lundi 23 septembre 2013

POUR CERTAINS, NOUS EN SOMMES DEJA AU POINT OU L'ARMEE CONSTITUERAIT LE SEUL RECOURS POSSIBLE...





Que deviendrons-nous dans ces temps à venir ?

Il est clair que les conditions de la procédure électorale elle-même, avec son dispositif de barrage constitué par les signatures d'élus nécessaires pour être recevable comme candidat, et la formidable machine financière et médiatique qui se trouve mise au service exclusif des partis gouvernementaux, ne laisse aucune chance pour qu'un homme des petits partis, et encore moins un homme neuf qui ne serait pas du sérail, puisse accéder à la présidence...

Ainsi, même si nous patientions jusque là, l'horizon de 2017 est d'ores et déjà sans espoir...

Or, il est clair qu'il y a urgence à nous défaire au plus vite de cette articulation entre deux partis gouvernementaux, qui ont été investis par les mêmes groupes d'activistes, qui feignent de constituer une alternative l'un pour l'autre, et dont la politique ainsi que nous le constatons tous, ne consiste qu'à trahir notre nation pour la soumettre à ne devoir satisfaire que les intérêts de puissances étatiques ou financières étrangères...

Contre cela, une révolution n'est désormais plus possible, car la population de ce pays est bien trop divisée, des haines tenaces et qui n'ont cessé d'être ravivées à toutes les occasions, selon toutes les lignes de fracture, qu'elles soient sociales, raciales, confessionnelles ou idéologiques, et selon un plan prévu justement pour cela, rendent tout à fait illusoire la constitution d'un front commun pour pouvoir bouter hors des manettes du pouvoir, les traitres qui sont parvenus à y accéder...

D'autre part, il est clair qu'à l'instar de ce qui s'est passé en Russie en 1917, ou les bolchéviks qui constituaient l'organisation la mieux structurée, ont fait une révolution dans la révolution, en supprimant les tout premiers leaders, et imposer à la masse un pouvoir totalitaire, alors même qu'ils étaient extrêmement minoritaires, il y a toutes les chances qu'un tel schéma se reproduise ici, avec un parti extrémiste qui s'est déjà préparé pour cela.

Il n'y a donc pas d'issue révolutionnaire...

Reste alors le pire tel qu'il se prépare en ce moment, où chacun commence à se crisper sur ses positions, où les tensions sociales sont au comble, où la population n'en peut plus, et où faute de pouvoir s'en prendre à ceux du pouvoir, elle se trouvera des coupables plus pratiques parmi les siens, c'est à dire la guerre civile qui se profile, et qui compte tenu des nombreuses lignes de fractures qui blessent cette société, ne manquera pas d'être un affrontement furieux, aux conséquences inimaginables...

Face à cette perspective à laquelle aucun citoyen responsable et digne de ce nom ne peut se résigner, ni pour lui-même, et surtout pas pour ses enfants auxquels il est tenu dans sa fierté et sa dignité de citoyen, de céder la nation dans un meilleur état que celui dans lequel il l'a trouvée, et nous comprenons tous que les adultes d'aujourd'hui auront toutes les peines du monde à assumer cette obligation sacrée, doit s'interroger quant au moyen d'éviter ce pire, ce moyen serait-il porteur lui aussi d'inconvénients que l'on pourrait alors juger mineurs, par rapport à la terrible perspective d'une guerre civile...

Ainsi, certains pensent que si conscients de la réalité du pays, et de constituer son dernier recours, des militaires décidaient d'assumer une responsabilité qui leur échoie par les circonstances, ils pourraient nous débarrasser des traitres, sans que le peuple s'en vienne à se déchirer dans de sanglants affrontements, et sans permettre que des extrémistes déjà aux aguets, profitent des désordres pour s'emparer du pouvoir, et infliger à tous une terrible dictature...

Bien sûr ce n'est pas quelque chose qu'on pourrait envisager avec joie, mais dans la circonstance, c'est-à-dire en cet instant où la démocratie ne fonctionne plus, et où un président se permet de dire qu'il connait l'opposition du peuple à son projet, mais qu'il a l'intention de passer outre, il nous faudrait une sorte de général Sissi, et peut-être en avons nous un...

Paris, le 22 septembre 2013
Richard Pulvar

UNE SOCIETE QUI PRETEND QUE SES ECHECS DE SONT PAS LES SIENS, EN LES APPELANT “ RACAILLES ”



Pour des raisons dont nous n’avons pas encore à ce jour une compréhension suffisante, mais qui sous un autre éclairage apparaitront certainement aux historiens du futur, et dont la manifestation la plus évidente d’un mal profond mais toujours nié qui la ronge, aura été son vieillissement constant, la société française est parvenue aujourd’hui au bout de ces quarante années harassantes d’une implacable dégringolade, dans un état dramatique de “dissolution”. Et, la violente controverse qui l’a secouée dans cette affaire de bijoutier ayant abattu l’homme qui l’avait dévalisé, où des citoyens ont considéré qu’il était très bien de transgresser la loi pour tuer l’homme défaillant tout simplement parce que tel, et en se moquant totalement de savoir pourquoi il l’était, l’a parfaitement illustrée. Désormais, il faudrait être aveugle ou de la pire mauvaise foi, pour continuer à nier ce mal indicible mais profond qui l’accable, avec ses relents fascisants...

Cette société dissolue n’a par conséquent pas pu manquer de se trouver en proie à la régression sociale et économique, à la défaite culturelle et au déni de progrès, à l’abrutissement du débat public, au manque total d’exigence et d’ambition, et à la résignation désenchantée. De plus, et selon des mécanismes qui sont pourtant connus depuis la lointaine antiquité, où on savait bien que la bonne tenue des individus était indissociable d’une bonne tenue de leur société, elle n’a pas manqué d’être en proie à des désordres, à des manquements constants aux règles et aux civilités les plus élémentaires, et à l’explosion d’une délinquance que malgré bien des menaces de répression en effets d’annonce, personne n’est plus parvenu à maitriser...

Toutes les nations occidentales, et toutes celles qui pour leur développement, avaient adopté le modèle occidental, se sont trouvées à un instant, mais dans des proportions variables il est vrai, à devoir faire face aux mêmes difficultés. Il s’est alors avéré assez rapidement que, sous le couvert de crise économique ou financière, il s’agissait en réalité la crise de tout un système qui avait été rendu totalement anachronique, et ce, par son propre fonctionnement. Ceci, avec tout le cortège de dérèglements que cette crise aura provoqué au niveau d’une jeunesse déboussolée, parce que soudainement privée d’horizon, chez laquelle on a vu renaitre comme un effet de mode, le tabagisme et l’alcoolisme qu’on avait cru un instant en voie d’être vaincus, alliés à un individualisme, un égocentrisme, et un consumérisme exacerbé.

Parce qu’ils n’avaient pas le beau prétexte dont on se paie aussi facilement en France, les dirigeants de la plupart de ces nations et surtout de celle qui défraie régulièrement la chronique parce que chez elle, de jeunes fous totalement disjonctés s’en viennent de temps à autre assassiner d’autres jeunes dans les collèges et sur les campus, ont bien rattaché toutes ces aberrations comportementales aux autres aspects problématiques de leur société, en comprenant bien qu’on ne peut pas traiter de la délinquance et du crime, comme s’il s’agissait de phénomènes auto-générés et sans causes sociales.

Mais telle ne sera pas, pour des raisons qui sont liées à toutes les haines accumulées, tant à cause de l’histoire coloniale de ce pays et les conclusions dramatique qui furent les siennes, qu’à cause de son histoire économique où il dut faire appel à des hommes issus de ses anciennes colonies, nécessaires, mais non désirés, l’attitude des responsables français.

En effet, bénéficiant de la complicité, de la servilité, et de la compromission de toute la classe politico-médiatique, ceux-ci vont commodément trouver à se réfugier sans cesse, pour n’avoir nulle critique à affronter quant à leur mission sacré de prévoir et de pourvoir pour le bien être de la société, derrière la seule et avantageuse explication qui permet tout à la fois d’expliquer, tous les dysfonctionnements de cette société française, et l’incapacité totale dans laquelle se trouveraient fatalement ses dirigeants pour y mettre fin, la “race”...

C’est ainsi que bien loin de ces années où, face aux émeutes raciales qui incendiaient l’Amérique, et face au système terrifiant qui s’était abattu sur l’Afrique du sud, les voix de la liberté dénonçaient ces hontes depuis Paris, dans une France qui était alors la superpuissance culturelle du monde, ce pays de France est devenu en l’espace de quelques années seulement, par la lâcheté de ses dirigeants, la nation au monde la plus totalement, la plus brutalement, et surtout la plus stupidement raciste, des nations civilisées de cette planète. Et, comble de tout cela, voici qu’elle se trouve aujourd’hui sous la critique au vitriol des antiracistes américains et sud africains, c’est dire...!

Dire de ce pays qu’il est devenu le plus totalement raciste des nations civilisées, c’est constater simplement que tous les problèmes, absolument tous, qui se posent à lui, comme ces problèmes se posent cependant ailleurs à toutes les autres nations, ont tous été ici, “racialisés”.

Il n’y a en effet pas une seule question, mais vraiment pas une seule, qu’il s’agisse de l’échec scolaire, de l’illettrisme, du chômage des jeunes, du chômage global, de l’insalubrité de l’habitat, du vandalisme, des incivilités, de l’insécurité, des trafics en tous genre, de la délinquance, de l’encombrement des tribunaux, des prisons, et même des hôpitaux, et des déficits sociaux, et tout le reste, où on ne nous sort pas “in fine“ comme explication béton, l’origine “issus de l’immigration” des jeunes des quartiers qui sont dits pour la circonstance, “défavorisés”.

Le tour de passe-passe malpropre consiste à dire que ceux qui se trouvent en échec dans cette société, ne le sont pas parce que cette société dissolue les a conduit à l’échec, mais parce qu’ils étaient en quelque sorte “prédisposés” du fait de leurs origines, à échouer, et qu’il n’y a donc pas lieu de faire de critique ni aux gestionnaires, ni aux mécanismes d’un système qui leur avait pourtant offert, tel que cela se trouve proclamé, toutes les chances...

Et tout ceci en est allé jusqu’au grotesque puisque dans un pays qui a pourtant établi, depuis les jacqueries du moyen âge, en passant par la “fronde”, par trois terribles révolutions, par la commune de Paris, et jusqu’aux furieuses luttes sociales de 1936 et 1968, une grande tradition de mobilisation populaire contre le système établi, voici que quant s’est produite la révolte des banlieues de 2005, provoquée par une bavure policière mais sous-tendue par une réelle souffrance dans les quartiers, c’est encore une fois par l’origine des révoltés qui avaient justement faite leur, cette tradition, qu’on a prétendu donner une explication aux faits...!

Personne ne peut manquer de comprendre que c’est logiquement dans les classes les plus défavorisées d’une société, qu’il va se produire le plus d’échecs, et on n’annonce rien d’extraordinaire en disant cela. De la même façon, il est facile de comprendre que plus cette société fonctionnera mal, c’est à dire plus ceux qui la dirigent se montreront incompétents, plus le nombre de citoyens se trouvant en échec augmentera, et constatant cette augmentation, ces dirigeants devraient les premiers battre leur coulpe, pour ne pas avoir permis pas la prise des meilleures dispositions, à cette société de contenir puis restreindre, ce taux d’échecs.

En clair, si les choses vont de plus en plus mal dans une société, c’est forcément d’une responsabilité collective de celle-ci, via ses dirigeants, qu’il faut faire appel, et on ne voit vraiment pas quoi d’autre que cette force publique, devrait prendre à charge de traiter pour le mieux cette question, et en assumer l’entière responsabilité en cas d’échec...

Mais dans ce pays de France qui ne s’offre depuis des années que des dirigeants de la pire lâcheté, censés selon ce caractère représenter leurs électeurs, ce n’est pas ainsi que les choses se passent parce qu’il se trouve que les classes les plus modestes de ce pays, sont issues logiquement du fait migratoire par lequel des gens d’ailleurs et donc d’autres races d’hommes, sont venus s’offrir pour œuvrer ici. Bien sûr, ces gens n’étaient évidemment pas du niveau social et culturel européen, de sorte que la force publique aurait du s’attacher en toute responsabilité, c’est-à-dire en y mettant tous les moyens, à favoriser le rattrapage, sinon de ces migrants eux-mêmes mais pour le moins, de leurs descendants nés sur le sol de France et par le fait, citoyens de ce pays...

Cependant, dans la mesure où ces gens étaient de race noire ou maghrébine, les dirigeants honteux on trouvé la facilité de se soustraire à leur charge, en laissant entendre à des citoyens qui, la nature humaine étant ainsi, en étaient déjà intimement convaincus, que si les choses allaient de plus en plus mal dans ce pays, que si l’insécurité gagnait partout et que la délinquance augmentait follement, ce n’était pas du tout parce qu’ils auraient manqué de prévoir et de pouvoir aux nécessités de cette société, mais tout simplement parce que les délinquants étaient des hommes de race noire ou maghrébine...!

Ce n’est donc pas aux yeux du peuple, ces dirigeants incapables qui seraient en cause, et personne ne leur en fait d'ailleurs reproche, de sorte qu’ils sont les premiers à se plaindre bruyamment de désordres qu’ils avaient pourtant pour mission sacrée d’épargner à la nation, en invoquant même sous les applaudissements d’un public ravi, la malfaisance des races délinquantes.

Ce n’est donc pas une société inadaptée aux nécessités de sa propre constitution, ni une nation incapable de faire face dignement à sa difficulté en assumant les conséquences logiques de son histoire coloniale et de ce que furent ses nécessités économiques, ce n’est pas non plus parce que des quartiers entiers ont été totalement abandonnés à leur sort de résidence concentrationnaire de tous les échecs, mais tout simplement, et bien sûr personne n’y peut rien, au caractère racial irrécupérable de ces gens qui font que, quoi que l’on mettra en place, étant mauvais par nature ils ne pourront que le rester...

Bien sûr, personne ne sera jamais en mesure d’établir quels sont les “marqueurs génétiques” de la délinquance, qui condamneraient aux abysses de la déchéance les hommes appartenant à ces races, et personne ne se risquerait même de tenter de le faire, tous ces gens étant bien conscients dans le fond, que ceci n’a aucun sens. Mais ce mensonge leur est si agréable, il les disculpe de tant de lâchetés et d’irresponsabilité, qu’ils s’en abreuvent avec délectation.

Ainsi tout un peuple se plait-il à considérer tous ces jeunes des quartiers qui sont pourtant nés dans ce pays, qui n’ont jamais rien connu d’autre que celui-ci, et qui en sont les citoyens, que dans l’état lamentable dans lequel cette société les a abandonnés, ils n’en font pas partie...

On considère alors qu'ils ne sont pas d’ici, ils seraient un produit exogène du fait de l’origine étrangère de leurs parents, un mal venu d’ailleurs qui aurait frappé la nation dans le dos, un mal dont elle ne serait absolument en rien responsable, et sans lequel bien sûr, tout irait pour le mieux dans ce pays de France...

Partant de là, les citoyens de ce pays ont les yeux de Chimène pour un parti qui leur promet qu’il possède les moyens d’éradiquer ce mal, et qu’une fois porté au pouvoir, par son action sanitaire et salutaire, il fera en sorte que les races délinquantes disparaissent des rues de la cité...

Non vous ne rêvez pas, nous sommes bien dans la nation qui se réclame comme étant la fondatrice des droits de l’homme, et qui possède un siège de membre permanent au conseil de sécurité des Nations Unies...

Il est plus que temps que les uns et les autres, tout le monde réagisse dans ce pays, pour assumer notre responsabilité les uns des autres, et surtout de tous ces jeunes si précieux et pourtant stupidement gaspillés, alors même que nous en manquons, car, qui peut croire que sous le regard du ciel, tant de lâchetés resteront sans châtiment ?

Paris, le 19 septembre 2013
Richard Pulvar

QUAND UN PEUPLE QUI SE DIT, LATIN, GAULOIS, ET FRANCAIS, MARCHE TOTALEMENT A COTE DE SES POMPES HISTORIQUES...



C’est en ces instants dramatiques où cette nation se précipite corps et âmes dans une désespérante régression, non seulement économique, mais également culturelle, ce qui est bien plus grave encore, qu’un parti qui a établi sa notoriété dans sa lutte farouche contre les immigrés, semble quant à lui avoir le vent en poupe...

Il ne faudrait pas croire que concernant cette question de l’immigration, il ne s’agirait là que d’une coïncidence et que ce qui fait la faveur actuelle de ce parti, ne seraient que les circonstances économiques et sociologiques du moment. Car, c’est d’une incompréhension de ce qui constitue depuis toujours une “vocation” logique de ce pays, incompréhension qui se trouve précisément exprimée par ce parti dans son objet qui est de lutter contre l’immigration, que découle la régression sociale et économique qui le frappe. En réalité, ce n’est pas l’un qui entraine l’autre, ces deux phénomènes étant parallèlement les conséquences d’un même mal.

Le Sphinx qui sur la route de Delphes, soumettait les voyageurs à une énigme dans laquelle ils devaient se reconnaitre eux-mêmes selon leur soumission au temps, dévorait ceux qui manquaient à cela, en signifiant ainsi :

“Malheur à ceux qui s’ignorent selon leur soumission au temps”.

Dans une compréhension plus approfondie, ceci revenait à dire en fait :

“Malheur à ceux qui ignorent les obligations de leur vocation”.

C’est justement là, en ce grave manquement, que se situe le malheur d’un peuple qui se dit lui-même, Latin, Gaulois, et Français, c’est d’ignorer totalement ce qu’implique pour lui fondamentalement, ces trois vocations.

Le terme “latus” désigne en latin, “l’étendue”, et par extension, le “lointain”. Quant au sémantème “in”, il évoque en préfixe, “l’introduction”, et également “l’inversion”, dans la mesure où l’introduction constitue la contradiction de ce qui autrement se trouve exprimé. Mais en suffixe il évoque “l’extraction” et par là, “l’origine”.

Cet “in” se trouve alors utilisé de façon redondante avec un autre suffixe “us” qui quant à lui forme en plus une unité nominale dans le terme “Latinus”. Celui-ci désigne ainsi clairement, “celui qui vient du lointain”, autrement dit, le “migrant”...

Le “Latin” est donc à l’origine un migrant, et ceux qui se reconnaissent selon ce terme ne doivent surtout pas “l’injurier”, comme cela se fait maladroitement dans ce pays de France.

Ce rapport du fait “latin” au fait “migratoire”, se retrouve dans le nom d’une des plus anciennes cités latines, “Albe la longue”, dont la fondation remonterait au 12eme siècle avant J.C., et dont selon la tradition, des descendants de citoyens de celle-ci, Romulus et Remus, seront les fondateurs de Rome, au 8eme siècle avant J.C.

Le sémantème “al” dans sa forme active, et “el” dans sa forme évolutive, évoque également l’étendue, et se retrouve précisément dans le mot “éloignement”. Dans la construction “ali” ou “eli”, il désigne le fait de “l’ailleurs” qui résulte justement de " l’aller "

Ainsi, le terme “alibi”, dans lequel “bi” à la même valeur que dans l’anglais “be”, désigne celui qui “se trouvait ailleurs”, et qui ne peut donc pas être incriminé pour un délit s’étant accompli ici...

Partant de là, “Albioni” désigne ceux qui sont venus d’ailleurs, et ce terme sera retenu surtout pour les migrants qui vont aller peupler l’Angleterre, la perfide Albion.

L’expression “la longue”, vient de l’homogénéité des mots long, et loin, et désigne non pas une ville allongée, mais une ville située dans le lointain.

Albe la Longue est donc une ville qui fut crée au loin, par des gens venus d’ailleurs, par des migrants qui établiront ainsi le fait “latin”, un fait migratoire d’où naitra une des plus brillantes civilisations. Et il faut remarquer que celles-ci découlent toutes à leur origine, qu’il s’agisse alors de l’arrivée des Erythréens, des Nubiens, des Hellènes, des Latins ou des Olmèques, dans des endroits éloignés de chez eux, d’un fait migratoire, comme celui qui se produit actuellement en France, et qui aura la même finalité, la construction d’une nouvelle et brillante civilisation.

Le terme “gal”, dérivé de “wal”, lui-même issu de “awa”, désigne le “vent”, et les vents dominants étant en Europe, des vents d’ouest venant de l’Atlantique, les pays de l’ouest européen étaient dit de “Gal(les)” sous l’attraction de l’anglais “Walles”, ou les pays “Gaule”, selon une forme déclinée de gal, autrement dit les “pays du vent” où pays “venteux”. Ceci, selon la même description qu’on viendra plus tard à désigner par “Vendée”, le pays de l’ouest. Ce n’est d’ailleurs rien d’autre que désigne le terme “ouest” lui-même, provenant de l’anglais “west”, signifiant le lieu d’où vient le vent, selon la forme évolutive “ewe”.

Par extension, le vent “gal”, que l’on retrouve décliné dans “goéland”, l’oiseau qui se sert du vent pour voler, servira à décrire le mouvement et le voyage, celui de ceux qui partent précisément à “l’aventure”, et se retrouvera dans des mots relatifs au moyens du voyage tels que galère, ou galion. Il servira donc à décrire également ce par quoi il “advient”, et telle est précisément l’origine du mot “vent” lui-même qui vient du latin “ventus”, lequel est une forme participe du verbe “venire”, qui signifie “venir”.

Celui qui voyage et qui advient ainsi selon le vent, sera donc dit le “issu du vent”, ou encore “fils du vent”. Il s’agit autrement du “migrant”, et c’est exactement ce que signifie selon gal, le mot “galus”, désignant le “gaulois”. Les Gaulois étaient donc ainsi dits, parce qu’il s’agissait de migrants qui sont eux aussi venus d’ailleurs, pour s’installer dans ce pays Gaule, pays de migrants, selon une vocation qui se vérifiera pendant des siècles, et tous ceux qui se reconnaissent selon ce terme, là aussi ne doivent surtout pas l’injurier, comme cela se fait bien trop souvent dans ce pays de France.

Notons au passage que chez les Bretons, le nom “le Gall” désigne l’étranger, lequel fut pendant longtemps, le Français provenant d’une autre région de France...

C’est alors qu’après qu’il fut envahi par les hordes gauloises, puis par les légions romaines, ce pays fut progressivement soumis par un peuple de féroces barbares germaniques, qui fut désigné comme étant “les Francs”, et qui donneront finalement son nom, mais notons le bien, par la même occasion, sa “vocation” à ce pays, laquelle demeurera la sienne tant qu’il portera ce nom...

Les migrants furent traditionnellement dit “fils du vent” ou encore “enfants du voyage”, et telle est en cette dernière, la façon dont nous désignons jusqu’à aujourd’hui dans une évocation poétique, les Roms et les Gitans. C’est la même description qui se retrouve dans “enfants de la balle”, par laquelle nous décrivons les gens du spectacle, selon une activité qui était souvent celle de nomades s’en allant proposer leur spectacle de ville en ville, “balle” étant alors une rotation de “wall” signifiant le mouvement, et que l’on retrouve jusque dans le mot “ballet”.

Ces Francs étaient un peuple germanique et il est remarquable que jusque de nos jours, le fait de se déplacer en allemand se dit “fahren”. Le sémantème “ki” est un collectif décrivant les hommes dans leur quête, la forme singulière étant "ke". Or, poussés qu’ils étaient par Attila que Mérovée allié à Aetius finirent par vaincre, ces gens se déplaçaient dans la quête d’un meilleur endroit pour séjourner, et en tant que gens se déplaçant selon leur quête, ils furent dit “Farhen-ki”, terme qui sera latinisé en “ Franci”, avec la prononciation k pour le c latin, correspondant à un nominatif pluriel, et dont on tirera un nominatif singulier “Francus”, qui donnera le Franc, et les Francs.

Les “Francs” étaient donc ainsi dit, parce qu’ils étaient des migrants, et tous ceux qui à travers le mot Français, s’en font les héritiers, ne doivent absolument pas injurier ce terme, comme cela se fait si souvent dans ce pays de France, qui est ainsi nominalement, un pays de migrants, et dans lequel tout un courant de pensée de citoyens totalement ignorants d’eux-mêmes et de leur pays, à pour objet le refus et le dénigrement de l’immigré parce que tel.

S’il y a donc tant d’immigrés en France, c’est tout simplement parce que telle est la vocation de ce pays tel qu’il s’appelle précisément France, ce qui en fait nominalement un pays de migrants, ce qu’il est, ce qu’il a toujours été, et ce qu’il restera, tant qu’il portera ce nom.

En résumé, quant on se dit Français, qu’on se réclame de la France, qu’on se dit descendant des Gaulois, et héritiers de la culture des Latins, et qu’on se déclare contre l’immigré, c’est que sans le savoir, on marche totalement à coté de ses pompes historiques...


Paris, le 17 septembre 2013
Richard Pulvar

C’EST ICI QUE CELA SE PASSERA, ET LES TURPITUDES DE L’ELYSEEN, NE FERONT QUE RENDRE OBLIGE SON NECESSAIRE RENVERSEMENT




Puisqu'il est tard, que nous sommes ici entre nous, et que personne ne s'occupe de ce que nous racontons, je vous propose de parler un peu d'autre chose que de la politique, du moins de faire semblant, en envisageant une question concernant la destinée des peuples, que ceux qui n'ont pas l'habitude de s'infuser les textes chiants que je publie ici de temps à autres, ne manqueront pas de trouver totalement farfelue...

Bien sûr, ce texte s'adresse surtout à des originaux et à des curieux qu'une autre façon d'envisager les choses ne chahute pas trop, mais enfin, on a bien le droit de se détendre un peu, et d'ailleurs, ce n'est peut-être pas totalement sans fondement... Qui sait ?

On en surprendra plus d’un en le disant ici, mais, la grande révolution “universaliste”, celle que désormais nous attendons tous confusément, en jetant nos regards vers Athènes, Rome, Madrid ou Lisbonne, où les peuples exténués manifestent bruyamment leur désespoir, alors que telle qu’elle semble demeurer si indifférente à ce vacarme, rien se semble devoir poindre de l’orgueilleuse capitale française, se produira pourtant justement, à partir de Paris...

Ceci, non pas parce que les gens de ce pays de France auraient en quelque sorte quelque chose d’exceptionnel que ne posséderaient pas les autres, même si l’histoire si dense et la culture si immensément riche qui s’y sont développées, pourraient un instant le laisser croire, mais tout simplement parce que c’est en “cet endroit”, puisqu’il en faut bien un, et pour des raisons justement propres à celui-ci, que cet événement doit prendre naissance. Ceci, selon une vocation "nominale", liée à la fondation lointaine et oubliée de cette ville...

Ce dont il nous faut prendre conscience ici, en nous défaisant de quantités d’habitudes conceptuelles maladroites, c’est que ce qui fait la félicité des différents peuples tout autour de notre planète et particulièrement, ce qui se trouve à l’origine des brillantes civilisations que certains ont développées plus que d’autres, ne doit strictement rien à leur “génétique”, comme bon nombre d’illettrés en demeurent fermement persuadés, mais tout d’abord à des conditions historiques bien sûr, et surtout à un fait de “l’endroit” ou ils se trouvent.

En effet, si telles qu’elles se trouvent établies selon la “race”, c’est à dire selon la “disposition” de différentes catégories d’hommes à percevoir certaines significations, grâce à la mélanine contenue en plus ou moins grande quantité dans leur peau et leur cerveau, il existe bien des différences de “sensibilité” entre les humains qui conduisent les sociétés à faire des “choix” différents quant à leur “convenance”, nous constaterons que c’est en réalité la Terre, oui, notre bonne vieille Terre, qui préside selon ses différents endroits, au “fait civilisateur”.

Bien sûr, nous sommes a priori bien éloignés de rattacher une fonctionnalité de notre Terre, à la modalité selon laquelle se développe notre “pensée” que, selon les apparences, nous envisageons confusément comme étant un phénomène dont le développement de produirait de façon strictement autonome, du fond de notre encéphale, sans aucune nécessité de conditions extérieures, quant à sa pertinence. Cependant, nous devrions être alertés quant à la nécessité d'un tel conditionnement, en constatant simplement que si certains peuples appartenant à une race donnée, ont développé à leurs heures de grandes civilisations, tous les peuples de cette même race n’ont pas pareillement développé eux aussi de grandes civilisations, et ce constat fait qu’il n’est dès lors pas possible de rapporter le fait de celles-ci, à ce caractère racial.

Ainsi, prétendre la supériorité de sa race au motif que des peuples relevant de celle-ci ont développé de brillantes civilisations, constitue-t-il un réflexe infondé, car il est manifeste que cette prétendue capacité de la race, ne s’est manifesté qu’en certains endroits particuliers, et pas dans d’autres endroits où se trouvaient pourtant établis des hommes de la même race...

Si donc selon la logique des choses, l’émergence d’une grande civilisation se produit forcément selon des conditions historiques issues du simple enchainement des événements, dans la mesure où les réalités de notre univers possèdent une résolution spatio-temporelle, ceci signifie que ces conditions sont également celles d’un “instant”, et celles d’un “endroit”, et il est clair que chaque grande civilisation possède bien son instant, et son endroit. Dès lors, s’il est manifeste qu’une brillante civilisation comme celle de l’Egypte ancienne n’aurait pas eu l’occasion de se développer à une autre époque que celle qui fut la sienne, nous devons comprendre que de la même façon, elle n’aurait pas davantage eu “lieu” de se développer en un autre “endroit” que celui qui fut le sien, et que quelque chose de cet endroit y a participé.

Pour illustrer la spécificité généralement insoupçonné, d’un endroit particulier, pour que puisse s’y développer une grande civilisation, observons un instant la carte ci-dessous.

Il s’agit d’une carte de “lignes isomagnétiques”, c’est à dire de lignes joignant les points signifiant les différents endroits d’une région quelconque de notre Terre, où le champ magnétique terrestre possède les mêmes caractéristiques.

Pour être plus précis, disons qu’il s’agit ici de lignes “isogoniques”, c’est à dire de lignes reliant des points ou le champ magnétique terrestre possède la même “déclinaison”. Il s’agit alors en celle-ci, de l’angle que forme la direction du pôle magnétique avec la direction du pôle géographique, et qui varie bien sûr, suivant les endroits.

Sur la légende qui se trouve située au bas de la carte est écrit :

“...On notera la profonde anomalie régionale, qui barre le Bassin Parisien...”

En effet, ce qui est frappant au premier regard jeté sur cette carte, et qui se trouve entouré en rouge ici, c’est que ces lignes autrement assez régulières, forment une curieuse singularité, selon leur soudaine inflexion, laquelle traverse toute la région parisienne.

Il est certain que ceux qui n’ont pas eu l’occasion de se familiariser avec quelque autre approche de la science que la rationalité habituelle, qui n’en est en fait qu’une des formes, ne manqueront pas d’être surpris et de demeurer quelque peu dubitatifs quant à cette proposition formulée ici à la façon des anciens, et selon laquelle ce que ce que nous avons ainsi manifesté sous nos yeux, n’est rien d’autre que la signification formelle du fait que nous nous trouvons en cet endroit, c’est à dire dans cette Région Parisienne, dans une “Terre de lumière”. Cependant, c’est précisément ce que signifie le nom qui lui fut donné pour cette raison dans les temps anciens, “Lu-Tetia”, devenue en français, “Lutèce”, l’antiquité de Paris.

Dans cette formulation, “Tété” qui au départ désigne le “sein” de la nourrice, comme dans le créole antillais, désigne ici par extension, la “Terre” à cause de sa faculté nourricière, et ce, comme dans certaines langues kongo. Ses formes dérivées sont alors “tetia”, ou “titea”, comme en grec ancien.

Quand à “Lu”, il désigne un exercice qui demeure généralement insoupçonné sur nous, dont une “apparence” occasionnelle de celui-ci et qui est en ce sens “phénoménologique”, est ce que nous comprenons comme étant de la “lu-mière” qui, telle qu’elle est précisément dite, constitue un aspect visible (mire) de cet exercice qui dans ses autres aspects, ne l’est pas.

Ainsi, le nom “Lutetia” signifie-t-il donc bien, “terre de lumière”, selon la même utilisation de ce terme que dans “époque des lumières”, et c’est ce qui vaut à la ville de Paris d’avoir été dite, bien avant ses éclairages publics, la “ville lumière”.

Ce que décrit en fait cette désignation, c’est qu’il s’agit là d’un de ces endroits, lesquels sont rares sur notre planète, qui furent âprement recherchés dans les temps anciens, parce qu’il y règne un “tellurisme” particulier dont l’implication sur nous est justement “Lu”, et à la faveur duquel les humains qui y sont soumis, bénéficient d’un “éveil” exceptionnel...

Ce tellurisme dont l’exercice sanctuarisé fut dit “Lu-oevre”, devenu “Lu-ovre”, puis finalement “Louvre”, pour signifier “l’œuvre de lumière”, c’est-à-dire une “clairvoyance” qui fit les rois de France chargés de “prévoir”, choisir ce lieu comme séjour, est logique d’un “tropisme”, le fameux “Ka” des Egyptiens, dont nous avons déjà parlé dans un article ainsi intitulé, publié ici même et auquel je vous renvoie, qui détermine les hommes à exercer en quête d’un “au-delà” d’eux-mêmes, et qui les engage ainsi à tenter “l’excellence”.

Cette clairvoyance, logique selon le “Ka”, d’une “quête”, était alors dite le “Lu-ka”, terme qui est homogène au mot anglais “look”, lequel possède bien cette double acception, la clairvoyance, et la quête...

C’est à ce tellurisme et non pas comme on se plait à le croire bien trop facilement, à une qualité propre des peuples s’étant succédés en cette Lutetia, que la nation qui en fit le lieu de son orgueilleuse capitale doit sa félicité, et c’est par le fait d’un tellurisme de même nature, dont la localisation terrestre de l’exercice était dite “Lu-pa”, et dont l’allégorie fut la célèbre “louve” romaine, dite en latin “lupa”, qu’il y eut constitué à partir du site ainsi défini, un “Empire Romain”, vaste, puissant, fastueux et magnifique. Notons alors que tout comme le “tété” qui se trouve à l’origine de Lutetia, “ruma” désignait en latin ancien, le “sein”.

Nous connaissons bien selon leur historicité, les faits qui vont conduire à la réalisation de ce puissant empire, et ce, même si curieusement, cette histoire s’accommode par nécessité, d’un récit “légendaire”, celui de la création de la ville de Rome par Romulus et Remus. Or, c’est justement cette partie nécessaire à l’explication de l’origine d’une grande civilisation, dont nous comprendrons qu’elle ne peut être rapportée à une objectivité de faits historiques, parce qu’il s’agit précisément de ce qui secrètement “sous-tend” le développement de ceux-ci, qui constitue la zone inconnue qu’il nous faut maintenant explorer ici.

Les développements qui vont suivre, et qui montreront comment, par nos hématies, notre système circulatoire, et le champ magnétique terrestre d’une part, la mélanine de notre peau et de notre cerveau, notre système nerveux et sa modalité ondulatoire souvent insoupçonnée, et le soleil d’autre part, nous “communiquons” systématiquement, et que par cela se trouve établie la condition absolument nécessaire au développement en nous de notre “pensée”, ne peuvent évidemment pas être résumés en seulement quelques pages.

Sachant que la patience du lecteur de blogse limite aux environs de deux ou trois pages, je vous propose de développer cette histoire passionnante du rapport de l’instant à l’endroit, telle que celui-ci préside au développement de notre pensée, au fait civilisateur, et fatalement, aux grands événements, dans une seconde partie...
A bientôt donc, peut-être...

Paris, le 10 septembre 2013
Richard Pulvar

LA DICTATURE RAMPANTE, ET LE SYNDROME DE LA GRENOUILLE




L'expérience montre qu'une grenouille plongée brutalement dans un récipient d'eau très chaude, en saute, et ainsi se sauve, mais que si on la plonge dans un récipient d'eau froide que l'on réchauffe progressivement, elle meurt, car elle ne sait à quel moment en sauter...

Il est évident que l'instauration d'une dictature par un coup d'état ou un putsch en France, risque peu de se produire, et que ceux qui ont la tentation dictatoriale le savent bien. Cependant, notre anéantissement, notre immobilisme total, notre léthargie, et notre actuelle résignation face à toutes les atteintes quotidiennes et grandissantes qui sont faites à nos droits et à nos institutions sociales, et la ruine de nos espérances, ne signifient rien d'autre que le fait que nous nous trouvons collectivement en proie au syndrome de la grenouille.

Nous sommes comme elle, nous aurions du réagir depuis bien longtemps, et comme les avancées de la dictature rampante à laquelle nous sommes progressivement soumis se sont faites jusqu'ici sans heurts trop spectaculaires, et nous croyant encore en démocratie, nous ne comprenons pas qu'il nous faudrait dès aujourd'hui même, nous révolter contre ce système et contre ses tenants...

Nous sommes en dictature, oui, nous y sommes déjà bien, mêmes si pour l'instant, nous n'avons pas encore à affronter les forces de répression, lesquelles telles que Eurogenfor, sont déjà prêtes, puisque justement nous ne nous battons pas, et que nous ne leur offrons donc pas matière à exercer.

Nous avons commencé à renter dans cette dictature depuis qu'après que le peuple français ait clairement exprimé son rejet du projet européen qui lui était proposé, une classe politique traitresse, s'est employée à nous l'imposer contre notre volonté, et nous avons laissé faire, et le pire, au nom de la démocratie alors réduite à l'exercice d'un parlement croupion...

Depuis ce coup de force, ils n'ont cessé de nous imposer des dispositions dont ils savaient très bien que nous n'en voulions pas, et nous n'avons toujours pas bougé.

Encore s'agissait-il de dispositions qui, pour ne pas nous être favorables, ne mettaient pas en cause nos existences mêmes, et la survie de la nation.

Mais aujourd'hui, au contraire de son habitude, la dictature rampante vient d'opérer un coup de force, spectaculaire celui-ci, et absolument inadmissible, que tout homme intellectuellement honnête ne peut manquer d'identifier immédiatement comme étant bel et bien une attitude dictatoriale de la pire tradition. Et, si nous la laissons passer, ceci signera notre soumission définitive à un système totalitaire que jamais nous n'aurons vu venir, et qui nous abandonnera en pâture quelques bulletins de vote pour que nous puissions entretenir encore longtemps nos illusions de démocratie, afin de ne point le combattre...

En effet, et vous avez suivi cette affaire comme moi...

voici un président de la république qu'on informe, quant à un sujet de la plus haute importance, puisqu'il en va de nos existences mêmes, que les citoyens de ce pays ne veulent absolument pas qu'il entraine notre nation dans une guerre, tout simplement parce qu'il s'agit d'une guerre, et que nous avons, nous citoyens de ce pays, bien d'autres ambitions, parce que nul ennemi ne nous a, ni attaqué, ni menacé, et surtout parce que nous risquons d'y perdre corps et âme dans une aventure aux développements imprévisibles...

Et que croyez-vous qu'à répondu cet homme, qui détient en principe son pouvoir d'un mandat que nous lui avons confié pour qu'il conduise les affaires de la nation selon nos voeux exprimés et eux seuls, comme cela est prévu par les mécanismes fondamentaux de la démocratie...?

Il a répondu qu'il tenait pour acquis que les citoyens de ce pays ne voudront jamais de cette guerre, mais qu'il n'en tiendra aucun compte, et que son action ne sera déterminée qu'en fonction du résultat d'une consultation américaine...

Vous l'avez bien compris autant que moi, cet homme proclame crânement à un journaliste venu l'entretenir, que l'opinion et la volonté du peuple français, il n'en a strictement rien à faire, et qu'il fera tout simplement ce que lui, et lui seul, aura décidé, selon son seul jugement, et probablement son seul intérêt...

Qui sommes-nous donc, des enfants, les sujets d'un monarque, ou des esclaves sans droits...?

Qui est donc cet homme, et pour qui se prend-il, pour prétendre décider des engagements les plus dramatiques de la nation, les plus chargés de conséquences et de dangers, en ne consultant, ni le peuple, ni même la représentation nationale, et surtout en prenant justement le contrepied de ceux-ci, pour nous imposer ce que nous ne voulons justement pas...

Faites-donc dans votre têtes toutes les cabrioles intellectuelles que vous voudrez, si vous êtes déjà terrifiés de devoir faire ce constat dans sa terrible évidence, mais je ne sais pas comment vous parviendrez à vous persuader que la situation dans laquelle nous nous trouvons n'est pas une dictature...?

Comment peut-on appeler un système dans lequel, ni le peuple, ni sa représentation ne sont consultés pour un engagement de la nation parmi les plus dramatiques, et ou un personnage décide à lui tout seul, de faire justement le contraire de ce que le peuple attend de lui, en l'envoyant paitre, et en prenant le risque de l'engager dans un désastre ?

Comment appelez-vous cela, une démocratie ?

Oui nous y sommes, aussi incroyable que cela puisse être, nous y sommes rentrés lentement sans douleur, sans alarmes, sans militaires dans les rues, mais avec des hordes de propagandistes ayant investi toutes les places médiatiques, et qui depuis des années n'ont cessé de réchauffer le bain de mensonges dans lequel nous avons été plongés, sans savoir quand en sortir, et nous voilà, anéantis, sans révolte, près de pousser notre dernier souffle républicain...

Il y a des manifestations prévues la semaine prochaine pour contrer ce complot dictatorial, et s'il se trouvent encore des citoyens vivants et debout dans ce pays, les rues devraient normalement être pleines...

Paris, le 8 septembre 2013
Richard Pulvar

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