dimanche 30 octobre 2011

QU’EST-CE QUE LA RACE ?




Voici un sujet brûlant, susceptible de soulever des passions, et qui ne manquera pas d’être très controversé, parce que contrairement à ce qu’il pourrait sembler a priori, la réponse à cette question est loin d’être simple.

Lassée de tous les conflits liés à cette notion de race, qui continuaient d’ensanglanter sous toutes les latitudes, notre humanité, l’Organisation des Nations Unies entreprit, il y a quelques années déjà, de tirer une bonne fois les choses au clair, et mobilisa d’éminents spécialistes, pour établir quels pouvaient être les critères objectifs selon lesquels il était possible d’établir formellement une appartenance raciale. Il s’agissant autrement dit de ce qui, spécifique d’une race comme étant son caractère déterminant, et donc absent chez les autres, permettait de l’établir formellement comme telle.

Bien sûr beaucoup attendaient impatiemment après les résultats, pour pouvoir, partant de ceux-ci, leur prétendre des implications comportementales, qui leur permettraient alors de proclamer la supériorité ou l’insuffisance, des unes de ces races, par rapport aux autres.

Mais leur attente fut déçue, car tous les caractères répertoriés comme relevant de la diversité de notre espèce humaine, se sont révélés être tous “interraciaux”, de sorte qu’aucun d’eux n’était strictement spécifique d’une race, pour pouvoir formellement établir celle-ci selon ce caractère.

C’est ainsi que si les yeux bleus et les cheveux blonds, semblent a priori exclusifs de la race blanche, il existe malgré tout, hors métissage, mais constituant bien sûr l’exception, des nègres aux yeux bleus, et d’autres aux cheveux blonds.

J’ai le souvenir à ce sujet, de cette magnifique exposition du musée de l’homme de Paris, intitulée “tous parents, tous différents”, où il était possible de voir, en bonne entente semblait-il parmi les autres, ces adorables petits enfants aborigènes d’Australie, très noirs de peau, et blonds comme les blés.

De la même façon, le cheveu crépu pourrait sembler exclusif de la race noire, mais il existe bel et bien des races de blancs, avec le cheveu crépu, bien sûr là encore, largement minoritaires.

Face à ce résultat nul qui, nous le comprendrons, était logique de l’objet recherché lui-même, c’est à dire, les caractères strictement spécifiques, qui permettraient d’établir une classification raciale, les Nations Unies ont alors proclamé d’une façon bien surprenante, tant cette formule va à l’encontre des évidences, que les races humaines n’existaient pas, que nous n’appartenions tous qu’à une seule et unique race, en identifiant par cela même, la notion de race et celle d’espèce, puisque notre humanité relève effectivement de la seule et unique espèce “homo”.

Quant à nous ici, nous envisagerons les choses différemment en disant que la “race”, c’est le degré “d’accentuation”, donc une notion établie selon des données “quantitatives”, de caractères qui sont tous “interraciaux,” donc communs à notre humanité toute entière, et dont les différents “phénotypes”, c’est à dire les différents “aspects” qui résultent de la pluralité de leurs combinaisons possibles, correspondent à la diversité des races telles que nous les observons.

Ceci signifie que tous les caractères de notre unique espèce “homo”, se trouvent présents dans toutes les races de celle-ci, qu’il n’y a rien que l’une pourrait posséder, ni en plus, ni en moins que les autres, mais s’y trouvent selon des arrangements différents, aux implications quantitatives, et qui sont tels que la mélanine et la kératine se trouvent en plus grande quantité chez les “mélanodermes”, que chez les “leucodermes”, mais sont cependant, bel bien présentes l’une et l’autre, dans ces deux catégories raciales.

Pour se faire une idée de ce dont il s’agit, quant à l’implication de données quantitatives établissant les différences de l’aspect racial, imaginons par exemple la résolution paramétrique d’un “cercle”, dont la variation, évidemment quantitative, d’un seul de ses deux paramètres, suffit à faire de ce cercle une “ellipse”. Il est facile de comprendre partant de là, que la seule variation quantitative d’un même caractère, permet de passer d’un crane “brachycéphale”, globalement sphérique, majoritaire chez les leucodermes (sauf curieusement, chez les races nordiques et germaniques), à un crane “dolichocéphale”, globalement ellipsoïde, majoritaire chez les mélanodermes (sauf curieusement, les pygmées, les Khoisans, et quelques autres).

Il apparait donc que ces différents aspects du squelette, tout comme les autres aspects selon lesquels se trouvent différenciées les races, sont “phénotypiques”, c’est à dire qu’ils résultent de combinaisons différentes, d’une pluralité de caractères communs à toute l’espèce, lesquelles combinaisons possèdent des implications quantitatives. Ainsi, cette spécificité des différents aspects selon lesquels nous identifions intuitivement, les différentes races, et que nous croyons alors relever d’une exclusivité de chacune, nous éloigne de constater que du point de vue “génétique”, il existe une parfaite cohérence entre les différentes races humaines. C’est d’ailleurs ce qui explique qu’elles sont toutes parfaitement “interfécondes”, ce qui ne serait pas le cas, s’il en était une pour posséder des caractères que les autres ne possèdent pas, lesquels caractères seraient alors censés la rendre “supérieure” à ces autres.

Tout ceci pour dire qu’il est plus que temps d’en finir avec le baratin stupide de tous ces racistes analphabètes, qui s’escriment encore jusqu’à aujourd’hui, à vouloir à tout prix établir formellement une hiérarchie entre les différentes races humaines, hiérarchie dont le fait ne peut justement pas se trouver établi, selon le génome humain lui-même.

Ceci étant, pour être complets dans cette affaire, et ne pas laisser croire, tel que cela est habituellement entendu confusément, que la différenciation raciale ne correspondrait qu’à un phénomène adaptatif, sans véritable nécessité quant au fait de note humanité elle-même, qui en ce sens aurait pu s’en passer, il nous faut préciser ici, que dans le cas de la mélanine par exemple, ces différences quantitatives entre les races, possèdent bel et bien des implications “comportementales”, et que celles-ci ne sont par neutres quant à la façon de notre humanité.

Car la mélanine que nous possédons non seulement dans la peau, ce que tout le monde sait, mais également dans le cerveau, ce qui est moins connu, constitue un pigment, qui est à la fois le plus “absorbant”, et le plus “émissif”, et ne constitue donc absolument pas, comme trop de gens continuent de se l’imaginer, une quelconque “barrière” contre le rayonnement “incident” du soleil sur notre peau, afin de protéger celle-ci.

Si la nature avait voulu nous doter d’une barrière contre un rayonnement solaire incident nocif, elle nous aurait fait acquérir un pigment nous rendant brillants comme des miroirs, pour tout simplement réfléchir ce rayonnement, et certainement pas un pigment noir, puisque le noir est précisément la couleur la plus absorbante.

Il s’agit en fait en cette mélanine, justement tout au contraire, de ce qui va permettre le meilleur “traitement” possible du rayonnement incident du soleil par notre peau, en évitant ainsi que ce rayonnement n’y provoque des dégâts. Ceci, tout d’abord en absorbant au mieux ce rayonnement, grâce à sa qualité de pigment le plus absorbant, et en permettant ensuite une parfaite “circulation” dans l’organisme, de ce qu’il emporte avec lui comme “information”, en favorisant un “excédent” de ce rayonnement “incident”, grâce à sa qualité de pigment le plus émissif.

Ceci, étant bien entendu que si par exemple nous voulons faire fonctionner un appareil tel qu’un radiateur, dans un circuit de chauffage, pour transmettre dans un endroit une chaleur venue d’ailleurs, il faut bien qu’un “flux” d’eau chaude pénètre dans cet appareil, mais il faut bien également, qu’une fois qu’il y a cédé ses calories, il en ressorte.

De la même façon, la “fonctionnalité” qui résulte de notre exposition au rayonnement du soleil, nécessite que notre organisme soit correctement traversé par un “flux” de celui-ci, qui va y céder des informations de la même façon qu’un flux d’eau cède des calories dans un radiateur, et qui devra en ressortir, et c’est donc grâce à cette double qualité de la mélanine d’être à la fois le pigment le plus absorbant, et le plus émissif, que cette circulation se passe bien, sans faire de dégât dans l’organisme.

Il vient de tout cela, que les hommes qui possèdent le plus de mélanine dans la peau, c’est à dire les “mélanodermes ”, ou si l’on préfère d’une façon plus générale, les “nègres”, sont bien plus que les autres, les objets de cette fonctionnalité “solaire”, et c’est précisément pourquoi il sont dit depuis toujours “fils du soleil”, autrement dit “Ni-ger”, puisque telle est justement, la signification de ce terme.

Les adeptes du “perroquétage”, qui ne veulent pas trop s’user à faire des recherches, et que se contentent donc de répéter comme des jacquots, ce que d’autres ont eux-mêmes répétés d’autres encore, ont coutume de dire que le mot “nègre”, vient du mot latin “niger”, qui désignait alors la couleur noire. Mais c’est justement tout à fait le contraire, le mot latin “niger”, n’a pas d’étymologie latine, il s’agit d’un mot d’emprunt, désignant alors tel que ceux-ci se disaient eux mêmes, les “nègres”, et les latins, pour désigner un objet de la même couleur qu’eux, disaient tout simplement “couleur nègre”, donc “niger”.

Curieusement, ce “ni” désignant le soleil dans “ni-ger”, est le même qui désigne également le soleil dans “ni-pon”, terme signifiant les “racines (pon) du soleil (ni)”, autrement dit le lieu d’où émerge le soleil, pour désigner “l’empire du soleil levant”.

Quant au sémantème “ger”, il possède une première acception en “ce qui procède de”, servant ainsi à désigner un “fils”, tel que celui-ci procède de ses parents, et pour signifier l’origine d’un développement, tel qu’on le retrouve dans le latin “germen”, le germe. Dans une extension de cette idée, il possède une acception en “ce qui découle de”, d’ou l’idée de “fluidité” qui nous vaut de le retrouver dans “ger-onna”, onna signifiant l’eau, et “ger-unda”, unda signifiant l’eau vive, qui ont donné les mots “Garonne”, et “Gironde”.

Quant à savoir quelle est l’implication comportementale exacte, du fait d’être plus ou moins l’objet d’un exercice solaire, par le fait de posséder plus ou moins de mélanine dans la peau, il s’agit là d’un sujet absolument passionnant. Ceci parce qu’il s’agit précisément de ce qui justifie la réalisation de notre humanité, selon une pluralité de races différentes, dont on comprend alors qu’elles sont immanquables les unes des autres au sein de cette humanité, en ce sens que la fonctionnalité de l’une, n’a aucune occasion sans la fonctionnalité des autres. Nous pouvons alors comprendre par là, que prétendre la supériorité de l’une d’entre elles sur les autres, n’a absolument aucune signification.

Cependant, un développement intéressant de cette question nécessiterait des pages, que je vous propose donc pour une prochaine fois, pour que vous ne fassiez pas déjà une indigestion. Ceci étant, ce qu’il est possible malgré tout de dire ici, sans aller trop avant dans cette question, c’est qu’une des implications fondamentales de l’exercice solaire, c’est de provoquer le rassemblement d’une pluralité de “parties”, en la singularité d’un “tout”. Ceci, selon la signification fondamentale du sémantème “sol”, qui désigne l’unicité, et qu’on retrouve bien sûr dans le français “seul”.

Ainsi, l’équivalent singulier d’une autre singularité, constitue le “pareil” de celle-ci. Mais, l’équivalent singulier d’une pluralité, ne peut pas constituer le pareil de celle-ci, puisqu’il n’y a justement pas “parité” entre l’un et l’autre. Il s’agit alors en cette singularité, du “soleil” de cette pluralité, c’est à dire ce par quoi cette pluralité ne forme plus “qu’un”, selon lui.
Dans notre système solaire, toutes les planètes de celui-ci ne forment qu’un, selon lui, qui constitue donc bien le “soleil” de celle-ci

Dans cette même compréhension des choses, le “roi”, selon la personne duquel se retrouvait représenté tout son peuple, était donc le “soleil” de celui-ci, et c’est bien ainsi que le comprenaient les anciens Egyptiens qui, qui bien avant Louis XIV, qui mine de rien, s’y entendait en matière d’ésotérisme, et y puisait toute sa magnificence, identifiaient alors leur “roi-soleil”, à notre soleil tout simplement, puisque c’est bien par un exercice de celui-ci, que nous tendons normalement à ne faire plus qu’un.


Paris, le 30 octobre 2011
Richard Pulvar

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire