dimanche 29 janvier 2012

LA SECRETE GESTATION PARISIENNE DE L’UNIVERSALITE




Pour l’instant il ne s’y passe rien, alors que se manifestent bruyamment partout ailleurs des mouvements d’indignés, et compte tenu des difficultés sociales redoutables auxquels nous avons à faire face, on peut dire qu’en cette ville de Paris, il ne s’y passe “anormalement” rien. Il nous faut donc conclure que c’est parce que “l’événement” s’y trouve en secrète gestation. Car en fait, la grande révolution “universaliste”, doit normalement prendre naissance à Paris, puisque telle est la vocation nominale du “Par-Isis”.

Cette irruption d’une considération “ésotérique”, concernant des questions de politique qui, par nécessité même, reposent sur des raisonnements relevant de la plus grande rationalité, et concernant qui plus est, notre république laïque, ne pourra manquer de surprendre certains, et de faire perdre à leur yeux de sa crédibilité au propos. Cependant, on surprendrait beaucoup de nos concitoyens, dans leur refus légitime de ne pas voir la gestion de la “chose publique”, qui comme telle, doit être dégagée de toutes considérations religieuses, athées, ou même, anticléricales, totalement polluée par celles-ci, en leur disant à quel point ces considérations se trouvent cependant, par une gestion secrète de toutes nos institutions civiles, que font des groupes à l’identité obscure, totalement au centre et malgré nous, de notre quotidien.

En réalité, c’est une douce illusion républicaine et démocratique, que de nous croire les seuls maîtres à bord de notre beau navire national. Car, s’il est évident que de nombreuses contingences “physiques”, naturelles, s’imposent à nous, par delà nos choix, moins évidentes, mais toutes aussi effectives, sont les contingences “métaphysiques”, souvent insoupçonnées, qui s’imposent à nous par le fait que si nous demeurons en principe responsables devant les autres, de nos actes, que nous avons devoir de maitriser, il est clair que nous ne pouvons avoir aucune maîtrise, quant à la constitution en nous, des “intentions” qui président à ces actes.

Il est facile de comprendre que c’est par ces intentions, telles qu’elles nous obligent, que, in fine, s’opère la véritable maitrise de nos existences, de sorte que comprendre par quoi, de quelle façon, et à quelle fin, nous nous trouvions déterminés, constituait une préoccupation quotidienne des peuples de la lointaine antiquité. Nous ne comprendrons d’ailleurs rien, sauf à les prétendre, comme le font facilement beaucoup de nos contemporains ignorants des choses, d’être d’une grande naïveté, à leur constante préoccupation astrologique, et aux constructions monumentales, titanesques parfois, qu’ils ont alors consacrées pour cette discipline, si nous manquons de comprendre que pour eux, connaitre les voies de la destinée, et leur finalité, telle que celles-ci la déterminaient, était fort logiquement la toute première des démarches à faire, avant d’entreprendre quoi que ce soit, pour ne par risquer l’échec.

Etant bien entendu que ce par quoi se trouve constituée, tant l’intention de chacun, que la détermination de tout un groupe, n’émerge pas du néant, tout ceci revient à dire qu’il existe bel et bien une disposition des choses, selon une résolution de celle-ci qui est logiquement, tout à la fois spatiale et temporelle, qui établit donc notre “vocation” à exercer, dans un lieu, et dans une période déterminés, selon un mécanisme qu’il nous reste alors à comprendre.

Il ne faut rien chercher de compliqué à tout cela, et comprendre le plus simplement du monde que nos intentions, répondent à des nécessités. Celles-ci peuvent alors être physiques, et par cela évidentes, telle que celle de nous alimenter. Mais elles peuvent être également métaphysiques, et donc sans évidence, ce qui nous laisse sans alerte quant aux contraintes métaphysiques qui sont les nôtres. Ces dernières s’imposent alors à nous, comme des besoins “affectifs”, dans le sens large de ce terme, c’est à dire dans le sens de tout ce qui procédant d’autres, est nécessaire à notre structuration psychique, aussi certainement que le besoin de manger, correspond à une nécessité de notre structuration physique...

Tout le drame de nos sociétés modernes, réside précisément dans l’ignorance totale qui est celle de la plupart des gouvernants, des “nécessités affectives” de tout fait social, alors même que l’adage dit pourtant bien que, “l’homme ne vit pas que de pain”, et seuls quelques grands “meneurs d’hommes”, qui malheureusement furent pour la plupart, des dictateurs, ont su répondre à cette nécessité.

Ces nécessités physiques ou métaphysiques, sont évidemment logiques des conditions dans lesquelles nous nous trouvons, c’est à dire de la “disposition” globale des choses qui nous entourent, parmi lesquelles bien sûr, nos semblables, qui subissent les mêmes contraintes environnementales que nous, disposition qui est donc celle du “lieu” où nous nous trouvons, et à “l’instant” où nous nous y trouvons. Et ceci, selon la double implication tout à la fois spatiale, et temporelle, du terme “disposition”, la temporelle étant “intentionnelle”, ce qui prend donc en compte la “fonctionnalité” envers nous, des choses de cet environnement.

Comprenons alors que, puisque la disposition des choses créant notre nécessité, et à laquelle répond notre intention, possède une résolution spatiale et temporelle, ceci signifie que certains éléments de cette disposition, variant avec le temps, sont “événementiels”, et tel que nous le pressentons intuitivement, il est certain que notre intention s’établit en fonction des différents événements que nous vivons, et elle ne nous semble alors ne répondre qu’à cela. Mais, ce que nous ne soupçonnons habituellement pas, c’est que certains autres éléments de cette intention, ne relèvent pas de la “circonstance” temporelle des événements, mais de la “constance” spatiale des choses, qui est celle du “lieu” dans lequel nous nous trouvons.

Ceci signifie que sans jamais en prendre conscience, parce que justement aucun événement ne signale ce fait, nous sommes bel et bien “déterminés” à exercer, en fonction du “lieu” dans lequel nous résidons, selon une vocation qui est donc une “vocation de ce lieu”, c’est à dire telle que celui-ci se trouve “nommé”.

Ce qui se trouve évoqué ici, c’est le fait d’un rapport fondamental existant entre les deux aspects, “subjectif” et “objectif”, de ce que nous appelons une “vocation”, c’est à dire celle d’un sujet qui exerce afin d’un objet, donc objectivement, et celle d’un objet qui détermine un sujet à exercer, donc subjectivement, et le “processus de nomination”, selon lequel ils se trouvent “nommés” l’un et l’autre, par nous. C’est d’ailleurs cette relation qui nous vaut l’ambivalence existante entre ces deux termes, le “nom”, c’est à dire ce par quoi nous sommes appelés, et la “vocation”, c’est à dire ce à quoi nous sommes appelés.

Cette histoire du rapport fondamental existant entre “nom” et “vocation”, et qui explique que nous sommes individuellement déterminés selon le nom que nous portons, et collectivement déterminés, selon le nom de l’endroit où nous résidons, est une question passionnante, mais dont la difficulté réside dans le fait que son explication fait intervenir des quantités d’autres notions, dont l’exposé ici nécessiterait de nombreuses pages.

Dans la difficulté qui est la mienne ici, et qui est de ne pas faire trop long pour avoir des chances d’être lu, mais de faire malgré tout suffisamment précis, pour avoir des chances d’être compris, je vais vous en dire quelques mots, en m’excusant par avance du caractère fatalement insuffisant de cette explication, mais sans en percevoir pleinement toute la logique, ceci vous permettra, je l’espère, d’entrevoir un peu ce dont il s’agit.

Attardons-nous donc quelques instants sur des considération “cosmologiques”, en rappelant tout d’abord que les anciens Grecs opposaient la notion de “Chaos”, c’est à dire le “désordre”, à celle de “Cosmos”, c’est à dire “l’Ordre”, celui selon lequel se trouvent régies les choses de notre univers. Dans cette compréhension des choses, et selon le sens que nous donnons ici à ce terme, la “cosmologie” c’est l’étude de l’ordre universel des choses, ce qui va bien plus loin que le sens habituel que lui donnent les astrophysiciens, pour lesquels il s’agit de l’étude de l’ordre des seuls objets célestes. Nous devons alors comprendre qu’il ne s’agit là que de l’aspect le plus spectaculaire du “Cosmos”, c’est à dire de cet ordre universel, qui régit non seulement les objets célestes, mais tout le reste, de l’atome jusqu’à la galaxie.

Ainsi, d’un point de vue cosmologique, le “nom”, est l’exercice d’une contradiction partielle et occasionnelle du “Mon”, terme qui désigne la tendance globale des choses de notre univers, à n’en former plus “qu’une”, selon le sens fondamental de “uni-versus”.

Le Mon, qui procède de ce que les anciens Egyptiens nommaient justement “A-mon”, avec la valeur privative du “a” préfixe, pour bien signifier qu’il ne pouvait être l’objet de son propre exercice, est donc la tendance globale des choses, autrement dit de “tout”, à se fondre dans “le Tout”, cet Amon, qui par cet exercice, leur est “futur”. Ceci, étant entendu que les choses ne peuvent tendre que vers ce qui leur est “à venir”. Il s’agit donc ici, d’un phénomène “gravitationnel” déterminant les choses au Tout, donc à leur “avenir”, et dont la manifestation la plus spectaculaire, est bien sûr la gravitation des objets célestes. Ainsi, pour connaitre, non pas “l’avenir”, comme prétendent stupidement le faire les astrologues d’aujourd’hui, mais la “tendance globale des choses”, et pouvoir vérifier ainsi qu’une action entreprise ne sera pas contrariée par celle-ci, les augures de l’antiquité observaient le “Mon” selon les “astres”, dans des observatoires qui étaient précisément dit “mon-asterium”, ou plus exactement au pluriel “mon-asterii”, terme qui à bien sûr donné en français le mot “monastère”.

Le Mon étant une manifestation du “Mana”, celui là même des gens de l’ile de Pâques, (nous développerons une prochaine fois), l’officiant du monastère était nommé le “mana-ke”, ou le “mono-ke”, avec “ke”, qui est un descriptif de l’homme dans sa “quête”.

Un de ces “mana-ke”, un perse du troisième siècle, devint célèbre en étant connu sous le nom de “Manichée”, et pour avoir énoncée une doctrine selon laquelle l’homme résultait d’un affrontement entre la lumière et les ténèbres, portant le nom de “manichéisme”.

Le terme “mono-ke” fut hellénisé en “monocheus”, puis latinisé en “monachus”, qui à donné en français le terme “moine”. Mais le nom “mana-ke” fut par l’usage, donné tant à l’officiant, qui était un “indicateur” du Mon, qu’à son registre servant lui aussi d’indicateur, et sur lequel il consignait ses observations selon un calendrier que les Arabes nommeront alors, “al manach”. C’est également par le terme “manach”, que les bretons désignent un moine.

Le “nom” quant à lui, contrariant partiellement le “Mon”, est ce par quoi une pluralité de parties se constitue en un “tout”, donc “comme Un”, de façon spécifique au sein du “Tout”, qui lui et lui seul, est véritablement “Un”. Il s’agit d’ailleurs en ce qui est Un, d’une autre signification, cohérente à la première, du terme “Amon”, dit “l’unique”, et par lequel s’exerce le Mon, exercice comme tel, de la “destinée”, le “Tout” étant la destination finale de “tout”.

C’est donc selon un exercice désigné “nom”, qu’un “tout” quelconque, autrement dit, un “entier”, se trouve constitué. Ceci, par un ensemble de parties qu’en ce sens il “comporte”, et selon la disposition desquelles s’établit alors son “comportement”. Ceci, étant entendu que la capacité à exercer d’un individu par exemple, constitué comme étant “un”, est évidemment logique de la façon dont il se trouve constitué, c’est à dire selon la diversité et la complexité de ses parties, par laquelle se trouvent établis ses caractères précisément dits, “nominaux”. C’est en ce sens que sa réponse à une sollicitation quelconque, est dite “comportementale”.

Ainsi sommes-nous tous pareillement sollicités selon le Mon, exercice de la destinée, mais c’est par la diversité des réponses à cette sollicitation, chacun selon la façon dont il se trouve constitué, que s’établit la diversité des comportements individuels. C’est bien sûr en rapport à cette réponse, que se trouve établie la “vocation” de chacun, puisqu’un individu ne peut être logiquement “voué”, qu’à ce dont il est capable. Ceci revient à dire qu’il existe une stricte correspondance entre la vocation d’un tout, et sa capacité à l’accomplir, selon la façon dont il se trouve constitué par son nom, d’où la corrélation existante entre vocation, et nom.

Il nous reste alors à comprendre quel est le rapport entre le nom que nous donnons aux choses selon le processus de “nomination”, et le nom, processus de constitution de ces choses.
Là encore, il faudrait des pages, mais disons pour faire court, que la façon dont nous désignons les choses, est logique de la façon dont nous en percevons, consciemment où non, des caractères logiques de leur constitution, selon la pluralité de nos sens, et de la façon où, partant de ces informations, nous les concevons en entités, selon la singularité de notre sens. Ce sont les éléments principaux de la chose ainsi conçue, que nous exprimons selon une logique du langage qui là également, nécessiterait des pages pour être exposée, mais sur laquelle nous feront par nécessité l’impasse, non sans avoir dit cependant, que dans ses axes principaux, il existe une, et une seule structure logique universelle du langage, qu’il s’agisse alors du langage articulé des humains, ou du langage que constitue les “entretiens” s’opérant entre les différentes parties de notre univers, qui s’échangent entre elles, et selon lesquels se développent les différentes manifestations physiques en celui-ci.

Or, il se trouve que pareillement, c’est selon un même logique universelle que s’opère la constitution physique d’entités, et la constitution psychique, autrement dit métaphysique de celles-ci, telle que nous les concevons. Ceci signifie clairement que c’est la même logique qui préside à la constitution formelle et concrète d’une réalité physique, comme étant “une”, que celle qui préside à la façon dont nous la concevons par notre psychisme, puisque là aussi nous la faisons “une”, et c’est pour cette raison même, qu’il y a identité entre ces deux procédures.

Dès lors, puisque nous désignons les choses telles que nous les concevons, et que nous les concevons telles qu’elles se trouvent constituées, le nom que nous donnons aux choses, étant descriptif de leur constitution, établit en ce sens leur capacité comportementale, et par là, leur “vocation”.

Ainsi en est-il du nom qui fut donné à la ville de Paris, et selon lequel se trouve établie sa vocation universaliste, puisqu’il s’agit du “Par-Isis”, c’est à dire de “l’enceinte sacrée”, dans laquelle doit s’opérer la gestation de la fonction “isiaque”, de la “Mère” universelle, Isis, celle dont l’église catholique va faire “Marie”.

Il s’agit en cette fonction, du rassemblement des parties dispersées d’un tout, afin d’une “renaissance” osirienne, de ce tout. Ceci, selon la tradition égyptienne qui nous dit qu’Isis s’est employée à rassembler les parties dispersées de son frère “Osiris”, assassiné puis découpé en morceaux ensuite dispersés, par son autre frère “Seth”, afin de lui redonner vie.

Notre humanité s’est réalisée dans la disparité actuelle de ses parties, c’est à dire selon sa déclinaison en une pluralité de races, par l’exercice d’un “sectarisme”, dont le principe se trouve signifié dans la tradition par Seth. Ceci, à partir de l’espèce unique “homo”, qui est une espèce “d’hominidés” s’étant constituée par hybridations successives à partir d’une pluralité d’espèces “d’hominiens”, et afin que par cette “polarisation raciale”, elle puisse procéder à l’acquisition de données nécessaires à son évolution, selon un des pôles, et procéder parallèlement à la rétrocession de données périmées, selon l’autre pôle. Ces deux fonctions, relevant de deux déterminations opposées, ne pouvaient être effectuées par une seule et même catégorie d’hommes.

Pour ceux qui veulent en savoir plus à ce sujet, je les renvoie à un développement publié ici même et intitulé “quant au sexe, et à la race”, que vous trouverez dans mes articles.
Parvenue au fait de ce sectarisme “sethien”, il faut maintenant afin de sa renaissance en une nouvelle humanité, que s’opère un rassemblement de ses parties afin que celles ci se fondent en une entité, sous un exercice dont la tradition désigne le principe, par Isis.

Telle est donc la vocation telle que nommée de la ville de Paris, à savoir rassembler selon certaines institutions, et c’est bien ce qu’elle à fait jusqu’à ce jour, les peuples de toute la Terre afin de parvenir à une nouvelle humanité, par le rétablissement de celle-ci dans son universalité d’origine, objet de la grande “révolution universaliste” qui doit s’y développer. Nous devons donc comprendre que son immobilisme actuel, autrement inexplicable, doit être significatif d’un calme précurseur à de profonds bouleversements. Mais ce que nous devons surtout comprendre, c’est que cet espace fut ainsi nommé, le Par-Isis, et en cela, consacré à la déesse Isis, dans des temps immémoriaux, par des explorateurs africains, en quête d’excellence, et peut-être ancêtres lointains de certains de ceux qui aujourd’hui, sont tout blancs. Ceci, à cause de leur découverte d’un “tellurisme” tout à fait particulier, qui s’exerce dans cette région du monde, qui de ce point de vue, n’est pas une région comme les autres, parce qu’elle constitue ce que la tradition désigne comme étant une “terre de lumière”.

C’est d’ailleurs à ce tellurisme particulier que nous devons que la ville de Paris soit dite “ville lumière”, parce que sise en terre de lumière, autrement dit en “Lu-tetia”.

Pour ceux que cette question intéresse, et pour une meilleurs compréhension des choses, je les invite là encore à consulter un article que vous trouverez situé dans les fins fonds des tout premiers que j’ai publiés ici, et intitulé “celle qui fut enlevée”, et un autre plus récent intitulé “liberté, égalité, fraternité”.

Ce tellurisme particulier de la ville de Paris, se manifeste par le fait qu’il permet à ceux qui s’y trouvent soumis, de tenter là, d’atteindre leur “excellence”, mais sa particularité réside dans le fait que cette faveur ne concerne pas les hommes conçus et nés à Paris, car il ne produira rien de plus sur ces hommes que ce qu’ils sont déjà. Ceci signifie qu’il faut un degré de contradiction, entre la constitution d’hommes conçus ailleurs, et l’exercice d’un tropisme auquel ils n’auraient pas offert résistance, s’ils avaient été conçus selon lui, en ne permettant pas que ce tellurisme puisse réaliser une détermination intéressante et exceptionnelle sur eux.

Ceci, étant bien entendu que nous ne saurions nous appuyer et exercer sur un mur, si ce mur se dérobait, ce qui signifie que dans tous les cas, il ne peut y avoir exercice, que sur un objet offrant une résistance à cet exercice.

Ainsi, si nul n’est prophète en son pays, nul ne devient davantage génie en son village, et la “terre de lumière” n’est une terre d’excellence, que pour des hommes venus d’ailleurs. C’est précisément ce que ne comprennent pas les Français, qui se demandent que viennent donc faire aussi nombreux, ces gens d’aussi loin jusqu’à chez eux, alors même qu’ils savent maintenant, qu’ils n’y seront pas les bienvenus. Ils sont alors bien loin de réaliser que le tellurisme exerçant en ce lieu, pour des hommes qui n’y sont pas nés, les conduisant à un haut niveau de conscience, et que la conscience étant précisément ce par quoi notre humanité se constitue comme étant “une” ( il faudrait beaucoup développer ici, nous verrons donc cela une autre fois…), c’est tout à fait logiquement que les explorateurs africains ont consacré l’endroit à la déesse Isis. Mais ce faisant, ils ont par cette nomination même, voué cet endroit à exercer son attraction sur tous les autres hommes, qui se trouvent ainsi selon leur comportement, plus ou moins fortement déterminés à s’y rendre, et sans même rien comprendre à ce qui justifie cette détermination.

Il est facile d’admettre que ce n’est certainement pas l’amabilité des Parisiens, ni la qualité de l’accueil fait aux étrangers, qui fait que cette ville est la plus visitée au monde. Elle constitue donc, au-delà de son attrait touristique immédiat, le lieu d’une quête d’excellence, pour des hommes qui sont donc prêts, à “affronter” pour cela.

Il faut dire que de leur coté, les candidats à l’aventure ne savent pas eux-mêmes plus précisément d’où leur vient leur obsédée et puissante motivation, et se donnent curieusement des prétextes de facilité de l’existence, qu’ils espèrent trouver, comme raison de leur périple. Ceci alors qu’en réalité, sans jamais en prendre conscience, ce sont justement les épreuves, toutes celles qu’on ne cesse de mettre en travers de leur route pour les dissuader de venir, qu’ils s’en viennent confusément chercher, affronter, afin de se réaliser, en triomphant d’elles, sur ce qui constitue leur terre d’excellence, celle-ci ne pouvant être partout.

Il est de fait que dans la mémoire des hommes, le lieu d’un mieux s’est toujours trouvé dans un ailleurs, et que la quête “d’excellence”, fut bien souvent liée à “l’exil”, tel que celui des populations européennes vers les Amériques. Mais ce qu’il est intéressant de noter ici, c’est que ces hommes viennent ici parce qu’ils se veulent dans “l’événement”, c’est à dire là ou les choses se passent. Mais ce dont ils ne prennent pas conscience eux-mêmes, c’est que par leur initiative, qui est constamment dissuadée, mais dont ils transgressent l’interdit, c’est précisément eux, qui par cette attitude, constituent l’événement qu’ils étaient venu chercher.

Il n’est qu’à constater l’importance qui pourrait paraître démesurée, du débat quant à l’immigration, à chaque élection, pour comprendre que même si c’est par facilité électorale, que des candidats peu scrupuleux, s’en viennent solliciter les bas instincts racistes de certains électeurs, il demeure évident que dans la totale platitude du débat social actuel, c’est bien cette question obsédante qui constitue le véritable événement, c’est à dire le seul susceptible d’être l’occasion de changements. Car, s’il doit se produire des changements fondamentaux dans la structure sociale du pays, au vu de la stérilité conceptuelle totale des leaders politiques autochtones, il est clair qu’il n’y a plus que du coté de l’immigration, comme dernier espoir, que nous pouvons attendre qu’un véritable souffle novateur, puisse enfin se développer.

Si donc il ne se passe actuellement rien à Paris, c’est tout simplement parce que les acteurs désignés par le cosmos afin du formidable “événement”, c’est à dire tous ces hommes venus de différentes contrées d’Afrique ou d’Asie, et des Antilles, n’ont pas encore pris conscience, que désormais, c’est à eux d’agir, parce que c’est eux qui se trouvent en terre de lumière, et qui possèdent donc sur celle-ci, la capacité comportementale nécessaire pour cela.

Il ne faut pas être surpris de cette spectaculaire et accablante incapacité métropolitaine, qui fait que le pays tout entier se trouve plongé dans une sorte de coma. Comprenons en effet, que les peuples comme le grand peuple français, qui ont produit tant de choses dans leur civilisation, ne l’ont pas fait en respirant simplement l’air du temps, mais en “usant” d’une capacité considérable qui fut la leur, et dont ils s’illusionnent aujourd’hui, en être encore en possession, alors même qu’ils en ont justement largement “usé”.

Ceci signifie qu’il n’existe selon la logique du cosmos, aucune possibilité “d’usure”, d’un “inusable”, ce qui revient à dire que tout ce dont nous “usons”, et bien s’use fatalement, serait-ce une donnée métaphysique impalpable telle que la “capacité” d’un peuple à exercer, qui ne constitue précisément une capacité, que parce qu’elle se trouve quantifiée, limitée, et contenue d’une façon ou d’une autre, en ses objets.

L’illusion des Français est donc de se croire, parce que demeurés globalement blancs, aussi “capables” que leurs vaillants ancêtres, parce que selon le discours imbécile de certains racistes, ils ont eu la faiblesse de croire que cette capacité était liée à leur génétique. Ils ne comprennent alors absolument rien à ce qui leur arrive, contraints de constater par la force des choses, leur incapacité d’aujourd’hui, pour prix de laquelle ils cherchent alors des coupables, au sein d’eux-mêmes. Et ceci, en fermant également les frontières aux autres races, suspectées de participer à l’affaiblissement de la nation, par un affaiblissement de sa race.

Or, c’est précisément de ce point de vue qu’ils ont tout faux…!

En réalité, la capacité d’un peuple, est une donnée qui s’établit lors de la constitution de celui-ci, par le rapprochement, le plus souvent conflictuel, d’au moins deux autres peuples lui donnant naissance. Ainsi en a-t-il été des Gallo-romains, issus de la rencontre conflictuelle entre Gaulois et Romains, et des Français, principalement issus de la rencontre conflictuelle entre les Gallo-romains et les Francs, étant entendu, qu’il y a eu bien d’autres composantes dans le fait français, qui lui ont justement donné toute sa force.

Car, l’intérêt, c’est de voir le nouveau peuple se constituer malgré un très haut degré de contradiction établi entre ses différentes composantes, puisque c’est selon cette différence, laquelle constitue en quelque sorte l’équivalent de la “différence de potentiel” d’une capacité électrique, que s’établit précisément la capacité de ce peuple à exercer. Elle s’entretient alors au cours de l’histoire, au gré des différents flux migratoires, qui constituent autant d’occasion de “recharger” la batterie…

Dans ces conditions, et tel que nous pouvons le constater en France, une politique raciste de fermeture des frontières, contient en elle-même, la punition de sa félonie.

Il doit être entendu une bonne fois concernant cette affaire, que le “fait civilisateur”, est la “métaphysique culturelle” d’une “collectivité”, qui se situe comme telle, au-delà de la singularité des individus, et que dans ces conditions, c’est une démarche totalement imbécile, que de vouloir lui trouver des explications dans la “physique naturelle” de ces individus, autrement dit dans leur génétique.

Tout ceci signifie simplement que l’explication d’un alignement de colonnes, ne tient pas dans la nature de ces colonnes, pour que certains puissent venir dire que c’est parce que ces colonnes sont d’une race supérieure aux autres, qu’elles se trouvent si bien alignées. Il est temps d’en finir avec toutes ces sottises racistes, qui consistent à vouloir expliquer la grande intelligence de l’organisation de la fourmilière, par une intelligence supérieure de la fourmi.

Ceci, d’autant que la grande diversité actuelle des composantes de la société française, permet de comprendre que si celle-ci se constituait enfin, en s’acceptant telle qu’elle est, c’est-à-dire sans que certaines de ses parties ne viennent contester la légitimité des autres, d’en être, le fort degré de contradiction existant entre ses parties, permet de dire qu’une renaissance de la société française, s’acceptant à un carrefour de son histoire, du même ordre que ceux que furent la rencontre Gaulois et Romains, où la rencontre Gallo-romains et Francs, devrait déboucher sur une des plus brillantes civilisations que notre Terre aura porté.

Malheureusement, les Français européens, ne sont plus en situation de pouvoir mener favorablement cette affaire, et c’est maintenant aux hommes venus d’ailleurs d’exercer.

Il est temps qu’ils perdent leur complexes, avec ce sentiment d’être éternellement des étrangers malgré les années qui passent, et mêmes pour certains, le sentiment culpabilisant de se trouver sur la terre des autres contre la volonté de ces derniers. Il faut qu’ils se sentent enfin entièrement responsables du devenir de ce pays dans lequel ils vivent, et qu’ils doivent malgré bien des griefs, servir pour le mieux, en prenant conscience qu’ils seront de toutes les façons, les premières victimes d’une dégradation de la situation, qu’ils auront laissé s’établir.

Il faut qu’ils pensent également à leur obligation “sacrée” de mettre fin par leur action, à la politique raciste, belliciste et colonialiste, par laquelle ce pays, désormais aux mains de gangsters internationaux, ne cesse d’offenser et de martyriser la terre de leurs ancêtres, et ses peuples.

Et surtout, il faut qu’ils se gardent bien d’insulter le cosmos qui les a fait venir ici, en établissant ainsi leur vocation, et par-là, leur lourde “charge”, envers notre humanité entière, qu’ils ne doivent absolument pas trahir, car le ciel n’offre pas des chances pour qu’on vienne les gaspiller, il est généreux, mais susceptible...


Paris le 27 janvier 2012
Richard Pulvar

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