samedi 1 juin 2013

SIONISME ET NAZISME, OU LES DEUX POLES DE LA DEFINITION D’UNE SEULE ET MEME “DIS-POSITION”



Ne craignez rien ! Car, tel que sur ce montage il semble les écraser de ses puissantes pattes, le grand Sphinx de Guizeh veille et il ne permettra jamais heureusement pour nous, le maintien durable de l’un ou l’autre de ces deux aspects détestables de la même “disposition”. Le nazisme a été vaincu, et le sionisme qui fondamentalement, lui est logiquement lié, le sera fatalement à son tour, et ce, par la “force du temps” que symbolise ce grand Sphinx...

Maintenant, pour comprendre pourquoi sionisme et nazisme participent bel et bien d’une seule et même chose, je vous propose de le découvrir par un parcours “cosmologique”, qui ne sera peut-être pas d’un abord forcément facile pour ceux qui ne sont pas habitués à ce genre d’exercice, mais qui est le seul qui permet d’accéder par des considérations qui relèvent de la haute métaphysique, à une réelle compréhension de ces choses.

Il s’agit donc d’utiliser une science nommée selon la signification fondamentale du mot grec “cosmos”, lequel signifie “ordre”, et qui décrit ici le fait généralement insoupçonné, d’un “ordre universel des choses” réglant notre univers et nos existences en tous leurs aspects, et dont “l’ordre des objets célestes” qui est ce que nous comprenons plus habituellement par le mot cosmos, n’en est qu’un aspect parmi d’autres, même s’il est bien sûr le plus spectaculaire.

Sionisme et nazisme dont nous devons comprendre que leurs manifestations ont existé, comme étant des comportements abjectes, marginaux, et pathologiques de certains individus, bien avant que des doctrines ne les aient “normalisés” pour en faire des lignes de conduite pour des collectivités, sont, par delà la complexité de leurs prétextes et de leurs justifications historiques, qui tendent à nous éloigner du constat de ce qui demeure leur “essence”, les deux pôles extrêmes de la détermination d’un même axe de comportement, celui du “sectarisme”.

Ainsi, tant que ces façons d’être et de faire étaient celles injustifiables d’individus, elles furent condamnées par les sociétés. Mais ce caractère condamnable fut absous dans ces doctrines, une fois qu’à partir de faits historiques dont les sociétés mêmes où elles naquirent, furent victimes, faits auxquels ces sociétés n’eurent alors pas le génie de s’opposer autrement, ces comportements trouvèrent une fonction et furent ainsi justifiés à l’aide de cyniques constructions intellectuelles mensongères. C’est ainsi que ces doctrines firent soudainement passer ces façons d’être et de faire, du statut de vices personnels, à celui de vertus collectives.

Toute la facilité qui est celle de certains à recruter à l’aide de doctrines extrémistes, tient dans cette commodité qui consiste pour ceux qui y adhèrent, à ne plus avoir nullement besoin de s’acquérir de quelque vertu au prix de l’effort et de l’abnégation, puisque la doctrine se charge elle-même de transformer en vertus, les pires défauts de ses convertis.

Sionisme et nazisme constituent donc les deux pôles correspondant à deux tendances opposées d’une même démarche sectaire qui, sous des emballages doctrinaux faisant prétextes de l’histoire, de la politique, de la religion, ou de la race, se justifient selon cette opposition, par une “culture” de l’homme pour l’un, et par une “nature” de l’homme, pour l’autre.

Pour comprendre la réalisation de cette opposition nazisme-sionisme, selon la dualité “nature-culture”, observons déjà que l’acte de culture constitue fondamentalement un acte “contre nature”, et ceci, selon la double acception contradictoire du terme “contre” qui évoque tout à la fois “l’opposition”, comme le fait d’être contre une idée, et “l’accompagnement”, comme le fait d’être blotti contre l’être aimé.

Ainsi, selon l’implication effective de ce mot “contre”, qui est en fait la “contrainte”, et selon sa double acception d’opposition et d’accompagnement, l’acte de culture consiste, soit en la “répression” d’une disposition naturelle dont l’expression excessive pose problème, soit au contraire en “l’exploitation” au-delà de sa valeur initiale, d’une disposition naturelle dont l’expression se montre favorable. Dans ce sens, s’empêcher de commettre ce qui est socialement jugé délictueux, et s’obliger à accomplir ce qui est socialement jugé vertueux, constituent les deux procédures de notre culture par lesquelles nous contraignons notre nature.

Il y a donc bien une opposition entre nature et culture, lesquelles constituent cependant conjointement, des qualités immanquables de l’humain. Ceci, de sorte que le sectarisme de celui-ci se réalise fatalement selon deux pôles opposés afin de sa “détermination”, un naturel, et un culturel. Il apparait de tout cela que justifiés au prétexte culturel, la “religion” pour l’un, et au prétexte naturel, la “race” pour l’autre, sionisme et nazisme constituent bien les deux expressions opposées de ce que par leur extrémisme il convient de dire, “l’hypersectarisme”.

En effet, ce qui les identifie selon leur extrémisme comme étant bien les deux pôles opposés de l’hypersectarisme, c’est que ces deux doctrines prônant la suprématie de leur clan sur les autres catégories d’humains, s’établissent selon un “triptyque” diabolique qui n’offre aucune possibilité à quelque autre doctrine de pouvoir se positionner au-delà d’elles, à savoir :

1. Que les autres soient privés, afin que nous puissions posséder.

2. Que les autres soient empêchés, afin de notre liberté.

3. Que périssent les autres, afin de notre sécurité.

Disons tout de suite que l’égoïsme morbide et intégral, le manque total d’empathie, et le mépris profond des autres humains, constituent les accompagnements comportementaux logiques de ces doctrines totalement malfaisantes, selon lesquelles se trouvent justifiés de la façon la plus cynique, le vol, la privation de liberté, et le meurtre, des autres...

C’est en effet pour s’acquérir une terre sur laquelle ils se prétendent un droit définitif, au nom de leur religion, donc de leur “culture”, que les sionistes contestent aux Palestiniens qui y sont établis depuis toujours, le droit d’y demeurer légitimement, tout comme c’était pour s’acquérir des espaces sur lesquels ils revendiquaient un droit exigé par la sélection naturelle, au nom de la supériorité de leur race, donc de leur “nature”, que les nazis entreprirent d’envahir l’empire soviétique, et d’en chasser autant que possible les habitants.

C’est pour s’assurer de pouvoir aller librement et sans risque, dans les zones occupées, donc pour s’assurer de leur liberté, que les sionistes ont incarcéré tout un peuple en le privant totalement quant à lui, de la sienne, tout comme l’ont fait les nazis qui dans les zones occupées, on constitué de gigantesques camps, pour y incarcérer bien avant qu’ils n’aient fait quoi que ce soit en ce sens, tous ceux qui auraient pu constituer un obstacle à leur entreprise.

C’est parce qu’ils craignent pour leur sécurité, que les sionistes massacrent sans la moindre retenue, un maximum de ceux qui n’acceptent par cette occupation criminelle, illégitime et illégale, de leur territoire, par des représailles massives et meurtrières, et qu’ils s’emploient aussi à massacrer lors d’opérations préventives, alors même que rien ne leur a encore été fait, et c’est en ce sens qu’ils se proposent en toute obscénité d’attaquer l’Iran, dans une guerre dont il est facile de comprendre tout ce qu’elle aura de dramatique. Et cette façon de tuer préventivement, ils la partagent bel et bien et tristement avec les nazis, pour lesquels il fallait tuer préventivement les juifs, pour se mettre définitivement à l’abri de leurs menées.
Bien sûr, ces doctrines malfaisantes sont basées l’une et l’autre sur d’ignobles et grotesques supercheries, celle des sionistes consistant à dire :

“ Il n’y a qu’un seul dieu, le nôtre...”

Il est clair que “l’universalité” proclamée de Dieu ( il n’y en a qu’un seul ), et la “spécificité” proclamée de Dieu ( c’est le nôtre ), dans le même énoncé, cette façon de superposer deux qualités définitivement inconciliables, l’universalité et la spécificité, pour les prétendre en un même fait, ne constitue pas simplement un “non sens” grotesque qui prêterait à rire, si les conséquences de cette affirmation n’avaient pas été aussi dramatiques depuis plus de trois mille cinq cents ans, mais elle montre clairement qu’à l’origine de tout ce baratin, il n’y a rien d’autre qu’une volonté crapuleuse de domination.

Ce qu’il faut bien comprendre ici d’un point de vue fondamental, c’est que par rapport à ce que nous concevons comme étant une “transcendance”, c’est-à-dire une “métaphysique” qui les solidarisant en elle-même, se trouve établie par delà toutes les spécificités formelles, autrement dit, “physiques”, d’une pluralité d’êtres que précisément par le fait, elle transcende, et c’est bien ce dont il s’agit concernant ce que nous concevons comme étant “Dieu”, il ne peut pas y avoir de “catégories” dans ce dont elle constitue la transcendance, précisément par cela même.

Ainsi en est-il par exemple d’un “couple”, lequel constitue bien une métaphysique immatérielle, qui transcende les spécificités de l’homme et de la femme qu’il solidarise en lui-même, et qui ignore par ce fait les catégories différentes que constituent selon leur spécificité, cet homme et cette femme. Il tombe en effet sous le sens que ce couple ne peut pas être davantage celui de l’homme plus que celui de la femme, de telle sorte que celui-ci pourrait dire à la façon des sionistes : “il n’est qu’un seul couple, le mien”, en déniant ainsi à sa compagne, une position forcément “mécaniquement” identique, par rapport à celui-ci.

Comme le comprenaient bien les anciens qui identifiaient un dieu de la maisonnée, un de la cité, un de la nation, et un de tout l’univers, il s’agit bien en toutes ces métaphysiques de regroupements d’êtres, le couple, la famille, la cité la nation et notre humanité tout entière, tout simplement de différents degrés de transcendance de singularités spécifiques, qui par leur fait même, gomment justement ces spécificités, de sorte qu’aucune des parties transcendées, ne peut se revendiquer d’une quelconque primauté par rapport à leur transcendance.

Si donc il existe bien un dieu des sionistes, ce dieu raciste, sectaire, belliciste et jaloux, qui se trouve ainsi décrit dans de nombreux passages des écritures, et qui est bien leur dieu à eux que nous leur abandonnons, toute la supercherie aura consisté à faire passer ce dieu nazi, pour être le “Dieu universel”, celui de notre humanité tout entière, celui qui transcende “tout”, et qui pour cette raison est décrit comme étant le “Dieu unique”.

Ce qu’il faut bien comprendre ici, c’est que cette qualité de Dieu unique, correspond au fait qu’il s’agit de la transcendance suprême, le dieu de tout, et qu’il ne peut bien sûr il n’y en avoir qu’un. Il s’agit donc du dieu de toute notre humanité, duquel aucune catégorie d’homme ne peut se prévaloir davantage que les autres, qui est donc “unique” en tant que dieu de tout et de tout le monde, mais qui n’est évidemment pas unique simplement en tant que dieu, ce qui n’a aucun sens, puisque la simple constitution ne serait-ce que d’un couple, suffit déjà au fait d’un dieu. De la même façon, lorsque nous disons d’un individu qu’il est unique, c’est pour préciser son “exception”, mais bien sûr pas pour le proclamer seul au monde.

Il est donc plus que temps de mettre fin à cette escroquerie millénaire en comprenant qu’il existe bien un dieu des sionistes, mais qui n’est absolument pas le “Dieu unique”, ce dieu suprême qui quant à lui, n’est pas et ne peut pas être davantage le dieu de cette catégorie d’hommes que celui d’autres, puisque en son fait, ces catégories n’existent justement pas.

Partant de là, il nous faut mettre également fin à la persistance de ces deux autres piliers de l’escroquerie sioniste que sont les concepts de “terre promise”, et de “peuple élu”, et dont nous comprendrons qu’ils se trouvent de façon dramatique, à l’origine des trois mille cinq cents ans de persécution que les tenants de cette croyance auront eu à subir de la part des autres peuples, pour leur plus grand malheur, et qu’ils les vouent à en subir encore davantage.

En fait, c’est d’une incompréhension aux implications dévastatrices, ainsi que nous pouvons le constater, des enseignements qui furent transmis aux hébreux par les grands sages de l’Egypte ancienne, et auxquels ceux-ci ont maladroitement mêlés des concepts hérités de leurs traditions claniques, que nous devons toutes les incohérences qui sont demeurées jusqu’à aujourd’hui, dans les comptes-rendus que ceux-ci ont fait de la “grande Tradition ésotérique”, dans un ouvrage passant pour être “le Livre”, de référence.

A l’origine de cette falsification, il y a le fait qu’à la différence des Egyptiens qui possédaient les fameux “hiéroglyphes”, les Hébreux ne disposaient pas d’une écriture sacrée, telle que celle-ci se doit d’être idéographique, et non pas phonétique. Ceci, afin de transmettre les enseignements dans une forme à l’abri des dommages du temps, c’est-à-dire qui évite les altérations sémantiques de termes utilisés, découlant fatalement des altérations phonétiques des mots, qui se produisent selon une “usure” du langage due à son “usage”, que les linguistes appellent les “rotations” du langage. Car, ces altérations réduisent fatalement tout énoncé, serait-il le plus sérieux et le plus scientifique, au niveau d’une “légende”.

Le terme français “légende”, vient du latin “legenda”, qui signifie “ce qui doit être lu”. Les anciens désignaient ainsi la transmission des enseignements selon une “tradition écrite”, pour bien la différencier de “ce qui doit être entendu”, c’est à dire la transmission des enseignements selon une “tradition orale”.

Car, si en effet la seconde présente de toute évidence l’inconvénient de bien trop limiter le volume de connaissance pouvant être ainsi transmis, la première présente quant à elle le risque insoupçonné de provoquer, si des précautions ne sont par prise pour sa rédaction, une altération du sens des enseignements. C’est d’ailleurs précisément ce qui s’est produit concernant beaucoup de “légendes”, selon le sens que nous donnons aujourd’hui à ce terme, et dont nous sommes bien éloignés a priori de soupçonner, qu’il s’agissait à l’origine de celles-ci, d’énoncés scientifiques, comme ceux du chapitre dit de la “genèse”, dans la bible.

Le problème de ces légendes, c’est qu’elles ne furent pas rédigées sous une forme permettant le maintien de l’authenticité de leur enseignement dans le temps, ce qui ne peut se faire que selon une écriture “sacrée”, idéographique et non phonétique, dite selon ce caractère sacré “hiéroglyphique”, et qui par le fait, est “secrète”, en ce sens que les mots du langage n’y sont pas explicites. Tel est le cas bien sûr, des fameux hiéroglyphes égyptiens, cette écriture qui comme les pyramides, défie le temps.

Car, l’écriture courante qui est dite en ce sens “cursive”, consiste quant à elle en la représentation graphique, à l’aide d’un système alphabétique, de la phonétique du langage. Or, c’est bien cette phonétique qui pose problème parce que le “babélisme”, ce phénomène d’altération du langage par son usage “au cours” du temps, et auquel nous devons la pluralité des langues qui résultent toutes de l’altération du langage humain de notre espèce “homo”, dont elles ne constituent en fait que différentes “époques”, provoque une altération cyclique du rapport de la phonétique à la sémantique des termes.

Ce qu’il nous faut comprendre ici, c’est que “le temps” provoque fatalement une “altération” de tout ce qui se trouve mis en usage selon lui, et qui en constitue la marque même, de sorte que dans une tradition orale, il se produit une altération de la phonétique des mots traduisant nos concepts, selon les fameuses “rotations du langage”, qui ne sont en fait rien d’autre que ce que la grande Tradition nous enseigne comme étant la “ Tour de Babel”. Cependant, c’est ainsi altérés que les mots peuvent conserver leur sens, de telle sorte que d’une façon totalement inattendue, une tradition orale sera plus fidèle à ses enseignements, qu’une tradition écrite en cursive, et qui se trouvera fatalement transformée en une légende. Car dans ce cas, il se produit alors une altération, non pas de la phonétique des mots, puisque celle-ci se trouve justement consignée, mais du sens de ces mots qui ainsi consignés depuis une époque si lointaine, n’ont plus la signification qu’ils avaient à cette époque.

Partant de là, dès lors que l’on se trouve ne présence d’une tradition écrite rédigée en cursive à partir d’une tradition orale, et tel est le cas de “la Bible”, il faut prendre conscience que nous sommes en présence de ce qui, par une altération de la sémantique des termes, est devenue une “légende”, et dont il nous importe alors par delà ses aspects merveilleux, d’en retrouver la signification d’origine.

C’est donc, telle qu’elle se produit fatalement, à une altération cyclique du sens d’un enseignement consigné selon une écriture cursive, que nous devons ce qui fut au départ, une falsification involontaire, pour devenir une véritable escroquerie par l’exploitation de celle-ci, avec le concept de “terre promise”, selon lequel les sionistes prétendent que Dieu leur a fait la faveur de leur destiner et pour eux seuls, la terre de Palestine.

Comprenons ici que l’évolution “sémantique” d’un terme, à “phonétique” constante, s’opère selon la suite “cyclique” d’une pluralité d’acceptions différentes pour ce même terme, mais qui demeurent cependant cohérentes comme constituant différents aspects, dont l’un d’entre eux constitue à ce moment l’aspect principal, de l’objet décrit.

Il existe donc forcément plusieurs acceptions différentes, même si elles demeurent cohérentes, du mot “erets”, par lequel les hébreux ont traduit un concept égyptien, relatif selon le sémantème “ar” dont il contient la forme déclinée “er”, à la “cause de ce qui fait 1”.

Nous traduisons cet “erets” en français, par le mot “terre”, selon une de ses acceptions, mais qui n’est pas celle qu’il faut retenir dans le concept de “terre promise”, et c’est sur cette subtilité que vont jouer les faussaires, pour réduire un énoncé à portée universaliste positive, à un énoncé sectaire démoniaque.

Précisons tout de suite que les rapports entre les mots étant logiquement constants, quelle que soit la langue, il n’est pas nécessaire pour traiter de cette affaire, d’en revenir aux appellations des objets dans les langues d’origine, et que ces rapports peuvent être simplement établis entre leurs traductions en français...

“Ar”, désigne la forme “en avoir”, de ce qui fait “1”, et “er” la forme “en quête”, de ce qui fait “1”. Le rapport de ces deux sémantèmes avec la notion de “terre” réside dans le fait que nous sommes dans un “univers”, c’est-à-dire dans un ensemble de faits régis par la “tendance objective” de ceux-ci à ne plus en former “qu’un”, selon la signification fondamentale de “uni-versus”.

Ceci signifie que c’est selon un seul et même exercice, précisément celui “d’univers”, cet exercice gravitationnel provoquant le rassemblement centripète de parties en un “tout”, que tous les faits se trouvent constitués comme étant “1”, autrement dit “comme un”. Ceci, étant bien entendu que ne peut être strictement “1”, que ce qui ne se trouve en rien “partiel” de quoi que ce soit d’autre d’au-delà de lui. Il s’agit alors du “Tout”, fait au-delà de “tout”, tel que selon le fait d’univers, il nous détermine logiquement à lui, et qui n’est rien d’autre que ce que nous désignons justement par “l’au-delà”, et en lequel nous sommes mécaniquement tous voués à ne plus faire “qu’un”.

C’est en réalité le “fait gravitationnel” selon lequel tous les faits formels se trouvent constitués comme des “entiers”, et qui constitue ainsi la “tendance à l’entier”, et dont la manifestation la plus immédiate consiste en le fait des objets tombant par terre, qui se trouve décrit à l’origine par le mot “terre”, notre “Terre” ayant ainsi été nommée par les anciens, tout simplement parce qu’elle manifestait constamment cet exercice de terre.

Mais, comprenons bien que lorsque dans les écritures il est dit que Dieu à fait l’homme “de terre”, il ne s’agit évidemment pas par ce mot “terre”, du matériau qui se trouve ainsi décrit, les anciens n’étaient tout de même pas aussi stupides que cela. Il s’agit en fait du “principe de l’entier” qui se trouve décrit par “fait de terre”, pour signifier que l’au-delà transcendant, qui est en réalité “l’Amon” des Egyptiens, mais qui se trouve dans la bible improprement désigné par “Dieu”, lequel en est l’aspect contraire, et qui nous détermine à nous fondre en lui, a fait que l’homme s’est réalisé “à son image”, c’est à dire “comme un”, puisque l’Amon est “Un”, autrement dit comme un “entier indivis” ou encore, un “individu”.

Toute notre difficulté d’aujourd’hui vient du fait que les Hébreux ont eu à transmettre un enseignement provenant des Egyptiens et auquel il n’ont visiblement pas compris grand chose, et qu’ils y ont maladroitement, ou intentionnellement, mêlé des considérations propres à leur clan totalement en opposition à l’esprit authentiquement religieux, donc “universaliste”, des enseignements d’origine, et il nous faut maintenant démêler tout cela, pour en séparer le vrai du faux.

Dans cette compréhension des chose, la “terre promise”, c’est “l’au-delà” auquel nous sommes voués, le lieu du “Tout”, autrement dit de l’entier intégral, la “terre” par excellence, qui est alors “promise”, en ce sens que sur un plan temporel, il s’agit de l’au-delà de “l’actuel” qui est par définition “futur”, et donc de ce qui “n’est” jamais, mais qui toujours “sera”.

Il ne s’agit en fait de rien d’autre en cette “terre promise”, qui notons le bien, est d’ailleurs forcément promise à tous les humains, et pas seulement au sionistes comme le prétendent ces faussaires, de ce que nous désignons autrement comme étant le “Paradis”. Ceci, selon le sens fondamental du mot “para-deisos” qui décrit “l’enceinte sacrée des dieux”, qui est ce lieu “d’éternité” situé en l’au-delà, et concernant lequel on parle improprement de “vie éternelle”, alors que justement rien n’y “est”, mais d’où tout “se peut”, et duquel l’humain s’est réalisé par une “chute” de potentiel, de ce lieu de sa “potentialité éternelle”, à celui de sa “réalité temporelle” selon laquelle il est fait mortel.

Notons à cette occasion que c’est bien cette vocation de l’humain, constitué comme un entier indivis, autrement dit comme un “tout”, et voué à se fondre dans “le Tout”, autrement dit dans “l’Amon”, qui se trouve évoqué dans la grande Tradition ésotérique par “Ad-Amon”, rapporté dans la Bible comme étant “Adam”, et présenté maladroitement comme étant le premier homme, alors qu’il s’agit en réalité de ce qui est “premier” à l’homme, autrement dit, de son “principe”.

Il s’agit alors en ce principe, de celui de “l’erreur”, dont cet Adam fut rendu coupable. Car cette erreur constitue en effet la nécessité pour qu’il puisse se développer du “temps”, en provoquant un manquement à “l’exactitude”. Ceci, selon le sens fondamental de “ex-actus”, qui désigne ce qui ne relevant d’aucun acte, se situe ainsi hors “d’actualité”, donc hors du temps. C’est donc bien ce principe de l’erreur qui nous à faits hommes, qui nous condamne à devoir affronter des difficultés tout au long de notre existence, justement pour que nous puissions par l’ensemble de nos actes, faire en sorte “qu’il se passe” par et pour nous, pour être et demeurer dans le temps, et par cela, que nous puissions “exister”...

Comme nous le constatons, nous sommes avec ce concept de “Paradis”, lieu de l’unité universelle, et donc de la terre par excellence, promise à tous les humains, bien éloignés de la falsification des enseignements des origines, opérée par les “sectateurs” Hébreux, reprise et aggravée par les sionistes. Car selon cette falsification, ils se font promettre par leur dieu raciste, au-delà même de la terre de Palestine, l’ensemble des terres comprise du Nil jusqu’à l’Euphrate, lesquelles ont constitué des siècles durant, les espaces de leur errance et de leur divagation, et dont quelques mabouls exaltés en ayant fait le projet dit de “grand Israel”, n’hésitent pas à mettre en péril la paix du monde entier, afin de sa réalisation.

Cependant, les traces de cette falsification sont inscrites dans le terme “erets” lui-même, puisque “er” est une forme déclinée de “ar” qui, de l’Arménie jusqu’à l’Armorique, en passant par l’Aram, l’Arcadie, et combien d’autres, désigne bien dans une de ses acceptions, un espace terrestre délimité mais déjà possédé, alors que “er” désigne la quête d’un tel espace. Il se trouve alors lié à “ets”, qui dans son acception la plus courante désigne “l’arbre”, mais dont des acceptions cohérentes signifient entre autres, la lignée, et le “gain”.

Erets signifie donc dès le départ, non pas une terre qu’on occupe depuis ses ancêtres, mais la quête d’un gain de terre, le projet de conquête territoriale, qui correspond bien au projet sioniste, et si comme ceux-ci le prétendent, il était véritablement question en la terre de Palestine, de celle de leurs ancêtres, son libellé aurait possédé, même si les voyelles ne sont pas notée, mais selon la tradition orale, le préfixe “ar”, et certainement pas une justification selon “erets”.

Quant à la prétention de constituer un peuple “élu” de Dieu, il s’agit bien sûr d’une aberration totale, mais qui procède de façon dramatique, de la “malédiction” dans laquelle les grands prêtres thébains qui avaient maille à tirer avec les Hébreux, parce que ceux-ci ont hébergé ce qui constituait selon eux, l’hérésie de Moïse, ce prince égyptien descendant d’Akhenaton, ont plongé depuis plus trois mille cinq cent ans, ces Hébreux, et tous ceux qui se réclament de leur héritage...

Le messie qu’ils attendent depuis si longtemps et qui s’en viendra libérer les Juifs de ce “piège métaphysique”, leur expliquera tout simplement que “Juifs”, ils ne le sont pas, qu’ils ne l’on jamais été et qu’ils ne peuvent pas l’être, que cela n’a aucun sens, et ceci suffira à leur libération...

Mais il faudrait de longues pages pour pouvoir expliciter correctement tout cela...
Une prochaine fois peut-être...


Paris, le 31 mai 2013
Richard Pulvar

QUE VAUT LA PENSEE DOMINANTE D'UNE SOCIETE DECADENTE ?



Par définition elle ne vaut rien, car si cette pensée était positive, la société qui la porte ne serait justement pas décadente...

La stupidité dans cette affaire, consiste à prétendre que le "changement" suffit au progrès, alors même que tout comme ce progrès, la décadence s'opère elle aussi, par changements successifs.

Ainsi, les modifications issues des errances de la pensée qui sous-tend une décadence, sont-elles le plus gratuitement et sans s'offrir le luxe de plus d'analyse, présentées en tant que changements, comme éléments du progrès.

Dans une société décadente, la pensée dominante qui justifie les modifications fondamentales qui s'y opèrent et qui la dénaturent, est donc par définition, une pensée débile...

Il est clair qu'il ne se produirait jamais décadence, si la pensée dominante demeurait constamment positive, et le seul constat d'une décadence, suffit à démontrer que telle qu'elle s'exprime dans sa prétention de progrès, cette pensée ne l'est pas...

Dès lors, la seule porte de sortie pour ceux qui soutiennent alors ces changements, c'est de montrer que telle qu'elle les inspire, cette société n'est pas décadente, mais que tout au contraire, elle se trouve dans une phase ascendante de son évolution, puisque la loi du temps qui nous régit, impose qu'elle soit forcément dans l'une ou l'autre de ces phases...

Biens sûr, concernant notre actuelle société, ils vont quand même avoir du mal à nous dire qu'elle se trouve dans une phase ascendante de son évolution. Il va donc leur falloir constater leur totale "incohérence", mais cela, ils n'ont justement déjà plus la cervelle pour le faire...

Il demeure que sortir d'une décadence nécessitera de revenir à des fondamentaux, liés à la simple logique universelle des choses, celle par laquelle nous avons le bonheur d'exister, et qu'il n'appartient à personne, du fond de sa masturbation intellectuelle, de prétendre refaire...

Paris, le 27 mai 2013
Richard Pulvar

QUAND UN RACISME SE JUSTIFIE D’UN AUTRE



La question soulevée à l’occasion du 10 mai, de la “réparation” qui serait due par l’état français, aux descendants d’esclaves devenus depuis ses citoyens, était pour le moins une monumentale ânerie, à différents titres, ou pour le pire, une infâme machination destinée à porter atteinte à l’intégrité de la nation, de la part d’un groupe constitué d’individus incertains, rassemblés sur la base d’une étiquette fallacieuse. Ce groupe “fausse bannière”, fut en effet créé et se trouve ardemment soutenu, par une mafia traitresse et antinationale, entièrement vouée à ne servir qu’une puissance étrangère malfaisante, à laquelle elle s’identifie...

Si les nations ne devaient être constituées que d’individus qui s’adorent, il n’y aurait pas une seule nation constituée à la surface de cette Terre...

Ceci pour dire que le cadre national est un cadre de solidarité, destiné à rassembler et à maintenir ainsi, des individus qui autrement s’affronteraient probablement, en leur donnant tout à la fois, de bonnes raisons de coopérer, telles que le développement et le progrès social, et des moyens pour renforcer leur solidarité, qu’ils soient culturels, comme la langue et bien souvent, la croyance, ou institutionnels, tels que l’égalité devant la loi, et l’identité de la citoyenneté.

Comme tel, le cadre national permet et fort heureusement, l’expression de la diversité, mais il ne doit surtout pas être porté atteinte à ce qui constitue le “ciment” même de la nation, à savoir la stricte identité pour tous, de la citoyenneté.

Dans ces conditions, la véritable question qui se pose aux Antillais descendants d’esclaves, quant à cette revendication que des faussaires prétendent être la leur, est de savoir si oui ou non, ils s’acceptent bien comme étant des citoyens de cette nation, pleinement citoyens de celle-ci, mais par la fait en rien différents des autres citoyens de celle-ci, et ne pouvant à ce titre rien réclamer de cette nation, que les autres ne puissent eux aussi réclamer ?

Il semble que par delà bien des tourments qui lui sont dus, ce soit finalement selon la logique historique que la réponse fut apportée à cette question, par la voix de nos illustres anciens qui, constatant que même si ces quatre siècles d’une liaison tragique et criminelle, furent remplis de redoutables affrontements, bien des liens furent malgré tout tissés au cours de ceux-ci, et qui, à l’heure ou toutes les autres colonies demandaient pour elles la séparation, ces chantres de l’anticolonialisme ont quant à eux, paradoxalement réclamé et obtenu pour les leurs, la totale intégration.

Aujourd’hui que plus de la moitié du “fait antillais” global, c’est-à-dire l’ensemble constitué des natifs et des originaires s’en réclamant légitimement, est curieusement mais fatalement devenue “métropolitaine”, en contractant par le fait de nombreux mariages mixtes, et où même les leaders “indépendantistes” s’en viennent désormais siéger jusqu’à l’assemblée nationale française, il apparait de plus en plus clairement que la revendication “nationale” antillaise, est devenue d’ordre culturel, économique, et social, mais pas étatique.

Il s’agit en effet principalement de faire valoir notre spécificité culturelle et historique, afin de notre nécessaire reconstruction psychique, et de l’affirmation de notre légitime fierté, de ne plus nous laisser administrer dans les iles, selon le détestable modèle néo-colonialiste, et donc d’obtenir entre autres, que soit procédé à une nécessaire réforme foncière, et de mettre fin au caractère “aggravé”, à cause de ce qu’il convient bien d’appeler un “racisme étatique”, des questions économiques et sociales, telles qu’elles se posent dans les départements d’outre mer...

Dès lors, l’acceptation explicite selon les textes, et implicite selon les comportements, même si bien sûr elle n’est pas unanime, de la citoyenneté française, ne permet pas au nom de l’identité de la citoyenneté, qu’il puisse être fait des héritages différents de la nation, selon ce qui serait des citoyennetés différentes, et de telle sorte que les uns auraient à charge d’assumer à eux seuls, un passif hérité de la nation, et que les autres bénéficieraient à eux seuls, d’une créance corrélative héritée de la nation.

La revendication de réparations au titre de l’esclavage par ce “groupe de clowns” est une imbécilité grotesque, puisque les plaignants ne peuvent par faire état d’un quelconque dommage qui leur aurait été porté personnellement, qu’ils n’ont statutairement et légalement pas qualité de parler au nom de la collectivité antillaise dont ils ne sont en rien les représentants, et il s’agit donc là d’une démarche qui n’a légalement aucune chance d’aboutir.

Il s’agit là de plus d’une démarche malhonnête, puisque si l’on considère que c’est la nation française qui dans sa globalité, a bénéficié de l’exploitation des esclaves, en tant que citoyens de cette nation bénéficiant aujourd’hui de ses avantages comme tous les autres, les descendants des esclaves font héritage des fruits de cette exploitation, tout autant que ces autres, et ne sont donc pas fondés en en demander réparation. D’autre part, il n’y a pas à prétendre faire payer à ceux qui sont supposés être globalement les descendants des maîtres, au seul motif qu’ils sont blancs, une charge pour une faute qu’ils n’ont pas commise, au bénéfice d’autres supposés être globalement les descendants des esclaves, au seul motif qu’ils sont noirs, pour un dommage qu’ils n’ont pas subi.

Il faudrait autrement pouvoir démontrer que tous les bénéfices tirés de l’exploitation des esclaves, ne bénéficient aujourd’hui qu’aux seuls blancs, et à tous, puisque tous sont appelés à payer, et que les dommages causés par celle-ci à travers les générations, ne sont assumés que par les seuls noirs, et par tous, puisque tous sont appelés à en bénéficier, pour pouvoir justifier cette démarche. Or, ces considérations raciales, qui sont par conséquent, détestables, concernant la diversité des citoyens d’une même nation, ne sont évidemment pas démontrables, et elles présentent l’inconvénient extrême, de donner du grain à moudre aux racistes qui visiblement, n’attendaient qu’une telle occasion, et ne s’en sont pas privés.

Ce fut donc le cas de ce lamentable député, jusqu’ici totalement inconnu, de la droite la plus raciste et la plus réactionnaire qui soit, pour lequel les désordres causés par des voyous s’étant mêlés à des groupes de supporters fêtant la victoire de leur club, sont des descendants d’esclaves au bénéfice desquels notre ministre de la justice risquerait de demander à la nation, des réparations...

Toute la sottise, ou toute la fourberie selon, des gens ayant fait la promotion de cette idée imbécile de réparation, à fatalement abouti à aggraver encore ce qui constitue de très loin le plus dévastateur des dysfonctionnements qui frappent actuellement la société française, à savoir la “racialisation” systématique, imbécile, et malhonnête, de tous les problèmes qui frappent cette société, et selon laquelle, de l’échec scolaire à la délinquance, en passant par le chômage et les déficits sociaux, on ne trouve à donner d’explication que par l’origine raciale des gens qui en sont frappés.

Ce n’est pas parce que les voyous de la banlieue sont noirs qu’ils sont voyous, mais bel et bien parce qu’ils sont noirs, qu’ils se sont trouvés relégués jusqu’au fond de ces banlieues sinistrées et abandonnées, dans lesquelles ils ne pouvaient que devenir des voyous...

Ils sont donc de ce point de vue, les victimes d’un système dont les racistes prétendent en faire les éléments fautifs de ses incohérences et de ses insuffisances, dans une situation par le fait, sans aucune issue favorable possible, puisque si on proclame que c’est leur race qui se trouve à l’origine de leur défaite sociale, quoi que l’on fera, ces noirs resteront noirs, et aucun des problèmes qui se posent à cette nation, ne trouvera donc de solution…

C’est pourquoi il est temps d’en finir de toute urgence avec ces questions de la race, qu’il s’agisse de réparation ou de délinquance, et que tous les citoyens de ce pays se serrent les coudes, pour que nous puissions tous ensemble, nous en sortir...


Paris, le 14 mai 2013
Richard Pulvar

CEUX QUI VEULENT ABSOLUMENT SE TROUVER DES ENNEMIS, DE PREFERENCE FAIBLES, BIEN SUR



La cohésion d’une nation s’établit, pour le meilleur, autour d’une "espérance", et pour le pire, autour d’une "crainte", et pour certains dirigeants qui, du fond de leur médiocrité et de leur néant conceptuel, ne sauraient entretenir l’espoir de jours meilleurs pour leurs nations plongées dans des crises profondes, que de toute évidence, ils ne parviennent pas à maitriser, substituer la crainte à l’espérance est la seule façon qui leur reste, pour tenter de maintenir leurs nations dans une relative cohésion, et d’éviter ainsi une explosion interne...

La recette ne date pas d’aujourd’hui, et elle a été largement utilisée tout au long de l’histoire. Ce qui est surprenant cependant, c’est que beaucoup s’y laissent encore prendre, et parviennent à se convaincre que les peuples dont on veut qu’ils en fassent leurs ennemis, afin de les craindre, et trouver par cela des raisons de différer leur règlement de compte interne, peuples qui à ce jour ne leur ont strictement rien fait, constituent effectivement pour eux une menace insupportable, soit par la nature de leur régime, soit par leur montée en puissance, et qu’il convient alors d’aller préventivement les anéantir...

Les manipulateurs s’appliquent donc à se trouver des ennemis de qualité, c’est à dire susceptibles de correspondre, selon les préjugés d’un imaginaire malsain et soigneusement entretenu, par des considérations quant à leur race, leur culture, ou leur religion, à une campagne mensongère destinée à établir une réalité du danger qu’ils présentent, sinon pour les autres, mais au moins pour eux-mêmes, et de fait, un ennemi de qualité c’est tout d’abord un ennemi détestable, mais placé sous la coupe d’un redoutable tyran, qu’il urge de s’en aller déloger.

C’est donc finalement, dans les versions les plus récentes de la manipulation, pour voler au secours d’un ennemi rendu dangereux par la politique d’armement du tyran qui le martyrise, qu’on s’en va le bombarder. Ceci, afin de lui porter par cela la démocratie, tout en se libérant du danger que faisaient courir au monde libre, ses armes de destruction massives...

C’est là que se situe tout le coup de génie de ces salopards...

En effet, on ne part plus en guerre contre son ennemi, car il faudrait établir l’acte d’agression qui justifie de le bombarder alors qu’il se trouve qu’il n’a rien fait à personne. Non, on vole au secours de cet ennemi, bien sûr en le bombardant puisque c’est tout de même un ennemi, et que le peuple ne comprendrait pas qu’on bombarde un ami, mais pour faire d’une pierre deux coups, lui porter la démocratie, et réduire sa capacité malfaisante d’ennemi, laquelle ne tenait bien sûr, qu’à sa frustration de la démocratie qu’on vient lui apporter...

Et le tour est joué...

Un problème cependant, c’est qu’un bon ennemi ne doit bien sûr pas poser trop de problèmes militaires, c’est à dire qu’il doit être faible. Or il se trouve que les peuples ayant bien identifié la nature réelle du magnifique élan des “protecteurs” qui s’en viennent de si loin pour leur liberté, manifestent de moins en moins de bonne volonté pour se laisser libérer, certains mêmes, se battent pour ne pas l’être, et les ennemis faibles maintenant il faut bien le dire, son devenus rares...

Ainsi, ces ennemis de Syrie, d’Iran et de Corée, dont certains auraient tant voulu faire le bonheur, mais qui ont eu la mauvaise grâce de ne pas se montrer désireux de l’être, se sont-ils dotés de puissants moyens leur permettant de refuser la démocratie salvatrice livrée par les airs...

Si cela continue, certains dirigeants vont avoir du souci à se faire...


Paris, le 13 mai 2013
Richard Pulvar

DIEU EXISTE-T-IL ? NON, MAIS IL PEUT TOUT, ET IL SE PEUT DANS TOUT


DIEU EXISTE-T-IL ?

NON, MAIS IL PEUT TOUT, ET IL SE PEUT DANS TOUT

En toute rigueur, par delà l’acception qui nous est habituelle de ce mot, c’est-à-dire selon une implication “extractive” fondamentale telle que l’exprime directement le terme “exi-stence”, mais à laquelle nous ne prêtons jamais attention, comprenons une bonne fois que “Dieu n’existe pas”, en ce sens qu’il n’a précisément pas “d’existence” stricto sensu.

Cependant, ce n’est pas pour autant que nous ne devons pas le “considérer”...

Observons en effet que le terme “existence”, qui vient du latin “existantia”, dont la forme plus ancienne “exsistantia” procède du verbe “exsistere”, signifie bien par lui-même, qu’il se produit “exi-stence” selon la modalité extractive de, “ce qui se tient (sistere), hors (ex)”. Il ne peut donc se produire existence que selon un fait “d’extraction”, ce qui revient à dire qu’il ne peut se produire cette existence qu’à partir de ce dont celle-ci se trouve extraite, et qui par le fait quant à lui, “n’existe pas”.

Ce que nous apercevons ainsi, c’est qu’il n’y a pas que la seule étendue de l’existence qui doit renter dans le champ de notre considération, mais qu’il faut également y mettre un logique “au-delà” de cette existence qui comme tel, ne relève pas des faits existants, mais qui la contient, qui la “peut”, dont celle-ci se “réalise”, et qui n’est rien d’autre que ce que nous concevons habituellement comme étant justement “l’au-delà”. Il s’agit alors en celui-ci, du lieu où rien “n’est”, mais cependant d’où tout “se peut”, celui donc de la “toute puissance”, dont nous désignons précisément le principe de son exercice, comme étant le “tout puissant”.

Ceci, étant bien entendu qu’il ne pourrait en aucune façon se produire l’émergence à un moment donné d’une chose quelconque, et par là son existence, si cette chose n’était déjà rendue “possible”, préalablement à cette existence. Il existe donc bien ainsi, à “l’antériorité” même de leur fait, un lieu des choses telles que celles-ci ne “sont” pas encore, mais d’où elles “se peuvent”, celui de leur “potentialité”, qui se trouve donc “au-delà” du lieu de leur existence, lequel est celui de leur “réalité”, et corrélativement, de leur “actualité”.

Toute la faiblesse de certains esprits, réside dans le fait que ceux-ci n’envisagent dans leur champ de considération, que le domaine de l’existence, qui est celui de la “physique” des choses, sans jamais prendre conscience que celui-ci se réalise de manière extractive, ou si l’on préfère, “soustractive”, d’un domaine d’au-delà de cette existence, celui d’où elle “se peut”, qui est alors comme tel, le domaine de la “métaphysique”.

Observons cependant que c’est bel et bien de cette métaphysique, de ce lieu où il n’est rien, et que pour cela nous notons “0”, que tout se réalise par paires d’éléments contraires...

En effet, lorsque nous posons l’opération : 0-1, ceci revient en toute rigueur à extraire curieusement, mais effectivement, quelque chose de 0, et donc à la “réaliser” ainsi. Il s’agit alors d’une réalité spécifiée positivement, par le fait qu’elle possède un caractère particulier, et qui se trouve pour cela notée (+1), selon une opération qui devient alors : 0-(+1). Or, cette opération par laquelle ce (+1) se trouve extrait de 0, en devenant ainsi une réalité, a pour effet de réaliser conjointement, une réalité spécifiée négativement par le fait qu’elle ne possède pas quant à elle, le caractère précédent de (+1), et qui se trouve pour cela notée (-1). Ceci, selon donc l’opération : 0-(+1) = (-1).

Tout ceci montre que c’est bien de ce lieu où rien n’existe encore, que tout “se peut”, c’est-à-dire que l’ensemble des réalités qui constituent globalement la “physique”, se réalise de manière soustractive d’un au-delà d’elle qui la contient, c’est-à-dire la “métaphysique”. Ceci notons le bien, par paires d’éléments de qualités opposées, notées (+1) et (-1), et c’est précisément cette modalité de réalisation par “paires”, autrement dit, d’éléments “appariés”, que nous désignons par le mot “apparition”.

Nous apercevons ainsi que l’apparition occasionnelle d’une réalité dont la qualité est d’être “formelle”, s’accompagne corrélativement de l’apparition d’une réalité dont la qualité inverse est d’être quant à elle “informelle”, ce qui revient à dire clairement que d’une façon insoupçonnée, une “idée”, accompagne forcément le fait de toute “matière”.

Ceci étant, comprenons maintenant que si Dieu n’existe pas, et qu’il est donc logique de 0, c’est qu’il n’a tout simplement pas “lieu” d’exister, puisque son lieu est précisément celui où rien n’est, mais d’ou “tout se peut”, 0. C’est d’ailleurs ainsi que le comprenaient les grands sages de l’Egypte ancienne qui le représentaient comme étant “ce qui peut tout”, autrement dit le “pouvoir” absolu, par un cercle, un zéro qu’ils identifiaient au soleil, et qu’ils nommaient “Re”, nom qu’ils donnaient également à leur “Roi”, qui était le lieu d’exercice de ce pouvoir sur Terre, ce que Louis XIV avait quant à lui, parfaitement compris.

Pour comprendre ce dont il s’agit ici, observons que si la “gravitation” constitue une disposition des choses selon laquelle celles-ci “chutent”, cette gravitation quant à elle, n’a évidemment pas lieu de chuter, ce qui, comme on le comprend facilement, n’a aucun sens.

Comprenons alors de la même façon et aussi simplement que cela, que “Dieu” constitue la disposition des choses selon laquelle celles-ci “existent”, mais que Dieu quant à lui ne peut être réduit à ce qui constituerait un objet de lui, pour avoir nécessité et occasion d’exister. Il est donc ce par quoi les choses existent, mais qui n’existe pas lui-même, tout comme la gravitation est ce par quoi les choses chutent, mais qui ne chute pas elle-même.

Notons que ce rapprochement explicatif avec la gravitation n’a rien de fortuit, car il s’agit en celle-ci de la manifestation “physique”, telle qu’elle est observable par la course des objets célestes, d’une “métaphysique” qui est bel et bien quant à elle, ce que nous concevons habituellement comme étant Dieu.

Ajoutons qu’il s’agit en cette disposition des choses selon laquelle celles-ci “existent”, de leur “disparité”, telle qu’elle se trouve opposée à leur “intégrité”, qui est la disposition des choses selon laquelle celles-ci “résistent”. Dieu est ainsi le pouvoir de la disparité des choses, dont la représentation la plus spectaculaire est bien sûr la disparité des objets célestes, et il est logiquement en ce sens, le pouvoir aussi de tous les êtres “disparus”, c’est-à-dire réduits selon la disparité de leurs parties, et qui sont donc dits logiquement “a Dieu”, puisqu’ils participent tous ainsi de cette disparité “divine”, c’est-à-dire logique de la résolution “divise” des choses, celle de leur “potentialité”, et non de leur constitution “entière”, qui est celle de leur “réalité”.

Bien sûr, il faudrait en dire beaucoup plus, pour explorer et découvrir des choses encore plus passionnantes, mais cela prendrait des pages, et comme les facebookiens ne lisent guère au-delà de deux pages, je m’en arrêterai donc là pour l’instant...

Retenons donc que dire comme certains, “Dieu n’existe pas”, ce qui est parfaitement vrai, et croire ainsi qu’ils en ont fini avec cela, est l’attitude logique de ceux qui bien sûr, ne mesurent pas un seul instant, l’étendue considérable de tout ce qu’ils ignorent encore...


Paris, le 8 mai 2013
Richard Pulvar