samedi 28 août 2010

OFFENSE A CEUX DU RASSEMBLEMENT

L’affaire semble avoir fait tant de remous, que des flots agités sont parvenus jusqu’au portes même de Saint-Pierre, obligeant Benoît, pourtant si affable, à une déclaration d’une exceptionnelle audace provenant de cet endroit. Car, s’il relève de la tradition et de la fonction même des prélats, d’adopter des positions concernant les questions de société, au risque de sévères contestations, il n’est pas vraiment dans les usages, de s’immiscer aussi explicitement, dans la politique menée par un gouvernement.

Il fallait bien s’attendre, qu’à l’heure où une marée de critiques d’une rare virulence, s’en venait submerger en la maculant, la mémoire de l’un des leurs, promis à la canonisation, ceux du Vatican se montrent sur leur garde, pour qu’on ne les y reprenne plus. Et ce, même si ces critiques sont proférées de la part de gens qui, comme si l’exactitude se pouvait sur Terre, se moquent éperdument dans leur facilité, de considérer la difficulté du contexte de l’époque.

Cependant, ces éminences sont ici bien dans leur rôle, car il est clair qu’on s’emploie, avec obstination, à porter atteinte à ce qui constitue l’essence sacrée de la fonction “d’église”, selon la signification fondamentale de ce terme à savoir, le “rassemblement”.

Tout ce qui sépare constitue “le mal” des écritures, en opposition à ce qui rassemble, qui constitue “le bien”. Or, force est de constater que s’abritant derrière le paravent d’une opportune laïcité, qui les dispense d’avoir à considérer, eu égard à la conscience des hommes, les obligations “sacrées” de tout rassemblement, serait-il républicain, nos chers concitoyens semblent s’être résignés, à constater impuissants, notre si belle république ainsi se prostituer, pour offrir contre de la fausse monnaie, leur soulagement à des forçats du mal.

Pour tous ceux qui, à défaut de la combattre, auront au moins l’honnêteté de constater dans quelle atmosphère licencieuse, se développe les débats qui déterminent l’action publique, il ne peut leur échapper que seule une obsession innommable, peut expliquer que tant de force gouvernementale soit consacrée pour pourchasser avec une telle fébrilité, quelques pauvres hères, au mode de vie il est vrai, peu en regard avec le nôtre, mais ne représentant même pas “0,03%” de la population de ce pays, et dont on prétend faire de leur expulsion, une cause nationale.

Soyons clairs. Il n’est pas question d’ignorer ici, par un quelconque angélisme facile, la grande difficulté que pose la persistance en cette Europe intégrée du vingt et unième siècle, d’une forme de nomadisme, selon le choix assumé par tout un groupe, de vivre résolument en marge des autres. Mais quelle que serait la difficulté du problème posé, son règlement de la meilleure des façons, est une obligation qui échoit sans qu’il puisse normalement s’en défaire, à tout gouvernement digne de ce nom. Or, on ne saurait dire que “l’envoyer foutre ailleurs”, participe d’une forme quelconque de règlement.

La gravité de la situation réside dans le fait que si les gens qui pour notre déconvenue, se trouvent aux commandes du navire, ne se sont pas offert le moindre instant pour tenter de découvrir ou d’inventer, des dispositions novatrices et, dans le sens fondamental de ce terme, “civilisées”, pour permettre un accommodement entre deux modes de vie opposés, c’est parce que dès le départ, leur manifeste “aversion”, pour tous ceux, et pas seulement les nomades, qui relèvent d’un standard différent du leur, a constitué le cadre de toutes leurs initiatives.

Ainsi donc, des citoyens en toute légitimité et en toute légalité, d’un pays de l’union européenne, se voient-ils refuser, par une disposition totalement discriminatoire, l’application à leur bénéfice, d’un droit pourtant reconnu à tous les autres membres de cette union, celui de pouvoir s’installer dans ce vaste espace, en quelque endroit de leur choix.

Bien sûr, je n’ignore pas que par une lointaine habitude, devenue bien problématique, leur installation se fait bien souvent dans des espaces publics inadaptés, et dans des conditions qui constituent un désordre inacceptable. Pire encore, lorsque cette installation se fait au mépris de la propriété d’un privé. Et, pour en avoir été personnellement la victime, je n’ignore pas non plus la réalité des menaces contre l’ordre public, qui accompagne cette installation. Mais ce qu’il y a de choquant dans cette affaire, c’est cette façon d’envisager ces humains, comme les envisagent d’ailleurs, et c’est précisément là que se situe la cause de ce problème, ceux-là mêmes de leurs pays d’origine, c’est à dire comme une “race de semeurs de troubles”, irréductible à l’ordre pour des raisons “définitives”, c’est à dire de celles qui tiennent à leur “définition” même, autrement dit à leur “génétique”.

Ne cherchons pas de détour, par peur d’une réalité qui nous serait trop dérangeante, car, c’est bel et bien tout simplement de “racisme” dont il s’agit ici, et de rien d’autre, dans cette façon de s’employer avec acharnement et brutalité, et au mépris des conventions les plus universelles, à l’expulsion de populations nomades. Ceci, sans même s’offrir pour l’occasion, le moindre prétexte sur la base de “ce qu’elles font”, mais par le constat de “ce qu’elles sont”, c’est à dire des “Roms”.

Il est manifeste en effet que convaincus par avance de leur caractère “irrécupérable”, aucun des décideurs de l’action publique n’a imaginé un seul instant, qu’il pourrait y avoir une façon moderne et mieux adaptée de leur mode de vie, pour qu’à partir de cette définition, il soit possible de formuler à leur égard, les saines exigences d’un vivre ensemble. Et c’est bien un refus d’avoir tout simplement à les côtoyer de quelque façon, qui fait que leur séjour, avec toutes les dispositions qu’il serait nécessaire de prendre ici, ne se trouve jamais envisagé, dans une nation à laquelle on ne veut tout simplement pas les voir participer.

Quand cessera-t-on enfin, de se justifier d’une incapacité à traiter correctement une question “sociale”, en s’en donnant en toute lâcheté, de lamentables explications “raciales” ?

Qui peut prétendre avoir jamais identifié, dans le bagage génétique de tel individu, un “gène” du désordre, de la délinquance, ou de la criminalité, qui suffirait à l’explication du taux élevé “d’échecs sociaux”, qui frappe si durement et si injustement les minorités, et dont on veut croire qu’il s’agit de leur caractère naturel, dans cette “Europe de tous les racismes” ?

Suffit-il de se saisir par exemple, d’une statistique mettant en évidence, le nombre élevé de nègres ou de maghrébins croupissant dans ces prisons sordides de notre république, dont la triste renommée parcourt le monde entier, pour conclure qu’ils avaient dès le départ, de part leur appartenance raciale, vocation naturelle à échouer en ces endroits ?

Et si c’était justement le contraire ? Si le taux élevé d’échecs sociaux de toutes sortes, mal de vivre, perte d’identité, chômage, délinquance, qui en leur valant le mépris des autres, participe des murs invisibles entre lesquels se trouvent reclus “ceux d’origine étrangère”, n’était que la conséquence logique et cruelle, d’un “racisme institutionnel”, devenu en ce pays, l’instrument essentiel de la quête du pouvoir, aura-t-on enfin le courage de l’envisager ?

Cet examen est d’autant plus nécessaire, qu’il serait l’occasion de prendre conscience, qu’au nom de la logique et de la “justice”, combien même telle que constatée, la défaillance sociale des minorités aurait vraiment des raisons génétiques, ce qui reste entièrement à établir, cela ne changerait strictement rien à ce qui demeure le devoir “sacré” de tout gouvernement digne de ce nom, qui est de tout mettre en œuvre pour éviter cette défaillance.

Si donc le fait d’une faiblesse génétique était avéré, il serait de la haute responsabilité d’un gouvernement, de mettre en œuvre “dès le berceau”, toutes les mesures de précaution et de prévention, permettant de palier à cette fragilité naturelle de l’individu, de la même façon que des mesures sont prises, pour palier à l’insuffisance physique de certains autres, dès lors qu’on comprend bien qu’ils n’ont pas par eux-mêmes, les moyens de la normalité. Et ceci, plutôt que de s’en venir constater des années plus tard et pour venir s’en plaindre, les atteintes portées à l’ordre public par des individus défaillants, car il faut bien savoir ce que l’on veut !

En réalité, nous établirons ici que le taux élevé d’échecs sociaux qui désespèrent les minorités, qu’il s’agisse alors de minorités dans le cadre national, ou dans le cadre européen, est bien la conséquence logique, immanquable et systématique, des toutes les formes de rejet dont elles sont les victimes, qui les prive d’une nécessaire “appartenance”, afin de leur bon fonctionnement, et que le comble de la malhonnêteté intellectuelle qui justifie cette affaire, c’est de les rendre responsable des troubles qui les frappent, à cause de la malveillance des autres. Et puisqu’il en est avec certains de ses nationaux, comme avec les étrangers, il doit être dit qu’une nation qui reproche à ceux qui, étant nés sur son sol, demeurent “ses enfants”, la laideur de leur visage déformé par les coups qu’elle leur a elle-même porté, est une nation qui se complaît dans l’indignité, et je n’aurai de cesse de reprendre à mon compte ici, l’expression désenchantée d’un de nos penseurs martiniquais sur un plateau de télévision :

“les élites métropolitaines sont lamentables”

Où sont-ils donc tous ces beaux messieurs, à l’heure où le racisme le plus décomplexé, le mieux assumé, et bien sûr le plus obscène, se trouve affiché avec une délectation évidente, par ceux qui pensent que, parce qu’issu des urnes, leur pouvoir emporte autorisation pour eux, de s’adonner librement à toutes leurs turpitudes, et toutes leurs bassesses. Dans cette affaire, les clameurs indignées ne sont pas venues des rangs de ces intellectuels attitrés de plateaux, mais des rangs de travailleurs sociaux, comprenant qu’il ne sert à rien de “botter” l’errance.

Ce qu’il y a de plus invraisemblable dans cette façon de faire, c’est que la facilité dont on abuse ici, tient au fait que l’entrée de la Roumanie et la Bulgarie dans l’Union Européenne, fut accompagnée d’un délai pour justement pouvoir régler de la meilleure des façons possible, cette affaire de nomades, avant que les ressortissants de ces pays puissent demeurer à leur gré, sans durée limite de séjour, la où bon leur semble. Or, ce délai prendra fin dans deux années, et il ne semble pas qu’entre temps, on se soit préoccupé de quoi que ce soit d’autre, que de se renvoyer la balle par-dessus les frontières, en espérant être celui qui marquera le dernier ace. Qu’espère-t-on donc d’ici là, alors que d’illégitimes, ces expulsions deviendront illégales ? Espère-t-on que ce nomadisme séculaire s’arrêtera par miracle où espère-t-on qu’avec l’argent que leur fournira l’Union Européenne, les gouvernements des pays dont ils sont les nationaux, parviendront à “acheter” leur sédentarité, pour qu’ils soient enfin “parqués” dans des réserves, à l’instar des expériences américaines ?

Quoi qu’il en sera, bien du mal aura déjà été fait, car cette Europe vers laquelle tant de regards se tournaient, pouvait encore prétexter que son refus des autres, se faisait au bénéfice des siens, mais il apparaît clairement, qu’elle n’est finalement qu’une terre de “refus stérile”, y compris contre les siens. Or, face à la conscience des hommes qui reconnaît bien à chacun, la légitimité de sa quête d’un “mieux”, irait-il le chercher “ailleurs”, ceux des responsables politiques qui, dans l’espoir de se “remplir les urnes” par les choix de bas instincts, se sont laissés aller à tant de diatribes, mesurent-ils vraiment la gravité de cette formule à laquelle se résume leur façon de règlement du problème :

“ Va-t’en, toi qui nous es si différent, car nous préférons payer pour cela !”

En réalité, cette façon d’acheter le départ de gens, pour ne pas avoir à traiter la défaillance éventuelle de certains d’entre eux, et ne surtout pas s’attacher à mettre en place, les mesures d’accompagnement susceptibles de limiter ces défaillances, témoigne bien de la démarche raciste de ceux qui estiment que telle ne doit pas être leur charge. Car, c’est en toute mauvaise foi, qu’ils feignent de croire encore, que la félicité de ces peuples, leur mieux être, s’obtiendra plus facilement du fond des nations délabrées dont ils sont issus, plutôt qu’à l’aide des moyens des nations les plus riches de l’Europe, vers lesquelles ils s’étaient tournés.

Abandonner à des faibles la charge de plus faibles encore, en arguant que c’est de chez eux que se répand cette désolation, telle est la philosophie de cette Europe régalée de racisme et d’égoïsme, et dont par ailleurs, on veut nous acquérir à sa raison. De qui se moque-t-on ?

En fait n’était-ce sa brutalité, cette histoire de Roms n’aurait pas du nous surprendre. Car elle s’inscrit d’une manière prévisible, dans la lignée de ces prises de position détestables, qui du passage des quartiers au karcher, à la suppression de la nationalité, montre à quel degré d’une intolérance obsédée, révélatrice de ce qu’ils sont profondément, en sont arrivé des gens, qui pour ne pas avoir à constater leur faillite totale, tentent par quelque tours d’illusionnistes, de nous faire croire en se mentant également à eux-mêmes, qu’ils ont la maîtrise des destinées du pays. Il n’en est rien.

En réalité, c’est bien parce que ces gens n’ont plus aucun pouvoir, et ils le savent bien, qu’ils se saoulent d’un autoritarisme de roi d’opérette. Car le pouvoir le vrai, consiste à mettre en œuvre avec succès, les moyens d’une nation dans la voie du règlement de ses problèmes. Or, force est de constater, qu’alors même qu’ils disposent de tous les moyens de l’état, à ce jour, ces gens n’auront soulagé notre tourment, ni d’un seul chômeur, ni d’un seul smicard, ni d’un seul rmiste, ni d’un seul mal logé, ni d’un seul sans abri, ni un seul délinquant, et ils n’auront pas fait diminuer d’un seul centime, ni le déficit budgétaire, ni la dette publique.

Les caisses vides, et les prisons pleines, tel est leur triste bilan !

Ceci étant, rappeler l’impéritie notoire de ces dirigeants, ne suffit pas à nous expliquer pourquoi nous en sommes arrivés là, et ne nous indique pas davantage les voies pour en sortir. Car, ils ne se sont pas imposés à nous. Leur présence à ces responsabilités résulte du choix de quelques uns, et du “manque de choix” des autres. Or, dans une communication précédente, nous avons constaté que le manque de choix, était logique d’un état d’impuissance, et nous vérifierons qu’il s’agit bien là, d’un mal profond dont nous souffrons dans ce pays.

Maintenant, dans le cadre d’une “approche cosmologique des questions de société”, qui est celui du blog où je vous invite au débat, je vous propose, passé toutes ces critiques, de poursuivre la discussion, en envisageant les aspects habituellement insoupçonnés des choses, ceux qui relèvent d’un ordre implacable de celles-ci, lié à leur soumission aux nécessités du “temps”, cette donnée dont la justification du fait, nous est si problématique. Il s’agit donc en cet ordre logique réglant les choses, de ce que nous nommons ici, le “cosmos”, celui-là même dont les astrophysiciens ne traitent que d’un aspect particulier, le plus spectaculaire il est vrai, c’est à dire “l’ordre des objets célestes”.

Mais, nous comprendrons que l’ordre ne peut manquer d’être commun à tous les aspects de notre univers, de la sociologie à l’astrophysique, car il s’agit tout simplement de la disposition des choses selon laquelle il peut y avoir “suite”, qui constitue donc la base logique du développement du temps, et c’est la raison pour laquelle les Grecs ont désigné comme étant “l’ordre”, autrement dit le “cosmos”, la disposition des objets célestes, telle que celle-ci était significative du développement du temps.

Ainsi, dans une seconde partie à venir de cette communication, nous constaterons qu’au cœur de la désespérance de cette nation, il y a une faillite de l’ordre social qui fait que, corrélativement à un déni de progrès, il ne peut précisément plus y avoir “suite” pour elle.

S’être opposé avec une telle obstination, sans s’octroyer pas même quelques instants pour une réflexion à ce sujet, à cette perspective d’une “altération” de la “race” des Français, fut l’erreur fatale. Car cette attitude a consisté à considérer celle-ci comme étant “définitive”, donc “sans suite”, et qu’elle pouvait manquer d’être soumise comme toutes les autres choses de notre univers, aux exigences du temps qui lui impose logiquement le “changement”. Ceci, étant entendu que dans cet univers il ne peut paradoxalement rien demeurer, qui ne devienne, puisqu’il s’agit là de l’essence même de “l’être”.

On en surprendra beaucoup en leur disant que c’est à ce refus de s’inscrire dans un ordre des choses, susceptible de leur “donner suite”, selon un “autrement” de ce qu’elles sont, qui explique fondamentalement la “dénatalité” des peuples européens, pour la justification de laquelle on se donne des raisons qui ne tiennent par la route, telles que le pouvoir d’achat, alors même que cette natalité était bien supérieure, dans des périodes ou le pouvoir d’achat était moindre.

Nous verrons que par les ravages opérés sur elle par trente années de “lepenisme”, alors même que cette attitude n’a en rien mis fin au fait migratoire, mais en a suscité le rejet, et n’a pas permis à la nouvelle société française de se construire, cette belle “nation française” ne constitue plus, et depuis bien longtemps, une “société”, dans le sens fondamental d’une pluralité d’êtres “associés”. Or nous comprendrons que “l’humain” possède par constitution, une double dimension, une première individuelle, qui est “formelle”, et grâce à cela, évidente, et une dimension collective, qui est quant à elle “informelle”, autrement dit “métaphysique”, et qui à cause de cela, demeure habituellement insoupçonnée. Ceci, au point que si dans le cas habituel, nos concitoyens comprennent bien la logique utilitaire de notre vie en société, très peu prennent conscience du fait qu’il ne s’agit pas en cela d’un simple accommodement, mais qu’il s’agit en cette société, du prolongement “effectif” de nos individualités, partie prenante métaphysique de nous-mêmes, grâce à laquelle nous nous trouvons normalement déterminés. Comprenons bien que nous ne saurions être déterminés par le fait de nous-mêmes, autrement dit, de “nous à nous” ce qui n’aurait aucun sens, et que s’il n’était notre dimension collective, nous serions dans l’incapacité d’exercer, tout simplement parce nous ne serions en aucune façon “intentionnés.

C’est l’atteinte portée à leur nécessaire dimension collective, qui ne constitue rien d’autre qu’une atteinte à leur intégrité, ceci, en les excluant par tout un tas d’attitudes racistes, de la collectivité nationale, qui fait que beaucoup de ceux des quartiers se trouvent fatalement “mal intentionnés”, c’est à dire dans l’incapacité, ni de “s’interdire”, ni de “s’obliger”, pour satisfaire aux exigences d’une société qui les rejette. Ils manifestent alors par leurs “errances comportementales”, la douleur due au sale coup qui leur est ainsi porté, alors même que ceux qui portent le coup, n’ont de cesse de se plaindre de ces errances, dont ils s’empressent d’en faire un caractère de la race, en se délectant d’être évidemment soutenu dans leur mensonge, par les apparences.

Nous sommes “responsables” de nos actes, parce que ceux-ci constituent précisément, des “réponses” à nos intentions. Mais nous ne pouvons être tenus pour responsables de ces intentions, tout d’abord parce qu’étant justement situées à l’antériorité de nos actes, elles n’en procèdent pas, et qu’elles ne peuvent donc relever de quelque réponse de notre part, et surtout, parce qu’elles sont établies selon notre rapport aux autres, et qu’elles ne possèdent donc pas de résolution individuelle, puisqu’elles sont tributaires de l’attitude des autres à notre égard.

Ce n’est donc qu’à la faveur du meilleur rapport établi entre un individu et ceux de son groupe, qu’il est possible à cet individu d’être “bien intentionné”, et disons plus précisément, que c’est par la “confiance” de ces autres en l’individu, que celui-ci sera alors en mesure d’exprimer le meilleur de lui-même.

C’est ce qu’expérimentent les gens du spectacle qui constatent qu’un “trac fou”, logique d’une “attraction” exercée sur eux par “l’attente” des spectateurs ( en latin expectare signifie attendre, autrement dit “faire tendre vers soi” ), préside à leurs meilleures prestations. Ceci explique inversement qu’aucune chance ne fut laissée à ceux des quartiers, tout comme à ceux “du voyage”, dont on n’attend rien de bon, et desquels au contraire, on s’attend au pire, de pouvoir produire eux aussi, leur meilleure prestation.

C’est cette notion de “co responsabilité” les uns des autres, qui se trouve au cœur de toutes les doctrines religieuses, qui nous recommandent constamment d’avoir la “confiance”, autrement dit, d’avoir la “foi”, en ce qui “transcende” nos individualités, c’est à dire en notre dimension collective, objet du “rassemblement” et qui, comme telle, est “métaphysique”. Car, ce n’est qu’à la faveur des bons soins qui lui seront prodigués, qu’il se produira l’émergence “en retour”, autrement dit “par religion”, des “ hommes de bonne volonté”.

Ainsi, l’attitude des tristes forçats du mal qui, depuis qu’ils sont parvenu aux affaires, n’ont eu de cesse, en n’ayant que des mots d’exclusion à la bouche, de dresser les hommes les uns contre les autres, est-elle bien sûr, totalement “antisociale”, mais elle l’est à un point tel, dans ses outrances, que ceux du Vatican ont bien compris qu’on portait là, atteinte au “sacré”.

Nous poursuivrons ce développement dans une prochaine communication, mais en attendant, si celui-ci vous a convaincus, soyez gentils de le faire circuler.

A bientôt donc les amis.
Paris le 28 août 2010
Richard Pulvar

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