mardi 14 février 2012

QUAND LA DEFAITE ECONOMIQUE ET SOCIALE D’UN PAYS, N’EST QUE LE REFLET DE SA DECHEANCE MORALE



Parle, si tu as des mots plus forts que le silence !

Parler, c’est ce qu’a fait cet homme à la haute stature, tant physique que morale, et qui depuis les gradins, pour cette fois densément peuplés, de l’assemblée nationale, a su trouver les mots suffisamment forts, pour que puisse se révéler enfin une opposition, aux menées de ces hommes à la cervelle dérangée, qui depuis des années, avec un acharnement obsessionnel logique de leur trouble, et dans un but obscur, s’emploient à entrainer la nation toute entière, dans les voies sans issue, des enfers de la haine raciale.

Cependant, si la brillance et la pertinence de son propos, ont fait perdre de son aplomb au héraut de la discorde, qui aux ordres de son triste sire, tente par son harangue dissonante, de provoquer un mauvais orage sur tout le pays, les comparses, honteux de leur sordide vérité ainsi révélée, celle dont l’adage dit bien qu’elle est blessante et elle le fut clairement pour eux, tentèrent malgré tout de donner le change, en se vêtant de costumes de vierges outragées, mais qui si mal porté par eux, les faisaient bien plus maquerelles, que pucelles.

Quelle fut forte l’image de cet homme droit, venu exprès depuis l’au-delà des mers, dire à qui de droit, ce qui devait être dit, et qui par la seule force implacable de son verbe, parvint à chasser de cet hémicycle, la cohorte honteuse de tous ces autres, dont la seule présence en ce lieu, constitue déjà une offense à l’idée républicaine. Ils pensent l’avoir censuré, en ayant tourné le dos à ses critiques, mais l’image est bien là, ils furent chassés...

Sous le chahut des racistes désormais démasqués, et les aboiements d’un président, tentant de le faire taire, comme l’arbitre voulant épargner d’autres coups à l’assommé debout, ce digne descendant d’esclave, portant en lui toute la force dénonciatrice des rudes souvenirs, des fers, du fouet, de la cale du bateau et de la servitude, parvint presque jusqu’au bout. Mais, il dut également lutter à cette occasion, contre le silence assourdissant de tous ceux qui, depuis des mois que se précise l’obsession raciste et maladive d’un président de la république, à travers les déclarations de ses ministres, n’ont jamais compris qu’il est fatalement une heure, où il convient d’assumer avec force et courage, sa responsabilité de représentant du peuple, pour ne pas laisser dire, afin de ne pas avoir ensuite à laisser faire, n’importe quoi.

Or, non seulement cette gauche de “défroqués”, cette gauche de toutes les trahisons et de tous les renoncements, dont ces années révèlent, tous les aspects honteux de sa supercherie, a totalement manqué de soutenir le député, mais certaines de ses plumes attitrées, tout comme les déclarations de ses représentants les moins inspirés, s’en sont venu prêter main forte à la campagne de dénigrement et de discrédit, organisée par la droite raciste, contre le vaillant “résistant” antillais.

Il est ainsi des lâches qui face à l’obligation morale de le soutenir dans son combat, trouvent inopportune la plainte de l’opprimé, alors même que celui-ci parle tout autant pour eux-mêmes que pour lui...

Faut-il que celui-ci ait dit juste, pour que depuis ces gens de droite, qui malgré la misère intellectuelle du “quinquennard”, le revendiquent comme étant le meilleur d’entre eux, jusqu’aux brêles narcissiques enveloppées de rose, qui portent soit disant une parole de gauche, se refusent les uns et les autres de supporter le rappel de cette histoire écrasante qui est la leur, et qui constitue justement la mise en garde nécessaire, pour éviter la reproduction des erreurs du passé. Le député serait allé trop loin ?

Voici donc ce qu’il a dit, et je défie bien quiconque, de pouvoir en toute honnêteté, y trouver le mot à remplacer, ou la virgule à déplacer.

Monsieur le Premier ministre, Nous savions que pour M. Guéant, la distance entre “immigration” et “invasion”, est totalement inexistante, et qu’il peut savamment entretenir la confusion entre civilisation et régime politique.
Ce n’est pas un dérapage !
C’est une constante parfaitement volontaire !
En clair : c’est un état d’esprit et c’est presque une croisade ! La preuve c’est qu’il vient de s’autoproclamer protecteur d’une civilisation supérieure, la civilisation française, en déclarant du fond de son abîme, sans remords ni regrets, que “toutes les civilisations ne se valent pas”. Que certaines seraient plus “avancées” ou “supérieures” à d’autres.

Non, monsieur Guéant, ce n est pas du bon sens !
C’est simplement une injure faite à l’homme ! C’est une négation de la richesse des aventures humaines ! Et c’est un attentat contre le concert des peuples, des cultures et des civilisations !
C’est triste de devoir le rappeler ici :
Toutes les civilisations ont déployé d’une manière égale des ombres et des lumières ! Aucune civilisation ne détient l’apanage des ténèbres ou de l’auguste éclat ! Aucun peuple n’a le monopole de la beauté, de la science, du progrès, et de l'intelligence ! Montaigne disait que “chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition”. J’y souscris, et j’ajouterais que chaque culture, chaque civilisation, dans sa lutte permanente entre ses ombres et ses lumières, participe à l’humanisation de l’homme !
Mais vous Mr Guéant, vous privilégiez l’ombre !

Vous nous ramenez, jour après jour, à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration, au bout du long chapelet esclavagiste et colonial.

Monsieur Guéant le régime nazi, si soucieux de purification, si hostile à toutes les différences, était-ce une civilisation ? La barbarie de l’esclavage et de la colonisation, portée par toute la chrétienté, était-ce une mission civilisatrice ?

Il existe, M. le Premier Ministre, une France obscure qui cultive la nostalgie de cette époque, mais, il en existe une autre : celle de Montaigne, de Montesquieu, de Condorcet, de Voltaire, de Schœlcher, de Hugo, de Césaire, de Fanon, et de bien d’autres encore !
Une France qui nous invite à la reconnaissance que chaque homme, dans son identité et dans sa différence, porte l’humaine condition, et que c’est dans la différence que nous devons chercher le grand moteur de nos alliances !

Vos déclarations ne sous-tendent pas une stratégie, un calcul politique médiocre et pitoyable. Votre seul but, Mr. Guéant, au mépris de l’éthique la plus élémentaire, c’est de vous servir de la récupération des voix du front national pour tenter d’installer une idéologie douteuse. C’est un jeu dangereux !

Un jeu ignoble qui vous a déjà anéanti, mais qui nous insulte tous ! Alors monsieur le premier ministre : Quand, mais quand donc votre ministre de l’intérieur cessera t-il de porter outrageusement atteinte à l’image de votre gouvernement, et à l’honneur de la France ?

Il est clair que la phrase qui a rendu insupportable ce discours aux oreilles des européens de cette assemblée, est la suivante :

Vous nous ramenez, jour après jour, à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration, au bout du long chapelet esclavagiste et colonial.

Il est vrai, qu’elle est tout simplement terrifiante de vérité, et que celle-ci constitue une honte pour tous ceux qui ne veulent absolument par voir que c’est bien à partir de ce qu’ils sont, c’est à dire des gens pétris d’une civilisation occidentale, raciste, belliciste, colonialiste, et nominalement “mortifère”, que s’est constituée l’abomination nazie. Tout se passe comme si le nazisme avait constitué un drame d’une origine étrangère à ce qu’elle est, et qui s’en serait venu, comme un mauvais germe ramené de l’extérieur, frapper l’innocente Europe.

Il est temps d’en finir avec ce mensonge et toute cette malhonnêteté intellectuelle, et reconnaitre avec courage, afin d’être en mesure de pouvoir en empêcher le développement, que le nazisme n’est tout simplement que la “réalisation extrême”, de dispositions propres à la pensée et à la culture européenne. Ceci n’en fait pas bien sûr, une civilisation plus mauvaise que les autres, mais certainement une plus dangereuse que toutes les autres, par les illusions les stupidités, et les mensonges, par lesquels elle se vit comme étant l’idéal de notre humanité, hors donc de toute remise en cause fondamentale, et à partir duquel il est possible d’évaluer toutes les autres...

En fait, la tentation nazie, et celle de tous les Européens qui manquent de se voir tels qu’ils sont, c’est à dire selon leur prétention sur tous les autres, et sur toute la planète, qui est la conséquence directe du fait qu’ils furent convaincus des siècles durant, d’être les seuls à avoir reconnu et approché, le seul et véritable dieu, créateur de l’univers.

C’est cette relation directe, entre la civilisation occidentale et son extrémisme nazi, vers lequel lui fait naturellement tendre, tout manque de vigilance, que voulait rappeler afin qu’on en soit alerté tant qu’il en est encore temps, ce député, disciple du grand Césaire qui, dans son “discours sur le colonialisme”, en avait parfaitement poussé l’analyse.

Césaire montrait en effet que le nazisme n’était que la forme plus structurée, et de ce fait, plus immédiatement mortifère encore, et surtout, dirigé cette fois contre des blancs eux-mêmes, de dispositions qui n’avaient cessé de désoler les contrées colonisées, et que c’est bel et bien dans ces endroits, que les mécanismes de l’industrie de la soumission et du massacre, ont d’abord été mis au point, avec des conséquences épouvantables, sur les peuples opprimés bien sûr, mais également sur les oppresseurs qui ne se sont pas vu devenir graduellement diaboliques.

Voici ce qu’il disait :

Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au VietNam une tête coupée et un œil crevé et qu’en France on accepte, une fillette violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s’opère, une gangrène qui s’installe, un foyer d’infection qui s’étend et qu’au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées. de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de 1’Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent.

Le nazisme est bel et bien le résultat de cet “ensauvagement”, qui a consisté à considérer qu’il n’était pas fait injure à la nature, ni même à la face de Dieu, d’anéantir les races inférieures, et c’est d’être d’une totale malhonnêteté que de ne pas vouloir voir qu’une évocation indirecte de civilisations inférieures, en évoquant directement celle d’inégalité entre celles-ci, n’est que la préface d’une remise au gout du jour, d’une théorie sur les races inférieures, en attendant encore plus tard, celle qui ne manquera pas de réapparaitre, quant à la nécessité de les exterminer, afin du salut d’une humanité supérieure. Et si tous les “capons” de la gauche défaitiste, ont manifesté leur lâche attitude, c’est bien parce qu’à travers les propos du député adressé à la droite, il se sont eux-aussi sentis visés. Et comment ne l’auraient-ils pas été ?

Voici ce que disait Césaire à ce sujet :

Et alors un beau jour, la bourgeoisie est réveillée par un formidable choc en retour : les gestapos s’affairent, les prisons s’emplissent, les tortionnaires inventent, raffinent, discutent autour des chevalets.

On s’étonne, on s’indigne. On dit : « Comme c’est curieux ! Mais, Bah ! C’est le nazisme, ça passera ! » Et on attend, et on espère ; et on se tait à soi-même la vérité, que c’est une barbarie, mais la barbarie suprême, celle qui couronne, celle qui résume la quotidienneté des barbaries ; que c’est du nazisme, oui, mais qu’avant d’en être la victime, on en a été le complice ; que ce nazisme-là, on l’a supporté avant de le subir, on l’a absous, on a fermé l’œil là-dessus, on l’a légitimé, parce que, jusque-là, il ne s’était appliqué qu’à des peuples non européens ; que ce nazisme là, on l’a cultivé, on en est responsable, et qu’il est sourd, qu’il perce, qu’il goutte, avant de l’engloutir dans ses eaux rougies de toutes les fissures de la civilisation occidentale et chrétienne.

Oui, il vaudrait la peine d’étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d’Hitler et de l’hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXème siècle qu’il porte en lui un Hitler qui s’ignore, qu’Hitler l’habite, qu’Hitler est son démon, que s’il le vitupère, c’est par manque de logique, et qu’au fond, ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est que l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d’Afrique.

Et c’est là le grand reproche que j’adresse au pseudo-humanisme : d’avoir trop longtemps rapetissé les droits de l’homme, d’en avoir eu, d’en avoir encore une conception étroite et parcellaire, partielle et partiale et, tout compte fait, sordidement raciste.

Nous y sommes, un Hitler que certains s’emploient aujourd’hui à réveiller, sommeille dans la bonne conscience des occidentaux, qui n’ont par tardé à réduire la notion de droits de l’homme, à celle de droits de “l’homme blanc”. Et, c’est bien ce qui explique l’attitude de tous ces pseudo-humanistes de gauche, qui n’ont pas hésité, malgré leur méconnaissance totale du dossier, et de la réalité sur le terrain, à apporter leur lâche soutien, aux guerres racistes, criminelles, et colonialistes, qui ont dévasté la Côte d’Ivoire et la Libye, Ceci, avec leur prétention crâneuse et crasseuse, d’y avoir apporté la démocratie, ce dont ils ne sont en rien empressés, d’aller vérifier sur place ce qu’il en est...

Ce qu’il y a de plus inquiétant, c’est que nous ne sommes pas au bout de l’actuel “ensauvagement”, de la société française, sous la présidence de “l’ignoble”, et de son gouvernement de “trompe la honte”.

Césaire visionnaire faisait bien remarquer que :

Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente. Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte. Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde.

Or, il s’agit bien en ces trois attitudes, de celles qui caractérisent le plus le peuple français en cette époque, où absolument aucun des problèmes qui étreignent actuellement la société française, ne trouve de solution, parce qu’ils sont tous systématiquement “racialisés”.

C’est ainsi, sur la base de l’origine ethnique des gens des quartiers, qu’on s’acharne à trouver une explication de l’échec scolaire, de la délinquance, et du chômage. Ceci, en considérant implicitement, que les structures actuelles de la société française, sont tout à fait suffisantes à la réussite des individus “normaux”, et que combien même un véritable racisme d’état se développerait contre eux, cela ne peut expliquer en rien la défaite des ceux des quartiers, laquelle ne trouve alors d’explication, que dans leur génétique.

Ainsi en est-il également des questions de déficit des organismes sociaux, qui n’ont de raisons, qu’ethniques...

Pour ce qu’il s’agit de fermer les yeux sur les problèmes les plus cruciaux, l’exemple nous est magistralement donné à l’occasion de l’élection qui se prépare, puisqu’il est manifeste qu’aucun, absolument aucun des candidats déclarés à ce jour, ne possède le plus petit début de solution pour permettre à ce pays de se sortir de ses difficultés économiques et financières, irréductibles, et cependant, des millions de gens se préparent à voter tranquillement pour eux...

Quant à trahir ses idéaux de “liberté, d’égalité, et de fraternité”, est-ce la peine de commencer à en dire ? Nous remplirions des pages, à énoncer le chapelet incessant de toutes ces trahisons, dans un pays où s’entassent dans ses geôles immondes, plus de 65 000 détenus, pour une capacité maximale de 50 000 places, où les plus grandes fortunes s’affichent avec une totale indécence, face à la désolation des quartiers et les hordes de sans -abris, et où tous les jours, c’est un discours de haine des étrangers, et de défiance envers les plus modestes, qui est vomi de la bouche des plus hauts responsables politiques du pays...

Ce qu’il nous faut considérer maintenant, c’est que la déchéance morale qui s’est emparée de ce pays, n’est pas la conséquence de sa défaite économique et sociale, mais qu’elle en constitue justement tout au contraire, “la cause principale”. C’est en effet, la négation de l’idée même “d’association”, des uns avec les autres, afin du meilleur de tous, qui est précisément ce en quoi constitue une “société”, qui a été défaite.

Selon les trois critères de Césaire, et à l’heure même où certains, tel qu’un chant du cygne, la proclament supérieure, nous sommes bel et bien dans une société moribonde, et dans leur for intérieur, tous les citoyens de ce pays en conviendront. Il est temps d’en finir, et de passer enfin à autre chose. Notre difficulté vient alors du fait que, comme le disait le philosophe indien, le grand Khrisnamurti :

“Ce n’est pas un signe de bonne santé, que d’être parfaitement intégré, dans une société profondément malade.”

Ceci pour dire clairement et une fois pour toutes, que ce n’est pas des élites et des tenants du système, tels que les philosophes de plateaux de télévision, ou de la classe politique en générale qui, malgré ses oppositions de clans, participe totalement du système, que viendra le salut. Et, si c’est désormais des Antilles, qu’après les Fanon et Césaire, avec les Glissant, Confiant, Chamoiseau, et autres Pépin, viennent désormais les seuls échos audibles de la raison jusqu’en ce pays de France, qu’avec les Taubira et Letchimy, celle-ci se trouve représentée, et qu’après les Marc Pulvar, elle se trouve défendue par les Domotta, c’est bien parce que ces hommes qui constituent ainsi une bouée de sauvetage pour la métropole, se trouvent en marge, et heureusement pour nous tous, de cette société française profondément malade, où les plus ravagés du lot, tiennent le haut du pavé.

“Enfants de la patrie”, c’est à nous et à nous seuls, et certainement pas aux brèles médiatique dont on nous rabat les oreilles de leur discours où ils étalent leur inconséquence, qu’il appartient de nous organiser, afin de nous sortir de l’impasse, et pour commencer, cessons de croire qu’il sortira quelque chose d’intéressant du simulacre de démocratie qui se prépare, et où il nous est demandé de choisir entre des candidats, dont aucun ne possède la solution pour le règlement des questions les plus urgentes, qui se posent au pays.

Si donc nous ne possédons pas encore suffisamment de cœur et de raison, pour provoquer “l’événement nécessaire” avant ce simulacre, préparons-nous alors pour le produire juste après. Mais, ne laissons par croire au futur “quinquennard” quel qu’il sera, qu’il usera et abusera comme l’actuel, de notre totale indolence...


Paris, le 13 février 2012
Richard Pulvar

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