jeudi 20 septembre 2012

DIEU A TOUTES LES SAUCES ( Première partie )

           
              
S’il fallait que nous en jugions par les comportements de ceux qui se disent en être les fidèles serviteurs et les défenseurs de sa parole, et de ceux qui se revendiquent sans complexe, comme étant ses fils préférés, nous devrions conclure que Dieu est marchand d’armes, et que sa grande préoccupation est de voir se maintenir sous tous les cieux, son chiffre d’affaire.

Il est manifeste en effet que, par delà les louanges de Dieu auxquelles ils s’adonnent, ce sont bien les pires atteintes à la conscience humaine, les pires cruautés et les pires crimes, qui se trouvent accomplis tranquillement et constamment par ces gens, en son nom.

Il est temps aujourd’hui de démasquer tous ces faussaires criminels, dans la prétention qui est la leur d’être les mandataires attitrés du père éternel, et leur détermination à bafouer la liberté, la légitimité, et le droit des autres, c’est-à-dire de ceux qui ne sont pas de leur “clan”, ou de ceux du clan qui ne reconnaissent pas leur titre.

Et ceci, non pas seulement au nom de la morale civile, laïque et républicaine, dont ils se moquent éperdument (problématique qui constitue l’objet de cette première partie), mais surtout en allant les contrer au cœur même de leur croyance, pour démolir les arguments fallacieux qui sont liés à celle-ci, et par lesquels ils se justifient sans cesse dans leur malfaisance (ce qui constituera l’objet d’une deuxième partie).

Par cette mise au point, nous verrons qu’il n’y a plus lieu pour nous de tolérer encore,  que Dieu soit mis à toutes les sauces par certains, pour justifier leur prétention sur les autres, que rien des différents intervenants entre les hommes ne peut avoir de justification en son nom, puisque seule la fraternité peut justement s’en réclamer, et que la volonté de contraindre, qu’il s’agisse d’obliger à des comportements pour les uns, ou de s’accaparer une terre pour les autres, au nom de Dieu, n’est qu’une vaste escroquerie...

Suite à la publication faite sur Facebook, d’un article intitulé “Ne soyons pas dupes...”, j’ai été assez violemment interpelé par un individu qui d’entrée de jeu, m’a traité “d’antisémite”, selon la démarche habituelle de ceux qui n’ont de cesse de nous dire que “judaïsme” et “sionisme” sont deux choses différentes, mais qui s’empressent de traiter sitôt d’antisémites, selon la plus totale malhonnêteté intellectuelle, tout ceux qui se révèlent “antisionistes”.

La duplicité consiste donc à dire :

“ Les attaques contre les sionistes ne nous concernent pas, puisque nous n’en sommes pas, mais si cependant vous les formulez quand même contre eux, c’est qu’en réalité vous êtes contre nous ”.

Bien sûr, il est difficile de faire la part des choses dans une telle affaire, quant à savoir ce qui relève de la simple malhonnêteté, ou ce qui relève de la psychiatrie...

Ainsi ai-je appris à cette occasion et selon les dires même de cet individu, que je serais formellement identifié sur une liste dont j’ignore quel est le service qui l’a établie, comme étant un antisémite notoire. Je me suis alors laissé à penser quel aurait été le tollé, s’il s’était révélé que d’aucuns s’employaient à dresser selon des critères forcément discutables, une liste de reconnaissance des sionistes dans ce pays, ce qui existe probablement, mais dont à ma connaissance, personne n’a la mauvaise idée d’en faire grande publicité, et encore moins celle malsaine de s’en servir ouvertement, malgré son inévitable fragilité, afin de dénonciation.

J’ai donc été pris à partie, pour avoir une fois de plus, probablement celle de trop pour certains, dénoncé comme je le fais depuis plusieurs semaines déjà ici, ce que je considère comme étant la malfaisance d’un lobby “américano-sioniste”.

L’honnêteté intellectuelle aurait consisté pour cet intervenant, à contester point par point cette assertion, et non pas de se lancer dans des diatribes qui n’avaient aucune chance d’établir le bien fondé de sa position. Mais il est évident que tel n’était pas sa préoccupation, et si je suis parfaitement à même de comprendre que la critique d’un pays avec lequel certains ont des attaches “charnelles”, et auquel ils s’identifient volontiers, est de nature à leur causer un grand malaise, leur plaidoirie en sa faveur ne peut pas prendre la forme d’insultes, de mensonges, ou de négation obscène des évidences. Ce qu’il conviendrait dans ce cas, ce serait plutôt de nous expliquer comment les tourments de l’histoire ont-ils amené des hommes qui au départ étaient certainement de bonne fois, à une entreprise bien malheureuse, telle que les événements l’ont révélée, dans leur quête d’une patrie qui ne les persécuterait plus, et les difficultés qui sont les leurs à sortir de l’adversité, après qu’ils se soient créé à cause de cela, des haines irréductibles. Car cela, nous sommes bien tous capables de le comprendre, étant cependant bien entendu que cette compréhension ne peut être sollicitée, que pour autant qu’elle soit accompagnée d’une reconnaissance courageuse du mal qui a été fait aux autres.

Ceci étant, en ce qui concerne l’accusation que je porte de façon récurrente ici, c’est-à-dire celle du fait d’un lobby “américano-sioniste”, que de plus je dis “malfaisant”, est-il vraiment nécessaire, avec toute la documentation dont nous disposons déjà tous les uns et les autres à ce sujet, d’en faire la démonstration détaillée ?

Qui n’est encore informé en effet, des relations tout à fait particulières d’institutions telles que “l’AIPAC”, chargée précisément de défendre les intérêts israéliens auprès d’elle, avec l’administration américaine ? Les dirigeants des rangs les plus élevés des Etats Unis, s’empressent alors de se rendre dans des galas tenus par cette institution, pour tenir des discours rassurants pour leurs ouailles, c’est-à-dire des discours favorables à l’état sioniste, exactement de la même façon, et pour les mêmes raisons, que nos propres dirigeants se font devoir eux aussi, de sacrifier au rite d’un repas, dans une association du même genre et aux mêmes objectifs.

Feindre d’ignorer, ou pire encore, nier stupidement le fait d’un puissant lobby sioniste, constitué et exerçant aux Etats Unis dans les classes politiques, médiatiques, et économiques, de ce pays, c’est carrément nous prendre pour des imbéciles...!

Aux parlementaires américains de quelque bord qu’ils soient, il est soumis sitôt leur élection, un document par lequel ils s’engagent à défendre à travers la politique qu’ils entendent voir mener par leur pays, les intérêts de l’état sioniste. Ils n’ont alors bien sûr, aucune obligation constitutionnelle de signer ce document, mais simplement tout à fait intérêt personnellement à le faire. En effet, les “contrevenants” constatent rapidement qu’ils n’ont aucune chance de voir leurs propositions, surtout celles devant être favorables à la région dans laquelle ils se font élire, arriver à l’ordre du jour. Des cabales médiatiques cruelles, parce que injurieuses et mensongères, sont immédiatement montées contre eux, et il devient rapidement évident, qu’ils ne disposeront pas à l’avenir de la moindre subvention de quelque institution que ce soit, pour pouvoir mener leur prochaine campagne électorale. De fait, n’ayant pas l’étoffe des héros, la plupart d’entre eux, signe, et ainsi va la démocratie américaine...

L’autre volet de l’accusation, c’est de dire que ce lobby est malfaisant, et il l’est...

L’aspect le plus grave de sa malfaisance, c’est la perte totale et semble-t-il définitive, dans l’esprit d’une large part des citoyens de ce monde, de la confiance qui aurait été pourtant absolument nécessaire à son bon fonctionnement, dans l’Organisation des Nations Unies, comme étant une institution susceptible de permettre un règlement pacifique des conflit. Ceci, parce que la manigance de ce lobby a fait apparaitre très clairement, et non sans une certaine obscénité, qu’en réalité il en demeure en cet endroit comme partout ailleurs et depuis toujours, à savoir que c’est tout simplement la “loi du plus fort” qui s’impose dans les différents entre les nations, et ceci, dans le déni total de toute justice.

Ne permettre qu’en aucune circonstance la mission fondamentale, le fonctionnement, et les résolutions des nations unies, soient l’objet de suspicion, aurait du être la toute première des préoccupations des membres permanents du conseil de sécurité, qui exercent en véritables patrons de l’organisation, pour que les décisions soient à la fois bien accueillies et accomplies, en ouvrant par cela la voie à une authentique fraternité universelle. Mais toutes ces belles intentions ont pris l’eau, à cause de l’attitude bornée, irrationnelle, provocatrice et injurieuse par rapport aux autres nations, des Etats Unis d’Amérique et de l’état sioniste, au sein de l’illustre assemblée. Et cette défaite morale totale dont souffre en fait aujourd’hui toute notre humanité, privée qu’elle se trouve d’une organisation qui ne soit pas l’objet de manipulations,  est bel et bien à mettre au compte de l’exercice malfaisant de ce lobby américano-sioniste.

Car, ces manipulations totalement déviantes concernant une organisation normalement vouée au règlement pacifique des conflits, ont commencé à partir d’un problème précis, dès les premières années de l’organisation. C’est ainsi qu’en septembre 1947, sous proposition de l’UNSCOP, c’est-à-dire le “comité spécial des nations unies pour la Palestine”, un plan de partage de cette Palestine qui, suite au démantèlement de l’Empire Ottoman qui s’est trouvé “défait” à l’issue de la première guerre mondiale, avait été placée sous mandat britannique par la Société Des Nations, est soumis à un vote aux Nations Unies.

Ce plan de partage qui prévoyait la création d’un état juif et d’un état palestinien, et d’une zone internationale des lieux saints comprenant Jérusalem et Bethléem, placée sous l’autorité des Nations Unies, fut fortement critiqué par le mouvement sioniste international. Ceci, parce qu’il prévoyait la création sur 14 000 km², comprenant une large partie désertique, d’un état juif comprenant 560 000 juifs et 400 000 arabes, et d’un état palestinien sur environ  11 000 km², comprenant 800 000 arabes et seulement 10 000 juifs. Cependant, il fut accepté par les juifs qui résidaient déjà en Palestine.

Il fut totalement refusé par les Palestiniens, qui ne voyaient absolument pas au nom de quoi leur souveraineté ne s’établirait pas sur toute la Palestine, leur terre depuis toujours, laquelle à leurs dépens avait déjà été dépossédée de ce qui devint la Jordanie. Et ceci, même s’il se trouvait déjà de nombreux juifs en Palestine, et la Ligue Arabe avait d’ailleurs proposé en ce sens, dès 1946, la création d’un “état unique multiconfessionnel”, ce qui, comme il est facile de le comprendre pour nous maintenant avec le recul, relevait du bon sens. Mais les juifs traumatisés par les événements de la deuxième guerre mondiale, voulaient quant à eux, un état rien qu’à eux.

Ce qu’il faut bien noter ici, c’est qu’il était d’autant plus difficile pour les Palestiniens d’accepter ce plan que, afin de rassembler toutes les communautés juives qui se trouvaient alors dispersées sur le territoire, et qu’on n’envisageait pas de déplacer pour les rassembler, pour qu’elles intègrent ainsi une même entité, le contour fait autour d’elles pour constituer le futur état juif, englobait fatalement des zones de peuplement palestiniennes. D’où le nombre considérable de 400 000 Palestiniens, condamnés à devenir des citoyens de seconde zone dans cet état à statut juif, et surtout, à être séparés physiquement et civilement, de leurs proches et du reste des Palestiniens...

Le vote donna pour résultat, 25 voix pour, 13 voix contre, et 19 abstentions. Or, pour être adoptée, la résolution nécessitait d’obtenir les deux tiers des voix.

C’est alors que les Etats Unis entrèrent en scène pour fausser selon leur projet sioniste, la procédure démocratique de l’organisation prévoyant l’expression du libre choix de chacun. Ils vont faire un forcing impitoyable sur les petites nations opposées au projet, en maniant tantôt la carotte, comme avec la république d’Haïti à laquelle ils promettront des crédits pour son développement, tantôt le bâton comme avec le Liberia, qu’ils menaceront d’un embargo commercial. Ils s’emploieront ensuite sans la moindre honte, à tenter carrément de corrompre certains délégués pour qu’ils ne suivent pas les recommandations de leurs gouvernements, et ils travailleront enfin la France au corps, pour qu’elle ne s’abstienne pas, tout comme la Grande Bretagne qui avait clairement annoncé son intention de le faire.

Lorsque à l’issue des débats, arriva tard dans la nuit du 29 novembre 1947, l’heure du vote historique, les positions des uns et des autres étant connues, les sionistes se sont aperçus qu’il leur manquerait une voix pour que le projet puisse être adopté. Or, la seule nation qui n’avait pas encore fait clairement part de sa décision, c’était la France. C’est alors que David Ben Gourion prit contact en France avec son ami Léon Blum, pour le presser d’user de toute son influence possible auprès du gouvernement socialiste de l’époque, pour obtenir la voix de la France. C’est ainsi que la dernière voix absolument nécessaire pour que la résolution soit adoptée, fut celle de la France que Léon Blum était parvenu à arracher tout à fait in-extrémis, au gouvernement français qui jusque là refusait encore de s’engager.

Ceci pour dire qu’il ne faut absolument pas s’imaginer que l’adoption finale de cette résolution, fut le résultat d’une réflexion patiemment murie de la part de sages responsables, issus de toutes les contrées du monde et réunis en assemblée, mais en réalité le résultat d’un lobbying extravagant, comme savent si bien le faire soit par séduction, soit par intimidation, les américains.

La résolution fut donc adoptée avec 33 voix pour, 13 contre, et 10 abstentions. Mais il faut d’autant moins voir dans ce vote, une expression de la communauté des nations, que les trois quarts de celles que compte actuellement les Nations Unies, n’y étaient pas représentées.

Il n’est pas sans intérêt non plus de noter que parmi les pays s’étant déclarés contre ce projet, il y avait au hasard, l’Iran, l’Irak, le Liban, la Syrie, l’Afghanistan, et le Pakistan, coïncidence bien sûr, mais il semble bien que les célébrants du talion, aient de la mémoire...

Ce qu’il faut bien noter maintenant, c’est que cette résolution qui fut votée dans le mépris le plus total des principaux intéressés, c’est-à-dire les Palestiniens puisque c’est en fait de leur terre dont on disposait, résolution sur laquelle certains s’appuient pour proclamer la légitimité de l’état d’Israël, n’a en réalité telle que dans ses termes, jamais été appliquée et qu’on ne voit pas dès lors, comment on peut honnêtement s’en réclamer pour justifier quoi que ce soit. Ainsi, et contrairement à ce que beaucoup prétendent encore, ce n’est absolument pas de cette résolution que l’état d’Israël tient son existence.

Jamais les Nations Unies n’ont donné naissance à un état d’Israël tel qu’il s’est réalisé, et cette résolution qui ne fut jamais appliquée, n’a été que la cause d’un affrontement guerrier qui, ayant tourné en leur faveur, à permis aux sionistes en la personne de David Ben Gourion, de proclamer unilatéralement dès la fin du mandant britannique sur la Palestine, c’est-à-dire le 14 mai 1948, l’état d’Israël.

Ce n’est donc absolument pas, insistons bien là dessus, de la résolution des Nations Unies, qu’est né, ni dans son statut qui prévoyait qu’il soit constitué pour presque par moitié, de Palestiniens, ni surtout dans les frontières qu’il conservera jusqu’en 1967, qui sont nées quant à elles, des différentes lignes de cessez-le-feu qui, sous la pression des Nations Unies, qui n’exigeront d’ailleurs jamais l’installation de ce pays dans les frontières définies par la résolution, intervinrent entre Israël et ses différents voisins.

L’état d’Israël est donc né tout simplement d’une guerre, menée et gagnée contre les Palestiniens et d’autres nations arabes, il est un pur produit de la violence et de la guerre, et on ne comprendra rien de tout ce qu’aura été son histoire jusqu’ici, ni de l’impasse totale dans laquelle il se trouve aujourd’hui, si on manque de remarquer ce fait, en se souvenant bien par ailleurs que l’adage dit que :

 “ Celui qui vit par le sabre, périra par le sabre ”

C’est précisément dans les conditions de cette fondation, c’est à dire le coup de force, que se trouve le germe du mal, et qui fait que cet état se trouve définitivement “mal fondé”. Car, ceci va condamner les américano-sionistes qui, ayant établi leur projet sur des concepts mystico-religieux, se passaient totalement de considérer la légitimité des autres au nom d’une prétendue volonté de Dieu, et qui dans cet état d’esprit se sont privés de rechercher âprement et patiemment une solution acceptable pour toutes les parties, à ne pouvoir envisager pour garantir la pérennité de leur état, que la terreur militaire, pour contraindre par la crainte et l’espèrent-ils jusque dans la nuit des temps, les autres à la “résignation”.

Tout leur malheur, c’est que par le poids considérable sur les consciences et dans la mémoire des victimes de tous les crimes qu’ils ont été condamné à accomplir selon cette option, et qu’ils ont commis, c’est justement en cette résignation qu’ils espèrent obtenir ainsi, ce qui ne se produira jamais, tout simplement parce que cela ne peut pas se produire...

Ainsi, toute la politique de ce pays “maudit”, terme qu’il nous faut considérer ici dans sa signification fondamentale que nous expliciterons plus loin, politique qu’il sera condamné selon la logique des choses à poursuivre sans répit, s’est-elle trouvée tracée pour lui dès le jour malheureux de sa fondation, et elle se résume à tenter d’anéantir au maximum ses ennemis, pour tenter de repousser le plus lointainement possible, le jour de leur riposte fatale.

Car ce qu’il nous faut bien remarquer à cet instant, c’est que compte tenu de son statut, à savoir “ état juif ”, celui-ci voudrait-il la paix, que celle-ci le détruirait aussi certainement que la guerre. En effet, qui ne comprend que dans le monde ouvert d’aujourd’hui, dans lequel la tendance forte est telle que dans un proche avenir, il se trouvera dans tous les pays, des gens de toutes les origines, de toutes les races, et de toutes les confessions, que cette position exclusive autour d’une race et d’une religion uniques, est indéfendable dans la durée...

Et ceci, d’autant que la paix ne peut s’établir, sans l’application des résolutions des nations unies qui, outre la restitution des terres annexées depuis 1967, prévoient surtout le retour chez eux des 750 000 réfugiés Palestiniens qui avaient fuit les zones de combat.

Comme on le voit, les dispositions permettant véritablement l’instauration de la paix dans cette région, ne laissent aucune chance de survie, tel qu’il se définit lui-même, à un état dont le statut est basé sur une exclusivité raciale et confessionnelle, totalement grotesque et anachronique, résumée par la formule “ état juif ”. Et c’est bien cette sottise conceptuelle des origines, ce “péché originel”, qui découle de la mise en œuvre de lubies mystico-religieuses, et qui se proposant maladroitement comme réponse au drame de la Shoa, se trouve à l’origine de toute cette situation inextricable.

Disons le clairement tout de suite, il n’y a aucune possibilité pour qu’un état d’Israël établit comme étant un état juif, puisse exister dans la paix, et c’est bien ce qu’ont compris depuis longtemps les américano-sionistes qui n’ont fait que s’opposer farouchement depuis toujours, à l’application de toutes les dispositions devant logiquement conduire à celle-ci.
 
C’est ainsi que depuis la fondation de cet état, prétendument par les Nations Unies, et dont on aurait pu croire qu’en toute logique, il se montrerait reconnaissant et respectueux de l’illustre assemblée censée lui avoir donné naissance, c’est par plus de “soixante fois” que les Etats Unis vont faire usage de leur droit de véto, chiffre absolument ahurissant par rapport à ce qui est d’usage par les autres nations, pour faire échec à toutes les condamnations de l’état d’Israël, lequel ne cesse par ses attitudes constantes de défiance, de vomir sur cette assemblée, pour ses crimes et ses outrances.

Tout ce passe comme s’il s’agissait de faire comprendre au commun des mortels du reste des nations que, quels que seraient les crimes et les outrances de cet état d’Israël, et quels que seraient les griefs accumulés par de nombreuses nations contre lui, qu’ils n’ont pas qualité, parce qu’ils n’appartiennent pas quant à eux aux “élus”, de faire reproche à ceux qui ne font qu’usage d’un droit divin, à assouvir les autres.

Et dire qu’il se trouve des hommes, aux Etats Unis et en Israël, pour croire que cette position et cette philosophie seront durablement défendables, et pour ignorer dans leur totale folie, qu’un jour, tout cela ne manquera pas tôt ou tard de leur coûter très cher...
   
Soyons clairs :

Du mur des lamentations à la grande muraille de Chine, sur plus de 12 000 km et en survolant plus de trois milliards d’hommes, le sioniste ne se connait que des ennemis..! De l’autre coté, et jusqu’aux colonnes d’Hercule, là aussi il ne se connait que des ennemis...!

S’en fera-t-il un jour des amis ?

Non, parce qu’il n’en a cure, il n’a que mépris pour ces nations, et il n’a comme unique préoccupation, que de se trouver toujours en position de les écraser, seul ou à l’aide de ses alliés américains, toute sa politique n’étant engagée que dans ce sens, la paix, la vraie, lui étant impossible...

Tentera-t-il de diminuer par quelques gestes, la haine que lui portent ses ennemis ?

C’est également là, le cadet de ses soucis...

Les vaincra-t-il toujours ?

C’est ce dont, dans le délire mystico-religieux dévastateur auquel il est la proie, il demeure persuadé, alors que nous savons tous qu’il n’existe pas une seule loi de notre univers, qui pourrait rendre cela possible, et certainement pas davantage la loi divine, à laquelle, comme nous le constaterons plus loin, son fait constitue une offense permanente.

Ceci signifie clairement que chaque année, chaque mois, chaque journée et chaque heure, le rapproche de sa fatalité...
 
Les Européens qui ont persécuté les juifs durant deux millénaires, en prenant ainsi le relais de ceux qui les ont persécutés des siècles auparavant, pour une raison “cosmologique” insoupçonnée que nous comprendrons plus loin, et qui ont fini par les faire brutalement périr par millions, ont retiré de ces épreuves qui les ont révélés à leur propres yeux, comme étant des enfants de la bête immonde, une logique et écrasante culpabilité.

Tout le malheur c’est que la seule façon bien peu digne et bien peu courageuse, qu’ils ont trouvé pour se dédouaner, aura été d’une part, d’accorder aux juifs en quelque sorte une “jouissance réparatrice” par le fait de reproduire à leur tour et pour leur compte, des outrances comme celles dont ils furent les victimes, en fermant les yeux sur celles-ci, et surtout, ils se sont arrangés pour faire payer l’essentiel du prix de leur crime, par le peuple Palestinien.

C’est précisément autour de ce dernier point qu’il nous faut maintenant débattre. Car, il se révèle qu’un grand malheur s’est abattu sur les juifs au vingtième siècle, mais que sans que nous en ayons pris conscience, ce malheur à pris deux aspects cohérents et immanquables l’un de l’autre, et nous sommes à la veille de vérifier que le second constitue bel et bien l’autre aspect d’un même malheur, la continuité de sa fatalité.

En effet, il s’agit en ces deux aspects du malheur s’étant abattu sur les juifs, de la Shoa d’une part, et de la création de l’état d’Israël d’autre part, qui lui a fait logiquement suite, et dont bien peu de gens prennent conscience du fait qu’en tant que “représentation du mal”, puisque la justification fondamentale de la création de cet état est bien le mal qui fut fait aux juifs, un tel état qui se prétend une réalisation de son vœu, est en réalité condamné par le ciel, ce que les événements démontreront.

Ceci étant, si nous voulons avoir une discussion approfondie quant à la malfaisance du sionisme, tel que celui-ci se trouve renforcé par le délire mystico-religieux des américains, nous sommes bien obligés maintenant de pousser notre investigation jusque dans les arcanes de la religion et de la haute métaphysique, pour montrer que les notions issues de la falsification lointaine de la “grande tradition ésotérique”, telles que celles de “peuple élu”, et de “terre promise”, qui servent de justification au crime sioniste, ne sont que de la foutaise...

C’est ce que je me propose de voir avec vous dans une seconde partie prochaine de cet exposé, que je vous invite à lire même si vous êtes des athées convaincus, parce qu’il vous faut bien comprendre ce qui se passe dans la cervelle des autres. Mais, je vous préviens tout de suite, pour que vous n’ayez pas de surprises trop désagréables, si vous avez des convictions bien établies et bétonnées concernant toutes ces choses, “attachez vos ceintures”, parce que celles-ci risquent d’être très sérieusement chahutées...

A bientôt donc...


                     Paris, le 18 septembre 2012
                            Richard Pulvar          

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