lundi 19 mars 2012

APRES LE TEMPS DE L’INCONSEQUENCE ET DE L’IRRESPONSABILITE, VIENDRA FATALEMENT CELUI DES PLEURS




Jamais un désastre n’aura été aussi prévisible, et aussi totalement prévu, par tant de gens à la conscience alarmée, que celui qui nous est promis pour le courant de cette année, comme pour donner raison à la funeste prédiction des Mayas...

Oui c’est de la guerre dont qu’il s’agit, elle est là, à notre porte, pour des raisons que tout le monde comprend, c’est à dire le marasme total dans lequel se trouvent si profondément plongées nos sociétés, que pas un responsable politique n’est en mesure de le conjurer, et dont nous savons tous que la seule façon pour en sortir, qui fut utilisée jusqu’ici en de pareilles situations, fut de donner du grain à moudre aux marchands de canons.

C’est bien l’opération vers laquelle certains s’orientent, en tentant d’en minimiser le risque, c’est à dire en tentant illusoirement, d’arracher une neutralité impossible aux Russes et aux Chinois, afin de pouvoir se livrer à leurs aventures irresponsables et ignobles, contre des peuples sacrifiés pour cette circonstance, et éviter ainsi que leur propre peuple ne manifeste sa vindicte contre eux, puisqu’ils sont les tenants d’un système qui aura fait sa ruine...

Cependant, nos concitoyens ne veulent semble-t-il rien savoir de cette terrifiante et implacable orientation des choses, et, s’étant rendus eux-mêmes impuissants à opérer sur le cours de celles-ci, par leur irresponsabilité d’électeurs, reconduisant toujours les mêmes personnages aux responsabilités de la nation, ou à celles de leur parti, au nom de la solidarité envers leur clan, ils continuent de s’adonner tranquillement à leur activités habituelles, comme pour se dire que c’est déjà autant de “vécu” de pris, et qu’on ne leur prendra pas...

Cependant, en plus de manquer de dignité, de raison, et de responsabilité envers les nouvelles générations, pour ne par leur abandonner un monde invivable, cette attitude ne leur évitera évidemment pas le pire.

A part quelques revanchards inconsolables de la perte de l’Alsace-Lorraine, personne ne voulait de la guerre de 1914, pas même les Allemands. Cependant, tout le monde la sentait probable, et chacun n’avait fait que se préparer à la faire, en maquant de tout mettre ne œuvre pour l’éviter à tout prix, mis à part le malheureux Jaurès, qui le paiera de sa vie...

L’histoire se répéterait-elle ?

Nous constatons tous l’impasse dans laquelle nous ont plongés les puissances d’argent, et il est clair qu’elles seront les premières perdantes de l’effondrement qui depuis longtemps, est annoncé, selon la logique même des choses, et par tous les spécialistes, de leur système. Et nous voyons bien toutes les manœuvres qui sont orchestrées par elles, pour nous entrainer dans la guerre qui serait pour elles, non seulement le moyen de se sauver, mais de plus, celui d’établir leur domination définitive sur les peuples.

Voici pourquoi nous n’échapperons pas à l’alternative terrifiante :

“La révolution, ou la guerre”.

Dans ces conditions, et en ne se faisant pas d’illusion quant à la capacité du nouvel élu pour trouver des astuces sociales, économiques ou budgétaires, pour nous tirer d’affaire aussi facilement, tant les chiffres du désastre sont astronomiques, il nous faut préférer la révolution, que nous n’éviterons de voir violente, que si nous l’anticipons, pour nous en prendre à ceux qui sont la cause de notre malheur, plutôt que la guerre, pour nous en prendre à des gens qui ne nous ont rien fait, et qui sont eux-aussi, les victimes des autres...


Paris, le 19 mars 2012
Richard Pulvar

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