lundi 16 août 2010

AINSI VA LA FRANCE

AINSI VA LA FRANCE



Humilié qu’il fut en Afrique du sud, voici que seulement quelques semaines plus
tard, ce pays s’est tout d’abord retrouvé, il a pu bomber le torse et se réconcilier avec lui-même, lors de ces mémorables championnats d’Europe d’Athlétisme, où il est parvenu à deux doigts du sommet, tout près de la célèbre Russie du sport, une nation trois fois plus peuplée que lui, pour finalement triompher de tous, avec sa noble arrogance, en surpassant cette même Russie, dans ce championnat d’Europe de natation, dans un vertige enivré d’or, d’argent, et de bronze.

Qui ne comprend que celui-ci se trouve tout à la fois, dans les dispositions du meilleur et du pire, ne sait rien de ce pays, situé au cœur historique d’une Europe qui s’informe de lui, et qui ne cesse d’étonner celle-ci, par la redoutable efficacité qui, à bien y regarder, se trouve cachée sous ses désordres.

Comprenons qu’il s’agit en ce paradoxe, de la corrélation logique du très haut niveau, habituellement insoupçonné par les principaux intéressés, c’est à dire les Français eux-mêmes, d’un “potentiel” français considérable. La persistance de cette ignorance est due au fait qu’il s’est établi de nos jours un tel “formatage” des esprits et de la façon d’envisager les choses, que la seule évocation d’une “approche cosmologique des questions de société”, puisque tel est bien l’objet du blog sur lequel j’invite au débat, suffit à discréditer sans appel un discours
.
Cependant, comme je ne constate pas que par ailleurs ceux qui ont à charge de le faire, s’attachent à nous donner des explications exploitables quant aux tourments de notre société, c’est à dire des explications nous permettant par leur éclairage, d’accéder à un “mieux vivre”, je me sens autorisé par ce manque, à vous proposer cette présentation inhabituelle des choses, serait-elle l’objet de controverses
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Il ne faut surtout rien chercher de compliqué dans les développements qui vont suivre, mais comprendre simplement que ce que nous désignons ici comme étant, nous concernant, notre “potentiel”, c’est la capacité qui est la nôtre d’exercer. Or, observons qu’un tel potentiel ne peut être établi que selon un “choix”, autrement dit, selon une pluralité d’options possibles
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En effet, s’il n’était un tel choix, celui de la pluralité des options possibles, pour qu’à partir des caractères de la situation d’un instant donné, il advienne quelque chose d’autre, rien ne conditionnerait le passage d’une antériorité vers une postérité. Car s’il n’y avait plusieurs formes possibles pour cette postérité, la singularité de sa forme la rendrait “immanquable”. Ceci signifie que rien n’aurait lieu d’exercer, pour “obliger” qu’on ne parvienne qu’à cette postérité là, puisque faute d’autre, elle est immanquable, et que rien n’aurait lieu davantage d’exercer pour “empêcher” cette fois, que l’on y parvienne, puisqu’elle demeure là aussi, immanquable.

Nous constatons finalement que rien n’a lieu d’exercer, ni pour, ni contre, l’accès d’un immanquable, ce que serait l’option unique, qui dès lors, ne serait justement plus optionnelle, d’un devenir à partir d’une situation donnée, ce manque de tout exercice signifie simplement, qu’il ne peut strictement rien se passer dans un tel cas.

Tout ceci revient à dire que l’immanquable ne peut justement pas manquer d’être déjà, de sorte qu’aucun devenir ne peut être immanquable, et qu’il ne peut y avoir de devenir, qu’optionnel, ou en quelque sorte “choisi”, à partir d’une pluralité d’options possibles.

Ceci dit, en notant le rapport d’identité qui existe entre les verbes “choisir” et “choir”, nous comprenons de tout cela que si un potentiel ne peut être établi que selon un choix, c’est tout simplement parce que la “réalisation” concrète de celui-ci ne peut se faire que selon une “chute de potentiel”, celle que constitue le passage d’une pluralité d’options possibles, située à l’antériorité du choix, à la singularité de l’option effectivement choisie et par cela “réalisée”, située à la postérité du choix. Ceci signifie que l’option unique c’est l’option déjà accomplie, et qui dès lors n’est plus possible, et qui ne peut en aucune façon, participer d’un devenir.

Notons au passage qu’aussi inattendu que cela soit, la “chute de potentiel” évoquée ici, est bel et bien la même que celle des autres manifestations dynamiques, qu’elles soient alors mécaniques, thermiques, ou électriques, et qui toutes se développent selon le second principe de la thermodynamique, par le passage d’un plus à un moins, d’une grandeur quelconque.

Notons également que notre univers est un univers d’objets forcément “choisis” selon des mécanismes et des dispositions diverses, de sorte que si tout demeure possible, puisqu’il n’existe pas de conditions pour que ce possible soit établi, pour autant, tout ne peut pas “être”, en même temps. Le choix constitue donc la disposition selon laquelle se développe le temps. C’est ce qui explique que les scribes de la grande Tradition désignent notre monde d’ici-bas, comme étant le monde “temporel” des êtres “déchus”, autrement dit, issus par une chute de potentiel, d’un lieu du possible sans limite, désigné le “tout puissant”, duquel “tout se peut”, et duquel bien sûr, tout procède.

Aux hommes se lamentant du fait que le “tout puissant”, puisqu’il peut tout, ne leur ait pas prévu un monde sans douleur et sans contraintes, le scribe répondit laconiquement que le “tout puissant” leur laissa le “choix” de leur monde. Ceci, pour tenter de leur faire comprendre que “ce qui peut tout”, et toujours tout, puisqu’il n’existe de condition que pour ce qui “est”, et pas de condition pour ce qui seulement “se peut”, ne saurait procéder à la réduction de lui-même pour opérer un choix par sa déchéance, et qu’il ne saurait manifester une préférence pour l’une quelconque de ses parties, puisque celles-ci lui sont immanquables.

Notons au passage que toute proclamation par les uns ou par les autres, prétendant en être les intercesseurs, d’une volonté du “tout puissant”, qui correspondrait à la manifestation d’une préférence logique d’un choix, est tout simplement forcément “mensongère”. Car il doit être entendu que “ce qui peut tout”, n’a pas lieu de vouloir quoi que ce soit, pour la bonne et simple raison, qu’il ne peut mécaniquement rien lui “advenir”, pour pouvoir satisfaire ainsi, une quelconque volonté exprimée par lui, puisque c’est justement de lui que tout procède.

Retenons bien que le “tout puissant” peut tout, mais ne veut strictement rien. Halte donc aux imposteurs, aux charlatans, et aux manipulateurs, qui lui prétendent des volontés ! C’est précisément pour prévenir le fait de ces criminels, que le scribe proclamait l’interdiction de “nommer” le “tout puissant”, autrement dit de lui prétendre une quelconque “vocation”, c’est à dire ce dont il serait “pour”, alors qu’il ne peut justement être partisan de rien.

Ces remarques étant faites, retenons bien que dans tous les cas, il n’y a de “possible”, que selon un “choix”. Car ceci nous permet de comprendre maintenant à quel point, par la “langue de bois” partisane stupide et bornée, de ces leaders politiques qui n’ont de cesse de proclamer, qu’il n’y a comme solutions aux problèmes posés à notre pays, que de sacrifier à leur “credo” libéral, au mépris de toute autre option, le “potentiel” de ce pays a été et continue d’être privé, de la pluralité des choix permettant sa réalisation.

Des lors que l’on prétend qu’il n’y a qu’une solution possible, c’est alors que plus rien n’est possible, et c’est bien ce que nous constatons. L’état d’impuissance dans lequel nous nous traînons, n’est que la conséquence logique de cette outrance.

Ceci étant, rassurons nous, le potentiel non utilisé ne s’est pas évaporé, et dans le cas général de la France, il a été capitalisé dans un potentiel tel, que la “divergence” des options extrêmes de la pluralité du choix, en a été d’autant amplifiée. Ceci, au point que les implications de ces options limites confinent logiquement à l’extraordinaire.

Pour ce qui concerne le cas particulier des Antillais, ce capital a été décuplé par des siècles de non réalisation, et il est manifeste que les concernant, les attractions sont encore plus fortes, dans un sens comme dans l’autre. Mais, nous parlerons plus précisément de ce cas particulier, dans une prochaine occasion, où nous tenterons de comprendre, puisque l’histoire en sa logique, en a décidé ainsi, à quoi peut bien correspondre le fait d’une vocation antillaise, au sein de la population française.

C’est donc bien corrélativement au fait qu’il peut mettre en œuvre un potentiel élevé, que ce pays paradoxal et imprévisible, se trouve en situation de basculer dans le meilleur ou dans le pire, et toute notre responsabilité est de faire en sorte qu’il bascule du bon coté. Or, pour comprendre ce qu’il convient de faire à ce sujet, il nous faut déjà prendre conscience que ce qui lui vaut cet énorme potentiel, c’est la grande diversité de ses différentes composantes, des plus anciennes aux plus récentes.

Cette valeur de la diversité, c’est bien ce dont étaient conscients les anciens Egyptiens, qui reconnaissaient que la puissance de leur empire résultait du “sema taoui”, autrement dit, de “l’union des deux royaumes”. Celle-ci se produisit lorsque des nègres du royaume du sud, s’en sont allés sous la conduite de celui qui les fondera par cela en une seule nation grandiose, à la conquête du royaume du nord, peuplé d’autre gens. Ces Egyptiens proclamaient donc en toute connaissance de cause que :

“rien n’agit qui ne soit composé”

Admettons maintenant que quel qu’il soit, et justement parce qu’il “est”, un peuple ne peut manquer d’avoir été “constitué”, autrement dit “composé”, à un moment quelconque de son histoire, à partir de la rencontre souvent conflictuelle, d’au moins deux autres peuples. Ceci, pour nous débarrasser de cette savante sottise dont se délectèrent les “pangermanistes”, et qui demeure chère à certains partis de l’extrême, et selon laquelle il se serait produit en une terre singulière, l’émergence soudaine d’une race d’hommes exceptionnelle, qui se serait développée et aurait évolué sans jamais subir d’altération et de compromission avec les autres races, de sorte qu’elle serait demeurée, du moins jusque en 1945, une race supérieure de purs génies. Ce genre de théorie tordue à du plomb dans l’aile, car il apparaît de plus en plus que, le “sapiens” lui-même ne résulte pas comme on l’a si longtemps envisagé implicitement, d’une évolution linéaire pour laquelle on ne posséderait d’ailleurs aucune explication, ni quant à sa raison, ni quant à son occasion, mais bel et bien d’hybridations successives. Un métissage serait donc à l’origine de l’émergence de l’humain lui-même, c’est dire si ces théories racistes sont hors du coup, et en tout état de cause, ce qui nous semble être une race pure, ne peut être à notre époque et dans tous les cas, qu’une race de métis stabilisée.

Admettons également que la capacité d’un peuple, est logique bien sûr de ce qu’il est, autrement dit de la façon dont il se trouve constitué. Ceci revient à dire clairement que c’est à l’occasion de la constitution d’un peuple, par la combinaison de ses différentes composantes, que se trouve établi sa “capacité”, une valeur “contenue” qui est logique de cette composition, et que ce n’est que par ses rencontres à venir avec d’autres peuples, que si elle a diminué, cette capacité pourra être restaurée.

Nous accédons ici à un point important de notre propos, à savoir que, dès lors qu’il en “use”, la capacité d’un peuple “s’use”, tout simplement, et nécessite d’être périodiquement reconstituée.

Admettons simplement à cet instant, qu’en aucune circonstance nous ne saurions user, de “l’inusable”. Ceci, pour bien signifier que même si elle semble immatérielle et impalpable, une donnée comme celle que nous désignons ici comme étant la capacité d’un peuple, mais dont découle cependant concrètement son exercice, ne serait d’aucune utilité si elle ne s’usait, autrement dit si elle n’était consommable.

Ainsi, contrairement à ce que s’imaginent dans leur confusion mentale, les théoriciens racistes, et les politiciens incultes qui leur emboîtent le pas, si la capacité d’un peuple est bien logique de ce qu’il est, c’est à dire de la façon dont il s’est trouvé constitué, l’idée selon laquelle cette capacité serait établie définitivement, comme un caractère immuable de la race de ce peuple, et qu’il conviendrait pour la conserver, que cette race ne soit pas altérée par d’autres, constitue la pure stupidité qui accompagne logiquement, la stupidité de la race pure.

Comprenons bien ici, qu’en réalité c’est justement le contraire qu’il convient de faire, car, ce sont précisément les peuples les plus talentueux, ceux qui ont le plus exercé, tels que le grand peuple français, qui se trouvent les plus menacés par la “panne sèche”, autrement dit, par un manque désespérant de capacité. Et c’est bien ce que nous constatons dans notre pays, où la race blanche de celui-ci qui se revendique volontiers comme en étant le seul élément authentique, ne comprend strictement rien à l’incapacité totale qui la frappe désormais, alors qu’auparavant elle su manifester une telle maîtrise des choses.

Observons que c’est bien cette perte de capacité, frappant les sociétés méprisantes des autres, qui s’imaginent suffisantes à elles-mêmes, et qui, verrouillant leurs frontières pour se mettre à l’abri de toute altération, s’envisagent en crânant comme une race “indépassable”, qui explique la mortalité des civilisations. Car il est remarquable que c’est alors même qu’elles parviennent au faîte de leur développement, et qu’elles disposent donc des meilleurs moyens pour assurer leur salut, qu’elles entament leur descente implacable vers les enfers, mise en roue libre qu’elles sont alors, par leur réservoir vide.

Pour éviter la défaite de toute une nation, surtout si celle-ci s’est montrée brillante, il convient qu’elle s’acquiert d’éléments allogènes, afin que par cet “ajout” à sa constitution, elle puisse précisément “reconstituer” sa capacité, selon une altération de sa race logique de son époque, et non pas s’obstiner à demeurer, certes une belle race, mais totalement “usée”.

Même si celles-ci demeurent encore plus efficaces que la plupart des autres, il est incontestable que nous assistons à un “affaiblissement” grandissant des nations européennes, par rapport au reste du monde, et qui tient tout simplement au fait que ces nations qui ont tant donné, sont désormais épuisées. Elles tentent alors dans un réflexe craintif, de retarder l’échéance de leur “altération” que les pyramides des âges rendent inéluctable, mais par cela, elles se pénalisent elles-mêmes.

C’est bien cette altération régulière de sa race, par des ajouts venus de toutes parts, qui a garanti des siècles durant, la félicité historique de ce pays, et il est manifeste que les peuples isolés, n’ont pas eu la même destinée. Un simple regard sur l’histoire permet de constater que, toutes les grandes civilisations, sont des civilisations de grand métissage et nous concernant, c’est bien de la rencontre de latins avec des gaulois, puis de celle de gallo-romains avec des germains et des quantités d’autres au cours des siècles, que s’est réalisée l’actuelle civilisation française.

Malheureusement, telle n’est pas la compréhension des choses par les “illettrés” qui, par habilité manœuvrière, sont parvenus à se hisser aux plus hautes responsabilités d’un état qui, n’en pouvant, précisément à cause de la perte de capacité notoire de sa majorité blanche, ne leur a opposé aucune résistance. C’est donc leur philosophie “raciste” de comptoir de bar, qui sert de ligne conductrice à leur politique, et leurs bravades obscènes qui tentent vainement de masquer leur total amateurisme.

Le sectarisme viscéral de ces aventuriers de couloir, les conduit à mener d’une façon obsessionnelle, une politique brutale, dégradante, malsaine et disons le, totalement imbécile, de chasse à l’immigré qui, par les aversions tapies dans l’ombre qu’elle encourage forcément, ne permet pas à ce pays de s’envisager selon la pluralité des options démographiques, culturelles, et sociales, qui sont nécessaires à la réalisation de son potentiel.

Leur narcissisme maladif les amène à considérer, sans rire, qu’il ne peut y avoir de bons français, que ceux-là qui leur ressemblent, et que si eux-mêmes ils sont venus d’ailleurs, ils valent génétiquement mieux que tous ces autres, qui sont venus d’autres ailleurs moins prestigieux à leurs yeux et qu’ils s’emploient alors à pourchasser. Ceci comme pour se prouver à eux-mêmes, qu’ils sont quant à eux, de purs produits du cru, alors même que leur modèle existentiel, n’a strictement rien à voir avec la tradition politique et sociale de ce pays.

Aucune de toutes ces énormités traduisant leurs carences intellectuelles, ne nous aura été épargnée, pas même celle, absolument grotesque, qu’ils nomment “immigration choisie”, et qui consiste à considérer le reste de la planète, comme un “vivier”, duquel il suffirait de se saisir des meilleures pièces, pour qu’elles viennent renforcer notre capacité nationale. Ces illuminés ne doutent pas une seule seconde, que s’ils parvenaient à rafler à notre bénéfice, tous les prix Nobel, et tous ceux d’autres catégories de ce genre, ils seraient par cet avantage, en mesure de mener une politique audacieuse, afin de régler les problèmes du pays. Et ceci, étant entendu que selon eux, seules ces catégories auxquelles ils s’identifient, et auxquelles ils attribuent des cadeaux fiscaux, dans l’espoir d’ailleurs déjà déçu d’un retour d’investissement, seraient nécessaires à la bonne marche du pays, les autres pour lesquelles ils n’ont que mépris, étant réputées inutiles, voire, parasitaires.

Quelle régression de la pensée. Nous sommes là par ce mode de raisonnement affiché, dans un archaïsme intellectuel qui nous situe à une époque encore plus lointaine dans le passé, que celle de ces géniaux précurseurs qui eurent l’idée de renforcer un métal mou, le cuivre, avec un métal encore plus mou, l’étain, pour obtenir finalement un “alliage” dur, le bronze. Ces vaillants qui ne la ramenaient pas à tout propos, avaient bien compris que ce qui comptait dans l’opération, c’était “l’alliance” qui s’établissait entre les différents éléments constitutifs, indépendamment de leur valeur initiale. Ainsi pouvait se montrer résistant aux épreuves, l’alliage d’un faible et d’un plus faible encore.

C’est par l’alliance, nous dirons ici la “fraternité”, établie entre la plus grande diversité des éléments d’une nation, respectueux les uns des autres, et acceptés en leur participation au fait national, que se trouve constitué la solidité de cette nation, et certainement pas par le fait de quelques costauds, réputés grands brasseurs d’affaires, et dont on prétend que c’est par leurs bras musclés, que se trouve assurée la prospérité de la nation, alors que la multitude n’y est pas pour grand chose, et qu’il convient en la circonstance, de leur faire un pont d’or.

C’est donc bien la grande diversité des éléments constitutifs de cette nation, alimentée depuis toujours par des ajouts aux origines parfois les plus lointaines, selon un flux dont certains obscurs prisonniers en leur “petitesse”, se promettent d’y mettre fin, et surprenant des Européens constatant que cette nation se paie en de nombreuses occasions, d’être représentée indifféremment par des nègres, des arabes et d’autres encore, que se trouve établi ce prodigieux potentiel, qui lui vaut ses succès inattendus. C’est également cette diversité, et ses prolongements logiques sur les cinq continents, qui valent à cette nation, comme le constatent et le proclament avec une jalousie non voilée, les voisins Allemands, de pouvoir voyager en première avec un ticket de seconde. Ceci, pour signifier que grâce aux liens conservés avec les peuples de son ancien empire, qui lui valent justement sa population bigarrée, l’influence géopolitique de cette nation, et on l’a bien vu aux Nations Unies avec l’affaire d’Irak, demeure sans commune mesure avec la réalité de ses moyens logistiques.

Cependant, si pour récolter le suffrage des capons, des apprentis sorciers parviennent à faire basculer cette nation vers les chemins de l’aventure, cette belle diversité aura bientôt fait de se muer en une tragédie aux conséquences dévastatrices. Il est temps que tout un chacun en prenne conscience, et assume dès lors sa responsabilité, pour ne pas laisser le champ libre au petit docteur Folamour.

Paris le 16 juillet 2010
Richard Pulvar.

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