dimanche 18 août 2013

QUE SONT LES FEMMES EN REGARD DU “COSMOS” ? ELLES CONSTITUENT, AU CHOIX DES HOMMES, LES DIFFERENTES “VOIES” POSSIBLES DE LA DESTINEE DE NOTRE HUMANITE



L’histoire de notre humanité rassemble un certain nombre d’événements qui, quant à ceux qui relèvent de notre dimension sociale, s’articulent plus ou moins directement autour des actions d’illustres personnages, qu’il s’agisse alors de grands chefs meneurs d’hommes, de prédicateurs, législateurs, créateurs, découvreurs, penseurs, artistes, et humanistes, dont nous convenons qu’ils ont eu un rôle prépondérant dans le développement de cette histoire.

Il est facile d’admettre que s’il ne s’était trouvé Ramsès, Xerxès, Alexandre, César, Charlemagne, Godefroy, Colomb, Louis XIV, Napoléon, et Hitler, pour ne citer que ceux qui nous sont les plus familiers, sans oublier bien sûr ceux d’Orient, d’Afrique, et des Amériques, la destinée de notre humanité se serait réalisée selon d’autres voies, même si, dans les situations qui furent les leurs, d’autres personnages n’auraient pas manqué de se substituer à eux, mais sans produire les mêmes choses, puisque possédant des personnalités différentes.

C’est donc bien du choix par leur pères, des mères de ces illustres qui, au milieu d’une pluralité d’autres femmes, et selon le “don juanisme” que celles-ci reprochent justement aux hommes, constituent autant de voies possibles et différentes pour cela, que s’opère au niveau de chacun, le choix d’une voie de la destinée pour notre humanité.

Ceci, d’autant qu’à ce choix conscient d’une mère pour avoir un enfant, s’ajoute le choix inconscient et involontaire mais qui cependant leur incombe également, des caractères de cet enfant, à partir de toutes les possibilités qu’offrent selon différentes combinaisons de leurs éléments, les génomes du père et de la mère. Ceci, selon le fameux chromosome Y, exclusivité du mâle dont la fonction correspond en quelque sorte à une fonction masculine, qui détermine comme on le sait le sexe de l’enfant, et par cela le choix de ses autres caractères à partir des possibles, puisque ceux-ci sont forcément cohérents à cette appartenance...

Bien sûr, puisque c’est son rôle, la femme va tenter de forcer le choix en sa faveur, d’un prétendant qu’elle jugera digne d’elle et de son projet, et qu’en ce sens elle choisira, ce qui pourrait laisser croire un instant à une forme d’égalité homme/femme quant à la décision. Mais il n’en est rien, car il s’agit bien là, non pas de choisir mais de se faire choisir afin de la destinée, puisque l’homme ne constitue pas une “voie” afin de la réalisation de celle-ci, puisqu’il n’enfante pas.

C’est cette idée de la femme constituant fondamentalement une “voie vers l’avenir”, qui la fit identifier depuis la nuit des temps, au “vent”, qui est littéralement ce par quoi il “advient” Ceci, selon “ventus”, qui est une forme conjuguée du verbe latin “venire”, qui signifie “venir”.

Elle fut donc dite pour sa fonction génitrice “Awa”, le “vent”, tel qu’il se dit “hawa” en arabe et “ hawwa” en hébreux, et dont nous avons tiré notre “Eve”. Son organe fut alors dit “awa inter”, pour signifier qu’il s’agissait de ce qui produit un “vent interne”. Ce mot est devenu par la suite “uenter”, puis “venter” en latin, et finalement “ventre”, en français, et l’issu de cet organe fut dit “uenter-us”, qui a donné en français le mot “utérus”.

Dans certaines langues kongo, l’enfant issu d’Awa est dit “awana”, et d’une façon très logique, c’est ce même terme qui désigne “l’avenir”, ce qu’est bien l’enfant...

Ce qui situé “au-delà” de nous et de nos actualités d’êtres, nous transcende et nous est avenir, et qui par le fait, est à l’origine de tout ce qui nous advient, autrement dit de tout ce qui fini par exister, fut dit en ce sens “Jawa”, ce qui demeure une des façons de désigner Dieu, dans certaines régions d’Afrique, et qui se retrouve dans la bible sous la notation “Jahveh”...

Soyons alors bien attentif ici dans le fait qu’à l’origine, il s’agissait littéralement en l’appellation “Jawa”, de la désignation selon Awa, de “Dieu la mère”...

C’est ce dont je me propose de vous entretenir prochainement...

En attendant, puisque choisir une femme c’est décider de la destinée, faites gaffe les gars...!


Paris, le 9 août 2013
Richard Pulvar

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