autres qui sommes ici dans les enseignements traditionnels, rien ne nous dérangera de désigner cette attraction de la Lune, comme ce qu’elle est, c’est à dire participant avec l’attraction concurrente du Soleil, à ce qui constitue globalement le “tropisme céleste”, qui n’est rien d’autre que le “Ka“ des anciens Egyptiens, et au sujet duquel je vous renvoie à un article publié ici même selon ce titre.

Les anciens dont l’investigation se faisait par “analogie” et non par “analyse”, n’eurent aucun besoin de créer des mots savants pour leur comptes rendus scientifiques, puisque issues de l’analogie, les descriptions de leur découvertes scientifique se faisaient par “métaphores”. C’est ainsi qu’ils identifiaient l’attraction de la Lune, à une “séduction” opérée par celle-ci, qu’ils désignaient alors comme étant la “beauté de la Lune”, ce qui, il faut le reconnaitre est tout de même plus romantique et agréable que de parler de “tropisme”. On en surprendra beaucoup en disant ici que cette beauté de la Lune n’est en fait rien d’autre que ce qui se trouve décrit dans un tout autre registre de la Tradition, comme étant la “ belle Hélène ”.

En effet, dans sa fonction de “lune montante”, elle était décrite comme étant “Hélène”, et dans sa fonction de “lune descendante”, comme étant “Séléné”, “Séléna”, ou “Solina”.

Bien sûr, il existe un rapport direct entre cette “Hélène” et celle de “l’Illiade” dont là encore, bien peu soupçonnent qu’il s’agit d’un compte rendu scientifique qui fut rédigé par métaphores, mais réduit au niveau d’une “légende”. Ceci, selon ce phénomène d’altération, soit de la valeur phonétique des mots à valeur sémantique constante, soit de la valeur sémantique des mots à valeur phonétique constante, que les linguistes désignent comme étant les “rotations du langage”, mais auxquelles ils accordent à tort des raisons physiologiques. Ceci, alors qu’il s’agit tout simplement de la marque inévitable du temps sur tout ce dont nous faisons “usage”, y compris les mots du langage qui mine de rien eux ainsi, “s’usent”, étant entendu qu’en aucune circonstance, nous ne saurions faire usage de quoi que ce soit, serait-ce même des mots, qui serait “inusable”. Mais le développer ici nous éloignerait bien trop de notre sujet immédiat...

Quant à l’attraction selon laquelle se développe la croissance sphérique des arbres, il s’agit du “tropisme solaire”, que les naturalistes quant à eux nomment “phototropisme”, à cause de la lumière du soleil vers laquelle tendent manifestement les plantes. Il y eut à ce sujet chez eux, une longue polémique quant à savoir lequel, de ce prétendu géotropisme négatif ou du phototropisme, se trouvait à l’origine de la croissance des plantes.

En réalité, il existe bien un phototropisme, c’est à dire une disposition des plantes à rechercher la lumière pour des raisons énergétiques évidentes, mais celui-ci ne concours pas à orienter la croissance de ces plantes car si tel était le cas, si celles situées sous l’équateur auraient eu des chances de pousser verticalement, celles des régions septentrionales auraient été totalement penchées sur l’horizon...

Une de leurs expériences semble avoir établi que c’était selon leur géotropisme négatif que les plantes croissaient, mais disons encore, en étant conscient qu’il s’agit là en fait du tropisme de la Lune, que s’il n’y avait que celui-là, rien n’expliquerait le volume des plantes.

C’est donc à l’attraction du Soleil que les arbres doivent leur sphéricité, ou leur conicité comme dans le cas des résineux, ou l’alternance de ces deux tendances, en hauteur, puis en largeur, est manifeste.

Or, comme pour la Lune selon qu’elle soit montante ou descendante, ce tropisme, qu’il conviendrait plus exactement de nommer “isotropisme”, parce qu’il exerce dans toutes les directions, possède deux cas de réalisation selon son objet, “centrifuge” concernant les arbres, mais “centripète” concernant les humains qui, par la mélanine qu’ils possèdent en plus ou moins grande quantité dans la peau et dans le cerveau, et qui a pour fonction de “traiter” le rayonnement solaire incident en lui évitant ainsi de commettre des dégâts dans les tissus, “communiquent” sans le savoir, c’est à dire tendent à faire “comme un”, grâce au Soleil.

Comprenons en effet qu’inévitablement et selon une modalité électromagnétique, nous “communiquons” par le soleil. Car, la mélanine étant le pigment qui est tout à la fois le plus absorbant et le plus émissif, sans absolument rien soupçonner, nous réémettons vers ce Soleil, dont l’attraction directionnelle qu’il exerce sur nous est telle, qu’elle attire notre expression. Et ceci, aussi certainement que nous percevons des significations de lui. Cette réciprocité insoupçonnée d’un échange entre le soleil et nous, fait qu’il s’établir pour nous et “par lui”, une communication avec nos semblables, et c’est par les informations qui circulent ainsi, en passant par notre encéphale, que nous nous trouvons inconsciemment déterminés à nous constituer en collectivité, à nous socialiser, et à tendre à ne plus faire “qu’un”.

C’est ainsi que le comprenaient les anciens Egyptiens, qui comprenait bien que le Soleil qu’il nommaient “Ré”, était l’intercesseur fédérateur entre les humains, celui grâce auquel et en lequel ceux-ci se regroupaient en une nation unifiée, et dont leur chef, leur “roi” qu’ils désignaient également comme étant “Ré”, en était la représentation terrestre.

Dans cette compréhension des choses, le Soleil Ré, est l’élément du cosmos qui préside au “fait de royauté”, ce qui vaut au roi d’être dit “soleil” de son peuple. C’est ce que redécouvrira plus tard, le roi de France Louis XIV le grand qui, mine de rien, s’y entendait en matière d’ésotérisme, et dans cette compréhension des choses, si le “pareil” est la corrélation singulière d’une autre “singularité”, le “soleil” est quant à lui la corrélation singulière d’une “pluralité”.

Les grands prêtres du “Lup”, dont il reste des héritiers jusque de nos jours en Afrique de l’ouest, particulièrement chez le peuple Sérère, et qui aujourd’hui exercent principalement leur savoir en tant que guérisseurs, avaient dans les temps lointains comme haute mission, de déterminer les endroits les plus “seyants”, autrement dit là où “ça tombe bien”, et même là ou “ça tombe pour le mieux”, pour l’installation de la colonie. Ceci, selon le raisonnement que c’est symétriquement là où ça tombe le mieux, que les choses pourrons le mieux être édifiées, en l’occurrence la civilisation de la colonie, qui en sera d’autant plus brillante, qu’ils auront déterminé un endroit où s’exerce un “tellurisme” favorable pour cela. Ceci, en ne perdant pas de vue qu’il faut qu’il s’exerce des attractions sur nous pour que nous soyons déterminés, et en comprenant que loin d’être le fait d’hommes différents des autres, comme beaucoup se plaisent encore à le croire, les grandes civilisations se sont développées en des lieux consacrés ou s’exerçaient de telles attractions déterminantes.

Ils procédaient alors par un lancé de sagaies, dont ils observaient avec précaution la chute, jusqu’à ce qu’après des expérimentations en différents endroits, ils concluaient que l’un d’eux était le bon, parce qu’il s’y exerçait un tellurisme tout à fait particulier auquel ils donnaient le nom de “Lupa”, signifiant symétriquement la force qui permettra d’élever la cité. C’est à une Lupa ainsi nommée, selon un nom correspondant au mot latin signifiant “louve”, lequel désigne à la fois l’animal par lequel cette force fut alors représentée, et l’engin de “levage” dont on se servait en ces temps pour “élever”, que nous devons l’excellence de la fondation de Rome, ainsi que le rapporte la légende de sa fondation par Romulus et Remus.

Ces grands prêtres du Lup, qui exerçaient en ces régions bien avant qu’elle ne furent envahies par des hommes venus du Nord, autrement dit bien avant qu’elle ne se soit appelée précisément à cause de cela même, “Europe”, ont eu tôt fait de comprendre que le phénomène de la colline de Reims, qui s’est visiblement déplacé depuis d’une vingtaine de kilomètres, et qui devait s’exercer à l’époque au lieu même de la ville de Reims, était du à un tellurisme traduisant un exercice tout à fait exceptionnel en cet endroit, du “tropisme solaire”, de Ré.

Pour eux c’était clair, cet endroit devait être consacré à Ré, et par cela même, au fait de royauté. Il faut bien imaginer qu’ils n’étaient pas en ces époques, réduits au niveau de la modestie de leurs descendants d’aujourd’hui en Afrique de l’ouest, et que leur rapport avec l’Egypte ancienne, à laquelle ils ont peut-être même appartenus, étaient étroits.

Ils décidèrent donc d’édifier en cet endroit un temple à la gloire de Ré, qu’ils nommèrent logiquement “Ré-men-is”, dans lequel “men” désigne la construction, comme dans “Men-nefer”, la “belle construction”, qui a donné en grec “Memphis”. Quant à “is”, dont le glyphe est un faisceau de roseaux liés, symbolisant ainsi une multitude d’individus rassemblée par “religion”, il désigne la chose sacrée. “Remenis” était ainsi le “temple de Ré”, et par cela même, le “temple de la royauté”.

Bien plus tard, une fois que cette région fut devenue Europe par l’invasion, celle de la Gaule par les Romains va conduire ces derniers à donner aux populations locales le nom des lieux où elles se trouvaient. “Remenis” n’étant pas un mot latin, mais correspondant avec sa terminaison en “is”, à un datif pluriel latin dont le nominatif pluriel serait alors “remeni”, tel sera donc le nom donné aux gens de cette région, lequel deviendra par la suite “Remi”, et dont la version française sera les “Remes”, peuple gaulois prétendu avoir fondé la ville de Reims.

C’est précisément un Remi, évêque de Reims, qui va baptiser en l’église que comme à chaque fois, la chrétienté va substituer en le même lieu, au temple “païen” qui l’aura précédé, le roi Clovis comme étant roi des Francs, et par conséquence historique, le premier roi de France. Et, c’est en ce même lieu, qui verra par la suite s’édifier une des plus audacieuses cathédrale, que seront consacrés, et sans qu’ils n’en soupçonnent rien, au nom de Ré auquel cet endroit fut consacré, tous les rois de France...

D’une façon habituelle, on se contente de penser que ce sont les Rèmes, fondateurs de la ville, qui lui ont donné son nom et que l’évêque Rémi s’appelait ainsi par pure coïncidence. Quant à savoir pourquoi cet endroit fut le lieu ou furent consacré avec constance, tous les rois de France, alors même que la métropole parisienne était depuis longtemps beaucoup plus représentative du pouvoir, et surtout le rapport de tout cela avec les arbres tordus de la colline de Reims, et l’explication de ce curieux phénomène, on s’essaie dans quelques explications...


Paris, le 25 septembre 2013
Richard Pulvar


lundi 23 septembre 2013

POUR CERTAINS, NOUS EN SOMMES DEJA AU POINT OU L'ARMEE CONSTITUERAIT LE SEUL RECOURS POSSIBLE...





Que deviendrons-nous dans ces temps à venir ?

Il est clair que les conditions de la procédure électorale elle-même, avec son dispositif de barrage constitué par les signatures d'élus nécessaires pour être recevable comme candidat, et la formidable machine financière et médiatique qui se trouve mise au service exclusif des partis gouvernementaux, ne laisse aucune chance pour qu'un homme des petits partis, et encore moins un homme neuf qui ne serait pas du sérail, puisse accéder à la présidence...

Ainsi, même si nous patientions jusque là, l'horizon de 2017 est d'ores et déjà sans espoir...

Or, il est clair qu'il y a urgence à nous défaire au plus vite de cette articulation entre deux partis gouvernementaux, qui ont été investis par les mêmes groupes d'activistes, qui feignent de constituer une alternative l'un pour l'autre, et dont la politique ainsi que nous le constatons tous, ne consiste qu'à trahir notre nation pour la soumettre à ne devoir satisfaire que les intérêts de puissances étatiques ou financières étrangères...

Contre cela, une révolution n'est désormais plus possible, car la population de ce pays est bien trop divisée, des haines tenaces et qui n'ont cessé d'être ravivées à toutes les occasions, selon toutes les lignes de fracture, qu'elles soient sociales, raciales, confessionnelles ou idéologiques, et selon un plan prévu justement pour cela, rendent tout à fait illusoire la constitution d'un front commun pour pouvoir bouter hors des manettes du pouvoir, les traitres qui sont parvenus à y accéder...

D'autre part, il est clair qu'à l'instar de ce qui s'est passé en Russie en 1917, ou les bolchéviks qui constituaient l'organisation la mieux structurée, ont fait une révolution dans la révolution, en supprimant les tout premiers leaders, et imposer à la masse un pouvoir totalitaire, alors même qu'ils étaient extrêmement minoritaires, il y a toutes les chances qu'un tel schéma se reproduise ici, avec un parti extrémiste qui s'est déjà préparé pour cela.

Il n'y a donc pas d'issue révolutionnaire...

Reste alors le pire tel qu'il se prépare en ce moment, où chacun commence à se crisper sur ses positions, où les tensions sociales sont au comble, où la population n'en peut plus, et où faute de pouvoir s'en prendre à ceux du pouvoir, elle se trouvera des coupables plus pratiques parmi les siens, c'est à dire la guerre civile qui se profile, et qui compte tenu des nombreuses lignes de fractures qui blessent cette société, ne manquera pas d'être un affrontement furieux, aux conséquences inimaginables...

Face à cette perspective à laquelle aucun citoyen responsable et digne de ce nom ne peut se résigner, ni pour lui-même, et surtout pas pour ses enfants auxquels il est tenu dans sa fierté et sa dignité de citoyen, de céder la nation dans un meilleur état que celui dans lequel il l'a trouvée, et nous comprenons tous que les adultes d'aujourd'hui auront toutes les peines du monde à assumer cette obligation sacrée, doit s'interroger quant au moyen d'éviter ce pire, ce moyen serait-il porteur lui aussi d'inconvénients que l'on pourrait alors juger mineurs, par rapport à la terrible perspective d'une guerre civile...

Ainsi, certains pensent que si conscients de la réalité du pays, et de constituer son dernier recours, des militaires décidaient d'assumer une responsabilité qui leur échoie par les circonstances, ils pourraient nous débarrasser des traitres, sans que le peuple s'en vienne à se déchirer dans de sanglants affrontements, et sans permettre que des extrémistes déjà aux aguets, profitent des désordres pour s'emparer du pouvoir, et infliger à tous une terrible dictature...

Bien sûr ce n'est pas quelque chose qu'on pourrait envisager avec joie, mais dans la circonstance, c'est-à-dire en cet instant où la démocratie ne fonctionne plus, et où un président se permet de dire qu'il connait l'opposition du peuple à son projet, mais qu'il a l'intention de passer outre, il nous faudrait une sorte de général Sissi, et peut-être en avons nous un...

Paris, le 22 septembre 2013
Richard Pulvar

UNE SOCIETE QUI PRETEND QUE SES ECHECS DE SONT PAS LES SIENS, EN LES APPELANT “ RACAILLES ”



Pour des raisons dont nous n’avons pas encore à ce jour une compréhension suffisante, mais qui sous un autre éclairage apparaitront certainement aux historiens du futur, et dont la manifestation la plus évidente d’un mal profond mais toujours nié qui la ronge, aura été son vieillissement constant, la société française est parvenue aujourd’hui au bout de ces quarante années harassantes d’une implacable dégringolade, dans un état dramatique de “dissolution”. Et, la violente controverse qui l’a secouée dans cette affaire de bijoutier ayant abattu l’homme qui l’avait dévalisé, où des citoyens ont considéré qu’il était très bien de transgresser la loi pour tuer l’homme défaillant tout simplement parce que tel, et en se moquant totalement de savoir pourquoi il l’était, l’a parfaitement illustrée. Désormais, il faudrait être aveugle ou de la pire mauvaise foi, pour continuer à nier ce mal indicible mais profond qui l’accable, avec ses relents fascisants...

Cette société dissolue n’a par conséquent pas pu manquer de se trouver en proie à la régression sociale et économique, à la défaite culturelle et au déni de progrès, à l’abrutissement du débat public, au manque total d’exigence et d’ambition, et à la résignation désenchantée. De plus, et selon des mécanismes qui sont pourtant connus depuis la lointaine antiquité, où on savait bien que la bonne tenue des individus était indissociable d’une bonne tenue de leur société, elle n’a pas manqué d’être en proie à des désordres, à des manquements constants aux règles et aux civilités les plus élémentaires, et à l’explosion d’une délinquance que malgré bien des menaces de répression en effets d’annonce, personne n’est plus parvenu à maitriser...

Toutes les nations occidentales, et toutes celles qui pour leur développement, avaient adopté le modèle occidental, se sont trouvées à un instant, mais dans des proportions variables il est vrai, à devoir faire face aux mêmes difficultés. Il s’est alors avéré assez rapidement que, sous le couvert de crise économique ou financière, il s’agissait en réalité la crise de tout un système qui avait été rendu totalement anachronique, et ce, par son propre fonctionnement. Ceci, avec tout le cortège de dérèglements que cette crise aura provoqué au niveau d’une jeunesse déboussolée, parce que soudainement privée d’horizon, chez laquelle on a vu renaitre comme un effet de mode, le tabagisme et l’alcoolisme qu’on avait cru un instant en voie d’être vaincus, alliés à un individualisme, un égocentrisme, et un consumérisme exacerbé.

Parce qu’ils n’avaient pas le beau prétexte dont on se paie aussi facilement en France, les dirigeants de la plupart de ces nations et surtout de celle qui défraie régulièrement la chronique parce que chez elle, de jeunes fous totalement disjonctés s’en viennent de temps à autre assassiner d’autres jeunes dans les collèges et sur les campus, ont bien rattaché toutes ces aberrations comportementales aux autres aspects problématiques de leur société, en comprenant bien qu’on ne peut pas traiter de la délinquance et du crime, comme s’il s’agissait de phénomènes auto-générés et sans causes sociales.

Mais telle ne sera pas, pour des raisons qui sont liées à toutes les haines accumulées, tant à cause de l’histoire coloniale de ce pays et les conclusions dramatique qui furent les siennes, qu’à cause de son histoire économique où il dut faire appel à des hommes issus de ses anciennes colonies, nécessaires, mais non désirés, l’attitude des responsables français.

En effet, bénéficiant de la complicité, de la servilité, et de la compromission de toute la classe politico-médiatique, ceux-ci vont commodément trouver à se réfugier sans cesse, pour n’avoir nulle critique à affronter quant à leur mission sacré de prévoir et de pourvoir pour le bien être de la société, derrière la seule et avantageuse explication qui permet tout à la fois d’expliquer, tous les dysfonctionnements de cette société française, et l’incapacité totale dans laquelle se trouveraient fatalement ses dirigeants pour y mettre fin, la “race”...

C’est ainsi que bien loin de ces années où, face aux émeutes raciales qui incendiaient l’Amérique, et face au système terrifiant qui s’était abattu sur l’Afrique du sud, les voix de la liberté dénonçaient ces hontes depuis Paris, dans une France qui était alors la superpuissance culturelle du monde, ce pays de France est devenu en l’espace de quelques années seulement, par la lâcheté de ses dirigeants, la nation au monde la plus totalement, la plus brutalement, et surtout la plus stupidement raciste, des nations civilisées de cette planète. Et, comble de tout cela, voici qu’elle se trouve aujourd’hui sous la critique au vitriol des antiracistes américains et sud africains, c’est dire...!

Dire de ce pays qu’il est devenu le plus totalement raciste des nations civilisées, c’est constater simplement que tous les problèmes, absolument tous, qui se posent à lui, comme ces problèmes se posent cependant ailleurs à toutes les autres nations, ont tous été ici, “racialisés”.

Il n’y a en effet pas une seule question, mais vraiment pas une seule, qu’il s’agisse de l’échec scolaire, de l’illettrisme, du chômage des jeunes, du chômage global, de l’insalubrité de l’habitat, du vandalisme, des incivilités, de l’insécurité, des trafics en tous genre, de la délinquance, de l’encombrement des tribunaux, des prisons, et même des hôpitaux, et des déficits sociaux, et tout le reste, où on ne nous sort pas “in fine“ comme explication béton, l’origine “issus de l’immigration” des jeunes des quartiers qui sont dits pour la circonstance, “défavorisés”.

Le tour de passe-passe malpropre consiste à dire que ceux qui se trouvent en échec dans cette société, ne le sont pas parce que cette société dissolue les a conduit à l’échec, mais parce qu’ils étaient en quelque sorte “prédisposés” du fait de leurs origines, à échouer, et qu’il n’y a donc pas lieu de faire de critique ni aux gestionnaires, ni aux mécanismes d’un système qui leur avait pourtant offert, tel que cela se trouve proclamé, toutes les chances...

Et tout ceci en est allé jusqu’au grotesque puisque dans un pays qui a pourtant établi, depuis les jacqueries du moyen âge, en passant par la “fronde”, par trois terribles révolutions, par la commune de Paris, et jusqu’aux furieuses luttes sociales de 1936 et 1968, une grande tradition de mobilisation populaire contre le système établi, voici que quant s’est produite la révolte des banlieues de 2005, provoquée par une bavure policière mais sous-tendue par une réelle souffrance dans les quartiers, c’est encore une fois par l’origine des révoltés qui avaient justement faite leur, cette tradition, qu’on a prétendu donner une explication aux faits...!

Personne ne peut manquer de comprendre que c’est logiquement dans les classes les plus défavorisées d’une société, qu’il va se produire le plus d’échecs, et on n’annonce rien d’extraordinaire en disant cela. De la même façon, il est facile de comprendre que plus cette société fonctionnera mal, c’est à dire plus ceux qui la dirigent se montreront incompétents, plus le nombre de citoyens se trouvant en échec augmentera, et constatant cette augmentation, ces dirigeants devraient les premiers battre leur coulpe, pour ne pas avoir permis pas la prise des meilleures dispositions, à cette société de contenir puis restreindre, ce taux d’échecs.

En clair, si les choses vont de plus en plus mal dans une société, c’est forcément d’une responsabilité collective de celle-ci, via ses dirigeants, qu’il faut faire appel, et on ne voit vraiment pas quoi d’autre que cette force publique, devrait prendre à charge de traiter pour le mieux cette question, et en assumer l’entière responsabilité en cas d’échec...

Mais dans ce pays de France qui ne s’offre depuis des années que des dirigeants de la pire lâcheté, censés selon ce caractère représenter leurs électeurs, ce n’est pas ainsi que les choses se passent parce qu’il se trouve que les classes les plus modestes de ce pays, sont issues logiquement du fait migratoire par lequel des gens d’ailleurs et donc d’autres races d’hommes, sont venus s’offrir pour œuvrer ici. Bien sûr, ces gens n’étaient évidemment pas du niveau social et culturel européen, de sorte que la force publique aurait du s’attacher en toute responsabilité, c’est-à-dire en y mettant tous les moyens, à favoriser le rattrapage, sinon de ces migrants eux-mêmes mais pour le moins, de leurs descendants nés sur le sol de France et par le fait, citoyens de ce pays...

Cependant, dans la mesure où ces gens étaient de race noire ou maghrébine, les dirigeants honteux on trouvé la facilité de se soustraire à leur charge, en laissant entendre à des citoyens qui, la nature humaine étant ainsi, en étaient déjà intimement convaincus, que si les choses allaient de plus en plus mal dans ce pays, que si l’insécurité gagnait partout et que la délinquance augmentait follement, ce n’était pas du tout parce qu’ils auraient manqué de prévoir et de pouvoir aux nécessités de cette société, mais tout simplement parce que les délinquants étaient des hommes de race noire ou maghrébine...!

Ce n’est donc pas aux yeux du peuple, ces dirigeants incapables qui seraient en cause, et personne ne leur en fait d'ailleurs reproche, de sorte qu’ils sont les premiers à se plaindre bruyamment de désordres qu’ils avaient pourtant pour mission sacrée d’épargner à la nation, en invoquant même sous les applaudissements d’un public ravi, la malfaisance des races délinquantes.

Ce n’est donc pas une société inadaptée aux nécessités de sa propre constitution, ni une nation incapable de faire face dignement à sa difficulté en assumant les conséquences logiques de son histoire coloniale et de ce que furent ses nécessités économiques, ce n’est pas non plus parce que des quartiers entiers ont été totalement abandonnés à leur sort de résidence concentrationnaire de tous les échecs, mais tout simplement, et bien sûr personne n’y peut rien, au caractère racial irrécupérable de ces gens qui font que, quoi que l’on mettra en place, étant mauvais par nature ils ne pourront que le rester...

Bien sûr, personne ne sera jamais en mesure d’établir quels sont les “marqueurs génétiques” de la délinquance, qui condamneraient aux abysses de la déchéance les hommes appartenant à ces races, et personne ne se risquerait même de tenter de le faire, tous ces gens étant bien conscients dans le fond, que ceci n’a aucun sens. Mais ce mensonge leur est si agréable, il les disculpe de tant de lâchetés et d’irresponsabilité, qu’ils s’en abreuvent avec délectation.

Ainsi tout un peuple se plait-il à considérer tous ces jeunes des quartiers qui sont pourtant nés dans ce pays, qui n’ont jamais rien connu d’autre que celui-ci, et qui en sont les citoyens, que dans l’état lamentable dans lequel cette société les a abandonnés, ils n’en font pas partie...

On considère alors qu'ils ne sont pas d’ici, ils seraient un produit exogène du fait de l’origine étrangère de leurs parents, un mal venu d’ailleurs qui aurait frappé la nation dans le dos, un mal dont elle ne serait absolument en rien responsable, et sans lequel bien sûr, tout irait pour le mieux dans ce pays de France...

Partant de là, les citoyens de ce pays ont les yeux de Chimène pour un parti qui leur promet qu’il possède les moyens d’éradiquer ce mal, et qu’une fois porté au pouvoir, par son action sanitaire et salutaire, il fera en sorte que les races délinquantes disparaissent des rues de la cité...

Non vous ne rêvez pas, nous sommes bien dans la nation qui se réclame comme étant la fondatrice des droits de l’homme, et qui possède un siège de membre permanent au conseil de sécurité des Nations Unies...

Il est plus que temps que les uns et les autres, tout le monde réagisse dans ce pays, pour assumer notre responsabilité les uns des autres, et surtout de tous ces jeunes si précieux et pourtant stupidement gaspillés, alors même que nous en manquons, car, qui peut croire que sous le regard du ciel, tant de lâchetés resteront sans châtiment ?

Paris, le 19 septembre 2013
Richard Pulvar

QUAND UN PEUPLE QUI SE DIT, LATIN, GAULOIS, ET FRANCAIS, MARCHE TOTALEMENT A COTE DE SES POMPES HISTORIQUES...



C’est en ces instants dramatiques où cette nation se précipite corps et âmes dans une désespérante régression, non seulement économique, mais également culturelle, ce qui est bien plus grave encore, qu’un parti qui a établi sa notoriété dans sa lutte farouche contre les immigrés, semble quant à lui avoir le vent en poupe...

Il ne faudrait pas croire que concernant cette question de l’immigration, il ne s’agirait là que d’une coïncidence et que ce qui fait la faveur actuelle de ce parti, ne seraient que les circonstances économiques et sociologiques du moment. Car, c’est d’une incompréhension de ce qui constitue depuis toujours une “vocation” logique de ce pays, incompréhension qui se trouve précisément exprimée par ce parti dans son objet qui est de lutter contre l’immigration, que découle la régression sociale et économique qui le frappe. En réalité, ce n’est pas l’un qui entraine l’autre, ces deux phénomènes étant parallèlement les conséquences d’un même mal.

Le Sphinx qui sur la route de Delphes, soumettait les voyageurs à une énigme dans laquelle ils devaient se reconnaitre eux-mêmes selon leur soumission au temps, dévorait ceux qui manquaient à cela, en signifiant ainsi :

“Malheur à ceux qui s’ignorent selon leur soumission au temps”.

Dans une compréhension plus approfondie, ceci revenait à dire en fait :

“Malheur à ceux qui ignorent les obligations de leur vocation”.

C’est justement là, en ce grave manquement, que se situe le malheur d’un peuple qui se dit lui-même, Latin, Gaulois, et Français, c’est d’ignorer totalement ce qu’implique pour lui fondamentalement, ces trois vocations.

Le terme “latus” désigne en latin, “l’étendue”, et par extension, le “lointain”. Quant au sémantème “in”, il évoque en préfixe, “l’introduction”, et également “l’inversion”, dans la mesure où l’introduction constitue la contradiction de ce qui autrement se trouve exprimé. Mais en suffixe il évoque “l’extraction” et par là, “l’origine”.

Cet “in” se trouve alors utilisé de façon redondante avec un autre suffixe “us” qui quant à lui forme en plus une unité nominale dans le terme “Latinus”. Celui-ci désigne ainsi clairement, “celui qui vient du lointain”, autrement dit, le “migrant”...

Le “Latin” est donc à l’origine un migrant, et ceux qui se reconnaissent selon ce terme ne doivent surtout pas “l’injurier”, comme cela se fait maladroitement dans ce pays de France.

Ce rapport du fait “latin” au fait “migratoire”, se retrouve dans le nom d’une des plus anciennes cités latines, “Albe la longue”, dont la fondation remonterait au 12eme siècle avant J.C., et dont selon la tradition, des descendants de citoyens de celle-ci, Romulus et Remus, seront les fondateurs de Rome, au 8eme siècle avant J.C.

Le sémantème “al” dans sa forme active, et “el” dans sa forme évolutive, évoque également l’étendue, et se retrouve précisément dans le mot “éloignement”. Dans la construction “ali” ou “eli”, il désigne le fait de “l’ailleurs” qui résulte justement de " l’aller "

Ainsi, le terme “alibi”, dans lequel “bi” à la même valeur que dans l’anglais “be”, désigne celui qui “se trouvait ailleurs”, et qui ne peut donc pas être incriminé pour un délit s’étant accompli ici...

Partant de là, “Albioni” désigne ceux qui sont venus d’ailleurs, et ce terme sera retenu surtout pour les migrants qui vont aller peupler l’Angleterre, la perfide Albion.

L’expression “la longue”, vient de l’homogénéité des mots long, et loin, et désigne non pas une ville allongée, mais une ville située dans le lointain.

Albe la Longue est donc une ville qui fut crée au loin, par des gens venus d’ailleurs, par des migrants qui établiront ainsi le fait “latin”, un fait migratoire d’où naitra une des plus brillantes civilisations. Et il faut remarquer que celles-ci découlent toutes à leur origine, qu’il s’agisse alors de l’arrivée des Erythréens, des Nubiens, des Hellènes, des Latins ou des Olmèques, dans des endroits éloignés de chez eux, d’un fait migratoire, comme celui qui se produit actuellement en France, et qui aura la même finalité, la construction d’une nouvelle et brillante civilisation.

Le terme “gal”, dérivé de “wal”, lui-même issu de “awa”, désigne le “vent”, et les vents dominants étant en Europe, des vents d’ouest venant de l’Atlantique, les pays de l’ouest européen étaient dit de “Gal(les)” sous l’attraction de l’anglais “Walles”, ou les pays “Gaule”, selon une forme déclinée de gal, autrement dit les “pays du vent” où pays “venteux”. Ceci, selon la même description qu’on viendra plus tard à désigner par “Vendée”, le pays de l’ouest. Ce n’est d’ailleurs rien d’autre que désigne le terme “ouest” lui-même, provenant de l’anglais “west”, signifiant le lieu d’où vient le vent, selon la forme évolutive “ewe”.

Par extension, le vent “gal”, que l’on retrouve décliné dans “goéland”, l’oiseau qui se sert du vent pour voler, servira à décrire le mouvement et le voyage, celui de ceux qui partent précisément à “l’aventure”, et se retrouvera dans des mots relatifs au moyens du voyage tels que galère, ou galion. Il servira donc à décrire également ce par quoi il “advient”, et telle est précisément l’origine du mot “vent” lui-même qui vient du latin “ventus”, lequel est une forme participe du verbe “venire”, qui signifie “venir”.

Celui qui voyage et qui advient ainsi selon le vent, sera donc dit le “issu du vent”, ou encore “fils du vent”. Il s’agit autrement du “migrant”, et c’est exactement ce que signifie selon gal, le mot “galus”, désignant le “gaulois”. Les Gaulois étaient donc ainsi dits, parce qu’il s’agissait de migrants qui sont eux aussi venus d’ailleurs, pour s’installer dans ce pays Gaule, pays de migrants, selon une vocation qui se vérifiera pendant des siècles, et tous ceux qui se reconnaissent selon ce terme, là aussi ne doivent surtout pas l’injurier, comme cela se fait bien trop souvent dans ce pays de France.

Notons au passage que chez les Bretons, le nom “le Gall” désigne l’étranger, lequel fut pendant longtemps, le Français provenant d’une autre région de France...

C’est alors qu’après qu’il fut envahi par les hordes gauloises, puis par les légions romaines, ce pays fut progressivement soumis par un peuple de féroces barbares germaniques, qui fut désigné comme étant “les Francs”, et qui donneront finalement son nom, mais notons le bien, par la même occasion, sa “vocation” à ce pays, laquelle demeurera la sienne tant qu’il portera ce nom...

Les migrants furent traditionnellement dit “fils du vent” ou encore “enfants du voyage”, et telle est en cette dernière, la façon dont nous désignons jusqu’à aujourd’hui dans une évocation poétique, les Roms et les Gitans. C’est la même description qui se retrouve dans “enfants de la balle”, par laquelle nous décrivons les gens du spectacle, selon une activité qui était souvent celle de nomades s’en allant proposer leur spectacle de ville en ville, “balle” étant alors une rotation de “wall” signifiant le mouvement, et que l’on retrouve jusque dans le mot “ballet”.

Ces Francs étaient un peuple germanique et il est remarquable que jusque de nos jours, le fait de se déplacer en allemand se dit “fahren”. Le sémantème “ki” est un collectif décrivant les hommes dans leur quête, la forme singulière étant "ke". Or, poussés qu’ils étaient par Attila que Mérovée allié à Aetius finirent par vaincre, ces gens se déplaçaient dans la quête d’un meilleur endroit pour séjourner, et en tant que gens se déplaçant selon leur quête, ils furent dit “Farhen-ki”, terme qui sera latinisé en “ Franci”, avec la prononciation k pour le c latin, correspondant à un nominatif pluriel, et dont on tirera un nominatif singulier “Francus”, qui donnera le Franc, et les Francs.

Les “Francs” étaient donc ainsi dit, parce qu’ils étaient des migrants, et tous ceux qui à travers le mot Français, s’en font les héritiers, ne doivent absolument pas injurier ce terme, comme cela se fait si souvent dans ce pays de France, qui est ainsi nominalement, un pays de migrants, et dans lequel tout un courant de pensée de citoyens totalement ignorants d’eux-mêmes et de leur pays, à pour objet le refus et le dénigrement de l’immigré parce que tel.

S’il y a donc tant d’immigrés en France, c’est tout simplement parce que telle est la vocation de ce pays tel qu’il s’appelle précisément France, ce qui en fait nominalement un pays de migrants, ce qu’il est, ce qu’il a toujours été, et ce qu’il restera, tant qu’il portera ce nom.

En résumé, quant on se dit Français, qu’on se réclame de la France, qu’on se dit descendant des Gaulois, et héritiers de la culture des Latins, et qu’on se déclare contre l’immigré, c’est que sans le savoir, on marche totalement à coté de ses pompes historiques...


Paris, le 17 septembre 2013
Richard Pulvar

C’EST ICI QUE CELA SE PASSERA, ET LES TURPITUDES DE L’ELYSEEN, NE FERONT QUE RENDRE OBLIGE SON NECESSAIRE RENVERSEMENT




Puisqu'il est tard, que nous sommes ici entre nous, et que personne ne s'occupe de ce que nous racontons, je vous propose de parler un peu d'autre chose que de la politique, du moins de faire semblant, en envisageant une question concernant la destinée des peuples, que ceux qui n'ont pas l'habitude de s'infuser les textes chiants que je publie ici de temps à autres, ne manqueront pas de trouver totalement farfelue...

Bien sûr, ce texte s'adresse surtout à des originaux et à des curieux qu'une autre façon d'envisager les choses ne chahute pas trop, mais enfin, on a bien le droit de se détendre un peu, et d'ailleurs, ce n'est peut-être pas totalement sans fondement... Qui sait ?

On en surprendra plus d’un en le disant ici, mais, la grande révolution “universaliste”, celle que désormais nous attendons tous confusément, en jetant nos regards vers Athènes, Rome, Madrid ou Lisbonne, où les peuples exténués manifestent bruyamment leur désespoir, alors que telle qu’elle semble demeurer si indifférente à ce vacarme, rien se semble devoir poindre de l’orgueilleuse capitale française, se produira pourtant justement, à partir de Paris...

Ceci, non pas parce que les gens de ce pays de France auraient en quelque sorte quelque chose d’exceptionnel que ne posséderaient pas les autres, même si l’histoire si dense et la culture si immensément riche qui s’y sont développées, pourraient un instant le laisser croire, mais tout simplement parce que c’est en “cet endroit”, puisqu’il en faut bien un, et pour des raisons justement propres à celui-ci, que cet événement doit prendre naissance. Ceci, selon une vocation "nominale", liée à la fondation lointaine et oubliée de cette ville...

Ce dont il nous faut prendre conscience ici, en nous défaisant de quantités d’habitudes conceptuelles maladroites, c’est que ce qui fait la félicité des différents peuples tout autour de notre planète et particulièrement, ce qui se trouve à l’origine des brillantes civilisations que certains ont développées plus que d’autres, ne doit strictement rien à leur “génétique”, comme bon nombre d’illettrés en demeurent fermement persuadés, mais tout d’abord à des conditions historiques bien sûr, et surtout à un fait de “l’endroit” ou ils se trouvent.

En effet, si telles qu’elles se trouvent établies selon la “race”, c’est à dire selon la “disposition” de différentes catégories d’hommes à percevoir certaines significations, grâce à la mélanine contenue en plus ou moins grande quantité dans leur peau et leur cerveau, il existe bien des différences de “sensibilité” entre les humains qui conduisent les sociétés à faire des “choix” différents quant à leur “convenance”, nous constaterons que c’est en réalité la Terre, oui, notre bonne vieille Terre, qui préside selon ses différents endroits, au “fait civilisateur”.

Bien sûr, nous sommes a priori bien éloignés de rattacher une fonctionnalité de notre Terre, à la modalité selon laquelle se développe notre “pensée” que, selon les apparences, nous envisageons confusément comme étant un phénomène dont le développement de produirait de façon strictement autonome, du fond de notre encéphale, sans aucune nécessité de conditions extérieures, quant à sa pertinence. Cependant, nous devrions être alertés quant à la nécessité d'un tel conditionnement, en constatant simplement que si certains peuples appartenant à une race donnée, ont développé à leurs heures de grandes civilisations, tous les peuples de cette même race n’ont pas pareillement développé eux aussi de grandes civilisations, et ce constat fait qu’il n’est dès lors pas possible de rapporter le fait de celles-ci, à ce caractère racial.

Ainsi, prétendre la supériorité de sa race au motif que des peuples relevant de celle-ci ont développé de brillantes civilisations, constitue-t-il un réflexe infondé, car il est manifeste que cette prétendue capacité de la race, ne s’est manifesté qu’en certains endroits particuliers, et pas dans d’autres endroits où se trouvaient pourtant établis des hommes de la même race...

Si donc selon la logique des choses, l’émergence d’une grande civilisation se produit forcément selon des conditions historiques issues du simple enchainement des événements, dans la mesure où les réalités de notre univers possèdent une résolution spatio-temporelle, ceci signifie que ces conditions sont également celles d’un “instant”, et celles d’un “endroit”, et il est clair que chaque grande civilisation possède bien son instant, et son endroit. Dès lors, s’il est manifeste qu’une brillante civilisation comme celle de l’Egypte ancienne n’aurait pas eu l’occasion de se développer à une autre époque que celle qui fut la sienne, nous devons comprendre que de la même façon, elle n’aurait pas davantage eu “lieu” de se développer en un autre “endroit” que celui qui fut le sien, et que quelque chose de cet endroit y a participé.

Pour illustrer la spécificité généralement insoupçonné, d’un endroit particulier, pour que puisse s’y développer une grande civilisation, observons un instant la carte ci-dessous.

Il s’agit d’une carte de “lignes isomagnétiques”, c’est à dire de lignes joignant les points signifiant les différents endroits d’une région quelconque de notre Terre, où le champ magnétique terrestre possède les mêmes caractéristiques.

Pour être plus précis, disons qu’il s’agit ici de lignes “isogoniques”, c’est à dire de lignes reliant des points ou le champ magnétique terrestre possède la même “déclinaison”. Il s’agit alors en celle-ci, de l’angle que forme la direction du pôle magnétique avec la direction du pôle géographique, et qui varie bien sûr, suivant les endroits.

Sur la légende qui se trouve située au bas de la carte est écrit :

“...On notera la profonde anomalie régionale, qui barre le Bassin Parisien...”

En effet, ce qui est frappant au premier regard jeté sur cette carte, et qui se trouve entouré en rouge ici, c’est que ces lignes autrement assez régulières, forment une curieuse singularité, selon leur soudaine inflexion, laquelle traverse toute la région parisienne.

Il est certain que ceux qui n’ont pas eu l’occasion de se familiariser avec quelque autre approche de la science que la rationalité habituelle, qui n’en est en fait qu’une des formes, ne manqueront pas d’être surpris et de demeurer quelque peu dubitatifs quant à cette proposition formulée ici à la façon des anciens, et selon laquelle ce que ce que nous avons ainsi manifesté sous nos yeux, n’est rien d’autre que la signification formelle du fait que nous nous trouvons en cet endroit, c’est à dire dans cette Région Parisienne, dans une “Terre de lumière”. Cependant, c’est précisément ce que signifie le nom qui lui fut donné pour cette raison dans les temps anciens, “Lu-Tetia”, devenue en français, “Lutèce”, l’antiquité de Paris.

Dans cette formulation, “Tété” qui au départ désigne le “sein” de la nourrice, comme dans le créole antillais, désigne ici par extension, la “Terre” à cause de sa faculté nourricière, et ce, comme dans certaines langues kongo. Ses formes dérivées sont alors “tetia”, ou “titea”, comme en grec ancien.

Quand à “Lu”, il désigne un exercice qui demeure généralement insoupçonné sur nous, dont une “apparence” occasionnelle de celui-ci et qui est en ce sens “phénoménologique”, est ce que nous comprenons comme étant de la “lu-mière” qui, telle qu’elle est précisément dite, constitue un aspect visible (mire) de cet exercice qui dans ses autres aspects, ne l’est pas.

Ainsi, le nom “Lutetia” signifie-t-il donc bien, “terre de lumière”, selon la même utilisation de ce terme que dans “époque des lumières”, et c’est ce qui vaut à la ville de Paris d’avoir été dite, bien avant ses éclairages publics, la “ville lumière”.

Ce que décrit en fait cette désignation, c’est qu’il s’agit là d’un de ces endroits, lesquels sont rares sur notre planète, qui furent âprement recherchés dans les temps anciens, parce qu’il y règne un “tellurisme” particulier dont l’implication sur nous est justement “Lu”, et à la faveur duquel les humains qui y sont soumis, bénéficient d’un “éveil” exceptionnel...

Ce tellurisme dont l’exercice sanctuarisé fut dit “Lu-oevre”, devenu “Lu-ovre”, puis finalement “Louvre”, pour signifier “l’œuvre de lumière”, c’est-à-dire une “clairvoyance” qui fit les rois de France chargés de “prévoir”, choisir ce lieu comme séjour, est logique d’un “tropisme”, le fameux “Ka” des Egyptiens, dont nous avons déjà parlé dans un article ainsi intitulé, publié ici même et auquel je vous renvoie, qui détermine les hommes à exercer en quête d’un “au-delà” d’eux-mêmes, et qui les engage ainsi à tenter “l’excellence”.

Cette clairvoyance, logique selon le “Ka”, d’une “quête”, était alors dite le “Lu-ka”, terme qui est homogène au mot anglais “look”, lequel possède bien cette double acception, la clairvoyance, et la quête...

C’est à ce tellurisme et non pas comme on se plait à le croire bien trop facilement, à une qualité propre des peuples s’étant succédés en cette Lutetia, que la nation qui en fit le lieu de son orgueilleuse capitale doit sa félicité, et c’est par le fait d’un tellurisme de même nature, dont la localisation terrestre de l’exercice était dite “Lu-pa”, et dont l’allégorie fut la célèbre “louve” romaine, dite en latin “lupa”, qu’il y eut constitué à partir du site ainsi défini, un “Empire Romain”, vaste, puissant, fastueux et magnifique. Notons alors que tout comme le “tété” qui se trouve à l’origine de Lutetia, “ruma” désignait en latin ancien, le “sein”.

Nous connaissons bien selon leur historicité, les faits qui vont conduire à la réalisation de ce puissant empire, et ce, même si curieusement, cette histoire s’accommode par nécessité, d’un récit “légendaire”, celui de la création de la ville de Rome par Romulus et Remus. Or, c’est justement cette partie nécessaire à l’explication de l’origine d’une grande civilisation, dont nous comprendrons qu’elle ne peut être rapportée à une objectivité de faits historiques, parce qu’il s’agit précisément de ce qui secrètement “sous-tend” le développement de ceux-ci, qui constitue la zone inconnue qu’il nous faut maintenant explorer ici.

Les développements qui vont suivre, et qui montreront comment, par nos hématies, notre système circulatoire, et le champ magnétique terrestre d’une part, la mélanine de notre peau et de notre cerveau, notre système nerveux et sa modalité ondulatoire souvent insoupçonnée, et le soleil d’autre part, nous “communiquons” systématiquement, et que par cela se trouve établie la condition absolument nécessaire au développement en nous de notre “pensée”, ne peuvent évidemment pas être résumés en seulement quelques pages.

Sachant que la patience du lecteur de blogse limite aux environs de deux ou trois pages, je vous propose de développer cette histoire passionnante du rapport de l’instant à l’endroit, telle que celui-ci préside au développement de notre pensée, au fait civilisateur, et fatalement, aux grands événements, dans une seconde partie...
A bientôt donc, peut-être...

Paris, le 10 septembre 2013
Richard Pulvar

LA DICTATURE RAMPANTE, ET LE SYNDROME DE LA GRENOUILLE




L'expérience montre qu'une grenouille plongée brutalement dans un récipient d'eau très chaude, en saute, et ainsi se sauve, mais que si on la plonge dans un récipient d'eau froide que l'on réchauffe progressivement, elle meurt, car elle ne sait à quel moment en sauter...

Il est évident que l'instauration d'une dictature par un coup d'état ou un putsch en France, risque peu de se produire, et que ceux qui ont la tentation dictatoriale le savent bien. Cependant, notre anéantissement, notre immobilisme total, notre léthargie, et notre actuelle résignation face à toutes les atteintes quotidiennes et grandissantes qui sont faites à nos droits et à nos institutions sociales, et la ruine de nos espérances, ne signifient rien d'autre que le fait que nous nous trouvons collectivement en proie au syndrome de la grenouille.

Nous sommes comme elle, nous aurions du réagir depuis bien longtemps, et comme les avancées de la dictature rampante à laquelle nous sommes progressivement soumis se sont faites jusqu'ici sans heurts trop spectaculaires, et nous croyant encore en démocratie, nous ne comprenons pas qu'il nous faudrait dès aujourd'hui même, nous révolter contre ce système et contre ses tenants...

Nous sommes en dictature, oui, nous y sommes déjà bien, mêmes si pour l'instant, nous n'avons pas encore à affronter les forces de répression, lesquelles telles que Eurogenfor, sont déjà prêtes, puisque justement nous ne nous battons pas, et que nous ne leur offrons donc pas matière à exercer.

Nous avons commencé à renter dans cette dictature depuis qu'après que le peuple français ait clairement exprimé son rejet du projet européen qui lui était proposé, une classe politique traitresse, s'est employée à nous l'imposer contre notre volonté, et nous avons laissé faire, et le pire, au nom de la démocratie alors réduite à l'exercice d'un parlement croupion...

Depuis ce coup de force, ils n'ont cessé de nous imposer des dispositions dont ils savaient très bien que nous n'en voulions pas, et nous n'avons toujours pas bougé.

Encore s'agissait-il de dispositions qui, pour ne pas nous être favorables, ne mettaient pas en cause nos existences mêmes, et la survie de la nation.

Mais aujourd'hui, au contraire de son habitude, la dictature rampante vient d'opérer un coup de force, spectaculaire celui-ci, et absolument inadmissible, que tout homme intellectuellement honnête ne peut manquer d'identifier immédiatement comme étant bel et bien une attitude dictatoriale de la pire tradition. Et, si nous la laissons passer, ceci signera notre soumission définitive à un système totalitaire que jamais nous n'aurons vu venir, et qui nous abandonnera en pâture quelques bulletins de vote pour que nous puissions entretenir encore longtemps nos illusions de démocratie, afin de ne point le combattre...

En effet, et vous avez suivi cette affaire comme moi...

voici un président de la république qu'on informe, quant à un sujet de la plus haute importance, puisqu'il en va de nos existences mêmes, que les citoyens de ce pays ne veulent absolument pas qu'il entraine notre nation dans une guerre, tout simplement parce qu'il s'agit d'une guerre, et que nous avons, nous citoyens de ce pays, bien d'autres ambitions, parce que nul ennemi ne nous a, ni attaqué, ni menacé, et surtout parce que nous risquons d'y perdre corps et âme dans une aventure aux développements imprévisibles...

Et que croyez-vous qu'à répondu cet homme, qui détient en principe son pouvoir d'un mandat que nous lui avons confié pour qu'il conduise les affaires de la nation selon nos voeux exprimés et eux seuls, comme cela est prévu par les mécanismes fondamentaux de la démocratie...?

Il a répondu qu'il tenait pour acquis que les citoyens de ce pays ne voudront jamais de cette guerre, mais qu'il n'en tiendra aucun compte, et que son action ne sera déterminée qu'en fonction du résultat d'une consultation américaine...

Vous l'avez bien compris autant que moi, cet homme proclame crânement à un journaliste venu l'entretenir, que l'opinion et la volonté du peuple français, il n'en a strictement rien à faire, et qu'il fera tout simplement ce que lui, et lui seul, aura décidé, selon son seul jugement, et probablement son seul intérêt...

Qui sommes-nous donc, des enfants, les sujets d'un monarque, ou des esclaves sans droits...?

Qui est donc cet homme, et pour qui se prend-il, pour prétendre décider des engagements les plus dramatiques de la nation, les plus chargés de conséquences et de dangers, en ne consultant, ni le peuple, ni même la représentation nationale, et surtout en prenant justement le contrepied de ceux-ci, pour nous imposer ce que nous ne voulons justement pas...

Faites-donc dans votre têtes toutes les cabrioles intellectuelles que vous voudrez, si vous êtes déjà terrifiés de devoir faire ce constat dans sa terrible évidence, mais je ne sais pas comment vous parviendrez à vous persuader que la situation dans laquelle nous nous trouvons n'est pas une dictature...?

Comment peut-on appeler un système dans lequel, ni le peuple, ni sa représentation ne sont consultés pour un engagement de la nation parmi les plus dramatiques, et ou un personnage décide à lui tout seul, de faire justement le contraire de ce que le peuple attend de lui, en l'envoyant paitre, et en prenant le risque de l'engager dans un désastre ?

Comment appelez-vous cela, une démocratie ?

Oui nous y sommes, aussi incroyable que cela puisse être, nous y sommes rentrés lentement sans douleur, sans alarmes, sans militaires dans les rues, mais avec des hordes de propagandistes ayant investi toutes les places médiatiques, et qui depuis des années n'ont cessé de réchauffer le bain de mensonges dans lequel nous avons été plongés, sans savoir quand en sortir, et nous voilà, anéantis, sans révolte, près de pousser notre dernier souffle républicain...

Il y a des manifestations prévues la semaine prochaine pour contrer ce complot dictatorial, et s'il se trouvent encore des citoyens vivants et debout dans ce pays, les rues devraient normalement être pleines...

Paris, le 8 septembre 2013
Richard Pulvar

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