Pour
certains observateurs, il devient de plus en plus évident que le nouveau
président de la république est un être “habité”, qu’il n’exerce pas mais qu’il
est exercé. Car malgré un programme qui n’est qu’une plaquette publicitaire qui
ne peut engager que ceux qui y croient, un discours souvent confus et peuplé de
lieux communs, un argumentaire d’une désespérante faiblesse politique qui se réfugie
dans l’économétrie, et des excès d’enthousiasme inquiétants manifestés
bruyamment du haut de tribunes, son entreprise révélant une certaine
inexpérience aura cependant bénéficié d’une synergie très efficace, avec les
manipulations des intrigants qui ont créé sa faveur par un lavage de cerveau
médiatique, ce qui lui a permis de triompher.
C’est
donc par l’action de ces opérateurs de l’ombre, dans leur quête de possession,
de pouvoir, et de domination, et par leur surprenante mainmise psychique sur
les foules par des manipulations dont la plus évidente mais pas la seule, s’est
opérée par une grande propagande médiatique, que ce succès a pu être obtenu. Mais, il faut comprendre que ceci n’a
cependant pu se faire qu’à la faveur d’une voie qui se trouvait déjà toute
“tracée” pour cela, et que ces assoiffés de pouvoir n’ont fait qu’emprunter
opportunément, l’occasion faisant le larron.
C’est
la cérémonie officiée au soir même de l’élection qui nous révèle qu’en réalité,
une puissante “métaphysique” sous tend le développement de toute cette affaire.
Et, si nous avons pu craindre un instant que ces intrigants étaient les
fauteurs de cette mise en œuvre, ce qui aurait constitué pour nous le pire des
dangers, il apparait maintenant que par les éléments issus du fond de
l’histoire qui la révèlent, et surtout, par les premières difficultés
politiques que rencontre leur “instrument”, que malgré leur évidente capacité à
nuire tirée d’un savoir secret, ces malfaisants eux-mêmes sont des objets d’une
destinée qui les transcende, étant ceux par lesquels va s’opérer le “sacrifice”
permettant qu’adviennent les temps nouveaux…
Empruntons
donc cette voie qui nous a été signifiée par l’habité, ce qui nécessite de nous
aventurer, bien-sûr très modestement ici, dans les méandres de la haute
métaphysique.
Lu
(lou), est un sémantème qui nous signifie le fait “qu’il y a lieu”, c’est-à-dire
le fait d’un “exercice intentionnel”, qui se trouve lié à un endroit. Il s’agit
en fait d’un “tellurisme” particulier qui exerce dans un endroit bien précis et
qui crée dans le psychisme des individus, une “disposition” selon laquelle ils
se trouvent “déterminés” à tenter un “au-delà” d’eux.
Il
ne peut être question ici de rentrer dans la description des mécanismes selon
lesquels ce tellurisme exerce d’une façon généralement totalement insoupçonnée,
sur le psychisme des individus et surtout, pourquoi est-ce logiquement comme
cela que les choses se passent. Mais, il est cependant possible et facile, en
attendant d’avoir un jour l’occasion d’approfondir cela, de vérifier selon les
noms qui furent donnés aux différents “lieux” de son exercice, que c’est lui et
rien d’autre qui se trouve à l’origine de toutes les grandes civilisations,
lesquelles se sont développées justement en ces lieux et pas ailleurs, en ne
devant strictement rien, ni à la race, ni à une qualité exceptionnelle des
hommes qui se trouvent en ces endroits, comme veulent s’en persuader certains
avec leurs théories raciales des civilisations.
Lu
est en effet ce que la tradition ésotérique désigne comme étant la “lumière”.
Ceci, parce que cette lumière qui est en fait celle des objets célestes,
principalement le Soleil et la Lune, dont l’interaction gravitationnelle avec
notre Terre est responsable de ce tellurisme, tout comme elle est responsable
du mouvement des marées et pour des raisons non pas les mêmes, mais semblables,
constitue en fait la manifestation visible (mire) de Lu, d’où lumière…
Une
de ses terres d’élection fut par le fait anciennement dite, “terre de lumière”,
selon la notation “Lu-tetia”, dans laquelle “tetia” désigne la terre dans sa
fonction nourricière, et qui deviendra “Lutèce”, un des anciens noms de la ville
de Paris. Ceci indique que Lu se trouve bien à l’origine de la civilisation qui
se développera en ce lieu.
Cet
exercice intentionnel possède une forme matérialisée par la civilisation même
qu’il sous-tend, il s’agit alors de la “Lu-pa”, dont l’homophonie avec un mot
latin à conduit au concept de la “louve” (lupa) romaine, dont la tradition nous
dit qu’elle éleva Romulus et Remus, ce qui confirme là encore Lu, comme étant à
l’origine de la civilisation de ce lieu.
Mais,
c’est surtout le “principe” selon lequel se trouve établie sa potentialité, et
il s’agit alors de la “Lu-ka”, le “ka” en question étant bien le “tropisme
céleste” des anciens Egyptiens, qui a donné son nom au dieu celte de la lumière,
“Lug”, et qui sera à l’origine de la plupart des noms des lieux de son exercice
alors matérialisé par une “surrection”, autrement dit une colline “poussée” par
ce tellurisme, et dite selon la notation “ Lug dunum”, colline de Lug ou
colline de lumière. On le retrouve donc selon “Lugdunum”, dans le nom de la
ville de Lyon, par “Londinium” devenu “London”, dans celui de la ville de
“Londres”, et d’une façon plus lointaine, par “Ber lin”, signifiant la “lumière
du nord”, avec l’ours (ber) symbole de la ville, pour signifier le nord et dont
le nom grec “arktos” a d’ailleurs donné le mot “arctique”. Ceci, pour tout
autant de hauts lieux s’il en fut, de civilisation sous l’exercice de Lu.
Cependant,
en ce pays qui verra l’émergence des “lumières”, et au cœur de la Lutetia qui
sera précisément dite la “ville lumière”, ce qui n’a bien sûr rien à voir avec
quelque éclairage public, se précisera un lieu dit “d’œuvre de lumière”, selon
la notation “Lu œuvre”, qui deviendra le “Louvre” qui à l’origine, ne désigne
pas le palais mais bien le lieux où sera édifié ce palais qui sera justement
dit “palais du Louvre”, et dont les rois de France feront leur séjour.
Ainsi,
le parcours de l’habité nous fait comprendre qu’un nouveau fait de civilisation
se trouve logiquement engagé dès ce moment à partir du Louvre, en étant
sous-tendu par Lu. Mais notre homme n’en est qu’au premier stade du parcours,
et c’est pourquoi il s’est arrêté devant la pyramide pour discourir…
Avec
ses arrêtes convergentes vers les cieux, la pyramide constitue précisément le
“symbole” du mouvement de “convergence” qui préside à une élévation culturelle
selon un fait de civilisation, et ceci, en comprenant bien ici le terme symbole
dans sons sens antique, c’est-à-dire décrivant un objet “consubstantiel” à ce
fait, comme le furent les pyramides de l’Egypte ancienne, ce fait civilisateur
s’opérant alors selon un phénomène de “religion”.
A
cet instant, il importe de ne surtout pas confondre ici ce qu’est
fondamentalement “la Religion”, avec “les religions”. Il ne saurait être question
de rendre compte de la première en seulement quelques lignes, mais nous pouvons
dire d’une façon schématique qu’il s’agit telle qu’elle est précisément dite,
de la “liaison en retour”, de “l’Au-delà” sur l’ici-bas, par laquelle selon Lu,
cet Au-delà détermine nos individualités à ne plus faire que “un” en se fondant
en lui, et qui sous-tend notre socialisation et le développement de nos civilisations
Ceci,
alors que selon leur pluralité, les religions sont les différentes tentatives
plus maladroites les unes que les autres, dont des faussaires se sont souvent
emparées pour assoir leur pouvoir sur les autres, et qui furent faites tout
autour de la planète depuis les époques les plus lointaines, pour tenter de
rendre compte justement de la Religion.
La
difficulté dans cette affaire réside dans le fait que nous ne pouvons rendre
compte de cet Au-delà qui par définition même, nous dépasse, autrement dit,
nous “transcende”, et dont nous ne saurions donc rien dire…
Dans
cette compréhension des choses, la pyramide est l’objet consubstantiel à un fait
de civilisation sous-tendu par la Religion, et il est remarquable à ce sujet
que pas une seule grande civilisation, n’a manqué de se développer autour d’une
religion…
Partant
du Louvre, le pôle de détermination du développement de la civilisation qui
s’installe, confine à un autre objet symbole, qui est logiquement celui qui
“signifie 1”, puisque telle est la finalité transcendante de l’exercice qui
sous-tend selon Lu, tout fait de civilisation.
Comprenons bien alors à cet instant le terme “signifier” selon sa double
acception, la spatiale pour dire le fait “d’indiquer”, et la temporelle pour
dire le fait “d’obliger”.
Selon
donc sa “vision” spatiale, cet objet nous indique “ce qui est Un”, et il s’agit
précisément d’un “index” pointé vers le ciel symbole de l’Au-delà, et selon sa
“prévision” temporelle, il nous détermine à “Un” en nous faisant tendre vers lui,
et en sous-tendant ainsi le nouveau fait civilisateur.
Il
s’agit bien-sûr de l’obélisque de Louxor, le plus vieux monument de Paris, qui
se trouve situé justement sur une place de “Concorde”, ce qui va bien dans le
sens de l’unité, dans le même axe que celui du Louvre et de la pyramide, et
provenant d’un temple égyptien dont le nom dérivé de la locution arabe “el
qusur” signifiant la forteresse, contient bel et bien même si c’est par son
altération, le sémantème “lux” qui en latin signifie la “lumière”…
Cependant,
sur la voie menant du Louvre à l’obélisque, se trouve un arc de triomphe, celui
du Carrousel, en dessous duquel n’ont lieu de passer, dans le sens ésotérique
qui nous concerne ici, que ceux qui ont justement triomphé, ce qui suppose pour
eux, de redoutables épreuves à franchir avant cela, dans la voie de la nouvelle
civilisation.
Or,
au sommet de cet arc de trouve un magnifique quadrige, avec deux chevaux de
gauche et deux chevaux de droite, dont il est facile de comprendre les forces
politiques qu’ils symbolisent, et qui se trouve orienté en sens inverse de la
détermination civilisatrice, comme étant des forces qui s’opposent à celle-ci.
De plus, de part et d’autre donc à gauche et à droite, se trouve une “victoire”,
une femme aux ailes déployées, allégorie de la victoire…
Partant
de là, deux interprétations peuvent être faites à partir de cette symbolique.
Soit la victoire des forces opposantes mettra fin au mouvement devant conduire
au développement de la “grande civilisation universaliste”, qui doit
normalement prendre naissance à Paris, selon la vocation même de cette ville
qui est logique de son nom (Par Isis), soit c’est tout au contraire leur
victoire sur “l’habité” et ses manigances tel qu’il se trouve manipulé par des
intrigants aux desseins malsains, qui dans un gigantesque chambard selon la
tradition révolutionnaire de ce pays, ouvrira la véritable voie au changement…
Dans
cette compréhension des choses, l’habité sera donc le “fils sacrifié”
d’Au-delà, qui va conduire cette société en perdition, vers la rédemption
Bien-sûr,
trouveront ces spéculations gratuites ceux qui ne sont pas acquis à l’idée
qu’une “volonté” transcendant les époques et déterminant les hommes, se
manifeste par une architecture sacrée, dont entre autres spécialités, la science
de la construction de la “voûte” (voluta), avait précisément pour objet “d’envoûter”
dans le sens de soumettre à une “volonté” (voluntas). Cependant, il est
manifeste que depuis les gigantesques ensembles mégalithiques des temps
préhistoriques, jusqu’aux orgueilleuses tours de Babel d’aujourd’hui, en
passant par les temples, les pyramides, les obélisques et les cathédrales, une
même ambition qui sous-tend le développement des civilisations, détermine les
hommes à tenter un au-delà d’eux…
Quand
aux macronistes justement “envoûtés” qui par leur comportement moutonnier,
s’inscrivent malgré tout dans cette dynamique, il est clair que tout cela leur
passe à dix mille mètres au-dessus de la tête…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire